Règlement modifiant le Règlement de l’aviation canadien (SATP – opĂ©rations au-delĂ  de la visibilitĂ© directe et autres) : DORS/2025-70

La Gazette du Canada, Partie II, volume 159, numéro 7

Enregistrement
DORS/2025-70 Le 6 mars 2025

LOI SUR L’AÉRONAUTIQUE

C.P. 2025-273 Le 5 mars 2025

Sur recommandation de la ministre des Transports et en vertu de l’alinĂ©a 4.4(2)b)rĂ©fĂ©rence a, de l’article 4.9rĂ©fĂ©rence b, du paragraphe 5.9(1)rĂ©fĂ©rence c et des alinĂ©as 6.71(3)a)rĂ©fĂ©rence d et 7.6(1)a)rĂ©fĂ©rence e et b)rĂ©fĂ©rence f de la Loi sur l’aĂ©ronautique rĂ©fĂ©rence g, Son Excellence la Gouverneure gĂ©nĂ©rale en conseil prend le Règlement modifiant le Règlement de l’aviation canadien (SATP – opĂ©rations au-delĂ  de la visibilitĂ© directe et autres), ci-après.

Règlement modifiant le Règlement de l’aviation canadien (SATP – opĂ©rations au-delĂ  de la visibilitĂ© directe et autres)

Modifications

1 (1) La dĂ©finition de petit aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ©, au paragraphe 101.01(1) du Règlement de l’aviation canadien rĂ©fĂ©rence 1, est abrogĂ©e.

(2) Le paragraphe 101.01(1) du mĂŞme règlement est modifiĂ© par adjonction, selon l’ordre alphabĂ©tique, de ce qui suit :

liaison de commande et de contrĂ´le
Liaison de données entre l’aéronef télépiloté et le poste de contrôle utilisé pour la gestion d’un vol. (command and control link)
poste de contrĂ´le
Ensemble des installations et équipements à partir desquels un aéronef télépiloté est contrôlé et surveillé. (control station)

2 L’article 103.12 du mĂŞme règlement est modifiĂ© par adjonction, après l’alinĂ©a i), de ce qui suit :

3 La partie IX de l’annexe II de la sous-partie 3 de la partie I du mĂŞme règlement est modifiĂ©e par adjonction, après la mention « Article 900.06 Â», de ce qui suit :

Colonne I

Texte désigné

Colonne II

Montant maximal de l’amende ($)

Personne physique Personne morale
Article 900.07 3 000 15 000
Paragraphe 900.08(1) 1 000 5 000
Paragraphe 900.09(1) 5 000 25 000
Paragraphe 900.13(1) 5 000 25 000
Article 900.14 3 000 15 000
Paragraphe 900.18(1) 1 000 5 000
Article 900.19 1 000 5 000
Article 900.20 1 000 5 000

4 L’intertitre prĂ©cĂ©dant la mention « Article 901.02 Â» qui figure dans la partie IX de l’annexe II de la sous-partie 3 de la partie I du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

SOUS-PARTIE 1 — PETITS AÉRONEFS TÉLÉPILOTÉS ET AÉRONEFS TÉLÉPILOTÉS MOYENS

5 Les mentions « Article 901.02 Â» Ă  « Article 901.09 Â» qui figurent dans la colonne I de la sous-partie 1 de la partie IX de l’annexe II de la sous-partie 3 de la partie I du mĂŞme règlement et les montants figurant dans la colonne II en regard de ces mentions sont abrogĂ©s.

6 La mention « Paragraphe 901.12(1) Â» qui figure dans la colonne I de la sous-partie 1 de la partie IX de l’annexe II de la sous-partie 3 de la partie I du mĂŞme règlement et les montants figurant dans la colonne II en regard de cette mention sont abrogĂ©s.

7 La mention « Article 901.13 Â» qui figure dans la colonne I de la sous-partie 1 de la partie IX de l’annexe II de la sous-partie 3 de la partie I du mĂŞme règlement est remplacĂ©e par « Paragraphe 901.13(1) Â».

8 Les mentions « Paragraphe 901.14(1) Â» et « Paragraphe 901.14(2) Â» qui figurent dans la colonne I de la sous-partie 1 de la partie IX de l’annexe II de la sous-partie 3 de la partie I du mĂŞme règlement et les montants figurant dans la colonne II en regard de ces mentions sont remplacĂ©s par ce qui suit :

Colonne I

Texte désigné

Colonne II

Montant maximal de l’amende ($)

Personne physique Personne morale
Article 901.14 3 000 15 000
9 La mention « Article 901.30 Â» qui figure dans la colonne I de la sous-partie 1 de la partie IX de l’annexe II de la sous-partie 3 de la partie I du mĂŞme règlement et les montants figurant dans la colonne II en regard de cette mention sont remplacĂ©s par ce qui suit :

Colonne I

Texte désigné

Colonne II

Montant maximal de l’amende ($)

Personne physique Personne morale
Paragraphe 901.30(1) 1 000 5 000
Paragraphe 901.30(2) 1 000 5 000
10 La mention « Article 901.34 Â» qui figure dans la colonne I de la sous-partie 1 de la partie IX de l’annexe II de la sous-partie 3 de la partie I du mĂŞme règlement et les montants figurant dans la colonne II en regard de cette mention sont remplacĂ©s par ce qui suit :

Colonne I

Texte désigné

Colonne II

Montant maximal de l’amende ($)

Personne physique Personne morale
Paragraphe 901.34(1) 1 000 5 000
Paragraphe 901.34(2) 1 000 5 000
Paragraphe 901.34(3) 1 000 5 000
11 La sous-partie 1 de la partie IX de l’annexe II de la sous-partie 3 de la partie I du mĂŞme règlement est modifiĂ©e par adjonction, après la mention « Article 901.38 Â», de ce qui suit :

Colonne I

Texte désigné

Colonne II

Montant maximal de l’amende ($)

Personne physique Personne morale
Article 901.38.1 1 000 5 000
12 Le passage de la mention « Paragraphe 901.41(1) Â» qui figure dans la sous-partie 1 de la partie IX de l’annexe II de la sous-partie 3 de la partie I du mĂŞme règlement figurant dans la colonne II est remplacĂ© par ce qui suit :

Colonne II

Montant maximal de l’amende ($)

Personne physique Personne morale
3 000 15 000
13 Le passage de la mention « Paragraphe 901.47(3) Â» qui figure dans la sous-partie 1 de la partie IX de l’annexe II de la sous-partie 3 de la partie I du mĂŞme règlement figurant dans la colonne II est remplacĂ© par ce qui suit :

Colonne II

Montant maximal de l’amende ($)

Personne physique Personne morale
3 000 15 000
14 La sous-partie 1 de la partie IX de l’annexe II de la sous-partie 3 de la partie I du mĂŞme règlement est modifiĂ©e par adjonction, après la mention « Paragraphe 901.47(3) Â», de ce qui suit :

Colonne I

Texte désigné

Colonne II

Montant maximal de l’amende ($)

Personne physique Personne morale
Paragraphe 901.47(4) 3 000 15 000
15 La sous-partie 1 de la partie IX de l’annexe II de la sous-partie 3 de la partie I du mĂŞme règlement est modifiĂ©e par adjonction, après la mention « Paragraphe 901.49(2) Â», de ce qui suit :

Colonne I

Texte désigné

Colonne II

Montant maximal de l’amende ($)

Personne physique Personne morale
Article 901.50 1 000 5 000
Article 901.51 3 000 15 000
16 La sous-partie 1 de la partie IX de l’annexe II de la sous-partie 3 de la partie I du mĂŞme règlement est modifiĂ©e par adjonction, après la mention « Article 901.58 Â», de ce qui suit :

Colonne I

Texte désigné

Colonne II

Montant maximal de l’amende ($)

Personne physique Personne morale
Article 901.59 1 000 5 000
17 La sous-partie 1 de la partie IX de l’annexe II de la sous-partie 3 de la partie I du mĂŞme règlement est modifiĂ©e par adjonction, après la mention « Article 901.67 Â», de ce qui suit :

Colonne I

Texte désigné

Colonne II

Montant maximal de l’amende ($)

Personne physique Personne morale
Article 901.68 1 000 5 000

18 La mention « Paragraphe 901.69(1) Â» qui figure dans la colonne I de la sous-partie 1 de la partie IX de l’annexe II de la sous-partie 3 de la partie I du mĂŞme règlement est remplacĂ©e par « Article 901.69 Â».

19 La sous-partie 1 de la partie IX de l’annexe II de la sous-partie 3 de la partie I du mĂŞme règlement est modifiĂ©e par adjonction, après la mention « Paragraphe 901.71(1) Â», de ce qui suit :

Colonne I

Texte désigné

Colonne II

Montant maximal de l’amende ($)

Personne physique Personne morale
Paragraphe 901.71(3) 1 000 5 000
20 Les mentions « Paragraphe 901.76(1) Â» Ă  « Article 901.87 Â» qui figurent dans la colonne I de la sous-partie 1 de la partie IX de l’annexe II de la sous-partie 3 de la partie I du mĂŞme règlement et les montants figurant dans la colonne II en regard de ces mentions sont remplacĂ©s par ce qui suit :

Colonne I

Texte désigné

Colonne II

Montant maximal de l’amende ($)

Personne physique Personne morale
Paragraphe 901.74(1) 1 000 5 000
Paragraphe 901.74(2) 1 000 5 000
Article 901.75 1 000 5 000
Article 901.88 1 000 5 000
Paragraphe 901.89(1) 1 000 5 000
Article 901.91 1 000 5 000
Article 901.92 1 000 5 000
Article 901.93 1 000 5 000
Article 901.94 1 000 5 000
Paragraphe 901.95(1) 1 000 5 000
Paragraphe 901.96(1) 1 000 5 000
Paragraphe 901.96(2) 1 000 5 000
Paragraphe 901.175(1) 3 000 15 000
Paragraphe 901.175(2) 3 000 15 000
Article 901.177 1 000 5 000
Article 901.178 1 000 5 000
AlinĂ©a 901.180a) 1 000 5 000
AlinĂ©a 901.180b) 1 000 5 000
AlinĂ©a 901.180c) 1 000 5 000
Article 901.181 1 000 5 000
Paragraphe 901.182(1) 1 000 5 000
Paragraphe 901.182(2) 1 000 5 000
Article 901.183 1 000 5 000
Article 901.184 1 000 5 000
Paragraphe 901.194(3) 3 000 15 000
Paragraphe 901.194(7) 1 000 5 000
Article 901.195 3 000 15 000
Article 901.197 3 000 15 000
Article 901.198 3 000 15 000
Article 901.199 1 000 5 000
Article 901.200 3 000 15 000
Paragraphe 901.201(1) 3 000 15 000
Paragraphe 901.201(2) 3 000 15 000
Paragraphe 901.217(1) 1 000 5 000
Paragraphe 901.217(2) 1 000 5 000
Paragraphe 901.217(3) 1 000 5 000
Paragraphe 901.217(4) 1 000 5 000
Paragraphe 901.218(1) 1 000 5 000
Paragraphe 901.219(1) 1 000 5 000
Paragraphe 901.219(3) 1 000 5 000
Paragraphe 901.219(4) 1 000 5 000
Paragraphe 901.219(5) 1 000 5 000
Paragraphe 901.220(1) 1 000 5 000
Paragraphe 901.220(2) 1 000 5 000
Paragraphe 901.221(1) 1 000 5 000
Paragraphe 901.221(2) 1 000 5 000
Article 901.222 1 000 5 000
Paragraphe 901.223(1) 1 000 5 000
Paragraphe 901.223(2) 1 000 5 000

21 Le mĂŞme règlement est modifiĂ© par adjonction, après l’article 104.06, de ce qui suit :

Rajustement annuel

104.06.1 (1) Les redevances prĂ©vues dans les dispositions ci-après sont rajustĂ©es le 1er avril de chaque exercice en fonction du taux de variation sur douze mois de l’indice d’ensemble des prix Ă  la consommation du Canada du mois d’avril de l’exercice prĂ©cĂ©dent, publiĂ© par Statistique Canada sous le rĂ©gime de la Loi sur la statistique :

(2) Le paragraphe (1) n’autorise pas le rajustement des redevances au cours d’un exercice donnĂ© si le taux de variation visĂ© Ă  ce paragraphe au cours de cet exercice est infĂ©rieur Ă  1 %.

(3) Lorsque le paragraphe (2) s’applique Ă  un exercice donnĂ©, le taux de variation est reportĂ© Ă  l’exercice suivant. Si le pourcentage combinĂ© est toujours infĂ©rieur Ă  1 %, les redevances ne sont pas rajustĂ©es pour cet exercice, et le pourcentage combinĂ© est reportĂ© Ă  l’exercice suivant.

22 L’alinĂ©a 104.06.1(1)d) du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

23 Le mĂŞme règlement est modifiĂ© par adjonction, après l’article 104.06.1, de ce qui suit :

Exception — opĂ©rations d’intervention d’urgence

104.06.2 La redevance imposĂ©e Ă  l’égard de la dĂ©livrance des documents visĂ©s aux alinĂ©as 1e) Ă  i) de la colonne I de l’annexe VII de la prĂ©sente sous-partie n’est pas exigible d’un organisme gouvernemental Ă  l’égard d’une opĂ©ration d’intervention d’urgence.

24 Les renvois qui suivent le titre « ANNEXE II Â», Ă  l’annexe II de la sous-partie 4 de la partie I du mĂŞme règlement, sont remplacĂ©s par ce qui suit :

(articles 104.01 et 104.02 et alinĂ©a 104.06.1(1)a))

25 L’alinĂ©a 3d) de l’annexe II de la sous-partie 4 de la partie I du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :
Article

Colonne I

Document ou mesures préalables pour lesquels des redevances sont imposées

Colonne II

Redevances ($)

3 d) une immatriculation d’un aéronef télépiloté 10

26 Les renvois qui suivent le titre « ANNEXE IV Â», Ă  l’annexe IV de la sous-partie 4 de la partie I du mĂŞme règlement, sont remplacĂ©s par ce qui suit :

(articles 104.01 et 104.02 et alinĂ©as 104.06a) et 104.06.1(1)b))

27 Le passage de l’article 29 de la sous-partie 4 de l’annexe IV de la partie I du mĂŞme règlement figurant dans la colonne I est remplacĂ© par ce qui suit :
Article

Colonne I

Document ou mesures préalables pour lesquels des redevances sont imposées

29 Annotation d’une qualification d’évaluateur de vol sur un certificat de pilote — aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© — opĂ©rations avancĂ©es ou un certificat de pilote — aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© — opĂ©rations complexes de niveau 1
28 L’annexe IV de la sous-partie 4 de la partie I du mĂŞme règlement est modifiĂ©e par adjonction, après l’article 29, de ce qui suit :
Article

Colonne I

Document ou mesures préalables pour lesquels des redevances sont imposées

Colonne II

Redevances ($)

30 Tenue d’un examen ou d’une reprise d’examen pour un certificat de pilote — aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© — opĂ©rations complexes de niveau 1, ou pour la mise Ă  jour des connaissances 50
31 DĂ©livrance d’un certificat de pilote — aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© — opĂ©rations complexes de niveau 1 125

29 Les renvois qui suivent le titre « ANNEXE VI Â», Ă  l’annexe VI de la sous-partie 4 de la partie I du mĂŞme règlement, sont remplacĂ©s par ce qui suit :

(articles 104.01 et 104.02 et alinĂ©a 104.06.1(1)c))

30 L’annexe VI de la sous-partie 4 de la partie I du mĂŞme règlement est modifiĂ©e par adjonction, après l’article 15, de ce qui suit :
Article

Colonne I

Document ou mesures préalables pour lesquels des redevances sont imposées

Colonne II

Redevances ($)

16 DĂ©livrance d’une lettre d’acceptation (RAC 901.196) 1 200

31 (1) Les renvois qui suivent le titre « ANNEXE VII Â», Ă  l’annexe VII de la sous-partie 4 de la partie I du mĂŞme règlement, sont remplacĂ©s par ce qui suit :

(articles 104.01 et 104.02 et alinĂ©a 104.06.1(1)d))

(2) Les renvois qui suivent le titre « ANNEXE VII Â», Ă  l’annexe VII de la sous-partie 4 de la partie I du mĂŞme règlement, sont remplacĂ©s par ce qui suit :

(articles 104.01 et 104.02, alinĂ©as 104.06.1(1)d) et e) et article 104.06.2)

32 L’article 1 de l’annexe VII de la sous-partie 4 de la partie I du mĂŞme règlement est modifiĂ© par adjonction, après l’alinĂ©a d), de ce qui suit :
Article

Colonne I

Document ou mesures préalables pour lesquels des redevances sont imposées

Colonne II

Redevances ($)

1 e) d’opérations de très faible complexité liées à un SATP 20
f) d’opérations de faible complexité liées à un SATP 75
g) d’opérations de complexité moyenne liées à un SATP 900
h) d’opĂ©rations de haute complexitĂ© liĂ©es Ă  un SATP 2 000
i) d’une modification apportĂ©e Ă  un certificat d’opĂ©rations aĂ©riennes spĂ©cialisĂ©es — SATP 60
33 L’annexe VII de la sous-partie 4 de la partie I du mĂŞme règlement est modifiĂ©e par adjonction, après l’article 18, de ce qui suit :
Article

Colonne I

Document ou mesures préalables pour lesquels des redevances sont imposées

Colonne II

Redevances ($)

Exploitants de SATP
19 Délivrance d’un certificat d’exploitation de SATP 125

34 L’article 106.01 du mĂŞme règlement est modifiĂ© par adjonction, après l’alinĂ©a f), de ce qui suit :

35 L’alinĂ©a 106.03b) du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

36 L’article 400.01.1 du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

400.01.1 La présente partie ne s’applique pas à l’égard de la délivrance d’un document d’aviation canadien relativement à l’utilisation de systèmes d’aéronefs télépilotés.

37 Le passage du paragraphe 501.01(1) du mĂŞme règlement prĂ©cĂ©dant l’alinĂ©a a) est remplacĂ© par ce qui suit :

501.01 (1) Sous rĂ©serve du paragraphe (2), le propriĂ©taire d’un aĂ©ronef canadien, autre qu’un aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© qui est un Ă©lĂ©ment d’un système d’aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© pour lequel aucun document d’approbation de la conception n’a Ă©tĂ© dĂ©livrĂ© et aucune demande de dĂ©livrance d’un tel document n’a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e en vertu de la sous-partie 21 de la prĂ©sente partie ou qu’un avion ultra-lĂ©ger, doit prĂ©senter au ministre un Rapport annuel d’information sur la navigabilitĂ© aĂ©rienne relatif Ă  cet aĂ©ronef, en la forme et de la manière prĂ©vues au chapitre 501 du Manuel de navigabilitĂ©, lequel rapport est :

38 Le passage de l’article 507.01 du mĂŞme règlement prĂ©cĂ©dant l’alinĂ©a a) est remplacĂ© par ce qui suit :

507.01 La prĂ©sente sous-partie s’applique aux aĂ©ronefs, sauf les aĂ©ronefs tĂ©lĂ©pilotĂ©s qui sont un Ă©lĂ©ment d’un système d’aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© pour lequel aucun document d’approbation de la conception n’a Ă©tĂ© dĂ©livrĂ© et aucune demande de dĂ©livrance d’un tel document n’a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e en vertu de la sous-partie 21 de la prĂ©sente partie, les avions ultra-lĂ©gers et les ailes libres, qui sont :

39 Le passage de l’article 509.01 du mĂŞme règlement prĂ©cĂ©dant l’alinĂ©a a) est remplacĂ© par ce qui suit :

509.01 La prĂ©sente sous-partie s’applique aux aĂ©ronefs ci-après qui satisfont aux exigences d’exportation prĂ©vues au chapitre 509 du Manuel de navigabilitĂ©, sauf les aĂ©ronefs exploitĂ©s en vertu d’un certificat spĂ©cial de navigabilitĂ© de la catĂ©gorie de maintenance par le propriĂ©taire ou de la catĂ©gorie de construction amateur, les aĂ©ronefs tĂ©lĂ©pilotĂ©s qui sont un Ă©lĂ©ment d’un système d’aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© pour lequel aucun document d’approbation de la conception n’a Ă©tĂ© dĂ©livrĂ© et aucune demande de dĂ©livrance d’un tel document n’a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e en vertu de la sous-partie 21 de la prĂ©sente partie, les avions ultra-lĂ©gers et les ailes libres :

40 Le passage de l’article 571.01 du mĂŞme règlement prĂ©cĂ©dant l’alinĂ©a a) est remplacĂ© par ce qui suit :

571.01 La prĂ©sente sous-partie s’applique aux travaux de maintenance et aux travaux Ă©lĂ©mentaires exĂ©cutĂ©s sur les aĂ©ronefs ci-après, Ă  l’exception des aĂ©ronefs tĂ©lĂ©pilotĂ©s qui sont un Ă©lĂ©ment d’un système d’aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© pour lesquels aucun document d’approbation de la conception n’a Ă©tĂ© dĂ©livrĂ© et aucune demande de dĂ©livrance d’un tel document n’a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e en vertu de la sous-partie 21 de la prĂ©sente partie, des avions ultra-lĂ©gers et des ailes libres :

41 L’intertitre prĂ©cĂ©dant l’article 601.04 du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

Vols dans l’espace aérien de classe F à statut spécial réglementé ou à statut spécial à service consultatif

42 L’article 700.01.1 du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

700.01.1 La présente partie ne s’applique pas à l’égard de l’utilisation de systèmes d’aéronefs télépilotés.

43 (1) Les dĂ©finitions de autonome, dispositif de vue Ă  la première personne, fonctions de dĂ©tection et d’évitement, liaison de commande et de contrĂ´le, poste de contrĂ´le et système d’interruption du vol, Ă  l’article 900.01 du mĂŞme règlement, sont abrogĂ©es.

(2) Les dĂ©finitions de charge utile, mesure obligatoire, observateur visuel et visibilitĂ© directe ou VLOS, Ă  l’article 900.01 du mĂŞme règlement, sont respectivement remplacĂ©es par ce qui suit :

charge utile
Système, objet ou groupe d’objets, notamment une charge à élingue, à bord d’un aéronef télépiloté ou relié à celui-ci sans être essentiel au vol. (payload)
mesure obligatoire
Inspection, réparation ou modification d’un système d’aéronef télépiloté dont l’omission entraînerait un état dangereux ou potentiellement dangereux. (mandatory action)
observateur visuel
Membre d’équipage formé pour aider le pilote à assurer la sécurité du pilotage lors d’un vol. (visual observer)
visibilité directe ou VLOS
Contact visuel maintenu sans aide avec un aéronef télépiloté de manière suffisante pour en garder le contrôle, en connaître l’emplacement et balayer du regard l’espace aérien dans lequel il est utilisé pour détecter les conflits de circulation aérienne ou tout autre danger et prendre des mesures pour les éviter. (visual line-of-sight or VLOS)

(3) L’article 900.01 du mĂŞme règlement est modifiĂ© par adjonction, selon l’ordre alphabĂ©tique, de ce qui suit :

aéronef télépiloté moyen
AĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© dont la masse opĂ©rationnelle est supĂ©rieure Ă  25 kg (55 livres) et d’au plus 150 kg (331 livres). (medium remotely piloted aircraft)
BVLOS
Au-delà de la visibilité directe. (BVLOS)
certificat d’exploitation de SATP
Certificat dĂ©livrĂ© en vertu de l’article 901.214. (RPAS operator certificate)
événement annoncé
Événement en plein air qui est annoncé au grand public, notamment un concert, un festival, un marché ou une compétition sportive. (advertised event)
exploitant de SATP
Titulaire d’un certificat d’exploitation de SATP. (RPAS operator)
géographie de vol
Région dans laquelle l’aéronef télépiloté est censé voler lors d’une opération en particulier. (flight geography)
instruction théorique au sol pour les SATP
Formation dispensée par un instructeur à une ou plusieurs personnes, en personne ou en ligne, sous forme d’un programme structuré de cours ou de travaux ou d’études selon un rythme personnel. (RPAS ground school instruction)
manuel d’exploitation de SATP
Manuel Ă©tabli par l’exploitant de SATP en vertu de l’article 901.217. (RPAS operations manual)
masse opérationnelle
Masse de l’aéronef télépiloté à tout moment au cours du vol, y compris toute charge utile et tout équipement de sécurité à bord ou relié à l’aéronef. (operating weight)
norme 922
La norme 922 — Assurance de la sĂ©curitĂ© des SATP, publiĂ©e par le ministère des Transports. (Standard 922)
opération en BVLOS
Opération dans le cadre de laquelle un aéronef télépiloté est utilisé autrement qu’en visibilité directe. La présente définition ne vise pas l’opération en VLOS prolongée, ni l’opération protégée. (BVLOS operation)
opération en VLOS
Opération dans le cadre de laquelle un aéronef télépiloté est utilisé en visibilité directe. (VLOS operation)
opération en VLOS prolongée
Opération dans le cadre de laquelle un aéronef télépiloté est utilisé autrement qu’en visibilité directe et pendant laquelle un contact visuel est maintenu sans aide avec l’espace aérien dans lequel l’aéronef est utilisé, suffisant pour détecter les conflits de circulation aérienne ou tout autre danger et prendre des mesures pour les éviter. (extended VLOS operation)
opération protégée
Opération dans le cadre de laquelle un aéronef télépiloté est utilisé autrement qu’en visibilité directe et demeure à une distance inférieure à 200 pieds (61 m), mesurée horizontalement, de tout bâtiment ou de toute structure et à une altitude d’au plus 100 pieds (30 m) au-dessus de ce bâtiment ou de cette structure. (sheltered operation)
petit aéronef télépiloté
AĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© dont la masse opĂ©rationnelle est d’au moins 250 g (0,55 livre) et d’au plus 25 kg (55 livres). (small remotely piloted aircraft)
procédure de contingence
Procédure à suivre en réponse à des conditions qui peuvent mener à une situation dangereuse. (contingency procedures)
Supplément hydroaérodromes
S’entend au sens de l’article 300.01. (Water Aerodrome Supplement)
tampon de risque au sol
Espace entourant directement le volume de contingence qui, lorsque mesuré horizontalement à partir du périmètre du volume de contingence, est au moins égal à l’altitude maximale prévue pour le vol de l’aéronef télépiloté. (ground risk buffer)
volume de contingence
Espace entourant directement la géographie de vol dans laquelle la procédure de contingence est destinée à être utilisée pour ramener l’aéronef télépiloté dans la géographie de vol ou terminer le vol de manière sécuritaire. (contingency volume)
volume opérationnel
Espace qui comprend la géographie de vol, le volume de contingence et le tampon de risque au sol. (operational volume)
zone peu densément peuplée
Région où se trouvent plus de cinq personnes, mais au plus vingt-cinq, par kilomètre carré. (sparsely populated area)
zone peuplée
Région où se trouvent plus de cinq personnes par kilomètre carré. (populated area)

44 Le mĂŞme règlement est modifiĂ© par adjonction, après l’article 900.02, de ce qui suit :

Application différée de certaines dispositions

900.02.1 L’alinĂ©a 901.26b), les paragraphes 901.30(2), 901.34(2), (3) et (4) et 901.47(3) et les articles 901.74, 901.75, 901.88, 901.89, 901.91, 901.92, 901.95 et 901.96 ne s’appliquent pas avant le 4 novembre 2025.

45 L’article 900.02.1 du mĂŞme règlement et l’intertitre le prĂ©cĂ©dant sont abrogĂ©s.

46 L’intertitre « Section II — interdiction gĂ©nĂ©rale Â» prĂ©cĂ©dant l’article 900.06 du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

Section II — règles gĂ©nĂ©rales d’utilisation et de vol

47 Le mĂŞme règlement est modifiĂ© par adjonction, après l’article 900.06, de ce qui suit :

Entrée involontaire dans l’espace aérien réglementé

900.07 La personne qui utilise un aéronef télépiloté veille à ce que l’unité de contrôle de la circulation aérienne, la station d’information de vol ou l’organisme utilisateur compétents soient immédiatement avisés si elle perd le contrôle de l’aéronef et que celui-ci entre ou est susceptible d’entrer involontairement dans un espace aérien de classe F à statut spécial réglementé, tel que le précise le Manuel des espaces aériens désignés.

Interdiction — pĂ©rimètre de sĂ©curitĂ© d’urgence

900.08 (1) Il est interdit d’utiliser un aéronef télépiloté au-dessus ou à l’intérieur d’un périmètre de sécurité établi par une autorité publique en réponse à une situation d’urgence.

(2) Le paragraphe (1) ne s’applique pas si l’aéronef télépiloté est utilisé pour le sauvetage de vies humaines, une opération policière, une opération de lutte contre les incendies ou toute autre opération effectuée pour les besoins d’une autorité publique.

Interdiction — service aĂ©rien commercial

900.09 (1) Sous réserve des paragraphes (2) et (3), il est interdit à toute personne d’utiliser un aéronef télépiloté dont la masse opérationnelle est de 250 g (0,55 livre) ou plus pour fournir un service aérien commercial, à moins qu’elle soit un Canadien ou un employé, un mandataire ou un représentant d’un exploitant de SATP.

(2) Il est permis Ă  la personne qui ne respecte pas les critères prĂ©vus au paragraphe (1) d’utiliser un aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© pour fournir un service aĂ©rien spĂ©cialisĂ© si :

(3) Il est permis Ă  la personne qui ne respecte pas les critères prĂ©vus au paragraphe (1) d’utiliser un aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© pour fournir un service de transport aĂ©rien si elle est titulaire d’une licence dĂ©livrĂ©e en vertu de l’article 61 de la Loi sur les transports au Canada.

[900.10 à 900.12 réservés]

Section III — immatriculation des aĂ©ronefs tĂ©lĂ©pilotĂ©s

Immatriculation

900.13 (1) Sous rĂ©serve du paragraphe (2), il est interdit d’utiliser un système d’aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© qui comprend un aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© dont la masse opĂ©rationnelle est de 250 g (0,55 livre) ou plus, Ă  moins que l’aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© soit immatriculĂ© en vertu de la prĂ©sente section.

(2) Il est permis d’utiliser un système d’aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© qui comprend un aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© non immatriculĂ© en vertu de la prĂ©sente section si l’utilisation est effectuĂ©e en conformitĂ© avec un certificat d’opĂ©rations aĂ©riennes spĂ©cialisĂ©es — SATP dĂ©livrĂ© en vertu de l’article 903.03.

Numéro d’immatriculation

900.14 Il est interdit au pilote d’utiliser un système d’aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ©, Ă  moins que le numĂ©ro d’immatriculation visĂ© Ă  l’alinĂ©a 900.16(3)a) soit clairement visible sur l’aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ©.

Qualifications pour être propriétaire enregistré d’un aéronef télépiloté

900.15 (1) Sous rĂ©serve du paragraphe (2), peut ĂŞtre le propriĂ©taire enregistrĂ© d’un aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© :

(2) Dans le cas d’une personne physique, celle-ci doit être âgée d’au moins quatorze ans pour être le propriétaire enregistré d’un aéronef télépiloté.

Exigences relatives à l’immatriculation

900.16 (1) Sur réception d’une demande, le ministre immatricule l’aéronef télépiloté si le demandeur a qualité pour en être le propriétaire enregistré.

(2) La demande comprend les renseignements suivants :

(3) Au moment de l’immatriculation de l’aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ©, le ministre dĂ©livre Ă  son propriĂ©taire enregistrĂ© un certificat d’immatriculation qui comprend :

Registre des aéronefs télépilotés

900.17 Le ministre Ă©tablit et tient Ă  jour un registre des aĂ©ronefs tĂ©lĂ©pilotĂ©s qui contient les renseignements ci-après au sujet de chaque aĂ©ronef pour lequel un certificat d’immatriculation a Ă©tĂ© dĂ©livrĂ© en vertu de l’article 900.16 :

Annulation du certificat d’immatriculation

900.18 (1) Le propriĂ©taire enregistrĂ© de l’aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© avise le ministre de la survenance de l’un ou l’autre des Ă©vĂ©nements ci-après, dans les sept jours après en avoir pris connaissance :

(2) La survenance de l’un des événements visés au paragraphe (1) entraîne l’annulation du certificat d’immatriculation de l’aéronef télépiloté.

(3) La survenance de l’un des Ă©vĂ©nements ci-après entraĂ®ne l’annulation du certificat d’immatriculation de l’aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© :

(4) Pour l’application de la présente section, le propriétaire a la garde et la responsabilité légales de l’aéronef télépiloté s’il a l’entière responsabilité de l’utilisation et de la maintenance du système d’aéronef télépiloté dont l’aéronef est un élément.

Changement de nom ou d’adresse

900.19 Le propriétaire enregistré d’un aéronef télépiloté avise le ministre de tout changement de nom ou de dénomination sociale, selon le cas, ou d’adresse dans les sept jours suivant le changement.

Accessibilité du certificat d’immatriculation

900.20 Il est interdit au pilote d’utiliser un système d’aéronef télépiloté, à moins que le certificat d’immatriculation délivré à l’égard de l’aéronef télépiloté qui est un élément du système lui soit facilement accessible pendant toute la durée de l’utilisation.

48 L’intertitre « Sous-partie 1 — petits aĂ©ronefs tĂ©lĂ©pilotĂ©s Â» prĂ©cĂ©dant l’article 901.01 du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

Sous-partie 1 — petits aĂ©ronefs tĂ©lĂ©pilotĂ©s et aĂ©ronefs tĂ©lĂ©pilotĂ©s moyens

49 L’article 901.01 du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

901.01 La présente sous-partie s’applique à l’égard de l’utilisation des systèmes d’aéronefs télépilotés qui comprennent un petit aéronef télépiloté ou un aéronef télépiloté moyen.

50 La section II de la sous-partie 1 de la partie IX du mĂŞme règlement est remplacĂ©e par ce qui suit :

Section II — [RĂ©servĂ©e]

[901.02 à 901.10 réservés]

51 (1) Le paragraphe 901.11(1) du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

901.11 (1) Sous réserve du paragraphe (2), il est interdit au pilote d’utiliser un système d’aéronef télépiloté à moins que lui-même ou un observateur visuel suive l’aéronef en visibilité directe.

(2) Le paragraphe 901.11(2) du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

(2) Il est permis au pilote d’utiliser un système d’aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© sans que lui-mĂŞme ou un observateur visuel n’ait Ă  suivre l’aĂ©ronef en visibilitĂ© directe s’il effectue une opĂ©ration visĂ©e aux alinĂ©as 901.62b) ou c) conformĂ©ment Ă  la section V ou une opĂ©ration visĂ©e Ă  l’article 901.87 conformĂ©ment Ă  la section VI, ou si l’opĂ©ration est effectuĂ©e en conformitĂ© avec un certificat d’opĂ©rations aĂ©riennes spĂ©cialisĂ©es — SATP dĂ©livrĂ© en vertu de l’article 903.03.

52 L’article 901.12 du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

[901.12 réservé]

53 Les articles 901.13 Ă  901.15 du mĂŞme règlement sont remplacĂ©s par ce qui suit :

901.13 (1) Sous réserve du paragraphe (2), il est interdit au pilote qui utilise un aéronef télépiloté de le faire quitter l’espace aérien intérieur canadien.

(2) Il est permis au pilote d’utiliser un aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© hors de l’espace aĂ©rien intĂ©rieur canadien si l’utilisation est effectuĂ©e en conformitĂ© avec un certificat d’opĂ©rations aĂ©riennes spĂ©cialisĂ©es — SATP dĂ©livrĂ© en vertu de l’article 903.03.

Espace aérien contrôlé

901.14 Sous rĂ©serve du paragraphe 901.71(1), il est interdit au pilote d’utiliser un aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© dans l’espace aĂ©rien contrĂ´lĂ©.

Entrée involontaire dans l’espace aérien contrôlé

901.15 Le pilote d’un aéronef télépiloté veille à ce que l’unité de contrôle de la circulation aérienne, la station d’information de vol ou l’organisme utilisateur compétents soient immédiatement avisés s’il perd le contrôle de l’aéronef et que celui-ci entre ou est susceptible d’entrer involontairement dans l’espace aérien contrôlé.

54 L’article 901.14 du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

901.14 Il est interdit au pilote d’utiliser un aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© dans l’espace aĂ©rien contrĂ´lĂ© sauf en conformitĂ© avec :

55 Le paragraphe 901.20(1) du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

901.20 (1) Il est interdit au pilote d’utiliser un système d’aéronef télépiloté lorsqu’il a recours à des observateurs visuels pour l’aider à détecter et à éviter les conflits de circulation aérienne ou tout autre danger, à moins qu’une communication fiable et en temps opportun soit maintenue entre lui et chaque observateur visuel pendant l’utilisation.

56 (1) L’article 901.22 du mĂŞme règlement et l’intertitre le prĂ©cĂ©dant sont remplacĂ©s par ce qui suit :

Personnes Ă  bord

901.22 Il est interdit au pilote d’utiliser un aéronef télépiloté qui transporte des personnes à bord.

(2) L’article 901.22 du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

901.22 Il est interdit au pilote d’utiliser un aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© qui transporte des personnes Ă  bord, sauf en conformitĂ© avec un certificat d’opĂ©rations aĂ©riennes spĂ©cialisĂ©es — SATP dĂ©livrĂ© en vertu de l’article 903.03.

57 (1) Le passage du paragraphe 901.23(1) de la version française du mĂŞme règlement prĂ©cĂ©dant l’alinĂ©a a) est remplacĂ© par ce qui suit :

901.23 (1) Il est interdit au pilote d’utiliser un système d’aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ©, Ă  moins que les procĂ©dures ci-après aient Ă©tĂ© Ă©tablies :

(2) Le sous-alinĂ©a 901.23(1)b)(ii) de la version française du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

(3) L’alinĂ©a 901.23(1)b) du mĂŞme règlement est modifiĂ© par adjonction, après le sous-alinĂ©a (vi), de ce qui suit :

(4) Le paragraphe 901.23(2) du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

(2) Si le constructeur du système d’aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© ou la personne qui a fait la dĂ©claration visĂ©e Ă  l’article 901.194 Ă  l’égard du modèle de ce système fournit des instructions relativement aux sujets visĂ©s aux alinĂ©as (1)a) et b), les procĂ©dures Ă©tablies en vertu du paragraphe (1) doivent en tenir compte.

58 L’article 901.24 du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

901.24 Le pilote d’un aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© est tenu, avant le commencement d’un vol, de bien connaĂ®tre les renseignements pertinents Ă  l’égard d’un vol, notamment :

59 L’article 901.26 du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

901.26 Il est interdit au pilote d’utiliser, sauf en vertu de la section V :

60 L’article 901.27 du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

901.27 Il est interdit au pilote d’utiliser un système d’aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ©, Ă  moins qu’il ait Ă©tabli, avant le dĂ©but de l’utilisation, que le volume opĂ©rationnel convient Ă  l’utilisation après avoir effectuĂ© un examen des lieux en tenant compte des facteurs suivants :

61 Les alinĂ©as 901.29b) Ă  d) du mĂŞme règlement sont remplacĂ©s par ce qui suit :

62 L’article 901.30 du mĂŞme règlement et l’intertitre le prĂ©cĂ©dant sont remplacĂ©s par ce qui suit :

Disponibilité des manuels

901.30 (1) Il est interdit au pilote d’effectuer le décollage ou le lancement d’un aéronef télépiloté, à moins que les manuels d’utilisation applicables au système d’aéronef télépiloté dont l’aéronef est un élément soient à la portée des membres d’équipage.

(2) Il est interdit au pilote d’effectuer le décollage ou le lancement d’un aéronef télépiloté pour effectuer une opération en BVLOS en vertu de la section VI, à moins que le manuel d’exploitation de SATP de l’exploitant de SATP soit à la portée des membres d’équipage.

63 L’article 901.31 du mĂŞme règlement et l’intertitre le prĂ©cĂ©dant sont remplacĂ©s par ce qui suit :

Manuels d’utilisation

901.31 Il est interdit au pilote d’utiliser un système d’aéronef télépiloté, sauf conformément aux manuels d’utilisation applicables.

64 L’article 901.32 du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

901.32 Il est interdit au pilote d’utiliser un système d’aéronef télépiloté dont la conception ne permet pas l’intervention d’un pilote dans la gestion d’un vol.

65 L’article 901.34 du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

901.34 (1) Il est interdit au pilote d’utiliser un aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© pour effectuer une opĂ©ration en VLOS, Ă  moins que les conditions mĂ©tĂ©orologiques au moment du vol permettent :

(2) Lorsque la visibilitĂ© au sol est Ă©gale ou infĂ©rieure Ă  quatre milles, il est interdit au pilote d’utiliser un aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© moyen pour effectuer une opĂ©ration en VLOS Ă  une distance de plus de la moitiĂ© de la visibilitĂ© au sol, sauf en conformitĂ© avec un certificat d’opĂ©rations aĂ©riennes spĂ©cialisĂ©es — SATP dĂ©livrĂ© en vertu de l’article 903.03.

(3) Sous réserve du paragraphe (4), il est interdit au pilote d’utiliser un aéronef télépiloté pour effectuer une opération en BVLOS, à moins que la visibilité au sol soit d’au moins trois milles et que l’aéronef soit utilisé hors des nuages.

(4) Le pilote peut utiliser un aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© pour effectuer une opĂ©ration en BVLOS dans les nuages ou lorsque la visibilitĂ© au sol est de moins de trois milles si, selon le cas :

66 L’article 901.35 du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

901.35 (1) Il est interdit au pilote d’utiliser un système d’aéronef télépiloté lorsque des conditions de givrage sont observées, ont été signalées ou sont susceptibles de survenir sur le trajet du vol, à moins que l’aéronef soit muni d’équipement de dégivrage ou d’antigivrage ou que le pilote soit en mesure de détecter la présence de givrage.

(2) Il est interdit au pilote d’utiliser un système d’aéronef télépiloté lorsque du givre, de la glace ou de la neige adhère à l’une des surfaces critiques de l’aéronef télépiloté.

(3) Pour l’application du paragraphe (2), surfaces critiques s’entend des ailes, gouvernes, rotors, hélices, stabilisateurs, plans fixes verticaux ou toutes autres surfaces stabilisantes de l’aéronef télépiloté et de toute autre surface indiquée comme étant une surface critique dans les manuels d’utilisation applicables au système.

67 (1) L’article 901.38 du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

901.38 (1) Il est interdit au pilote d’utiliser un système d’aéronef télépiloté à l’aide d’un dispositif de vue à la première personne, à moins qu’un observateur visuel maintienne sans aide un contact visuel avec l’espace aérien dans lequel l’aéronef télépiloté est utilisé pour détecter les conflits de circulation aérienne ou tout autre danger et prendre des mesures pour les éviter.

(2) Pour l’application du paragraphe (1), dispositif de vue à la première personne désigne l’appareil qui génère une image vidéo et la transmet en continu sur un écran ou sur le moniteur du poste de contrôle et qui donne au pilote d’un aéronef télépiloté l’impression de le piloter du point de vue d’un pilote à bord.

(2) Le paragraphe 901.38(1) du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

901.38 (1) Il est interdit au pilote d’utiliser, sauf en vertu de la section VI, un système d’aéronef télépiloté à l’aide d’un dispositif de vue à la première personne à moins qu’un observateur visuel maintienne sans aide un contact visuel avec l’espace aérien dans lequel l’aéronef télépiloté est utilisé pour détecter les conflits de circulation aérienne ou tout autre danger et prendre des mesures pour les éviter.

68 Le mĂŞme règlement est modifiĂ© par adjonction, après l’article 901.38, de ce qui suit :

Feux anticollision

901.38.1 (1) Sous réserve du paragraphe (3), il est interdit au pilote d’utiliser un aéronef télépiloté pour effectuer une opération en BVLOS, à moins que l’aéronef soit muni de feux anticollision et que ceux-ci soient allumés.

(2) Pour l’application du paragraphe (1), les feux anticollision sont conformes aux exigences suivantes :

(3) Les feux anticollision peuvent être éteints lorsque le pilote détermine, d’après les conditions d’utilisation, que cela est préférable pour des raisons de sécurité aérienne.

69 Le paragraphe 901.39(1) du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

901.39 (1) Il est interdit au pilote d’utiliser un système d’aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© pendant la nuit, Ă  moins que l’aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© soit Ă©quipĂ© des feux nĂ©cessaires pour le rendre visible au pilote ou aux observateurs visuels — qu’ils utilisent ou non des lunettes de vision nocturne — et que les feux soient allumĂ©s.

70 Les articles 901.40 et 901.41 sont remplacĂ©s par ce qui suit :

901.40 (1) Sous rĂ©serve des paragraphes (2) et (3), il est interdit au pilote d’utiliser simultanĂ©ment plus d’un aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ©, sauf si les conditions suivantes sont rĂ©unies :

(2) Le pilote peut utiliser simultanĂ©ment plus de cinq aĂ©ronefs tĂ©lĂ©pilotĂ©s si l’utilisation est effectuĂ©e en conformitĂ© avec un certificat d’opĂ©rations aĂ©riennes spĂ©cialisĂ©es — SATP dĂ©livrĂ© en vertu de l’article 903.03.

(3) Le pilote peut utiliser simultanĂ©ment plus d’un aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© pour effectuer une opĂ©ration qui n’est pas une opĂ©ration en VLOS si elle est effectuĂ©e en conformitĂ© avec un certificat d’opĂ©rations aĂ©riennes spĂ©cialisĂ©es — SATP dĂ©livrĂ© en vertu de l’article 903.03.

Événements annoncés

901.41 (1) Il est interdit au pilote d’utiliser un système d’aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© lors d’un Ă©vĂ©nement annoncĂ©, sauf en conformitĂ© avec un certificat d’opĂ©rations aĂ©riennes spĂ©cialisĂ©es — SATP dĂ©livrĂ© en vertu de l’article 903.03.

(2) Le paragraphe (1) ne s’applique pas si le système d’aéronef télépiloté est utilisé pour le sauvetage de vies humaines, une opération policière, une opération de lutte contre les incendies ou toute autre opération effectuée pour les besoins d’une autorité publique.

71 L’alinĂ©a 901.42a) de la version française du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

72 (1) L’alinĂ©a 901.43(1)a) du mĂŞme règlement est abrogĂ©.

(2) L’alinĂ©a 901.43(1)d) du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

73 L’article 901.44 du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

901.44 Il est interdit au pilote de déclencher un système qui interrompt le vol de l’aéronef télépiloté si la sécurité aérienne ou la sécurité des personnes en serait compromise ou serait susceptible de l’être.

74 Les paragraphes 901.47(2) et (3) du mĂŞme règlement sont remplacĂ©s par ce qui suit :

(2) Sous rĂ©serve de l’article 901.73, il est interdit au pilote d’utiliser un aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© pour effectuer une opĂ©ration en VLOS lorsque l’aĂ©ronef se trouve Ă  une distance infĂ©rieure :

(3) Il est interdit au pilote d’utiliser un aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© pour effectuer une opĂ©ration en BVLOS lorsque l’aĂ©ronef se trouve Ă  une distance infĂ©rieure Ă  cinq milles marins du centre d’un aĂ©rodrome inscrit dans le SupplĂ©ment de vol — Canada ou dans le SupplĂ©ment hydroaĂ©rodromes, sauf si l’opĂ©ration est effectuĂ©e en conformitĂ© avec un certificat d’opĂ©rations aĂ©riennes spĂ©cialisĂ©es — SATP dĂ©livrĂ© en vertu de l’article 903.03.

(4) Il est interdit au pilote d’utiliser un aéronef télépiloté lorsque l’aéronef se trouve à une distance inférieure à trois milles marins du centre d’un aérodrome exploité sous l’autorité du ministre de la Défense nationale, à moins d’y être autorisé par le ministère de la Défense nationale.

75 La mention « [901.50 Ă  901.52 rĂ©servĂ©s] Â» qui suit l’article 901.49 du mĂŞme règlement est remplacĂ©e par ce qui suit :

Chute d’objets

901.50 Il est interdit au pilote de mettre en danger des personnes ou des biens à la surface en laissant tomber un objet d’un aéronef télépiloté en vol.

Rapport de difficultés en service

901.51 Le pilote du système d’aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© dont le modèle a fait l’objet de la dĂ©claration visĂ©e Ă  l’article 901.194 et Ă  l’égard duquel une lettre d’acceptation a Ă©tĂ© dĂ©livrĂ©e en vertu de l’article 901.196 veille Ă  ce que toute difficultĂ© en service Ă  signaler dĂ©couverte relativement au système soit signalĂ©e Ă  la personne qui a fait la dĂ©claration dès que possible après la dĂ©couverte.

[901.52 réservé]

76 L’article 901.53 du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

901.53 La présente section s’applique à l’égard de l’utilisation des petits aéronefs télépilotés pour effectuer une opération en VLOS dans l’espace aérien non contrôlé à une distance d’au moins de 100 pieds (30 m), mesurée horizontalement et à n’importe quelle altitude, de toute personne ne participant pas à l’opération.

77 (1) L’alinĂ©a 901.54(1)b) du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

(2) Le paragraphe 901.54(2) du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

(2) Le paragraphe (1) ne s’applique pas si l’utilisation du système d’aéronef télépiloté est effectuée sous la supervision directe d’une personne qui est autorisée à utiliser un tel système en vertu de la présente section, de la section V ou de la section VI.

78 L’alinĂ©a 901.55b) du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

79 Le paragraphe 901.56(1) du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

901.56 (1) Il est interdit au titulaire d’un certificat de pilote — petit aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© (VLOS) — opĂ©rations de base, d’un certificat de pilote — aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© — opĂ©rations avancĂ©es ou d’un certificat de pilote — aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© — opĂ©rations complexes de niveau 1 d’utiliser un système d’aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© en vertu de la prĂ©sente section, sauf si, dans les vingt-quatre mois prĂ©cĂ©dant le vol, selon le cas :

80 (1) L’alinĂ©a 901.57a) du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

(2) L’alinĂ©a 901.57b) de la version française du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

81 L’alinĂ©a 901.58b) du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

82 L’article 901.59 du mĂŞme règlement et l’intertitre le prĂ©cĂ©dant sont remplacĂ©s par ce qui suit :

Reprise d’un examen

901.59 Il est interdit à la personne qui échoue à un examen tenu en vertu de la présente section de le reprendre dans les vingt-quatre heures qui le suivent.

83 L’article 901.62 du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

901.62 La prĂ©sente section s’applique Ă  l’égard de l’utilisation d’un système d’aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© pour les opĂ©rations suivantes  :

84 (1) L’alinĂ©a 901.63(1)b) du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

(2) Le paragraphe 901.63(2) du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

(2) Le paragraphe (1) ne s’applique pas si l’utilisation du système d’aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© est effectuĂ©e sous la supervision directe d’une personne qui est autorisĂ©e Ă  utiliser un tel système en vertu de la prĂ©sente section ou de la section VI.

85 Les alinĂ©as 901.64b) et c) du mĂŞme règlement sont remplacĂ©s par ce qui suit :

86 Le paragraphe 901.65(1) du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

901.65 (1) Il est interdit au titulaire d’un certificat de pilote — aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© — opĂ©rations avancĂ©es ou d’un certificat de pilote — aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© — opĂ©rations complexes de niveau 1 d’utiliser un système d’aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© en vertu de la prĂ©sente section, sauf si, dans les vingt-quatre mois prĂ©cĂ©dant le vol, selon le cas :

87 L’alinĂ©a 901.66a) du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

88 L’article 901.67 de la version française du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

901.67 Il est interdit d’accomplir les actes visĂ©s aux alinĂ©as 901.58a) Ă  c) relativement Ă  l’examen visĂ© Ă  la prĂ©sente section.

89 Les articles 901.68 et 901.69 du mĂŞme règlement sont remplacĂ©s par ce qui suit :

901.68 Il est interdit à la personne qui échoue à un examen ou à une révision en vol tenus en vertu de la présente section de reprendre l’examen ou la révision dans les vingt-quatre heures qui suivent leur tenue.

DĂ©claration — opĂ©rations permises

901.69 Il est interdit au pilote d’utiliser un système d’aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© en vertu de la prĂ©sente section pour effectuer l’une des opĂ©rations ci-après, sauf si la dĂ©claration visĂ©e Ă  l’article 901.194 a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e au ministre Ă  l’égard du modèle de ce système et Ă  l’égard de chaque exigence technique prĂ©vue Ă  la norme 922 applicable Ă  l’opĂ©ration :

90 L’article 901.70 du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

901.70 (1) Il est interdit au pilote d’effectuer l’une des opĂ©rations visĂ©es Ă  l’article 901.69 au moyen d’un système d’aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© qui a Ă©tĂ© modifiĂ© de quelque manière que ce soit, sauf si :

(2) Il est interdit au pilote d’utiliser un système d’aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© qui a Ă©tĂ© modifiĂ© de quelque manière que ce soit pour effectuer une opĂ©ration visĂ©e aux alinĂ©as 901.69f) ou g), Ă  moins que la modification ait Ă©tĂ© effectuĂ©e conformĂ©ment aux instructions de la personne qui a fait la dĂ©claration visĂ©e Ă  l’article 901.194 Ă  l’égard du modèle de ce système.

91 (1) Le passage du paragraphe 901.71(1) du mĂŞme règlement prĂ©cĂ©dant l’alinĂ©a a) est remplacĂ© par ce qui suit :

901.71 (1) Il est interdit au pilote d’utiliser un aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© en vertu de la prĂ©sente section dans l’espace aĂ©rien contrĂ´lĂ©, Ă  moins qu’il ait obtenu l’autorisation du fournisseur de services de la circulation aĂ©rienne responsable de la rĂ©gion d’exploitation et que les renseignements ci-après aient Ă©tĂ© fournis Ă  ce dernier, sur demande :

(2) Les alinĂ©as 901.71(1)d) Ă  f) du mĂŞme règlement sont abrogĂ©s.

(3) L’article 901.71 du mĂŞme règlement est modifiĂ© par adjonction, après le paragraphe (2), de ce qui suit :

(3) Il est interdit au pilote d’utiliser un aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© en vertu de la prĂ©sente section dans l’espace aĂ©rien contrĂ´lĂ©, Ă  moins que l’autorisation visĂ©e au paragraphe (1) lui soit facilement accessible pendant l’utilisation.

92 L’article 901.73 du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

901.73 Il est interdit au pilote d’utiliser un système d’aéronef télépiloté en vertu de la présente section lorsque l’aéronef télépiloté se trouve à une distance inférieure à trois milles marins du centre d’un aéroport ou inférieure à un mille marin d’un héliport, sauf en conformité avec la procédure établie pour l’utilisation sécuritaire des systèmes d’aéronefs télépilotés applicable à cet aéroport ou à cet héliport.

93 La mention « [901.74 et 901.75 rĂ©servĂ©s] Â» qui suit l’article 901.73 du mĂŞme règlement est remplacĂ©e par ce qui suit :

Opérations en VLOS prolongée et opérations protégées

901.74 (1) Il est interdit au pilote d’utiliser un système d’aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© en vertu de la prĂ©sente section pour effectuer une opĂ©ration en VLOS prolongĂ©e ou une opĂ©ration protĂ©gĂ©e, Ă  moins de respecter les exigences suivantes :

(2) Il est interdit au pilote d’utiliser un système d’aéronef télépiloté en vertu de la présente section pour effectuer des opérations en VLOS prolongée, à moins qu’ un observateur visuel maintienne sans aide un contact visuel suffisant avec l’espace aérien dans lequel l’aéronef télépiloté est utilisé pour détecter les conflits de circulation aérienne ou tout autre danger et prendre des mesures pour les éviter.

Observateurs visuels

901.75 Il est interdit Ă  l’observateur visuel d’agir Ă  ce titre en vertu de la prĂ©sente section Ă  l’égard des opĂ©rations en VLOS prolongĂ©e, Ă  moins de respecter les exigences suivantes :

[901.76 à 901.86 réservés]

94 Les sections VI et VII de la sous-partie 1 de la partie IX du mĂŞme règlement sont remplacĂ©es par ce qui suit :

Section VI — opĂ©rations complexes de niveau 1
Application

901.87 La prĂ©sente section s’applique Ă  l’égard de l’utilisation d’un système d’aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© pour les opĂ©rations suivantes :

Exigence relative au certificat d’exploitation de SATP

901.88 Il est interdit Ă  toute personne d’utiliser un système d’aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© en vertu de la prĂ©sente section, Ă  moins que les conditions suivantes soient rĂ©unies :

Exigence relative au pilote

901.89 (1) Sous rĂ©serve du paragraphe (2), il est interdit Ă  toute personne d’utiliser un système d’aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© en vertu de la prĂ©sente section, Ă  moins, Ă  la fois :

(2) Le paragraphe (1) ne s’applique pas si l’utilisation du système d’aéronef télépiloté sert à la formation et est effectuée sous la supervision directe d’une personne âgée de dix-huit ans ou plus qui est autorisée à utiliser un système d’aéronef télépiloté en vertu de la présente section.

DĂ©livrance d’un certificat de pilote — aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© — opĂ©rations complexes de niveau 1

901.90 Le ministre dĂ©livre, sur demande, un certificat de pilote — aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© — opĂ©rations complexes de niveau 1 si le demandeur lui dĂ©montre, Ă  la fois :

Mise Ă  jour des connaissances

901.91 Il est interdit au titulaire du certificat de pilote — aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© — opĂ©rations complexes de niveau 1 d’utiliser un système d’aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© en vertu de la prĂ©sente section, sauf si, dans les vingt-quatre mois prĂ©cĂ©dant le vol, selon le cas :

Accessibilité du certificat et des relevés

901.92 Il est interdit au pilote d’utiliser un système d’aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© en vertu de la prĂ©sente section, Ă  moins que les documents ci-après lui soient facilement accessibles pendant l’utilisation :

Règles relatives aux examens

901.93 Il est interdit d’accomplir les actes visĂ©s aux alinĂ©as 901.58a) Ă  c) relativement Ă  l’ examen visĂ© Ă  la prĂ©sente section.

Reprise d’un examen ou d’une révision en vol

901.94 Il est interdit à la personne qui échoue à un examen ou à une révision en vol tenus en vertu de la présente section de reprendre l’examen ou la révision dans les vingt-quatre heures qui suivent leur tenue.

DĂ©claration — opĂ©rations permises

901.95 (1) Il est interdit au pilote d’utiliser un système d’aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© en vertu de la prĂ©sente section, sauf si la dĂ©claration visĂ©e Ă  l’article 901.194 a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e au ministre Ă  l’égard du modèle de ce système et Ă  l’égard de chaque exigence technique prĂ©vue Ă  la norme 922 applicable Ă  l’opĂ©ration.

(2) MalgrĂ© le paragraphe (1), il est permis au pilote d’utiliser un système d’aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© en vertu de la prĂ©sente section sans qu’une dĂ©claration n’ait Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e Ă  l’égard des exigences techniques prĂ©vues Ă  l’article 922.10 de la norme 922 si un observateur visuel maintient sans aide avec l’espace aĂ©rien dans lequel l’aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© est utilisĂ© un contact visuel suffisant pour dĂ©tecter les conflits de circulation aĂ©rienne ou tout autre danger et prendre des mesures pour les Ă©viter et si l’utilisation est effectuĂ©e conformĂ©ment Ă  la norme 923 — Fonctions de dĂ©tection et d’évitement basĂ©es sur la vision.

Utilisation d’un système d’aéronef télépiloté modifié

901.96 (1) Il est interdit au pilote d’utiliser, en vertu de la prĂ©sente section, un système d’aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© qui a Ă©tĂ© modifiĂ© de quelque manière que ce soit, Ă  moins que :

(2) Il est interdit au pilote d’utiliser un système d’aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© qui a Ă©tĂ© modifiĂ© de quelque manière que ce soit pour effectuer l’opĂ©ration visĂ©e Ă  l’alinĂ©a 901.87b), Ă  moins que la modification ait Ă©tĂ© effectuĂ©e conformĂ©ment aux instructions de la personne qui a fait la dĂ©claration visĂ©e Ă  l’article 901.194 Ă  l’égard du modèle de ce système.

[901.97 à 901.109 réservés]

Section VII — [RĂ©servĂ©e]

[901.110 à 901.132 réservés]

Section VIII — [RĂ©servĂ©e]

[901.133 à 901.155 réservés]

Section IX — [RĂ©servĂ©e]

[901.156 à 901.174 réservés]

Section X — Formation et rĂ©vision en vol
Interdiction — Ă©valuateur de vol

901.175 (1) Il est interdit d’exercer des fonctions d’évaluateur de vol pour la rĂ©vision en vol visĂ©e Ă  l’alinĂ©a 901.64c), Ă  moins :

(2) Il est interdit d’exercer des fonctions d’évaluateur de vol pour la rĂ©vision en vol visĂ©e Ă  l’alinĂ©a 901.90e), Ă  moins :

Qualification d’évaluateur de vol

901.176 Le ministre annote, sur rĂ©ception d’une demande, la qualification d’évaluateur de vol sur le certificat de pilote du demandeur si ce dernier lui dĂ©montre que, Ă  la fois :

Règles relatives à l’examen

901.177 Il est interdit d’accomplir les actes visĂ©s aux alinĂ©as 901.58a) Ă  c) relativement Ă  l’examen visĂ© Ă  l’alinĂ©a 901.176d).

Reprise de l’examen

901.178 Il est interdit Ă  la personne qui Ă©choue Ă  l’examen visĂ© Ă  l’alinĂ©a 901.176d) de le reprendre dans les vingt-quatre heures qui le suivent.

Présentation d’une déclaration

901.179 Tout fournisseur de formation peut prĂ©senter une dĂ©claration au ministre conformĂ©ment aux exigences de l’article 921.05 ou 921.08 de la norme 921 – AĂ©ronefs tĂ©lĂ©pilotĂ©s s’il est Canadien.

Exigences relatives aux fournisseurs de formation — rĂ©vision en vol

901.180 Le fournisseur de formation qui a prĂ©sentĂ© la dĂ©claration visĂ©e aux alinĂ©as 901.175(1)b) ou (2)b) est tenu, Ă  la fois :

Conduite des révisions en vol

901.181 Il est interdit d’effectuer la rĂ©vision en vol visĂ©e aux alinĂ©as 901.64c) ou 901.90e), sauf conformĂ©ment aux exigences de l’article 921.06 de la norme 921 – AĂ©ronefs tĂ©lĂ©pilotĂ©s.

Exigences relatives aux fournisseurs de formation — instruction thĂ©orique au sol pour les SATP

901.182 (1) Il est interdit au fournisseur de formation de donner l’instruction thĂ©orique au sol pour les SATP visĂ©e Ă  l’alinĂ©a 901.90c), Ă  moins, Ă  la fois :

(2) Le fournisseur de formation est tenu d’aviser le ministre dans les trente jours qui suivent toute modification à la nomination du directeur de l’instruction au sol.

Exigences relatives au directeur de l’instruction au sol

901.183 Il est interdit d’agir en qualitĂ© de directeur de l’instruction au sol, Ă  moins d’être titulaire d’un certificat de pilote — aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© — opĂ©rations complexes de niveau 1 dĂ©livrĂ© en vertu de l’article 901.90 annotĂ© de la qualification d’évaluateur de vol en application de l’article 901.176.

Relevé d’instruction théorique au sol

901.184 Le fournisseur de formation remet un relevĂ© Ă©crit Ă  quiconque termine l’instruction thĂ©orique au sol pour les SATP visĂ©e Ă  l’alinĂ©a 901.90c).

[901.185 à 901.193 réservés]

Section XI — dĂ©claration Ă  l’égard des SATP
Déclaration

901.194 (1) La personne qui présente au ministre une déclaration à l’égard d’un modèle de système d’aéronef télépiloté et à l’égard de toute exigence technique prévue à la norme 922 le fait conformément au paragraphe (2).

(2) La dĂ©claration, Ă  la fois :

(3) Dans le cas du modèle de système d’aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© destinĂ© aux opĂ©rations visĂ©es aux alinĂ©as 901.69f) ou g) ou 901.87b), il est interdit de prĂ©senter au ministre la dĂ©claration visĂ©e au paragraphe (1), Ă  moins qu’une lettre d’acceptation ait Ă©tĂ© dĂ©livrĂ©e Ă  l’égard du modèle de système en vertu de l’article 901.196 dans les deux ans qui prĂ©cèdent la dĂ©claration.

(4) Les circonstances ci-après entraĂ®nent l’invaliditĂ© de la dĂ©claration :

(5) Dans le cas visĂ© Ă  l’alinĂ©a (4)b) Ă  l’égard de l’avis visĂ© Ă  l’alinĂ©a 901.195(1)b), la dĂ©claration n’est invalide qu’à l’égard des opĂ©rations visĂ©es aux alinĂ©as 901.69f) et g) et 901.87b).

(6) Dans le cas visĂ© Ă  l’alinĂ©a (4)c), la dĂ©claration n’est invalide qu’à l’égard des opĂ©rations visĂ©es aux alinĂ©as 901.69f) et g) et 901.87b) et que pendant la pĂ©riode oĂą le rapport annuel n’a pas Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©.

(7) La personne qui présente la déclaration est tenue d’aviser le ministre de tout changement relatif aux noms, à la dénomination sociale, à l’adresse et aux coordonnées visés à l’alinéa (2)a) dans les trente jours suivant le changement.

Avis au ministre

901.195 (1) La personne qui a prĂ©sentĂ© la dĂ©claration visĂ©e Ă  l’article 901.194 avise ce dernier, Ă  la fois :

(2) La personne avise le ministre, dans le cas visé à l’alinéa (1)a), dès que possible après avoir constaté la lacune et, dans le cas de l’alinéa (1)b), à la date à laquelle elle cesse de maintenir le système de rapports de difficultés en service.

Délivrance d’une lettre d’acceptation

901.196 (1) Sur rĂ©ception d’une demande comprenant les renseignements prĂ©vus au paragraphe (2), le ministre dĂ©livre une lettre d’acceptation au demandeur Ă  l’égard du modèle de système d’aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© qui fait l’objet de la demande, si ce dernier lui dĂ©montre qu’il est en mesure de satisfaire aux exigences ci-après :

(2) Le demandeur fournit les renseignements suivants :

Établissement d’un système de rapports de difficultés en service

901.197 (1) La personne qui a prĂ©sentĂ© la dĂ©claration visĂ©e Ă  l’article 901.194 Ă  l’égard du modèle de système d’aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© pour lequel une lettre d’acceptation a Ă©tĂ© dĂ©livrĂ©e en vertu de l’article 901.196 Ă©tablit et maintient un système de rapports de difficultĂ©s en service en vue de recevoir, de consigner, d’analyser et d’examiner les rapports et les renseignements liĂ©s Ă  toute difficultĂ© en service Ă  signaler concernant ce modèle.

(2) Le système de rapports de difficultĂ©s en service comprend  :

Enquête sur les rapports de difficultés en service

901.198 Si la personne qui a prĂ©sentĂ© la dĂ©claration visĂ©e Ă  l’article 901.194 Ă  l’égard d’un modèle de système d’aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© pour lequel une lettre d’acceptation a Ă©tĂ© dĂ©livrĂ©e en vertu de l’article 901.196 reçoit un rapport de difficultĂ© en service concernant ce modèle, elle fait enquĂŞte sur la difficultĂ© en service et, si celle-ci dĂ©coule d’une lacune du modèle qui fait en sorte que le système d’aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© ne respecte plus les exigences techniques visĂ©es au sous-alinĂ©a 901.194(2)a)(iv), Ă©labore une mesure obligatoire pour corriger cette lacune.

Rapport annuel

901.199 (1) La personne qui a prĂ©sentĂ© la dĂ©claration visĂ©e Ă  l’article 901.194 Ă  l’égard d’un modèle de système d’aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© pour lequel une lettre d’acceptation a Ă©tĂ© dĂ©livrĂ©e en vertu de l’article 901.196 prĂ©sente au ministre un rapport annuel Ă  l’égard de ce modèle.

(2) Le rapport annuel comprend les renseignements suivants :

(3) Le rapport annuel est prĂ©sentĂ© au ministre chaque annĂ©e au plus tard Ă  l’anniversaire de la prĂ©sentation de la dĂ©claration visĂ©e Ă  l’article 901.194.

Documentation

901.200 La personne qui a prĂ©sentĂ© la dĂ©claration visĂ©e Ă  l’article 901.194 Ă  l’égard d’un modèle de système d’aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© met Ă  la disposition de tout utilisateur du modèle :

Tenue de dossiers

901.201 (1) La personne qui a prĂ©sentĂ© la dĂ©claration visĂ©e Ă  l’article 901.194 Ă  l’égard d’un modèle de système d’aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© conserve et, Ă  la demande du ministre, met Ă  la disposition de ce dernier des dossiers dans lesquels sont consignĂ©s les renseignements suivants :

(2) La personne conserve les dossiers visĂ©s au paragraphe (1) jusqu’à la plus tardive des dates suivantes :

[901.202 à 901.212 réservés]

Section XII — certificat d’exploitation de SATP
Admissibilité au certificat d’exploitation de SATP

901.213 Toute personne peut ĂŞtre titulaire d’un certificat d’exploitation de SATP si :

Délivrance

901.214 Le ministre, sur rĂ©ception d’une demande comportant les renseignements ci-après, dĂ©livre un certificat d’exploitation de SATP au demandeur :

Contenu du certificat d’exploitation de SATP

901.215 Le certificat d’exploitation de SATP comprend les renseignements suivants :

Conditions générales relatives au certificat d’exploitation de SATP

901.216 Les conditions gĂ©nĂ©rales du certificat d’exploitation de SATP sont les suivantes :

Manuel d’exploitation de SATP

901.217 (1) Tout exploitant de SATP Ă©tablit et tient Ă  jour un manuel d’exploitation de SATP qui comprend les Ă©lĂ©ments suivants :

(2) Il modifie son manuel d’exploitation de SATP si des changements sont apportés à tout élément de son exploitation ou si le manuel n’est plus conforme aux exigences du paragraphe (1).

(3) Il fournit un exemplaire du manuel d’exploitation de SATP et de toutes les modifications qui y sont apportées à chacune des personnes qui participent aux opérations.

(4) Il fournit un exemplaire du manuel d’exploitation de SATP au ministre, à sa demande.

Processus

901.218 (1) L’exploitant de SATP Ă©tablit et maintient des processus qui permettent :

(2) Les processus exigĂ©s au paragraphe (1) relèvent du gestionnaire supĂ©rieur responsable nommĂ© par l’exploitant de SATP en application de l’alinĂ©a 106.02(1)a).

Programme de formation

901.219 (1) L’exploitant de SATP établit et maintient un programme de formation qui a pour objet de permettre aux personnes qui reçoivent la formation d’acquérir la compétence pour exercer les fonctions qui leur sont assignées.

(2) Le programme de formation de l’exploitant de SATP comprend les Ă©lĂ©ments suivants :

(3) L’exploitant de SATP veille à ce que toute formation donnée pour satisfaire aux exigences du présent article soit basée sur le contenu de son programme de formation.

(4) Il est interdit Ă  l’exploitant de SATP de permettre Ă  une personne d’agir en qualitĂ© d’instructeur, et Ă  toute personne d’agir en cette qualitĂ©, Ă  moins que les exigences suivantes soient respectĂ©es :

(5) Il est interdit Ă  l’exploitant de SATP de permettre Ă  une personne d’agir en qualitĂ© d’instructeur, et Ă  toute personne d’agir en cette qualitĂ©, Ă  moins qu’ elle ait reçu, avant la date oĂą elle commence Ă  agir en cette qualitĂ©, une formation sur les Ă©lĂ©ments suivants :

Personne responsable de la maintenance des SATP

901.220 (1) L’exploitant de SATP nomme un responsable de la maintenance des SATP.

(2) La personne responsable de la maintenance des SATP est tenue de planifier et de superviser l’exécution de la maintenance des systèmes d’aéronefs télépilotés de l’exploitant de SATP, y compris de coordonner des ententes de maintenance avec des tierces parties.

Manuel de contrĂ´le de la maintenance (MCM)

901.221 (1) L’exploitant de SATP Ă©tablit et tient Ă  jour un manuel de contrĂ´le de la maintenance qui contient, Ă  la fois :

(2) Il veille Ă  ce que le manuel de contrĂ´le de la maintenance soit mis Ă  la disposition du ministre sur demande de ce dernier.

Désignation d’un commandant de bord

901.222 Tout exploitant de SATP désigne un commandant de bord pour chaque opération effectuée en vertu de la section VI.

Dossiers

901.223 (1) L’exploitant de SATP tient les dossiers suivants :

(2) Il veille Ă  ce que les dossiers soient mis Ă  la disposition du ministre sur demande de ce dernier et soient conservĂ©s, après la date de leur crĂ©ation, pendant :

95 (1) L’article 903.01 du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

903.01 Il est interdit d’effectuer les opĂ©rations ci-après au moyen d’un système d’aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ©, Ă  moins de se conformer aux dispositions du certificat d’opĂ©rations aĂ©riennes spĂ©cialisĂ©es — SATP dĂ©livrĂ© par le ministre aux termes de l’article 903.03 :

(2) L’alinĂ©a 903.01a) du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

(3) L’alinĂ©a 903.01c) du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

96 Le passage de l’article 903.02 du mĂŞme règlement prĂ©cĂ©dant l’alinĂ©a a) est remplacĂ© par ce qui suit :

903.02 La demande de certificat d’opĂ©rations aĂ©riennes spĂ©cialisĂ©es — SATP est prĂ©sentĂ©e au ministre et comprend les renseignements suivants :

97 Les articles 903.02 et 903.03 du mĂŞme règlement sont remplacĂ©s par ce qui suit :

903.02 (1) Pour les besoins de la demande de certificat d’opĂ©rations aĂ©riennes spĂ©cialisĂ©es — SATP, les opĂ©rations, Ă  des fins autres que la fourniture d’un service aĂ©rien commercial, d’un système d’aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© comprenant un aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© qui n’est pas immatriculĂ© en vertu de la section III sont des opĂ©rations de très faible complexitĂ©.

(2) Pour les besoins de la demande de certificat d’opĂ©rations aĂ©riennes spĂ©cialisĂ©es — SATP, les opĂ©rations d’un système d’aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© lors d’un Ă©vĂ©nement annoncĂ© sont des opĂ©rations de faible complexitĂ©.

(3) Pour les besoins de la demande de certificat d’opĂ©rations aĂ©riennes spĂ©cialisĂ©es — SATP, les opĂ©rations ci-après sont des opĂ©rations de complexitĂ© moyenne :

(4) Pour les besoins de la demande de certificat d’opĂ©rations aĂ©riennes spĂ©cialisĂ©es — SATP, les opĂ©rations ci-après sont des opĂ©rations de haute complexitĂ© :

(5) Si la demande de certificat d’opĂ©rations aĂ©riennes spĂ©cialisĂ©es — SATP vise plusieurs opĂ©rations, elles sont considĂ©rĂ©es comme des opĂ©rations du niveau de complexitĂ© en cause qui est le plus Ă©levĂ©, sauf s’il s’agit d’une combinaison d’opĂ©rations de complexitĂ© moyenne, auquel cas ces dernières sont considĂ©rĂ©es comme des opĂ©rations de haute complexitĂ©.

(6) La personne qui se propose d’utiliser un système d’aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© pour effectuer des opĂ©rations de très faible complexitĂ© ou de faible complexitĂ© prĂ©sente au ministre une demande de certificat d’opĂ©rations aĂ©riennes spĂ©cialisĂ©es — SATP qui comprend les renseignements suivants :

(7) La personne qui se propose d’utiliser un système d’aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© pour effectuer des opĂ©rations de complexitĂ© moyenne ou de haute complexitĂ© prĂ©sente au ministre une demande de certificat d’opĂ©rations aĂ©riennes spĂ©cialisĂ©es — SATP qui comprend les renseignements suivants :

Demande de modification du certificat d’opĂ©rations aĂ©riennes spĂ©cialisĂ©es — SATP

903.02.1 (1) Le titulaire d’un certificat d’opĂ©rations aĂ©riennes spĂ©cialisĂ©es — SATP peut prĂ©senter au ministre une demande de modification du certificat pour modifier les renseignements suivants :

(2) La demande de modification du certificat d’opĂ©rations aĂ©riennes spĂ©cialisĂ©es — SATP comprend les renseignements suivants :

DĂ©livrance et modification du certificat d’opĂ©rations aĂ©riennes spĂ©cialisĂ©es — SATP

903.03 Sur rĂ©ception d’une demande prĂ©sentĂ©e en conformitĂ© avec les articles 903.02 ou 903.02.1, le ministre dĂ©livre ou modifie le certificat d’opĂ©rations aĂ©riennes spĂ©cialisĂ©es — SATP si le demandeur dĂ©montre qu’il est en mesure d’effectuer les opĂ©rations proposĂ©es sans compromettre la sĂ©curitĂ© aĂ©rienne ou la sĂ©curitĂ© des personnes.

Contenu du certificat d’opĂ©rations aĂ©riennes spĂ©cialisĂ©es — SATP

903.04 Le certificat d’opĂ©rations aĂ©riennes spĂ©cialisĂ©es— SATP contient ce qui suit :

98 Dans les passages ci-après du mĂŞme règlement, « certificat de pilote — petit aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© (VLOS) — opĂ©rations avancĂ©es Â» est remplacĂ© par « certificat de pilote — aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© — opĂ©rations avancĂ©es Â» :

Dispositions transitoires

99 (1) La redevance qui s’applique Ă  la dĂ©livrance d’un certificat d’opĂ©rations aĂ©riennes spĂ©cialisĂ©es — SATP, dont la demande est prĂ©sentĂ©e avant la date d’entrĂ©e en vigueur de l’article 32, est celle qui s’applique Ă  la date de prĂ©sentation de la demande.

(2) Pour l’application du paragraphe (1), la date de présentation de la demande est celle de sa livraison ou, si elle est postée, celle de sa mise à la poste, la date du cachet en faisant foi.

Entrée en vigueur

100 (1) Sous rĂ©serve du paragraphe (2), le prĂ©sent règlement entre en vigueur le 1er avril 2025 ou, si elle est postĂ©rieure, Ă  la date de sa publication dans la Partie II de la Gazette du Canada.

(2) Les articles 11, 22 et 23, le paragraphe 31(2), les articles 32 et 45, le paragraphe 51(2), l’article 54, le paragraphe 56(2), les articles 60 et 63, le paragraphe 67(2), l’article 68, les paragraphes 72(1) et 95(2) et (3) et l’article 97 entrent en vigueur le 4 novembre 2025.

RÉSUMÉ DE L’ÉTUDE D’IMPACT DE LA RÉGLEMENTATION

(Le présent résumé ne fait pas partie du Règlement.)

Résumé

Enjeux : Les avancĂ©es technologiques se poursuivent dans le secteur des systèmes d’aĂ©ronefs tĂ©lĂ©pilotĂ©s (SATP) avec le dĂ©veloppement de systèmes plus gros et de niveaux d’automatisation plus Ă©levĂ©s qui ont le potentiel de crĂ©er de nouvelles possibilitĂ©s Ă©conomiques et de rĂ©aliser des tâches plus rapidement et de manière plus sĂ©curitaire qu’une personne ou qu’un autre mode de transport, souvent Ă  un moindre coĂ»t. Le gouvernement du Canada a adoptĂ© la première sĂ©rie de règles relatives aux SATP en 2019, laquelle rĂ©pondait aux prĂ©occupations en matière de sĂ©curitĂ© et crĂ©ait un environnement souple et prĂ©visible pour les petits SATP pilotĂ©s en visibilitĂ© directe (VLOS). Cependant, le rythme de la technologie a continuĂ© de s’accĂ©lĂ©rer depuis, et l’industrie a confirmĂ© que l’absence de dispositions rĂ©glementaires pour les SATP de taille moyenne et les opĂ©rations au-delĂ  de la visibilitĂ© directe (BVLOS) est un obstacle clĂ© Ă  la croissance Ă©conomique du secteur. Ă€ ce jour, les opĂ©rations au-delĂ  de la visibilitĂ© directe et le pilotage de SATP de taille moyenne ne peuvent ĂŞtre effectuĂ©s qu’à la suite d’un processus d’approbation au cas par cas, ce qui peut prendre beaucoup de temps et entraĂ®ner un fardeau administratif pour l’industrie des SATP. La poursuite de la mise en place d’un environnement rĂ©glementaire souple et rĂ©actif est nĂ©cessaire pour que le secteur continue Ă  se dĂ©velopper.

Pour débloquer le potentiel des SATP de taille moyenne et des opérations au-delà de la visibilité directe, on doit apporter des modifications au Règlement qui permettront d’autoriser des opérations plus courantes, d’assurer la prévisibilité réglementaire et de soutenir la croissance économique. Ces modifications aideront le secteur canadien des SATP à demeurer concurrentiel sur le marché mondial.

Description : Le Règlement modifiant le Règlement de l’aviation canadien (SATP – OpĂ©rations au-delĂ  de la visibilitĂ© directe et autres opĂ©rations) (le Règlement) permettra les opĂ©rations de vol en visibilitĂ© directe avec un aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© d’une masse d’au plus 150 kg. Il mettra en place des règles pour les opĂ©rations de vol courantes au-delĂ  de la visibilitĂ© directe avec un aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© d’une masse d’au plus 150 kg au-dessus des zones peu densĂ©ment peuplĂ©es, Ă  basse altitude et dans l’espace aĂ©rien non contrĂ´lĂ©. Le Règlement Ă©liminera l’exigence d’obtention d’un certificat d’opĂ©rations aĂ©riennes spĂ©cialisĂ©es (COAS) pour ces opĂ©rations. Le Règlement comprend des exigences pour une nouvelle certification de pilote, de nouvelles normes techniques pour les aĂ©ronefs et les systèmes de soutien, de nouvelles procĂ©dures opĂ©rationnelles, telles que l’augmentation des distances par rapport aux aĂ©roports, aux hĂ©liports et aux personnes, ainsi que de nouvelles exigences pour les personnes et les organisations en ce qui concerne les opĂ©rations au-delĂ  de la visibilitĂ© directe. En outre, le Règlement mettra Ă  jour les frais de service et instaurera des frais pour les services existants qui sont actuellement fournis gratuitement et les nouveaux qui seront fournis au secteur des SATP.

Justification : Le secteur des SATP progresse rapidement et prĂ©sente de nouveaux cas d’utilisation, y compris la livraison de colis aux collectivitĂ©s Ă©loignĂ©es; l’évaluation d’un incendie pour dĂ©tecter la prĂ©sence de points chauds; les Ă©valuations des rĂ©percussions sur l’environnement; et les inspections d’infrastructure, qui peuvent ĂŞtre effectuĂ©es de façon plus efficace et efficiente que si elles l’étaient par un aĂ©ronef traditionnel, d’autres modes de transport ou par une personne. Au cours des cinq dernières annĂ©es, Transports Canada (TC) a menĂ© des projets pilotes, a collaborĂ© Ă  la recherche et au dĂ©veloppement avec le Conseil national de recherches du Canada et a dĂ©livrĂ© des centaines de COAS afin d’obtenir les connaissances nĂ©cessaires pour Ă©laborer un cadre de sĂ©curitĂ© qui offre Ă  la fois souplesse et prĂ©visibilitĂ© aux exploitants de SATP, tout en favorisant la croissance Ă©conomique et l’innovation.

Les coĂ»ts du Règlement devraient s’élever Ă  26,61 millions de dollars (valeur actuelle en dollars canadiens de 2023, actualisĂ©e par rapport Ă  l’annĂ©e de rĂ©fĂ©rence de 2025 Ă  un taux de 7 %) Ă©chelonnĂ©s sur une pĂ©riode de dix ans allant de 2025 Ă  2034. Les coĂ»ts qui s’appliqueront Ă  l’industrie seront essentiellement pour les exigences en matière de maintenance et de certification, ainsi que pour les coĂ»ts d’exploitation plus Ă©levĂ©s. Ces coĂ»ts serviront Ă  l’entretien d’une plateforme de services en ligne, soit le Portail de gestion des drones (PGD), Ă  la mobilisation des intervenants, ainsi qu’à l’application de la rĂ©glementation par le gouvernement du Canada. Les avantages totaux, qui sont estimĂ©s Ă  73,65 millions de dollars (valeur actuelle en dollars canadiens de 2023, actualisĂ©e Ă  l’annĂ©e de rĂ©fĂ©rence de 2025 Ă  un taux de 7 %) sur dix ans, dĂ©couleront principalement de la crĂ©ation de conditions favorables aux opĂ©rations de SATP de grande valeur, de l’élimination de la nĂ©cessitĂ© d’avoir recours Ă  des COAS pour certaines opĂ©rations de SATP, de profits accrus pour les constructeurs de SATP nationaux et de l’augmentation des activitĂ©s des pilotes de loisirs. Le Règlement devrait donc donner lieu Ă  un avantage net monĂ©taire global de 47,04 millions de dollars (valeur actuelle en dollars canadiens de 2023, actualisĂ©e Ă  l’annĂ©e de rĂ©fĂ©rence de 2025 Ă  un taux de 7 %) entre 2025 et 2034. Les coĂ»ts et les avantages sont exprimĂ©s en dollars de 2023 et actualisĂ©s en fonction de l’annĂ©e de rĂ©fĂ©rence 2025 Ă  un taux de 7 %rĂ©fĂ©rence 2.

La règle du « un-pour-un Â» s’applique puisqu’il y aura une diminution progressive du fardeau administratif pour les entreprises, ce qui est considĂ©rĂ© comme une « suppression Â» selon la règle. On s’attend Ă  ce que le Règlement rĂ©duise le fardeau administratif des intervenants touchĂ©s par un total annualisĂ© de 396 526 de dollars en dollars de 2012, actualisĂ© Ă  2012 Ă  un taux de 7 %. Aucun titre de règlement n’est abrogĂ© ou incorporĂ©. L’analyse rĂ©alisĂ©e selon la lentille des petites entreprises a permis de conclure que le Règlement aura une incidence sur les petites entreprises. On estime que 33 675 petites entreprises seront touchĂ©es, avec un bĂ©nĂ©fice net prĂ©vu de 46,34 millions de dollars sur la pĂ©riode de dix ans, en dollars de 2023 actualisĂ©s Ă  2025 Ă  un taux de 7 %.

TC a mené de vastes consultations auprès d’autres autorités de l’aviation civile dans le monde entier pour harmoniser les approches en matière d’établissement de règles, dans la mesure du possible. À ce jour, l’approche de TC en matière de réglementation des opérations intérieures a été comparable à celle d’autres pays, comme les États-Unis (É.-U.), le Brésil, l’Union européenne (UE) et l’Australie.

Enjeux

L’industrie des SATP (aussi connue sous le nom d’industrie des drones) continue de croĂ®tre rapidement au Canada et partout dans le monde — elle devrait passer de 22,5 milliards de dollars amĂ©ricains en 2020 Ă  54,6 milliards de dollars amĂ©ricains en 2030 (Global Drone Market Report 2023-2030, publiĂ© en 2024). Les dispositions rĂ©glementaires du gouvernement du Canada n’arrivent pas Ă  suivre les progrès technologiques et les diffĂ©rents contextes d’utilisation des drones. De nouvelles dispositions rĂ©glementaires sont nĂ©cessaires pour soutenir l’industrie et permettre des opĂ©rations plus complexes au quotidien. Les dispositions rĂ©glementaires actuelles permettent de piloter les petits drones en visibilitĂ© directe; toutefois, pour piloter des drones de taille moyenne au-delĂ  de la visibilitĂ© directe, les exploitants doivent d’abord obtenir un COAS. Ce processus, qui s’effectue au cas par cas, peut ĂŞtre très long pour les demandeurs et les fonctionnaires du ministère et peut entraĂ®ner des rĂ©percussions Ă©conomiques nĂ©gatives, y compris un fardeau administratif, pour l’industrie des drones.

En 2019, TC a publiĂ© la Feuille de route de l’Examen de la rĂ©glementation du secteur des transports pour donner suite Ă  la première sĂ©rie d’examens ciblĂ©s de la rĂ©glementation du SecrĂ©tariat du Conseil du TrĂ©sor (SCT). Dans le cadre de l’examen, les intervenants ont dĂ©clarĂ© que l’absence de dispositions rĂ©glementaires pour les opĂ©rations au-delĂ  de la visibilitĂ© directe constituait un obstacle Ă  la croissance Ă©conomique dans l’industrie des drones. De plus, en 2019, dans le cadre d’une de ses Ă©tudes, Avascent a menĂ© un sondage auprès de 15 industries canadiennes diffĂ©rentes qui utilisent des drones, notamment l’agriculture, l’exploitation minière, le milieu universitaire, l’immobilier, et les organismes d’application de la loi, et a constatĂ© que 80 % des rĂ©pondants ont dĂ©clarĂ© qu’un manque de rĂ©glementation pour les opĂ©rations au-delĂ  de la visibilitĂ© directe constituait un obstacle Ă  la croissance du secteur. L’industrie souhaite Ă©galement un environnement rĂ©glementaire plus prĂ©visible pour les essais d’aĂ©ronefs de plus grande taille (plus de 25 kg) en visibilitĂ© directe afin de dĂ©velopper de nouvelles technologies de manière opportune et rentable.

Pour assurer l’utilisation sécuritaire des drones alors que le secteur et la technologie évoluent et croissent rapidement, le gouvernement du Canada doit adopter une approche proactive et itérative en matière de réglementation. Cette approche comprend l’introduction progressive de règles permettant des opérations de plus en plus complexes, ce qui favorisera un marché concurrentiel au Canada et stimulera l’innovation à l’échelle du pays. Sans une réglementation prévisible, il existe un risque que l’industrie des SATP transfère ses activités à l’extérieur du Canada pour rester économiquement viable.

Le gouvernement du Canada favorise une approche Ă©quilibrĂ©e du financement des programmes gouvernementaux, selon laquelle les personnes qui bĂ©nĂ©ficient des services des programmes devraient payer une part raisonnable des coĂ»ts de ces services. Bien que des frais aient Ă©tĂ© instaurĂ©s en 2019 pour les services de TC relatifs aux drones en visibilitĂ© directe (p. ex. immatriculation), les COAS ont Ă©tĂ© dĂ©livrĂ©s gratuitement aux demandeurs. Cela signifie que le coĂ»t de ces services est assumĂ© par les contribuables canadiens plutĂ´t que par les bĂ©nĂ©ficiaires directs. Le Règlement prĂ©voit des frais pour les services relatifs aux SATP, y compris les COAS, afin de mieux ĂŞtre harmonisĂ© avec le principe de l’utilisateur payeur.

Contexte

Les technologies des drones transforment les méthodes de travail dans divers secteurs, tels que l’agriculture, l’exploitation minière, la recherche et le sauvetage, l’inspection des infrastructures, la photographie et la production cinématographique. Par exemple, on peut utiliser un drone pour recueillir des données de manière plus efficace afin de soutenir l’agriculture de précision, ou pour éviter qu’une personne ne se blesse en évaluant les points chauds d’un incendie avant de faire intervenir des pompiers. L’utilisation d’un drone par rapport à un aéronef traditionnel, dans des situations telles que l’inspection d’un pont, d’une ligne électrique ou d’un pipeline, peut être plus économique, plus rapide et plus sûre, car le pilote peut rester au sol. Les premiers intervenants utilisent aussi fréquemment des drones pour localiser des personnes disparues, repérer des suspects et acheminer des fournitures de premiers secours en situation d’urgence. Le pilotage de drones est également devenu un passe-temps populaire parmi les passionnés d’aviation, qu’ils soient novices ou expérimentés, leur permettant de prendre des photos et de participer à des courses de drones.

La responsabilitĂ© de l’aviation civile au Canada incombe au ministre des Transports, en vertu de la Loi sur l’aĂ©ronautique. Selon la Loi, le ministre est chargĂ© de l’élaboration des règlements rĂ©gissant l’aĂ©ronautique et du contrĂ´le de tous les secteurs liĂ©s Ă  ce domaine. En 2019, le gouvernement du Canada a instaurĂ© le premier ensemble de règles pour les drones d’au plus 25 kg exploitĂ©s en visibilitĂ© directe, en introduisant la partie IX du Règlement de l’aviation canadien (RAC). Ces règles ont Ă©tabli la base des projets de rĂ©glementation, y compris le Règlement actuel, alors que le Canada s’efforce d’intĂ©grer progressivement des technologies SATP de plus en plus complexes dans le système de transport. Pour faciliter la mise en Ĺ“uvre de la partie IX, TC a dĂ©veloppĂ© le Portail de gestion des drones en ligne. Ce système permet aux Canadiens d’immatriculer leurs drones, de passer un examen de pilote, de recevoir leurs certificats de pilote et de payer pour les services qu’ils reçoivent. Ă€ la fin de 2024, près de 108 000 petits drones Ă©taient immatriculĂ©s auprès de TC, comparativement Ă  37 000 aĂ©ronefs traditionnels, et plus de 130 000 certificats de pilote avaient Ă©tĂ© dĂ©livrĂ©s aux pilotes de drones partout au Canada.

Avant l’introduction de la partie IX du RAC, la seule manière d’exploiter un drone Ă  des fins commerciales Ă©tait d’obtenir un COAS, examinĂ© et approuvĂ© au cas par cas. Les activitĂ©s Ă  des fins rĂ©crĂ©atives, quant Ă  elles, Ă©taient rĂ©gies par un arrĂŞtĂ© d’urgence qui Ă©tablissait un ensemble temporaire de règles. Les règles relatives Ă  l’exploitation en visibilitĂ© directe de la partie IX ont rĂ©duit la nĂ©cessitĂ© de soumettre des demandes de COAS; elles ont fixĂ© un seuil en dessous duquel un COAS n’était pas requis, favorisant ainsi la croissance de l’industrie. Cependant, les avancĂ©es technologiques ont conduit Ă  une augmentation des demandes d’approbation de COAS pour des opĂ©rations plus complexes.

Les contextes d’utilisation de drones ne cessent d’évoluer et de se multiplier. Il existe un grand potentiel d’utilisation des dispositions réglementaires en vue de favoriser l’intégration sécuritaire et prévisible des drones dans l’ensemble du système de l’aviation, tout en stimulant l’innovation et le développement de l’industrie des drones. Les opérations au-delà de la visibilité directe représentent l’avenir des drones. L’introduction d’opérations courantes dans des environnements à faible risque favorisera l’innovation et le développement de nouvelles technologies de drones, ce qui permettra à l’industrie de progresser vers des opérations plus complexes et de s’intégrer pleinement dans l’ensemble du système de l’aviation. Les drones de grande taille et les opérations au-delà de la visibilité directe peuvent couvrir une zone géographique plus vaste en moins de temps et recueillir davantage de données avec moins de déploiements que les opérations en visibilité directe.

La SociĂ©tĂ© des ingĂ©nieurs professionnels de l’Ontario a indiquĂ© que l’utilisation des services de drones pourrait profiter aux industries canadiennes, lesquelles contribuent actuellement Ă  plus de 600 milliards de dollars au produit intĂ©rieur brut du Canada. Dans la province de l’Ontario seulement, l’industrie aĂ©rospatiale a créé plus de 22 000 emplois en 2019. Le gouvernement du QuĂ©bec a Ă©galement allouĂ© des fonds pour encourager la crĂ©ation d’une grappe de l’industrie des drones commerciaux dans le cadre de la stratĂ©gie aĂ©rospatiale de la province pour 2016 Ă  2026, reconnaissant ainsi le potentiel et les capacitĂ©s de l’industrie des drones. Le 21 mai 2024, le gouvernement du QuĂ©bec a annoncĂ© la crĂ©ation de la quatrième zone d’innovation de la province, Espace AĂ©ro. Il a Ă©galement annoncĂ© qu’il investirait 85 millions de dollars pour renforcer l’attrait du QuĂ©bec dans le secteur aĂ©rospatial et Ă  en faire un leader mondial en matière de durabilitĂ© et de mobilitĂ© aĂ©rienne avancĂ©e.

Depuis 2020, TC travaille avec l’industrie sur des projets pilotes, des essais et des recherches concernant les opĂ©rations au-delĂ  de la visibilitĂ© directe. Ces travaux ont portĂ© sur des sujets comme l’évitement des collisions, la comprĂ©hension des effets des conditions mĂ©tĂ©orologiques sur les vols de drones et les essais de rĂ©sistance au choc Ă  la suite d’une collision. Parallèlement, TC a dĂ©livrĂ© des COAS pour des opĂ©rations Ă  faible risque au-delĂ  de la visibilitĂ© directe. TC a utilisĂ© l’Évaluation des risques associĂ©s aux opĂ©rations particulières (SORA) des AutoritĂ©s conjointes pour la rĂ©glementation des systèmes non habitĂ©s (JARUS), reconnue Ă  l’échelle internationale, pour Ă©laborer un cadre de sĂ©curitĂ© destinĂ© aux drones de taille moyenne et aux opĂ©rations Ă  faible risque au-delĂ  de la visibilitĂ© directe. La SORA est un outil d’évaluation des risques qui tient compte de facteurs comme l’altitude, le type d’espace aĂ©rien et la capacitĂ© de dĂ©tecter et d’éviter d’autres aĂ©ronefs. Ă€ ce jour, TC a approuvĂ© plus de 335 demandes de COAS pour des opĂ©rations Ă  faible risque au-delĂ  de la visibilitĂ© directe. Les connaissances acquises grâce Ă  la collaboration avec l’industrie, aux projets pilotes et Ă  la recherche et au dĂ©veloppement ont permis Ă  TC de mieux comprendre les facteurs Ă  prendre en considĂ©ration pour Ă©laborer un cadre de rĂ©glementation sĂ»r, prĂ©visible et efficace pour les opĂ©rations Ă  faible risque au-delĂ  de la visibilitĂ© directe.

Ă€ mesure que l’industrie des drones continue de prendre de l’expansion, on s’attend Ă  ce qu’elle contribue Ă  la crĂ©ation de nouveaux emplois et de nouvelles possibilitĂ©s dans diffĂ©rents secteurs, comme la foresterie, l’exploitation minière et la protection de l’environnement, en plus d’appuyer la prestation de services de livraison aux collectivitĂ©s Ă©loignĂ©es et autochtones et de renforcer la chaĂ®ne d’approvisionnement. L’expansion de l’industrie des drones devrait Ă©galement permettre aux entreprises de rĂ©aliser des Ă©conomies, car des tâches telles que la collecte de donnĂ©es pourrait ĂŞtre effectuĂ©es de manière plus efficace. De plus, une utilisation accrue des drones devrait rĂ©duire les risques liĂ©s aux tâches dangereuses. Bien que la COVID-19 ait entraĂ®nĂ© des rĂ©percussions importantes sur l’industrie de l’aviation traditionnelle, l’industrie des drones a continuĂ© de croĂ®tre. En 2024, NAV CANADA, le fournisseur de services de navigation aĂ©rienne du Canada, a dĂ©clarĂ© une augmentation annuelle moyenne de 22 % des autorisations d’accès Ă  l’espace aĂ©rien contrĂ´lĂ© pour des drones depuis 2020.

La mise en Ĺ“uvre d’un nouveau cadre rĂ©glementaire pour les drones de taille moyenne et les opĂ©rations Ă  faible risque au-delĂ  de la visibilitĂ© directe favorisera la croissance et l’investissement dans l’économie canadienne. Cette mise en Ĺ“uvre permettra Ă©galement Ă  TC de rĂ©affecter des ressources Ă  la dĂ©livrance de COAS pour des opĂ©rations plus complexes — par exemple dans les centres urbains, Ă  des altitudes plus Ă©levĂ©es ou pour des aĂ©ronefs plus gros — et Ă  l’intĂ©gration avec le secteur de l’aviation en gĂ©nĂ©ral.

Modernisation des frais, Loi sur les frais de service et Directive sur l’imputation et les autorisations financières spéciales

Le Règlement instaurera de nouveaux services et frais pour soutenir le cadre élargi des SATP. La modernisation des frais est une priorité du gouvernement du Canada, comme le démontre l’introduction de la Loi sur les frais de service (LFS) dans le budget de 2017. La LFS indique que le gouvernement canadien appuie les ministères et les organismes qui mettent à jour les frais qu’ils facturent pour les produits et services. Elle représente aussi l’engagement du gouvernement canadien à moderniser ses services et à offrir une valeur ajoutée aux Canadiens en établissant des normes de service, en remettant une portion des frais payés aux clients lorsque les normes de service ne sont pas respectées, en ajustant les frais annuellement selon l’indice des prix à la consommation, et en publiant les résultats de performances pour le public dans un rapport annuel.

TC harmonise la modernisation de ses rĂ©gimes de frais aux objectifs de Transports 2030 – Un plan stratĂ©gique pour l’avenir des transports au Canada, une initiative de modernisation dont le ministre des Transports se fait le champion. Le rĂ©gime de services et de frais de TC dans de nombreux secteurs d’activitĂ© fait actuellement l’objet d’une mise Ă  jour, en collaboration avec les intervenants. L’objectif est de fournir un service plus prĂ©visible Ă  l’industrie, d’assurer la durabilitĂ© des services de TC et de faire en sorte que les personnes qui profitent des services paient une part plus importante des coĂ»ts des services.

Le régime de frais pour les services et les activités de SATP a été créé en 2019 pour appuyer les dispositions réglementaires relatives aux opérations en visibilité directe. Le Règlement se basera sur ce régime pour recouvrer une plus grande part des coûts d’administration de l’immatriculation des drones, ainsi que pour chercher à recouvrer les frais pour les nouveaux services, comme les fonctions d’examen et de certification, qui appuient les opérations en visibilité directe et au-delà de la visibilité directe, en plus de la prestation d’autres services qui seraient fournis à l’appui du cadre élargi des SATP, comme la délivrance des COAS.

Le Règlement respecte les exigences de la Directive sur l’imputation et les autorisations financières spĂ©ciales qui, entre autres choses, donnent un aperçu des pratiques et contrĂ´les de gestion. Ainsi, on s’assure que les pratiques de facturation pour les services sont uniformes dans l’ensemble du gouvernement et que les montants facturĂ©s respectent les limites lĂ©gislatives. ConformĂ©ment Ă  la Directive, TC a Ă©laborĂ© et publiĂ© une proposition de frais pour les frais des SATP nouveaux et mis Ă  jour et a tenu des consultations publiques au printemps 2021.

Objectif

Le Règlement a trois objectifs :

Prévisibilité réglementaire, croissance économique et innovation

Le Règlement vise à soutenir la croissance économique et l’innovation, à mettre en évidence les progrès technologiques et à permettre à l’industrie canadienne des drones de demeurer concurrentielle sur le marché mondial des drones tout en permettant l’utilisation et l’essai sécuritaires des drones dans des environnements à faible risque. Pour ce faire, dans le Règlement, on s’éloignera du traitement au cas par cas de certaines opérations de drones en remplaçant les exigences relatives à la délivrance d’un COAS pour les drones de taille moyenne lors d’opérations en visibilité directe et d’opérations à faible risque au-delà de la visibilité directe par un nouveau cadre réglementaire. Cette mesure permettra de créer un environnement réglementaire prévisible et souple pour l’industrie des drones, ce qui appuiera la planification des investissements à long terme et réduira les fardeaux administratifs coûteux imposés aux entreprises.

Atténuation des risques pour la sécurité

Le Règlement vise également à atténuer les risques pour les autres utilisateurs de l’espace aérien et les personnes au sol, tout en permettant l’utilisation sécuritaire et la mise à l’essai de SATP dans des environnements à faible risque et en veillant à ce que les pilotes aient une base de connaissances pertinente. Le Règlement met l’accent sur les règles de sécurité pour le pilote, le produit, les procédures et l’organisation.

Modernisation des frais

La modernisation du régime des frais de TC est un élément clé du plan de transformation du Ministère. Le régime de services et de frais de TC fait actuellement l’objet d’une mise à jour, en collaboration avec les intervenants. Il vise à offrir un service plus prévisible à l’industrie, à assurer la viabilité des services de TC et à veiller à ce que les personnes qui bénéficient des services paient une part plus importante des coûts de ceux-ci.

Conformément à l’initiative de modernisation des frais de TC, le Règlement comprend de nouveaux frais et des frais mis à jour pour les services liés aux activités des drones. Ces frais visent à recouvrer une part des coûts de la prestation des services de TC auprès de ceux qui bénéficient des activités, y compris les coûts administratifs liés à l’immatriculation des drones, aux examens et à la certification, ainsi que la prestation d’autres services qui seront fournis à l’appui du programme, comme la délivrance de COAS.

Description

Portée

Le Règlement s’appuie sur la partie IX du RAC et met en place de nouvelles exigences qui tiennent compte des risques accrus de deux nouvelles catĂ©gories d’exploitation :

Les nouvelles exigences peuvent ĂŞtre regroupĂ©es selon les « 3 P Â» : le pilote (formation et certification du pilote), le produit (aĂ©ronef et systèmes de soutien) et les procĂ©dures (règles d’exploitation). De plus, il y a de nouvelles exigences pour les personnes et les organisations qui exploitent des drones au-delĂ  de la visibilitĂ© directe, notamment : nommer un gestionnaire supĂ©rieur responsable et respecter les exigences d’établissement de programmes de formation et de processus de gestion des risques. Ces exigences seront abordĂ©es plus en dĂ©tail ci-dessous. Ces nouvelles exigences permettront une surveillance plus Ă©troite des organisations de grande envergure, qui exploitent un nombre grandissant de drones et de types de drones dans des rĂ©gions gĂ©ographiques plus vastes.

Précision des exigences de propriété canadienne pour les services aériens commerciaux

Le Règlement prĂ©cisera les exigences de propriĂ©tĂ© visant l’utilisation des drones Ă  des fins commerciales au Canada, en les harmonisant avec les règles existantes pour l’aviation traditionnelle. L’exploitation d’un service aĂ©rien commercial (l’utilisation d’un aĂ©ronef contre rĂ©munĂ©ration) au Canada est rĂ©servĂ©e Ă  :

De plus, si un drone transporte du fret, l’exploitant continuera d’être assujetti Ă  la dĂ©finition de « canadien Â» dans la Loi sur les transports au Canada (LTC) et devra demander un permis d’exploitation commerciale auprès de l’Office des transports du Canada.

Les exploitants Ă©trangers provenant de pays avec lesquels le Canada a conclu un accord commercial peuvent obtenir l’autorisation d’offrir des services aĂ©riens spĂ©cialisĂ©s pour autant qu’ils soient titulaires d’un COAS. Le terme « services aĂ©riens spĂ©cialisĂ©s Â» s’entend de la cartographie aĂ©rienne, des levĂ©s topographiques aĂ©riens, de la photographie aĂ©rienne, de la gestion des incendies de forĂŞt, de la lutte contre l’incendie, de la publicitĂ© aĂ©rienne, du remorquage de planeurs, des sauts en parachute, de la construction aĂ©rienne, de l’hĂ©liportage, des excursions aĂ©riennes, de la formation au pilotage, de l’inspection et la surveillance aĂ©riennes, et de l’épandage aĂ©rien. Les personnes provenant de pays avec lesquels le Canada n’a pas conclu d’accord commercial qui cherchent Ă  exercer des activitĂ©s commerciales pourraient demander une exemption aux exigences de propriĂ©tĂ© en communiquant avec Transports Canada, Aviation civile. Les exploitants Ă©trangers qui dĂ©sirent utiliser leur drone Ă  des fins rĂ©crĂ©atives ne seront pas assujettis aux exigences qui prĂ©cèdent; cependant, ils devront obtenir un COAS pour ce faire.

Incorporation par renvoi

Trois normes Ă©laborĂ©es par TC et deux publications de TC (TP) seront incorporĂ©es par renvoi, avec leurs modifications subsĂ©quentes, dans le Règlement. L’incorporation par renvoi (IR) est un terme utilisĂ© pour dĂ©crire un mĂ©canisme qui permet Ă  un document ou Ă  une liste qui ne figure pas dans le texte du règlement de faire partie de ce règlement. Un document incorporĂ© fournit gĂ©nĂ©ralement plus de dĂ©tails sur la façon de se conformer au règlement auquel il a Ă©tĂ© incorporĂ©. L’incorporation de ces Ă©lĂ©ments est conforme Ă  l’étendue des pouvoirs de la loi habilitante (la Loi sur l’aĂ©ronautique), et ces documents et normes peuvent ĂŞtre dĂ»ment dĂ©crits comme Ă©tant un Ă©toffement du règlement. Les documents incorporĂ©s par renvoi sont les suivants :

  1. Norme 921 — AĂ©ronefs tĂ©lĂ©pilotĂ©s
    • Cette norme a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© incorporĂ©e dans le cadre de la partie IX du RAC et a Ă©tĂ© mise Ă  jour pour appuyer les nouvelles exigences de certification et de formation des pilotes.
  2. Norme 922 — Assurance de la sĂ©curitĂ© des SATP
    • Cette norme a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© incorporĂ©e dans le cadre de la partie IX du RAC et a Ă©tĂ© mise Ă  jour pour appuyer les nouvelles exigences techniques des ATP.
  3. Norme 923 — Fonctions de dĂ©tection et d’évitement basĂ©es sur la vision
    • Il s’agit d’une nouvelle norme qui a Ă©tĂ© Ă©laborĂ©e pour appuyer la dĂ©tection et l’évitement d’autres aĂ©ronefs.
  4. TP 15263 — Connaissances exigĂ©es pour les pilotes de systèmes d’aĂ©ronefs tĂ©lĂ©pilotĂ©s de 250 g Ă  150 kg inclusivement, OpĂ©rations de base et avancĂ©es
    • Il s’agit d’une publication de TC, qui est dĂ©jĂ  incorporĂ©e dans le cadre de la partie IX des RAC, et une nouvelle version a Ă©tĂ© Ă©laborĂ©e pour tenir compte des nouvelles exigences en matière de connaissances pour les titulaires de certificats de drone, opĂ©rations avancĂ©es.
  5. TP 15530 – Connaissances exigĂ©es pour les pilotes de systèmes d’aĂ©ronefs tĂ©lĂ©pilotĂ©s – opĂ©rations complexes de niveau 1
    • Il s’agit d’une nouvelle publication de TC qui a Ă©tĂ© Ă©laborĂ©e pour appuyer les nouvelles exigences en matière de connaissances pour les opĂ©rations complexes de niveau 1.

Toutes les normes et les TP sont disponibles sur le site Web de TC. Une fois le Règlement en vigueur, TC continuera de surveiller l’évolution de l’industrie, y compris tout nouveau renseignement provenant des organismes de normalisation et le rendement en matière de sécurité des opérations assujetties aux nouvelles normes, et évaluera si des normes devraient être mises à jour. Les mises à jour seront communiquées aux intervenants, feront l’objet de consultations avec ceux-ci par l’entremise du Conseil consultatif sur la réglementation aérienne canadienne (CCRAC) de TC et seront affichées sur le site Web de TC.

Le pilote

Élargissement des privilèges pour les certificats de pilote — opĂ©rations avancĂ©es

La partie IX actuelle du RAC a créé une base solide en matière de sĂ©curitĂ©. Il n’y a eu aucun dĂ©cès ni blessure grave depuis son entrĂ©e en vigueur en 2019. Depuis 2020, TC surveille la façon dont l’industrie Ă©volue. Après avoir rĂ©examinĂ© les connaissances exigĂ©es pour l’obtention d’un certificat de pilote — opĂ©rations avancĂ©es, TC a dĂ©terminĂ© que les opĂ©rations suivantes peuvent ĂŞtre ajoutĂ©es aux types d’opĂ©rations effectuĂ©es par les titulaires d’un certificat de pilote — opĂ©rations avancĂ©es sans qu’il soit nĂ©cessaire d’obtenir un nouveau certificat de pilote :

Les règles d’exploitation supplĂ©mentaires proposĂ©es qui visent Ă  attĂ©nuer les risques inhĂ©rents aux nouvelles opĂ©rations seront abordĂ©es plus en dĂ©tail ci-dessous dans la section intitulĂ©e « Les procĂ©dures Â».

Opérations à faible risque au-delà de la visibilité directe

Le Règlement introduira un nouveau processus de certification du pilote pour les opĂ©rations Ă  faible risque au-delĂ  de la visibilitĂ© directe appelĂ©es opĂ©rations complexes de niveau 1.

Prérequis

Avant de recevoir un certificat l’autorisant Ă  mener des opĂ©rations complexes de niveau 1, un pilote doit ĂŞtre âgĂ© d’au moins 18 ans et avoir rĂ©ussi l’examen en ligne pour les opĂ©rations avancĂ©es prĂ©vues Ă  la partie IX du RAC afin de garantir une base suffisante de connaissances en aviation et de connaissances sur les règles de la partie IX.

Processus de certification des pilotes
  1. Le processus de certification des pilotes commencera par la participation d’un pilote Ă  la formation obligatoire sur les SATP (« Ă©cole de formation au sol Â») donnĂ©e par une Ă©cole qui rĂ©pond aux exigences des fournisseurs de formation sur les SATP, dont il est question plus en dĂ©tail ci-dessous.
  2. Après avoir réussi la formation au sol, le pilote devra réussir un nouvel examen en ligne à choix multiples offert par l’entremise du Portail de gestion des drones (PGD) de TC. L’examen en ligne portera sur des sujets applicables aux opérations à faible risque au-delà de la visibilité directe, comme les considérations relatives à la densité de la population (c.-à-d. la concentration de personnes dans une région géographique), aux conditions météorologiques, à la façon dont le drone fonctionne, ainsi qu’à la planification de vol détaillée, aux défaillances potentielles de systèmes, aux connaissances techniques en ce qui concerne les liens de communication des systèmes, à la détection et à l’évitement de dangers et aux autres utilisateurs de l’espace aérien.
  3. Ensuite, le pilote effectuera une révision en vol en personne sous la supervision d’un évaluateur de vol. Au début d’une révision en vol, l’évaluateur de vol devra vérifier l’identité du pilote. Le pilote devra ensuite réussir une révision en vol qui porte sur des sujets liés au vol au-delà de la visibilité directe, comme la planification du vol, la réalisation d’une inspection du site, les procédures de contingence, les décollages et les atterrissages, ainsi que les exigences techniques liées à l’aéronef et aux systèmes de soutien.

Une fois ces trois Ă©tapes franchies avec succès, le pilote sera en mesure de prĂ©senter une demande en ligne, dans le PGD, pour obtenir un certificat de pilote pour les opĂ©rations complexes de niveau 1, qui sera automatiquement dĂ©livrĂ© lors de la rĂ©ception du paiement des frais connexes.

Le projet de règlement a fait l’objet d’une publication prĂ©alable dans la Partie I de la Gazette du Canada le 24 juin 2023, pour une pĂ©riode de 90 jours. Ă€ ce moment-lĂ , TC avait proposĂ© des exigences mĂ©dicales associĂ©es au certificat de pilote pour les opĂ©rations complexes de niveau 1. Les intervenants ont soulevĂ© des prĂ©occupations quant aux rĂ©percussions et Ă  l’applicabilitĂ© possibles de ces exigences. Les intervenants ont fait savoir Ă  TC que les exigences mĂ©dicales pourraient ĂŞtre limitĂ©es Ă  certains groupes et que la complexitĂ© opĂ©rationnelle des opĂ©rations Ă  faible risque au-delĂ  de la visibilitĂ© directe ne devrait pas nĂ©cessiter une Ă©valuation de l’état de santĂ©. Ă€ la lumière de ces commentaires, TC a poursuivi des discussions avec des partenaires internationaux clĂ©s, y compris les États-Unis, et a dĂ©terminĂ© que l’article 901.19 du RAC, État des membres d’équipage, et les exigences du certificat d’exploitation de SATP (CES) fournissent des mesures d’attĂ©nuation suffisantes pour maintenir la sĂ©curitĂ© dans les limites du niveau de risque des opĂ©rations au-delĂ  de la visibilitĂ© directe. Cependant, une norme mĂ©dicale pour les opĂ©rations hors de la catĂ©gorie Ă  faible risque pourrait ĂŞtre envisagĂ©e dans le cadre de travaux rĂ©glementaires futurs.

Période de validité et de renouvellement

Le certificat de pilote de SATP pour les opĂ©rations complexes de niveau 1 n’expirera pas, mais tous les deux ans, les pilotes devront effectuer au moins une activitĂ© de renouvellement de formation reconnue par TC, comme une nouvelle rĂ©vision en vol, des activitĂ©s de formation offertes par TC ou la reprise d’un des examens de pilote par l’intermĂ©diaire du PGD. Ces activitĂ©s sont dĂ©crites Ă  la norme 921 — AĂ©ronefs tĂ©lĂ©pilotĂ©s.

Si cette exigence de renouvellement n’est pas satisfaite, le certificat de pilote pour les opĂ©rations complexes de niveau 1 ne sera pas valide et le resterait jusqu’à ce que le pilote ait terminĂ© une activitĂ© de renouvellement de formation.

Fournisseurs de formation sur les SATP

Afin de pouvoir offrir la nouvelle formation obligatoire au sol, un fournisseur de formation sur les SATP devra nommer un directeur de l’instruction au sol titulaire d’un certificat de pilote pour les opĂ©rations complexes de niveau 1 et d’une qualification d’évaluateur de vol qui sera chargĂ© de surveiller le programme de formation et qui sera responsable, au nom de l’école, de garantir la conformitĂ© aux nouvelles exigences rĂ©glementaires. La formation devra ĂŞtre donnĂ©e par un instructeur, durer au moins 20 heures et ĂŞtre conforme au TP 15530 — Connaissances exigĂ©es pour les pilotes de systèmes d’aĂ©ronefs tĂ©lĂ©pilotĂ©s – opĂ©rations complexes de niveau 1. Le fournisseur de formation sur les SATP devra aussi fournir aux candidats la preuve qu’ils ont terminĂ© leur formation au sol. Une fois que le fournisseur de formation satisfait Ă  toutes les exigences susmentionnĂ©es, il dĂ©clarera Ă  TC qu’il se conforme aux règles et qu’il sera en mesure de commencer Ă  offrir de la formation au sol pour les opĂ©rations complexes de niveau 1.

Évaluateurs de vol

Un Ă©valuateur de vol est un pilote de drone qui a rĂ©ussi sa certification de pilote et qui a passĂ© un examen pour obtenir une qualification d’évaluateur de vol. Ă€ l’instar des règles actuelles de la partie IX, pour offrir des rĂ©visions en vol en personne, un Ă©valuateur de vol devra travailler pour un fournisseur de formation qui a dĂ©clarĂ© Ă  TC qu’il rĂ©pond aux nouvelles exigences ci-dessus. L’évaluateur de vol pour les opĂ©rations avancĂ©es courant devra recevoir le certificat des opĂ©rations complexes de niveau 1 pour qu’il puisse commencer Ă  entreprendre des rĂ©visions en vol.

Événements annoncés

La partie IX du RAC exige que les exploitants de SATP d’au moins 250 g obtiennent un COAS pour effectuer des opĂ©rations lors d’un Ă©vĂ©nement annoncĂ©, ce qui est dĂ©fini Ă  l’article 900.01 du RAC comme Ă©tant « tout Ă©vĂ©nement en plein air qui est annoncĂ© au grand public, notamment un concert, un festival, un marchĂ© ou un Ă©vĂ©nement sportif Â». Le Règlement Ă©largira cette exigence Ă  tous les SATP, y compris les microdrones pesant moins de 250 g. Cette modification a Ă©tĂ© ajoutĂ©e Ă  la suite de la publication prĂ©alable du projet de règlement en rĂ©ponse aux commentaires des intervenants qui ont notĂ© que des microdrones sont frĂ©quemment observĂ©s lors d’évĂ©nements annoncĂ©s et crĂ©ent des risques pour la sĂ©curitĂ© des autres utilisateurs de SATP et du public en raison de la nature restreinte de l’espace aĂ©rien lors de ces Ă©vĂ©nements et de la plus forte densitĂ© de personnes au sol.

Les produits

Immatriculation

Le Règlement Ă©largit les exigences en matière d’immatriculation, y compris les frais, pour y inclure tous les drones pesant 250 g et plus. Les exigences prĂ©cĂ©dentes ne s’appliquaient qu’aux drones de 250 g Ă  25 kg inclusivement. L’immatriculation continuera de se faire en ligne au moyen du PGD. Cela permet de rĂ©pondre aux demandes des intervenants qui veulent un moyen commun d’identifier les propriĂ©taires de drones de toutes tailles et de fournir Ă  TC de meilleures donnĂ©es sur le secteur canadien.

Systèmes d’aéronefs télépilotés et processus d’assurance de la sécurité

Le Règlement Ă©largira le processus de dĂ©claration de la partie IX pour les constructeurs de SATP. On y instaure un processus d’examen de TC pour certaines opĂ©rations Ă  risque Ă©levĂ©, appelĂ© processus de dĂ©claration validĂ©e au prĂ©alable. Les constructeurs dĂ©terminent quelles exigences techniques leurs drones et les systèmes connexes respectent et s’ils souhaitent faire une dĂ©claration auprès de TC au moyen du processus de dĂ©claration ou du processus de dĂ©claration validĂ©e au prĂ©alable. Un drone ne pourra pas voler dans l’un des nouveaux environnements d’exploitation prĂ©vus par le nouveau cadre, Ă  moins qu’une dĂ©claration ou qu’une dĂ©claration validĂ©e au prĂ©alable n’ait Ă©tĂ© faite par le constructeur pour effectuer des opĂ©rations dans l’environnement en question.

1. Le processus de déclaration

Depuis sa crĂ©ation en 2019, la partie IX du RAC permet Ă  un constructeur de dĂ©clarer Ă  TC que son drone rĂ©pond aux exigences techniques indiquĂ©es Ă  la norme 922 – Assurance de la sĂ©curitĂ© des SATP, qui couvre les drones de petite taille qui mènent des opĂ©rations dans l’espace aĂ©rien contrĂ´lĂ©, Ă  proximitĂ© de personnes ou au-dessus de personnes. Si un constructeur a fait une dĂ©claration concernant son drone, celui-ci peut ĂŞtre utilisĂ© pour ces opĂ©rations. Le constructeur doit dĂ©clarer officiellement que son drone rĂ©pond aux exigences techniques de la norme 922 en soumettant un formulaire en ligne sur le site Web de TC.

Le Règlement autorisera les constructeurs qui souhaitent effectuer des vols avec leurs drones dans le cadre des opĂ©rations suivantes Ă  utiliser le processus de dĂ©claration :

2. Le processus de déclaration validée au préalable (DVP)

Le processus de DVP est un processus en deux Ă©tapes qui s’appuie sur le processus de dĂ©claration ci-dessus. On y ajoute une nouvelle Ă©tape oĂą les constructeurs ou les fournisseurs de services (une organisation qui fournit un service, comme un service qui prend en charge la communication entre le drone et le contrĂ´leur ou qui prend en charge la dĂ©tection d’autres aĂ©ronefs) devront soumettre un plan qui montre de quelle façon la conception de leur aĂ©ronef ou de leur système rĂ©pondra aux exigences de la norme 922. Une fois qu’il aura acceptĂ© ce plan, TC fournira au constructeur ou au fournisseur de services une lettre d’acceptation. Le constructeur ou le fournisseur de services exĂ©cutera le plan acceptĂ© et dĂ©clarera ensuite Ă  TC que son système est conforme Ă  la norme 922.

La norme 922 – Assurance de la sĂ©curitĂ© des SATP mise Ă  jour se trouve sur le site Web de TC.

Le Règlement exigera que des dĂ©clarations validĂ©es au prĂ©alable soient faites si un constructeur veut que son drone puisse effectuer les opĂ©rations suivantes :

Rapport annuel sur les déclarations validées au préalable

Pour maintenir la validitĂ© d’une DVP visant un drone, les constructeurs ou les fournisseurs de services devront prĂ©senter un rapport annuel Ă  TC indiquant le nombre estimatif d’heures de vol du produit, une description de tout problème liĂ© Ă  la sĂ©curitĂ© qui a Ă©tĂ© soulevĂ© au cours de l’annĂ©e et tout changement de conception susceptible d’influer sur la conformitĂ© aux exigences de la norme 922. En fournissant Ă  TC des renseignements sur la sĂ©curitĂ© et les modifications apportĂ©es Ă  la conception d’un produit ou d’un service dans un rapport annuel, les constructeurs et les fournisseurs de services sont tenus responsables du soutien continu du système et de la surveillance de la sĂ©curitĂ© de leur système.

Rapport de difficultés en service

Une difficultĂ© en service est un dĂ©faut de fonctionnement ou une dĂ©fectuositĂ© qui pourrait avoir une incidence sur la sĂ©curitĂ© du drone ou blesser une personne. Les constructeurs ou les fournisseurs de services qui ont des DVP visant leur drone ou leur système devront Ă©tablir et tenir Ă  jour un système de dĂ©claration des difficultĂ©s en service pour les pilotes et les titulaires de certificats d’exploitation de SATP (voir ci-dessous pour plus de dĂ©tails). Les constructeurs devront fournir aux exploitants une description des systèmes ou des Ă©lĂ©ments essentiels Ă  la sĂ©curitĂ© afin qu’ils puissent faire rapport au constructeur ou au fournisseur de services dès que possible de toute difficultĂ© en service. Les constructeurs et les fournisseurs de services devront enquĂŞter sur les difficultĂ©s en service. S’il est conclu que le système ne rĂ©pond plus aux exigences techniques de la norme 922, une mesure obligatoire, Ă  savoir une mesure visant Ă  prĂ©venir une situation dangereuse ou potentiellement dangereuse, devra ĂŞtre Ă©laborĂ©e pour corriger le problème. Les constructeurs et les fournisseurs de services devront aviser les exploitants de la mesure obligatoire dès que possible et de la validitĂ© de la dĂ©claration sur le produit ou le système de soutien.

Les procédures

Règles d’exploitation pour les opérations en visibilité directe prolongée et les opérations protégées

Comme il est mentionnĂ© ci-dessus, le Règlement Ă©largit les opĂ©rations qui seront autorisĂ©es en vertu de la partie IX du RAC afin que les titulaires d’un certificat de pilote – opĂ©rations avancĂ©es puissent effectuer des opĂ©rations en visibilitĂ© directe prolongĂ©e (EVLOS) et des opĂ©rations protĂ©gĂ©es en suivant, notamment, les règles d’exploitation suivantes :

Au moment de la publication prĂ©alable, le projet de règlement comprenait une disposition qui exigeait que les personnes qui exercent des fonctions d’observateur visuel (OV) soient titulaires d’un certificat de pilote – opĂ©rations avancĂ©es. Les intervenants ont indiquĂ© que cette exigence Ă©tait excessive et que les exigences du certificat pilote – opĂ©rations de base devraient ĂŞtre suffisantes. Ă€ la lumière des commentaires, TC a examinĂ© les exigences en matière de connaissances requises pour l’OV lors d’opĂ©rations en visibilitĂ© directe prolongĂ©e et a convenu que le certificat pilote – opĂ©rations de base serait suffisant. Le Règlement a Ă©tĂ© modifiĂ© en consĂ©quence.

Règles d’exploitation pour les drones de taille moyenne lors d’opérations en visibilité directe

Les exigences actuelles de la partie IX continueront de s’appliquer aux drones de taille moyenne lors d’opĂ©rations en visibilitĂ© directe, comme suit :

De plus, le Règlement introduira de nouvelles exigences visant Ă  attĂ©nuer les risques pour la sĂ©curitĂ© supplĂ©mentaires associĂ©s aux drones plus gros, comme suit :

Règles d’exploitation pour des opérations à faible risque au-delà de la visibilité directe

Afin d’attĂ©nuer les risques associĂ©s aux opĂ©rations Ă  faible risque au-delĂ  de la visibilitĂ© directe, les pilotes devront rester dans l’espace aĂ©rien non contrĂ´lĂ© et les opĂ©rations devront ĂŞtre effectuĂ©es au-dessus de zones inhabitĂ©es ou peu densĂ©ment peuplĂ©es. Les pilotes ne seront donc autorisĂ©s Ă  survoler que des zones oĂą la densitĂ© de la population est infĂ©rieure Ă  25 personnes par kilomètre carrĂ©. Un pilote devra dĂ©terminer Ă  l’avance la densitĂ© de la population dans la zone d’opĂ©ration prĂ©vue, en exĂ©cutant ce qui suit :

D’autres nouvelles exigences incluent que ces vols soient effectuĂ©s Ă  une altitude infĂ©rieure Ă  400 pieds au-dessus du sol, dans l’espace aĂ©rien non contrĂ´lĂ©, et Ă  l’écart des aĂ©rodromes inscrits dans le SupplĂ©ment de vol – Canada.

Au moment de la publication prĂ©alable, le projet de règlement comprenait des exigences mĂ©tĂ©orologiques pour les opĂ©rations au-delĂ  de la visibilitĂ© directe, telles qu’une distance minimale de 500 pieds (152,4 m) verticalement et de 2 000 pieds (609,6 m) horizontalement par rapport aux nuages. Ces exigences proposĂ©es correspondaient aux exigences de l’aviation traditionnelle et visaient Ă  faire en sorte que les SATP qui sont pilotĂ©s au-delĂ  de la visibilitĂ© directe soient visibles par les autres utilisateurs de l’espace aĂ©rien, y compris par d’autres aĂ©ronefs qui volent dans des nuages. Cependant, lors de la publication prĂ©alable, les intervenants ont soulignĂ© qu’il serait très difficile pour les utilisateurs au sol d’estimer avec prĂ©cision la distance entre leur SATP et les nuages. TC a examinĂ© l’exigence et a convenu qu’il serait difficile pour les exploitants de s’y conformer. Par consĂ©quent, le Règlement a Ă©tĂ© modifiĂ© pour exiger que les pilotes de SATP maintiennent une visibilitĂ© minimale de 3 milles au sol et restent Ă  l’écart des nuages. Cette exigence sera plus claire pour les pilotes de SATP, car il est facile d’obtenir la visibilitĂ© au sol (p. ex. d’un aĂ©roport local). L’exigence de rester Ă  l’écart des nuages n’obligera pas le pilote Ă  estimer une distance prĂ©cise, mais elle Ă©tablira une attente selon laquelle les exploitants ne font pas voler de SATP dans des conditions de faible visibilitĂ©, ce qui Ă©tait l’intention de l’exigence proposĂ©e. Elle fournira Ă©galement des objectifs de conformitĂ© clairs qui peuvent ĂŞtre Ă©valuĂ©s par TC au cours d’une activitĂ© de surveillance ou dans le cadre d’une enquĂŞte sur un incident.

Certificat d’exploitation de SATP (CES)

Ă€ mesure que les opĂ©rations de drones se complexifient, il est important que les entreprises et les organisations se dotent de politiques et de procĂ©dures efficaces en matière de sĂ©curitĂ© adaptĂ©es Ă  leur organisation et aux opĂ©rations qu’elles mènent. Cela aidera Ă  attĂ©nuer les risques associĂ©s aux plus grandes entreprises qui ont plus d’employĂ©s (p. ex. la nĂ©cessitĂ© de procĂ©dures d’utilisation normalisĂ©es), aux plus grandes flottes qui ont plus d’exigences de maintenance, mais aussi aux opĂ©rations qui ont des temps de vol plus longs au-dessus de rĂ©gions gĂ©ographiques plus vastes, au-delĂ  de la visibilitĂ© directe. Une gestion efficace des risques amĂ©liore la sĂ©curitĂ© d’une organisation et sa capacitĂ© Ă  cerner continuellement les dangers, en plus de lui permettre d’attĂ©nuer les risques en temps rĂ©el plutĂ´t qu’après coup, ce qui permet de prĂ©venir les incidents et les accidents.

TC propose un nouveau certificat d’exploitation de SATP (CES) qui s’inspire des exigences pour l’aviation traditionnelle (c.-Ă -d. un certificat d’exploitation privĂ©e en vertu de la sous-partie 604 de la partie VI du RAC et un certificat d’exploitation aĂ©rienne en vertu de la partie VII du RAC), mais Ă  l’échelle et ajustĂ©es pour rĂ©pondre aux rĂ©alitĂ©s de l’utilisation de SATP de toutes tailles. Au titre de la partie VII du RAC, le certificat d’exploitation aĂ©rienne prĂ©voit des mesures d’attĂ©nuation des risques pour les services aĂ©riens commerciaux, tandis que le certificat d’exploitation privĂ©e vise une personne qui pilote son aĂ©ronef Ă  des fins personnelles ou commerciales Ă  plus petite Ă©chelle. Les certificats d’exploitation aĂ©rienne existants ne s’appliquent pas aux SATP; toutefois, le nouveau CES proposĂ© sera requis pour tout pilote ou toute organisation qui a l’intention de mener des opĂ©rations au-delĂ  de la visibilitĂ© directe. Le pilote individuel, l’entreprise ou l’organisation devra dĂ©clarer Ă  TC qu’il satisfait aux exigences du RAC, par l’entremise du PGD. Il n’y aura aucune exigence de renouvellement si les exigences du RAC continuent d’être respectĂ©es. Pour obtenir un CES, les pilotes, les entreprises et les organisations seront tenus de disposer de politiques et de procĂ©dures Ă  la mesure de la taille et de la complexitĂ© des opĂ©rations qu’ils effectueront et qui comprennent, notamment, les Ă©lĂ©ments suivants :

Le gestionnaire supérieur responsable et le responsable de la maintenance pourraient être la même personne dans les cas où il n’y a qu’un seul pilote visé par un CES ou dans le cas d’organisations de plus petite taille.

Ă€ la suite de la publication prĂ©alable du projet de règlement dans la Partie I de la Gazette du Canada, les intervenants ont dĂ©clarĂ© que le certificat d’exploitation de SATP proposĂ© utilisait, en anglais, le mĂŞme acronyme (ROC) que le certificat restreint d’opĂ©rateur — service aĂ©ronautique et le certificat d’exploitant de systèmes d’aĂ©ronefs tĂ©lĂ©pilotĂ©s nouvellement annoncĂ© par l’OACI. Les intervenants ont exprimĂ© des inquiĂ©tudes quant au fait qu’un mĂŞme acronyme soit utilisĂ© pour dĂ©signer des rĂ©alitĂ©s diffĂ©rentes, ce qui pourrait causer de la confusion. En rĂ©ponse aux prĂ©occupations des intervenants, l’acronyme anglais ROC du certificat d’exploitation de SATP a Ă©tĂ© remplacĂ© par RPOC.

Frais pour les services

Le Règlement prévoit des frais pour les services en soutien aux exigences qui s’appliquent aux opérations de drones de taille moyenne en visibilité directe et aux opérations à faible risque au-delà de la visibilité directe, comme les nouveaux certificats de pilote et les lettres d’acceptation pour les déclarations validées au préalable.

TC a effectué un exercice exhaustif d’établissement des coûts conformément au Guide d’établissement des coûts du SCT. Une estimation complète des coûts a été effectuée. Elle portait sur tous les coûts pertinents liés à la prestation d’une activité ou d’un service, y compris les coûts directs et indirects. L’exercice d’établissement des coûts a tenu compte de différents éléments comme les coûts salariaux, les régimes d’avantages sociaux, la formation et les déplacements, les locaux à bureaux, les services de soutien internes et les coûts de développement et d’entretien des systèmes de technologie de l’information. Le coût total de la prestation d’une activité est le montant maximal que TC peut facturer.

TC a tenu compte des avantages publics et privĂ©s de ses services pour les drones, et une analyse a rĂ©vĂ©lĂ© que les utilisateurs de drones Ă  des fins commerciales et rĂ©crĂ©atives, ainsi que les constructeurs de drones, profitent principalement des activitĂ©s liĂ©es aux drones de TC, dans une proportion qui varie de 80 Ă  100 %, selon l’activitĂ© envisagĂ©e. Elle a Ă©galement rĂ©vĂ©lĂ© que le public profite des activitĂ©s liĂ©es aux drones de TC qui appuient l’innovation et le dĂ©veloppement Ă©conomique, maintiennent la sĂ©curitĂ© et permettent des services publics fondĂ©s sur les drones (p. ex. les services non commerciaux de premiers intervenants dont les avantages reviennent entièrement au public). La fourchette en pourcentage des avantages publics par rapport aux avantages privĂ©s aide Ă  dĂ©terminer le montant des coĂ»ts que TC pourrait recouvrer en imposant des frais pour ces activitĂ©s.

TC a également tenu compte d’exemples de frais semblables imposés ailleurs dans le monde pour l’exploitation de drones pour établir les frais. Comme il est indiqué plus loin dans la section intitulée Coopération et harmonisation en matière de réglementation, les frais pour les drones sont comparables à ceux d’autres administrations. TC a également tenu compte des répercussions sur les intervenants, comme d’autres frais qu’un client devrait payer pour effectuer ses activités dans l’espace des drones, et de l’incidence de chacun des frais sur des groupes d’intervenants différents. Les frais majorés, comme ceux relatifs à la délivrance d’un COAS pour des opérations de haute complexité, sont généralement payables par les entreprises commerciales et reflètent le niveau d’effort plus élevé que doit engager TC pour fournir le service. Des frais moins élevés, comme pour l’immatriculation des drones, sont payables par un large éventail de clients, y compris les utilisateurs de drones à des fins récréatives.

Dans l’ensemble, les frais visent Ă  concilier un certain nombre d’objectifs, notamment :

Facturer des frais aux utilisateurs des activités et des services de drones de TC réduira le fardeau financier des contribuables canadiens.

Ă€ la suite de la publication prĂ©alable du projet de règlement dans la Partie I de la Gazette du Canada, TC a reçu des commentaires au sujet des frais en soutien aux activitĂ©s et services pour les SATP. En rĂ©ponse aux commentaires sur les frais, les modifications suivantes ont Ă©tĂ© apportĂ©es au Règlement :

Des détails supplémentaires sur les commentaires des intervenants sur les frais proposés et les réponses de TC peuvent être trouvés dans la section Consultations ci-dessous.

Tableau 1 : Structure des COAS — Modifications apportĂ©es entre la Partie I et la Partie II de la Gazette du Canada
OpĂ©ration effectuĂ©e au titre d’un COAS Gazette du Canada, Partie I – Publication prĂ©alable Gazette du Canada, Partie II – Publication finale
Paragraphe 903.02(1) du RAC OpĂ©ration de faible complexitĂ© OpĂ©ration de très faible complexitĂ©
Paragraphe 903.02(2) du RAC OpĂ©ration de faible complexitĂ© OpĂ©ration de faible complexitĂ©
AlinĂ©as 903.02(3) a) Ă  f) du RAC OpĂ©ration de haute complexitĂ© OpĂ©ration de complexitĂ© moyenne
AlinĂ©as 903.02(4) a) Ă  f) du RAC OpĂ©ration de haute complexitĂ© OpĂ©ration de haute complexitĂ©
COAS pour des opérations combinées (plus d’une catégorie) Égal au niveau de complexité le plus élevé demandé Égal au niveau de complexité le plus élevé demandé, sauf si deux opérations de complexité moyenne ou plus sont demandées, ce qui est jugé équivalent à une opération de haute complexité

Le tableau suivant montre les modifications entre les services et les frais existants et les nouveaux services et frais prévus par le Règlement. Les particuliers et les entreprises seront en mesure de payer pour ces services en ligne au moyen d’une carte de crédit.

Tableau 2: Services et frais
Service Service existant/nouveau service Frais antĂ©rieurs Frais proposĂ©s (tels que publiĂ©s au prĂ©alable dans la Partie I de la Gazette du Canada) Nouveaux frais (conformĂ©ment au Règlement) Estimation du nombre annuel de transactions Taux de recouvrement des coĂ»ts
Immatriculation d’un drone Existant 5 $ 10 $ 10 $ 35 187 98 %
Examen sur les opĂ©rations complexes de niveau 1 Nouveau S.O. 50 $ 50 $ 364 38 %
Certificat de pilote – OpĂ©rations complexes de niveau 1 Nouveau S.O. 125 $ 125 $ 107 44 %
DĂ©clarations validĂ©es au prĂ©alable Nouveau S.O. 1 200 $ 1 200 $ 15 43 %
Certificat d’exploitation de SATP Nouveau S.O. 250 $ 125 $ 61 8 %
Certificat d’opĂ©rations aĂ©riennes spĂ©cialisĂ©es – Très faible complexitĂ© note * du tableau b3 Existant S.O. 150 $ 20 $ 568 7 %
Certificat d’opĂ©rations aĂ©riennes spĂ©cialisĂ©es – Faible complexitĂ© note * du tableau b3 Existant S.O. 150 $ 75 $ 71 18 %
Certificat d’opĂ©rations aĂ©riennes spĂ©cialisĂ©es – ComplexitĂ© moyenne note * du tableau b3 Existant S.O. 2 000 $ 900 $ 38 33 %
Certificat d’opĂ©rations aĂ©riennes spĂ©cialisĂ©es – Haute complexitĂ© note * du tableau b3 Existant S.O. 2 000 $ 2 000 $ 38 32 %
Modification d’un certificat d’opĂ©rations aĂ©riennes spĂ©cialisĂ©es existant note * du tableau b3 Existant S.O. 60 $ 60 $ 67 11 %

Note(s) du tableau b3

Note * du tableau b3

Ces frais ne s’appliqueront pas aux fournisseurs de services d’intervention d’urgence, aux organismes de sĂ©curitĂ© publique ou Ă  d’autres organismes gouvernementaux (p. ex. les services de police, les municipalitĂ©s) dans le cas des COAS dans le cadre d’une opĂ©ration d’intervention d’urgence Ces services gĂ©nèrent des avantages purement publics – il n’y a pas de profit ou d’autre avantage " privĂ© " pour le demandeur du COAS.

Retour Ă  la note * du tableau b3

Une fois les frais entrés en vigueur, TC présentera un rapport annuel sur les coûts des activités et des services ainsi que sur les revenus générés, conformément à la LFS. Pour les frais qui répondent à certains critères en vertu de la LFS, TC fera rapport sur les résultats du rendement des normes de service et effectuera des remises aux clients si les normes de service ne sont pas respectées, conformément à la Politique sur les remises de TC accessible au public. De plus, TC rajustera les frais chaque année en fonction de l’inflation et, comme il a été mentionné précédemment, ce rajustement annuel des frais s’appliquerait également aux frais pour les opérations en visibilité directe existants.

Certains des frais proposĂ©s sont considĂ©rĂ©s comme de faible importance, au sens du Règlement sur les frais de faible importance (c.-Ă -d. ceux dont le prix est infĂ©rieur Ă  150 $ Ă  l’entrĂ©e en vigueur). Au titre de la LFS, les frais de faible importance ne sont pas assujettis Ă  des remises, Ă  des normes de rendement ou Ă  un rajustement annuel automatique. Toutefois, TC prĂ©voit de respecter les normes de service internes pour tous ses frais liĂ©s aux drones et de rajuster tous les frais liĂ©s aux drones en fonction de l’inflation, peu importe la dĂ©signation de faible importance.

Sanctions administratives pécuniaires (SAP)

ConformĂ©ment Ă  la manière dont la plupart des dispositions de la partie IX du RAC sont actuellement appliquĂ©es, 61 nouvelles exigences Ă©noncĂ©es dans le règlement seront dĂ©signĂ©es comme applicables par le biais de SAP. Les montants des pĂ©nalitĂ©s varient en fonction du type de violation, mais les montants maximaux des pĂ©nalitĂ©s, qui sont fixĂ©s dans la Loi, sont de 5 000 $ pour les personnes physiques et de 25 000 $ pour les personnes morales. Les montants des pĂ©nalitĂ©s pour chaque violation ont Ă©tĂ© dĂ©terminĂ©s conformĂ©ment Ă  la politique d’application de la loi de TC et Ă  un cadre de gouvernance des SAP qui Ă©value plusieurs critères clĂ©s, y compris la gravitĂ© de la violation ainsi que la catĂ©gorie du contrevenant (c.-Ă -d., une personne physique ou une personne morale).

De plus, le montant des dispositions suivantes, qui sont actuellement dĂ©signĂ©es dans le RAC, a Ă©tĂ© augmentĂ© :

Élaboration de la réglementation

Consultation

Consultation préliminaire et projets pilotes

En 2017, TC lançait des projets pilotes en collaboration avec l’industrie dans le but d’accroître sa compréhension de la technologie et des risques qu’elle présente pour la sécurité, tout en permettant aux utilisateurs d’acquérir une expérience sur le terrain. Les premiers projets pilotes visaient principalement à coopérer avec les premiers intervenants pour mener des opérations en visibilité directe dans des régions rurales. Ces projets pilotes comprenaient des opérations, comme des essais de recherche et sauvetage et la prestation de services de premiers soins. TC a appris que cette technologie laisse place à la croissance, mais que les régions rurales présentent un environnement sécuritaire pour la mise à l’essai. En 2018, TC lançait un appel de projets pilotes pour les opérations au-delà de la visibilité directe menées de 2018 à 2019 avec des entreprises (comme Postes Canada, Canadian UAVs et Drone Delivery Canada) afin de mener des opérations dans les régions éloignées, des levés de pipelines sur de longues distances et la livraison de fournitures essentielles.

Peu après l’entrĂ©e en vigueur des premières règles sur les drones au Canada concernant la visibilitĂ© directe en 2019, TC a organisĂ© l’atelier Parlons drones, une sĂ©ance de travail de deux jours dans le cadre de laquelle environ 125 intervenants se sont rĂ©unis pour discuter de l’avenir des opĂ©rations au-delĂ  de la visibilitĂ© directe. Les participants comprenaient des reprĂ©sentants de diffĂ©rents segments de l’industrie (p. ex. les exploitants, les constructeurs, les fournisseurs de formation) ainsi que des reprĂ©sentants du milieu universitaire, d’organismes d’application de la loi, d’autres ministères fĂ©dĂ©raux et des provinces et territoires. Les intervenants ont indiquĂ© le besoin de se doter d’un cadre souple pour s’adapter Ă  l’évolution rapide de la technologie, et ce, le plus tĂ´t possible. Les commentaires entendus lors de l’atelier Parlons drones, les commentaires de l’industrie en Ă©volution, les rĂ©sultats de la recherche et du dĂ©veloppement ainsi que des projets pilotes ont orientĂ© TC dans son Ă©laboration d’un cadre pour la dĂ©livrance de COAS pour les opĂ©rations au-delĂ  de la visibilitĂ© directe; ce cadre a Ă©tĂ© distribuĂ© aux intervenants lors de la ConfĂ©rence de 2019 de Systèmes tĂ©lĂ©commandĂ©s Canada, qui a eu lieu Ă  Ottawa (Ontario). Ce cadre s’est appuyĂ© sur l’évaluation des risques opĂ©rationnels spĂ©cifiques internationalement reconnue afin de fournir une base de rĂ©fĂ©rence pour les mesures d’attĂ©nuation des risques et le type d’opĂ©rations que TC pourrait autoriser, ce qui, en retour, a permis d’accroĂ®tre la prĂ©visibilitĂ© pour les intervenants et de rĂ©duire le temps de traitement des demandes de COAS.

Consultations sur l’avis de proposition de modification

TC a adopté une approche progressive pour mener les consultations sur les modifications proposées, ce qui lui a permis de fournir aux intervenants des éléments plus faciles à assimiler sur lesquels formuler des commentaires, ainsi que de tenir compte des nouvelles considérations découlant de la rétroaction et des progrès de l’industrie.

Au printemps 2020, TC a publiĂ© un avis de proposition de modification (APM) assorti d’une pĂ©riode de consultation de 60 jours. Cet APM dĂ©crivait un cadre proposĂ© pour les drones de taille moyenne utilisĂ©s pour des opĂ©rations en visibilitĂ© directe et des opĂ©rations Ă  faible risque au-delĂ  de la visibilitĂ© directe. Au cours de la pĂ©riode de commentaires, TC a reçu 230 commentaires Ă©crits de la part d’un large Ă©ventail d’intervenants, y compris des constructeurs, des exploitants commerciaux, des organismes de sĂ©curitĂ© publique et des membres de du secteur Ă©largi de transport aĂ©rien. Des consultations virtuelles ont ensuite Ă©tĂ© tenues; elles ont permis de fournir des clarifications, de rĂ©pondre Ă  d’autres questions et de recevoir des commentaires d’intervenants. Des questions et des prĂ©occupations ont Ă©tĂ© soulevĂ©es au sujet de la façon dont TC a tenu compte des risques pour la sĂ©curitĂ© des autres utilisateurs de l’espace aĂ©rien et des personnes au sol. Pour rĂ©pondre Ă  ces questions et Ă  ces prĂ©occupations, TC a fourni des dĂ©tails supplĂ©mentaires sur la façon dont il a dĂ©fini et Ă©valuĂ© les environnements proposĂ©s pour les nouvelles opĂ©rations de drones. Dans l’ensemble, l’industrie des drones a appuyĂ© la proposition et a affirmĂ© que l’approche proposĂ©e Ă©tablirait un bon Ă©quilibre entre l’attĂ©nuation des risques pour la sĂ©curitĂ© et une plus grande marge de manĹ“uvre pour la croissance de l’industrie. Elle a Ă©galement exprimĂ© un intĂ©rĂŞt pour la publication des modifications proposĂ©es le plus tĂ´t possible.

Ă€ l’appui de l’APM, TC a publiĂ© une proposition sur les frais d’utilisation, au printemps 2021, assortie d’une pĂ©riode de consultation de 30 jours. Cette proposition a fourni un cadre et une ventilation des nouveaux services qui seraient offerts Ă  l’appui des modifications proposĂ©es, les coĂ»ts associĂ©s Ă  la prestation de ces services et les coĂ»ts proposĂ©s aux intervenants pour accĂ©der Ă  ces services. TC a reçu 50 commentaires Ă©crits au cours de la pĂ©riode de commentaires. Les opinions Ă©taient mitigĂ©es : certains appuyaient les frais, tandis que d’autres s’inquiĂ©taient de l’incidence qu’auraient des coĂ»ts supplĂ©mentaires sur l’industrie. Certains rĂ©pondants Ă©taient d’avis que les frais proposĂ©s pour les exploitants commerciaux Ă©taient trop faibles et qu’ils devraient ĂŞtre augmentĂ©s pour tenir compte des avantages Ă©conomiques importants que les services de TC procurent aux clients commerciaux.

Ă€ l’automne 2021, TC a publiĂ© un document de consultation afin de fournir des dĂ©tails supplĂ©mentaires sur les exigences mĂ©dicales relatives aux SATP qui avaient Ă©tĂ© proposĂ©es pour la première fois dans l’APM de 2020. Certains des commentaires reçus concernant le document de consultation abordaient la façon dont les mĂ©decins appuieraient la mise en Ĺ“uvre du cadre et la possibilitĂ© d’offrir une formation. Dans ses commentaires, l’Association pour l’évolution aĂ©rienne du Canada, qui reprĂ©sente la majoritĂ© des intervenants en matière de drones au Canada susceptibles d’être touchĂ©s par les modifications rĂ©glementaires, indiquait qu’en gĂ©nĂ©ral ses membres n’étaient pas prĂ©occupĂ©s par la proposition telle qu’elle Ă©tait rĂ©digĂ©e. TC a menĂ© d’autres consultations auprès d’organismes nationaux qui reprĂ©sentent les mĂ©decins, comme la FĂ©dĂ©ration des ordres des mĂ©decins du Canada (FOMC), et la proposition a Ă©tĂ© bien accueillie. Les membres de la FOMC ont reconnu l’importance d’inclure des exigences mĂ©dicales pour attĂ©nuer les risques additionnels associĂ©s aux opĂ©rations de drones plus complexes.

Analyse coûts-avantages

Conformément à la Directive du Cabinet sur la réglementation et à la Politique sur l’analyse coûts-avantages du SCT, TC a mené de vastes consultations depuis 2020 concernant les détails de l’adoption d’une approche réglementaire en matière d’immatriculation et de certification, les exigences visant les pilotes, les exigences en matière de produits, et les exigences en matière de procédures, y compris des détails sur les activités associées et le ratio de partage des coûts proposé. L’information recueillie lors de ces consultations a permis de cerner les intervenants touchés et d’orienter l’analyse coûts-avantages (ACA), y compris, sans s’y limiter, les coûts associés aux parties réglementées qui demandent et maintiennent des certificats, les coûts associés au processus de déclaration proposé visant les constructeurs de SATP (ce qui aiderait les pilotes à prendre des décisions éclairées au moment d’acheter des drones qui seront utilisés dans le cadre de nouveaux types d’opérations), et l’incidence des frais de service sur les intervenants et le gouvernement du Canada.

Après la publication prĂ©alable du projet de règlement dans la Partie I de la Gazette du Canada, TC a compilĂ© les commentaires formulĂ©s par les utilisateurs de drones Ă  des fins rĂ©crĂ©atives et les exploitants commerciaux au moyen d’un sondage de l’ACA diffusĂ© Ă  environ 500 intervenants qui s’étaient inscrits Ă  l’une ou l’autre des consultations de TC sur les SATP. Ce sondage misait principalement sur la façon dont les pilotes utilisent leurs certificats et la façon dont ils prĂ©voient d’utiliser leurs nouveaux privilèges accordĂ©s dans le cadre du nouveau Règlement.

Publication prĂ©alable dans la Partie I de la Gazette du Canada

Le projet de règlement a fait l’objet d’une publication prĂ©alable dans la Partie I de la Gazette du Canada le 24 juin 2023, pour une pĂ©riode de 90 jours. Pendant cette pĂ©riode, un nombre total de 352 commentaires ont Ă©tĂ© reçus de la part de 137 intervenants. Les intervenants qui ont fourni des commentaires incluaient : des utilisateurs de drones Ă  des fins rĂ©crĂ©atives, des exploitants commerciaux, des entreprises, des organisations professionnelles, d’autres ordres de gouvernement, des scientifiques, des premiers intervenants, des fournisseurs de formations, des constructeurs, et des membres du public. Pendant ce temps, TC a aussi organisĂ© huit sĂ©ances virtuelles de questions et rĂ©ponses (Q et R) avec des membres du public et des experts de TC. TC a menĂ© quatre sĂ©ances ouvertes et quatre sĂ©ances ciblĂ©es incluant des constructeurs, des fournisseurs de services, des utilisateurs de drones Ă  des fins rĂ©crĂ©atives, des premiers intervenants et des fournisseurs de formation. Plus de 500 participants Ă©taient aux sĂ©ances de Q et R oĂą les experts de TC ont fourni un aperçu du projet de règlement et ont rĂ©pondu Ă  des questions pour orienter les commentaires Ă©crits des intervenants. TC a aussi prĂ©sentĂ© son projet de règlement aux principaux partenaires et aux organismes intĂ©ressĂ©s, y compris l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) et NAV CANADA.

En dĂ©cembre 2023, TC a publiĂ© un rapport « Ce que nous avons entendu Â» qui mettait en vedette les commentaires formulĂ©s par les intervenants pendant la pĂ©riode de publication prĂ©alable. La majoritĂ© des commentaires portaient sur les thèmes suivants : les frais, la formation, les microdrones (de moins de 250 grammes), les modèles rĂ©duits d’aĂ©ronefs et les amateurs, les exploitants Ă©trangers, les premiers intervenants, les règles d’exploitation, les exigences mĂ©dicales et la mise en Ĺ“uvre du programme. TC a tenu compte de tous les commentaires; il a Ă©tĂ© Ă©quitable dans son approche pour inclure les intĂ©rĂŞts des diffĂ©rents intervenants et les objectifs du Règlement visant la promotion de la sĂ©curitĂ©, l’innovation et les possibilitĂ©s Ă©conomiques pour le secteur des SATP. Puisque la majoritĂ© des commentaires touchaient Ă  de multiples thèmes, le nombre de commentaires pour chacun des thèmes ci-dessous est approximatif.

Commentaires sur l’introduction d’opérations à faible risque au-delà de la visibilité directe et de SATP de taille moyenne

Lors des huit sĂ©ances virtuelles de Q et R, les intervenants ont exprimĂ© leur appui Ă  l’égard de l’élargissement du cadre rĂ©glementaire en matière de SATP de manière Ă  inclure les opĂ©rations Ă  faible risque au-delĂ  de la visibilitĂ© directe et les SATP de taille moyenne. Les intervenants se sont dit d’accord avec les avancĂ©es rĂ©alisĂ©es par le Canada pour faire la promotion du secteur des SATP au Canada. Ils ont conclu que le projet de règlement serait une Ă©tape importante vers l’intĂ©gration totale de la technologie des SATP. Environ 40 des commentaires exprimaient un appui gĂ©nĂ©ral ou partiel du projet de règlement. Trois intervenants auraient prĂ©fĂ©rĂ© que TC progresse plus rapidement; ils Ă©taient d’avis que le projet de règlement progressait trop lentement comparativement aux avancĂ©es technologiques dans le secteur. Certains intervenants auraient prĂ©fĂ©rĂ© que l’on inclue plus de catĂ©gories d’exploitation pour lesquelles un COAS n’est pas nĂ©cessaire, comme l’utilisation de gros SATP (de plus de 150 kg) et des permissions pour les opĂ©rations au-delĂ  de la visibilitĂ© directe dans des environnements Ă  plus haut risque. Aucune modification n’a Ă©tĂ© apportĂ©e au projet de règlement par suite de ces commentaires.

Le Règlement éliminera les exigences en matière de COAS pour les opérations où TC et l’industrie ont acquis une expérience suffisante, leur permettant de les considérer comme des opérations courantes. Les exploitants qui souhaitent utiliser un SATP qui n’est pas visé par les nouvelles permissions dans le Règlement devront continuer de demander un COAS (au cas par cas).

Commentaires sur les frais

TC a reçu environ 8 commentaires concernant les coĂ»ts cumulatifs d’exploitation au-delĂ  de la visibilitĂ© directe. Les intervenants ont suggĂ©rĂ© que les coĂ»ts cumulatifs liĂ©s Ă  l’immatriculation, Ă  la certification, Ă  la formation au pilotage et au CES seraient un lourd fardeau pour les utilisateurs de drones Ă  des fins rĂ©crĂ©atives et pour les petites entreprises. Dans sa rĂ©ponse Ă  ces commentaires, TC a modifiĂ© les coĂ»ts cumulatifs associĂ©s aux opĂ©rations Ă  faible risque au-delĂ  de la visibilitĂ© et a fait en sorte que les frais proposĂ©s pour l’immatriculation et la certification correspondent au niveau de service offert par TC et aux coĂ»ts associĂ©s au soutien continu du PGD. Cependant, TC a dĂ©terminĂ© qu’il serait adĂ©quat de rĂ©duire les frais du CES, de 250 $ (proposĂ© Ă  l’origine) Ă  125 $, puisque la dĂ©livrance automatisĂ©e du CES dans le PGD viendra considĂ©rablement rĂ©duire les coĂ»ts associĂ©s au traitement et Ă  la dĂ©livrance du CES.

TC a reçu environ 30 commentaires sur l’augmentation des frais d’immatriculation de SATP de 5 $ Ă  10 $. Les intervenants ont suggĂ©rĂ© que l’augmentation Ă©tait trop grande et l’on demande Ă  TC que les frais demeurent inchangĂ©s ou que l’immatriculation de la flotte soit prise en considĂ©ration (au lieu de demander des frais d’immatriculation par drone). TC a rĂ©visĂ© les frais d’immatriculation et a dĂ©terminĂ© que i) les frais sont comparables aux frais similaires dans d’autres compĂ©tences, comme au Royaume-Uni et aux États-Unis, surtout si l’on tient compte du fait que les frais d’immatriculation n’expirent pas, et ii) que les frais respectent le principe de l’utilisateur-payeur, lequel garantit que le bĂ©nĂ©ficiaire d’un service paie sa juste part du coĂ»t de prestation de services. Aucune modification n’a Ă©tĂ© apportĂ©e aux frais d’immatriculation proposĂ©s par suite de ces commentaires.

TC a reçu environ 10 commentaires concernant la structure de frais de COAS proposĂ©e, qui comprend les deux Ă©tapes suivantes : faible complexitĂ© (150 $) et haute complexitĂ© (2 000 $). Les intervenants ont suggĂ©rĂ© qu’il faut ajouter des Ă©tapes Ă  la structure afin de tenir compte d’importantes variations dans les opĂ©rations et les degrĂ©s de complexitĂ©, ce qui exigera des efforts de niveaux diffĂ©rents par les experts de TC. TC a modifiĂ© la structure du COAS (proposĂ©e Ă  l’origine) et y a ajoutĂ© deux catĂ©gories : très faible complexitĂ© et complexitĂ© moyenne. Ces catĂ©gories reflètent les diffĂ©rents niveaux de complexitĂ© et les niveaux d’efforts connexes que devra dĂ©ployer TC. La structure modifiĂ©e ne comprend pas des types d’opĂ©rations nouveaux que le demandeur peut demander par l’intermĂ©diaire d’un COAS. Elle vient plutĂ´t rĂ©organiser les opĂ©rations sur quatre Ă©tapes afin d’offrir une structure de prix plus cohĂ©rente pour les exploitants.

Commentaires sur la formation

TC a reçu environ 48 commentaires concernant les exigences de formation. Les commentaires les plus communs portaient sur l’exigence selon laquelle l’observateur visuel doit ĂŞtre titulaire d’un certificat de pilote - opĂ©rations avancĂ©es pour les opĂ©rations en visibilitĂ© directe prolongĂ©e, exigence qui est considĂ©rĂ©es comme trop Ă©levĂ©e. Certaines organisations qui offrent une formation au pilotage au sol ont formulĂ© des commentaires sur le nombre minimal d’heures nĂ©cessaires Ă  la formation pour les opĂ©rations complexes de niveau 1; certains commentateurs Ă©taient d’avis que la durĂ©e de ces formations Ă©tait trop courte et d’autres, qu’elle Ă©tait trop longue. Certains commentateurs ont demandĂ© un processus de certification que pourraient suivre les fournisseurs de formation afin de limiter les Ă©valuateurs de vol Ă  une seule Ă©cole de vol. Ils ont aussi demandĂ© l’établissement de nouvelles exigences relatives Ă  la mise Ă  jour des connaissances Ă  l’intention des Ă©valuateurs de pilotage. Les commentateurs ont aussi demandĂ© Ă  TC de fournir d’autres directives en matière de formation, une clarification concernant le poids des SATP utilisĂ©s pour les rĂ©visions en vol complexes de niveau 1, et une surveillance accrue.

Dans sa rĂ©ponse Ă  ces commentaires, TC a Ă©valuĂ© de nouveau les exigences en matière de connaissances pour l’observation visuelle en visibilitĂ© directe prolongĂ©e. TC a dĂ©terminĂ© qu’un certificat de pilote – opĂ©rations de base satisferait aux exigences en matière de connaissances sans compromettre les objectifs de sĂ©curitĂ© de TC. Le Règlement a Ă©tĂ© modifiĂ© de manière Ă  reflĂ©ter cette conclusion.

TC a Ă©valuĂ© de nouveau le temps requis pour enseigner la matière de la TP 15530, intitulĂ©e Connaissances exigĂ©es pour les pilotes de systèmes d’aĂ©ronefs tĂ©lĂ©pilotĂ©s – opĂ©rations complexes de niveau 1; il a Ă©galement confirmĂ© de nouveau qu’un total de 20 heures est un minimum adĂ©quat d’heures pour prĂ©senter la matière de la TP. Ainsi, aucune modification n’a Ă©tĂ© apportĂ©e au Règlement quant au nombre minimum d’heures de formation pour les opĂ©rations complexes de niveau 1.

Aucune modification n’a été apportée au Règlement quant à l’introduction de certification pour les écoles de pilotage, à l’établissement d’un processus de certification pour les évaluateurs de vol afin de limiter le nombre d’affiliation, ou l’établissement de nouvelles exigences relatives à la mise à jour des connaissances. Le cadre actuel exige que les écoles de pilotage s’autodéclare auprès de TC pour indiquer qu’elles respectent la norme 921, ce qui vient assurer l’uniformité des services qu’elles offrent et faire connaître à TC les fournisseurs de service. L’évaluateur de vol doit déjà être affilié à une école de pilotage agissant en tant qu’organisation qui surveille ses activités. D’autres exigences relatives à la mise à jour des connaissances sont déjà dans le Règlement et veillent à ce que les connaissances de l’évaluateur de vol soient à jour.

Les autres commentaires portant sur les directives, le poids des SATP utilisĂ©s pour des rĂ©visions en vol, et la surveillance seront abordĂ©s dans la version Ă  jour de la TP 15395 intitulĂ©e Guide de l’évaluateur de vol pour les pilotes de systèmes d’aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© de 250 g Ă  150 kg inclusivement utilisĂ©s en visibilitĂ© directe (VLOS), visibilitĂ© directe prolongĂ©e (EVLOS), opĂ©rations protĂ©gĂ©es, ou opĂ©rations complexes de niveau 1 (BVLOS); le Manuel d’information aĂ©ronautique; la page Web SĂ©curitĂ© des drones; et le Plan national de surveillance de TC. Les mises Ă  jour apportĂ©es Ă  la TP et Ă  la page Web SĂ©curitĂ© des drones seront accessibles au public dès la publication du Règlement dans la Partie II de la Gazette du Canada. Le Plan national de surveillance et le Manuel d’information aĂ©ronautique seront mis Ă  jour suivant leurs cycles de publication rĂ©guliers (chaque annĂ©e financière ou deux fois par annĂ©e au printemps et en automne, respectivement).

Commentaires sur les microdrones de moins de 250 grammes

TC a reçu environ 19 commentaires concernant les microdrones. Certains intervenants ont demandĂ© plus de règles en matière de microdrones (surtout en ce qui touche les Ă©vĂ©nements annoncĂ©s) afin d’accroĂ®tre les connaissances des utilisateurs de microdrones; certains intervenants sont d’avis que les microdrones prĂ©sentent des risques pour la sĂ©curitĂ© et certains commentaires demandent une augmentation du seuil de poids des microdrones, de 250 g Ă  1 kg, afin d’inclure un plus grand nombre de drones dans cette catĂ©gorie rĂ©glementaire.

Des règles en matière de microdrones sont établies dans le RAC depuis 2019 et se fondent sur des recherches sur la sécurité menées dans divers pays, ce qui a permis de démontrer que les SATP de cette taille présentent un très faible risque de blessures mortelles tant pour les personnes au sol ou à la suite d’une collision en vol. Les données scientifiques qui viennent appuyer ces conclusions n’ont pas changé. Il s’agit d’un seuil à faible risque que l’on utilise partout dans le monde, y compris aux États-Unis, en Europe, au Royaume-Uni, au Brésil, entre autres. Aucune modification n’a été apportée aux règles d’utilisation de microdrones en réponse aux commentaires, car ces drones continuent de présenter un niveau de risque très faible. TC a conclu qu’il ne serait pas acceptable d’augmenter le seuil de poids des microdrones, puisqu’une telle augmentation viendrait multiplier les risques possibles pour la sécurité des personnes et des aéronefs; de plus, une telle mesure ne correspondrait pas à l’approche internationale dans cette catégorie.

Toutefois, à la lumière des commentaires formulés par les intervenants, le Règlement a été modifié de manière à exiger un COAS pour l’utilisation de microdrones aux événements annoncés, puisque de tels environnements peuvent engendrer des défis uniques susceptibles de présenter des risques pour la sécurité ou la sûreté, comme une forte densité de personnes au sol, un espace aérien limité, et la probabilité que l’on souhaite utiliser de multiples SATP dans ce même espace aérien limité (p. ex. pour prendre des photos ou des vidéos).

De plus, TC continue d’élaborer et d’adopter des approches non réglementaires pour s’assurer que l’utilisation de microdrones se poursuit en toute sécurité, comme des efforts de sensibilisation et d’éducation, incluant la mise à jour de documents d’orientation sur la page Web Sécurité des drones et les campagnes de communication ciblées mises à jour et diffusées tous les ans.

Commentaires sur les modèles réduits d’aéronefs et les amateurs

TC a reçu environ 72 commentaires d’intervenants qui ont indiquĂ© ĂŞtre des pilotes et des amateurs de modèles rĂ©duits d’aĂ©ronefs. Environ 90 % de ces commentaires concernaient l’exemption accordĂ©e aux ModĂ©listes AĂ©ronautiques AssociĂ©s du Canada (MAAC) qui n’est plus en vigueur depuis fĂ©vrier 2023 en raison d’un manquement Ă  une condition de l’exemption. Ces intervenants ont demandĂ© que l’exemption soit rĂ©tablie ou que le RAC soit modifiĂ© pour exempter le modèle rĂ©duit d’aĂ©ronef des exigences actuelles de la partie IX du RAC. Les utilisateurs de drones Ă  des fins rĂ©crĂ©atives estiment que les dispositions rĂ©glementaires sur les opĂ©rations en visibilitĂ© directe publiĂ©es en 2019 devraient ĂŞtre adaptĂ©es Ă  la communautĂ© amateure, et demandent une sĂ©paration entre les utilisateurs de drones Ă  des fins rĂ©crĂ©atives et les exploitants commerciaux. Ainsi, les règles seraient simplifiĂ©es pour les utilisateurs de drones Ă  des fins rĂ©crĂ©atives, car certains commentateurs ont trouvĂ© que les exigences relatives aux opĂ©rations en visibilitĂ© directe Ă©taient trop complexes pour les pilotes amateurs. D’autres commentateurs aimeraient voir des exigences plus permissives concernant les vols Ă  des Ă©vĂ©nements annoncĂ©s, car ils trouvent que l’exigence relative Ă  l’obtention d’un COAS est contraignante.

TC a conclu que des modifications apportées au Règlement en réponse à ces commentaires ne seraient pas appropriées. Le Règlement ne peut pas soutenir une séparation entre les utilisateurs de drones à des fins récréatives et les exploitants commerciaux, car le risque pour l’aviation et le public est déterminé selon la taille de l’aéronef et son environnement d’exploitation, et non selon les fins commerciales ou récréatives du vol. De même, puisque les événements annoncés représentent un risque plus élevé pour l’aviation et la sécurité publique, il ne serait pas approprié de supprimer l’exigence relative à l’obtention d’un COAS pour l’exploitation d’un SATP lors d’un événement annoncé.

TC continue de travailler avec la communauté des modèles réduits d’aéronefs pour déterminer les prochaines étapes appropriées et faciliter l’utilisation sécuritaire et légale de l’espace aérien canadien.

Commentaires sur les exploitants étrangers

TC a reçu environ 16 commentaires sur les exploitants Ă©trangers, dont 7 commentaires concernant spĂ©cifiquement les frais liĂ©s au COAS. Des intervenants ont fait remarquer que la conformitĂ© des utilisateurs Ă©trangers de drones Ă  des fins rĂ©crĂ©atives aux exigences relatives Ă  l’obtention d’un COAS nĂ©cessiterait beaucoup de temps, Ă©tait dispendieuse et plus contraignante que les autres pays, et pourrait ĂŞtre prohibitive, particulièrement pour les touristes (exploitants Ă©trangers) qui passent peu de temps au Canada et qui veulent utiliser leur drone pour des raisons personnelles (p. ex. photographie).

En rĂ©ponse aux commentaires, TC a examinĂ© les frais proposĂ©s pour les exploitants Ă©trangers et a dĂ©terminĂ© qu’ils pouvaient les faire passer de 150 $ Ă  20 $ pour les opĂ©rations de très faible complexitĂ©. Au moment oĂą le montant des frais de 150 $ avait Ă©tĂ© Ă©tabli, il reprĂ©sentait le niveau d’efforts nĂ©cessaires Ă  TC pour dĂ©livrer ce type de certificat. TC a depuis acquis une expĂ©rience apprĂ©ciable du traitement de ces demandes et a apportĂ© des amĂ©liorations au processus, notamment la crĂ©ation de nouvelles fonctions dans le Portail de gestion des drones (PGD), ce qui se traduit par un niveau d’efforts moindre consacrĂ© Ă  chaque demande. De plus, une comparaison internationale actualisĂ©e a rĂ©vĂ©lĂ© que la diminution des frais serait davantage harmonisĂ©e avec les frais des autres pays. Ă€ ce titre, le Règlement a Ă©tĂ© modifiĂ© afin de rĂ©duire les frais liĂ©s au COAS pour les exploitants Ă©trangers de drones Ă  des fins rĂ©crĂ©atives dans la catĂ©gorie de très faible complexitĂ© de 150 $ Ă  20 $. Les frais rĂ©visĂ©s permettront de rĂ©duire le fardeau financier des touristes et d’autres exploitants Ă©trangers et d’harmoniser les pratiques du Canada avec celles d’autres organismes de rĂ©glementation internationaux aux vues similaires.

Commentaires formulés par des premiers intervenants

TC a reçu environ 27 commentaires de la part d’intervenants qui s’identifient comme premiers intervenants. Ces intervenants ont fait remarquer que la disposition proposĂ©e concernant la chute d’objets pourrait les empĂŞcher de laisser tomber du matĂ©riel dans le cadre d’une intervention d’urgence avec un drone. Des intervenants ont Ă©galement fait remarquer que la description du pĂ©rimètre de sĂ©curitĂ© d’urgence Ă©tait vague et qu’il serait utile qu’elle soit plus dĂ©taillĂ©e dans le Règlement. Certains commentateurs ont Ă©galement demandĂ© une exemption Ă  l’application des nouvelles exigences relatives Ă  l’obtention du COAS en raison de la nature pressante de leur travail ainsi qu’un accès plus rapide et plus direct Ă  l’espace aĂ©rien contrĂ´lĂ© en situation d’urgence. Ă€ l’heure actuelle, les processus d’approbation concernant l’accès Ă  l’espace aĂ©rien, fournis par NAV CANADA, ne permettent pas toujours de rĂ©pondre aux demandes en temps rĂ©el.

TC a examiné la disposition concernant la chute d’objets en fonction des commentaires reçus. Il n’a trouvé aucun obstacle sur le plan réglementaire aux activités que les premiers intervenants ont mentionnées étant donné que l’interdiction ne s’applique que si le fait de laisser tomber des objets mettait en danger des personnes ou des biens. TC a établi que, dans les exemples fournis, comme le fait de laisser tomber de l’équipement de sauvetage pour une personne dans le besoin ou de laisser tomber de l’équipement spécialisé visant à gérer les incendies de forêt, aucun danger à la surface n’est créé, et que le fait de laisser tomber un objet qui permet d’aider une personne ou d’atténuer les risques pour la sécurité à la surface ne constituerait pas un danger. Toutefois, TC fournira des directives supplémentaires sur ce qui constitue un danger et sur la façon dont il peut être interprété par les premiers intervenants avant l’entrée en vigueur du Règlement. Pour ce faire, la stratégie de sensibilisation de TC comprendra du contenu mis à jour sur le site Web Sécurité des drones et des sections mises à jour dans le Manuel d’information aéronautique. Les directives seront incluses dans notre stratégie de sensibilisation et permettront d’aider les intervenants à comprendre les exigences concernant la chute d’objets. En ce qui concerne le périmètre de sécurité d’urgence, aucune modification n’a été apportée au Règlement, car la disposition permet intentionnellement aux autorités publiques d’adapter leur périmètre en fonction de la nature et l’ampleur de la situation d’urgence, qui peut varier considérablement.

En ce qui concerne les COAS, le processus de demande demeure un outil important de gestion des risques. Il permet Ă  TC d’approuver les opĂ©rations qui ne relèvent pas de la portĂ©e du Règlement et permet d’inclure des mesures d’attĂ©nuation appropriĂ©es pour la sĂ©curitĂ©; c’est pourquoi aucune modification permettant d’exempter les premiers intervenants de l’application de cette exigence n’a Ă©tĂ© apportĂ©e au Règlement. On s’attend Ă  ce que certaines activitĂ©s des premiers intervenants puissent ĂŞtre menĂ©es au titre de la nouvelle version du Règlement sans COAS (p. ex. opĂ©rations Ă  faible risque au-delĂ  de la visibilitĂ© directe pour la recherche et le sauvetage dans les rĂ©gions Ă©loignĂ©es); toutefois, les COAS seront toujours exigĂ©s pour les opĂ©rations Ă  risque Ă©levĂ©. TC continuera de travailler en Ă©troite collaboration avec la communautĂ© des premiers intervenants afin de dĂ©livrer des COAS comprenant le maximum de souplesse (p. ex. durĂ©e, gĂ©ographie) aussi de vite que possible sans compromettre la sĂ©curitĂ©.

Les commentaires concernant l’accès Ă  l’espace aĂ©rien contrĂ´lĂ© ont Ă©tĂ© transmis Ă  NAV CANADA, qui est responsable de la gestion de l’accès Ă  l’espace aĂ©rien au Canada. Compte tenu du risque accru que reprĂ©sentent les opĂ©rations dans l’espace aĂ©rien contrĂ´lĂ© en raison d’un niveau plus Ă©levĂ© de circulation aĂ©rienne, il est essentiel que NAV CANADA soit au courant de toute la circulation aĂ©rienne et qu’il appuie l’attĂ©nuation des risques. Par consĂ©quent, aucune modification n’a Ă©tĂ© apportĂ©e au Règlement.

Commentaires sur les règles d’utilisation

TC a reçu environ 27 commentaires concernant les règles d’utilisation. Des intervenants ont indiquĂ© que l’exigence proposĂ©e d’utiliser l’aĂ©ronef Ă  une distance de 500 pieds des nuages serait difficile Ă  respecter Ă©tant donnĂ© la difficultĂ© d’évaluer la distance entre les SATP et les nuages, comme il est expliquĂ© dans la section ci-dessus. Dans les commentaires, on demande Ă©galement des prĂ©cisions sur la façon dont un exploitant de SATP qui souhaite mener des opĂ©rations au-delĂ  de la visibilitĂ© directe pourrait Ă©valuer la densitĂ© de la population afin de choisir un emplacement de vol conforme au Règlement, car les intervenants ne savent pas quelles sources de donnĂ©es ou quels outils pourraient ĂŞtre utilisĂ©s pour y arriver. Puisque le terme « structure Â» n’était pas dĂ©fini dans le projet de règlement, des intervenants voulaient Ă©galement obtenir plus de dĂ©tails sur ce qui sera considĂ©rĂ© comme une structure (p. ex. arbres, chalets, lignes Ă©lectriques) qui qualifierait une opĂ©ration de SATP d’opĂ©ration protĂ©gĂ©e. Des intervenants ont Ă©galement formulĂ© des commentaires sur l’exigence de rester Ă  cinq milles marins des aĂ©rodromes inscrits dans le SupplĂ©ment de vol — Canada ou dans le SupplĂ©ment hydroaĂ©rodromes pour effectuer une opĂ©ration Ă  faible risque au-delĂ  de la visibilitĂ© directe. Ils ont aussi demandĂ© s’ils devaient se conformer Ă  l’exigence mĂŞme si l’aĂ©rodrome n’était pas utilisĂ© (p. ex. fermeture saisonnière) ou lorsque l’utilisateur avait obtenu l’approbation prĂ©alable de l’exploitant de l’aĂ©rodrome. Ces intervenants ont exprimĂ© leurs prĂ©occupations sur l’exigence proposĂ©e (demeurer un rayon de cinq milles marins d’un aĂ©rodrome), car elle pourrait limiter les zones disponibles pour les opĂ©rations Ă  faible risque au-delĂ  de la visibilitĂ© directe.

En rĂ©ponse aux prĂ©occupations soulevĂ©es, TC a dĂ©terminĂ© que l’exigence proposĂ©e selon laquelle les SATP doivent ĂŞtre utilisĂ©s Ă  au moins 500 pieds des nuages pourrait ĂŞtre remplacĂ©e par une exigence selon laquelle les SATP doivent ĂŞtre utilisĂ©s hors des nuages et maintenir une visibilitĂ© au sol de trois milles. Le Règlement a Ă©tĂ© modifiĂ© en consĂ©quence. Cette modification contribuera Ă  rĂ©duire l’incertitude des utilisateurs sans compromettre les objectifs de sĂ©curitĂ© initiaux de TC.

En ce qui a trait aux commentaires sur la façon dont les exploitants de SATP peuvent Ă©valuer la densitĂ© de la population, une version mise Ă  jour de l’outil de sĂ©lection de sites de vol de drone accessible au public sera disponible le 1er avril 2025 ou lors de la publication dans la Partie II de la Gazette du Canada, la date la plus tardive Ă©tant retenue. L’outil fournira les donnĂ©es de recensement de Statistique Canada sur une carte interactive, ce qui permettra aux exploitants d’évaluer rapidement la densitĂ© de la population de son emplacement de vol potentiel. Le matĂ©riel d’orientation est aussi disponible dans l’annexe G du CI 903-091 et des directives supplĂ©mentaires sur la façon de mener une inspection de site en personne pour des opĂ©rations au-delĂ  de la visibilitĂ© directe seront Ă©galement fournies sur le site Web sur la sĂ©curitĂ© des drones avant l’entrĂ©e en vigueur du Règlement.

Aucune modification n’a Ă©tĂ© apportĂ©e au Règlement en rĂ©ponse aux questions soulevĂ©es au sujet des opĂ©rations protĂ©gĂ©es, car ces questions seront abordĂ©es dans de nouveaux documents d’orientation dans le Manuel d’information aĂ©ronautique, la page Web sur la sĂ©curitĂ© des drones et d’autres documents de communication dans le cadre de notre stratĂ©gie de sensibilisation, une fois que le Règlement sera publiĂ© dans la Partie II de la Gazette du Canada.

Aucune modification n’a Ă©tĂ© apportĂ©e quant Ă  l’exigence de rester Ă  une distance de cinq milles marins des aĂ©rodromes inscrits dans le SupplĂ©ment de vol — Canada ou dans le SupplĂ©ment hydroaĂ©rodromes lors d’opĂ©rations Ă  faible risque au-delĂ  de la visibilitĂ© directe. Les niveaux de trafic des aĂ©rodromes Ă  travers le pays varient considĂ©rablement, y compris les variations saisonnières, et il existe donc toujours une possibilitĂ© qu’un aĂ©ronef dĂ©colle et atterrisse, ce qui augmente le risque d’interaction avec une opĂ©ration BVLOS Ă  basse altitude. Le maintien d’une distance sĂ©curitaire par rapport aux aĂ©rodromes est nĂ©cessaire pour rĂ©duire la probabilitĂ© de ces interactions dans le cadre des opĂ©rations de routine, sachant que les exploitants peuvent toujours demander Ă  TC un COAS pour les opĂ©rations BVLOS dans ces zones et que ces demandes seront Ă©valuĂ©es au cas par cas.

Commentaires sur les exigences médicales

Environ 38 commentaires Ă©taient liĂ©s aux exigences mĂ©dicales. Ces exigences ont Ă©tĂ© perçues comme un obstacle potentiel pour les vols au-delĂ  de la visibilitĂ© directe, car elles pourraient limiter certains groupes. Plus prĂ©cisĂ©ment, elles pourraient ĂŞtre trop restrictives pour les exploitants, y compris les premiers intervenants, souffrant de maladie et de troubles mentaux. Des intervenants ont Ă©galement soulignĂ© que de nombreux Canadiens n’ont pas accès Ă  un mĂ©decin de famille, ce qui crĂ©e un obstacle potentiel qui pourrait entraver ou retarder le respect de cette exigence et que les mĂ©decins factureraient probablement des frais pour ce service, ce qui augmenterait encore le coĂ»t cumulatif liĂ© aux opĂ©rations au-delĂ  de la visibilitĂ© directe.

À la suite d’une évaluation des commentaires et de discussions plus approfondies avec des partenaires internationaux clés, notamment la Federal Aviation Administration des États-Unis, TC a déterminé que l’introduction d’une norme médicale pour les pilotes canadiens de SATP pourrait imposer un fardeau unique pour les pilotes canadiens de SATP par rapport aux homologues internationaux du Canada.

La disposition actuelle, l’article 901.19 du RAC — Ă‰tat des membres d’équipage, Ă©tablit dĂ©jĂ  un niveau de rĂ©fĂ©rence d’état pour les pilotes de drones, y compris les exigences relatives Ă  la fatigue et Ă  la consommation de substances. Compte tenu des prĂ©occupations des intervenants quant au fait que la nouvelle norme mĂ©dicale proposĂ©e serait trop restrictive pour la communautĂ© des pilotes, une réévaluation de la combinaison des exigences actuelles (article 901.19 du RAC) et d’autres exigences nouvelles (l’exigence liĂ© au CES qui consiste Ă  nommer un gestionnaire supĂ©rieur responsable, et l’introduction de processus de sĂ©curitĂ© attĂ©nuant les risques pour les organisations qui mènent des opĂ©rations avec un CES au titre de l’article 901.18 du RAC) a Ă©tĂ© effectuĂ©e. TC a dĂ©terminĂ© que ces dispositions devraient fournir des mesures d’attĂ©nuation suffisantes pour maintenir les objectifs de sĂ©curitĂ© de TC dans l’environnement des opĂ©rations Ă  faible risque au-delĂ  de la visibilitĂ© directe. Ă€ ce titre, les exigences mĂ©dicales publiĂ©es dans la Partie I de la Gazette du Canada, qui comprenaient la section IX proposĂ©e — Exigences mĂ©dicales, norme 924 — Exigences mĂ©dicales pour les pilotes de SATP et les dispositions connexes, ont Ă©tĂ© retirĂ©es de la version finale du Règlement.

Commentaires sur la mise en œuvre du programme

Environ 54 commentaires ont Ă©tĂ© reçus concernant la mise en Ĺ“uvre de nouvelles exigences et la façon dont le Règlement sera appliquĂ©. Des exploitants ont exprimĂ© des prĂ©occupations que l’entrĂ©e en vigueur du Règlement aurait lieu durant la saison la plus occupĂ©e pour l’industrie (soit, mai Ă  septembre). Des intervenants ont formulĂ© une mise en garde que selon eux, l’entrĂ©e en vigueur des exigences pendant la saison de pointe les empĂŞcherait de mener des opĂ©rations de vol, car leurs pilotes devraient recevoir une nouvelle formation et une nouvelle certification, obtenir un CES et se familiariser avec les règles. Des intervenants avaient Ă©galement des questions au sujet du plan de TC concernant l’application du Règlement et demandaient davantage d’activitĂ©s de surveillance. Des intervenants ont demandĂ© que des directives supplĂ©mentaires soient offertes Ă  l’appui de la nouvelle version du Règlement pour les aider Ă  se familiariser avec les nouvelles exigences.

Ă€ la publication prĂ©alable, TC anticipait que le Règlement entrerait en vigueur le 1er avril 2025. Depuis la publication prĂ©alable, le calendrier initial du projet a Ă©tĂ© rĂ©visĂ© pour que plus de temps soit consacrĂ© Ă  l’examen, Ă  l’analyse et Ă  la modification du Règlement, ce qui a eu une incidence sur son entrĂ©e en vigueur. Étant donnĂ© que les intervenants auront besoin de temps entre la publication du Règlement dans la Partie II de la Gazette du Canada et l’entrĂ©e en vigueur des nouvelles exigences pour obtenir la formation et la certification appropriĂ©es et se familiariser avec les nouvelles règles, le Règlement a Ă©tĂ© mis Ă  jour. La date d’entrĂ©e en vigueur des nouvelles exigences relatives aux opĂ©rations au-delĂ  de la visibilitĂ© directe, aux SATP de taille moyenne et au COAS a Ă©tĂ© reportĂ©e au 4 novembre 2025. Cette modification permettra Ă©galement d’éviter de nuire Ă  la saison de pointe de l’étĂ© 2025.

TC poursuivra l’élaboration de son régime d’application de la loi et des règlements en intégrant les activités de surveillance des SATP à son Programme national de surveillance et mènera des activités de surveillance ciblées à l’appui du Règlement. TC publiera des directives nouvelles et actualisées dans la page Web sur la sécurité des drones, l’outil de sélection de sites de vol de drone et le Manuel d’information aéronautique conformément à sa stratégie annuelle de sensibilisation, ce qui aidera les intervenants à comprendre et à respecter les nouvelles exigences.

Commentaires sur l’analyse coûts-avantages

Environ 15 commentaires ont Ă©tĂ© reçus concernant l’analyse coĂ»ts-avantages. Onze intervenants ont indiquĂ© que non seulement l’avantage rĂ©crĂ©atif Ă©tait surestimĂ©, mais qu’il n’était pas liĂ© aux avantages rĂ©els qu’obtiendraient les utilisateurs de drones Ă  des fins rĂ©crĂ©atives. En rĂ©ponse Ă  ces commentaires, TC a ajustĂ© son analyse en ce qui a trait aux avantages rĂ©crĂ©atifs, ce qui a diminuĂ© le rĂ©sultat global. L’approximation de la « valeur d’une journĂ©e rĂ©crĂ©ative Â» a Ă©tĂ© remplacĂ©e par une approximation de la volontĂ© de payer (VDP) lors du calcul de l’avantage par vol pour les utilisateurs de drones Ă  des fins rĂ©crĂ©atives. TC estime que la VDP est un meilleur moyen de saisir les avantages, car il est plus directement liĂ© Ă  la valeur reçue des vols de SATP.

Un intervenant a indiquĂ© que le nombre total estimatif d’exploitants attendus Ă©tait sous-estimĂ©. Plus prĂ©cisĂ©ment, l’intervenant a suggĂ©rĂ© que le nombre prĂ©vu de pilotes menant des opĂ©rations complexes de niveau 1 devrait ĂŞtre plus Ă©levĂ© pour s’aligner avec le nombre prĂ©vu d’écoles de formation au sol offrant le programme et rĂ©pondrait Ă  la demande supplĂ©mentaire des services de police et les premiers intervenants. TC a ajustĂ© les prĂ©visions en fonction des dernières donnĂ©es disponibles, ce qui a augmentĂ© le nombre prĂ©vu de nouveaux pilotes menant des opĂ©rations complexes de niveau 1 par rapport au nombre d’écoles de formation au sol.

Un intervenant a suggĂ©rĂ© que l’estimation du cycle de vie d’un drone Ă©tait trop Ă©levĂ©e. TC a choisi le cycle de vie de 8 ans, qui est la valeur limite supĂ©rieure de la durĂ©e de vie moyenne d’un SATP dans la littĂ©rature Ă©conomique, pour tenir compte de la possibilitĂ© que certains des SATP aient dĂ©jĂ  Ă©tĂ© immatriculĂ©s de nouveau dans le scĂ©nario de rĂ©fĂ©rence et pour s’assurer que la demande prĂ©vue pour l’immatriculation des SATP Ă©tait suffisante pour combler l’écart de donnĂ©es historiques limitĂ©es utilisĂ©es et exĂ©cuter la projection. Afin de dĂ©terminer dans quelle mesure les cycles de vie de moins de 8 ans auraient une incidence sur les intervenants concernĂ©s, TC a effectuĂ© une analyse de sensibilitĂ©.

Un autre intervenant a dĂ©clarĂ© que l’estimation de 30 secondes pour le temps nĂ©cessaire Ă  l’immatriculation d’un drone Ă©tait trop faible. En rĂ©ponse Ă  ce commentaire, TC a ajustĂ© l’estimation du temps d’immatriculation d’un drone. Il l’a fait passer de 30 secondes Ă  3 minutes.

Dans les autres commentaires, on approuvait le fait de recueillir la rétroaction de l’industrie.

Aucune modification n’a été apportée au Règlement en réponse aux commentaires sur l’analyse coûts-avantages.

Autres commentaires

Le reste des commentaires ne relevait pas du mandat de TC ou ne portait pas sur le Règlement. Par exemple, certains intervenants ont soulevĂ© des prĂ©occupations en matière de protection de la vie privĂ©e, des inquiĂ©tudes au sujet des rĂ©percussions des drones sur la faune et de l’utilisation des drones dans les parcs nationaux. Ces commentaires ont Ă©tĂ© communiquĂ©s, lorsqu’appropriĂ©, aux parties concernĂ©es responsables de la rĂ©glementation fĂ©dĂ©rale dans ces domaines (p. ex. Parcs Canada). Il est important de noter qu’en plus du RAC, les opĂ©rations de drones au Canada sont assujetties Ă  d’autres lois fĂ©dĂ©rales, provinciales et territoriales et Ă  des règlements municipaux. Par exemple, la Loi sur la protection des renseignements personnels et les documents Ă©lectroniques Ă©tablit les règles sur la façon dont les organisations du secteur privĂ© recueillent, utilisent et communiquent des renseignements personnels dans le cadre d’activitĂ©s commerciales Ă  but lucratif partout au Canada; le Code criminel Ă©tablit des règles interdisant l’observation ou l’enregistrement subreptice de personnes lorsqu’il existe une attente raisonnable en matière de protection de la vie privĂ©e; le Règlement sur l’accès par aĂ©ronef aux parcs nationaux du Canada dĂ©finit les règles d’atterrissage et de dĂ©collage dans les parcs nationaux; et la Loi sur les espèces en pĂ©ril, le Règlement sur les oiseaux migrateurs et le Règlement sur les mammifères marins ont des règles concernant l’exploitation des aĂ©ronefs et la protection des espèces sauvages.

Consultations supplémentaires et documents à l’appui

Tout au long du processus de consultation, TC a transmis les normes proposĂ©es qui seraient intĂ©grĂ©es au Règlement et aux documents d’orientation Ă  l’appui. Par exemple, la Circulaire d’information (CI) 903-001 — Ă‰valuation des risques opĂ©rationnels des systèmes d’aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ©s a Ă©tĂ© publiĂ©e sous forme d’ébauche en juillet 2019 pendant plusieurs mois afin de permettre aux intervenants de fournir des commentaires et d’aider Ă  l’amĂ©liorer. La CI 903-001 a servi de document d’orientation pour les demandeurs de COAS qui dĂ©siraient effectuer des opĂ©rations au-delĂ  de la visibilitĂ© directe, qui fournit des renseignements sur une sĂ©rie de concepts et de procĂ©dures qui ont Ă©tĂ© intĂ©grĂ©s dans le Règlement, comme les exigences relatives aux feux anticollision, aux opĂ©rations en visibilitĂ© directe prolongĂ©e et aux procĂ©dures de dĂ©tection et d’évitement des autres utilisateurs de l’espace aĂ©rien. En juin 2024, TC a publiĂ© une deuxième Ă©dition de la CI 903-001 et l’a transmise aux intervenants. Cette Ă©dition fournit une mise Ă  jour des dĂ©finitions en fonction de l’expĂ©rience opĂ©rationnelle et des directives mises Ă  jour pour des opĂ©rations plus complexes, et son contenu est Ă©galement harmonisĂ© avec les directives des organismes internationaux de normalisation.

De plus, les premières Ă©bauches de la TP 15530 — Connaissances exigĂ©es pour les pilotes de systèmes d’aĂ©ronefs tĂ©lĂ©pilotĂ©s – opĂ©rations complexes de niveau 1 ont Ă©tĂ© incluses dans les consultations auprès des fournisseurs de formation, et la norme 922 — Assurance de la sĂ©curitĂ© des SATP (qui contient les exigences techniques pour les aĂ©ronefs et les systèmes de soutien) a Ă©tĂ© envoyĂ©e Ă  d’autres autoritĂ©s de l’aviation civile aux États-Unis et dans l’UE pour l’obtention de renseignements et de commentaires avant de finaliser le Règlement. TC a reçu des commentaires sur les exigences techniques que les drones doivent respecter, ainsi que sur les sujets qui devraient ĂŞtre abordĂ©s dans les nouveaux examens des connaissances, comme les cibles de sĂ©curitĂ© pour la dĂ©tection d’autres aĂ©ronefs, et sur les connaissances en aviation que les pilotes devraient avoir pour voler au-delĂ  de la visibilitĂ© directe. Les commentaires ont Ă©tĂ© examinĂ©s attentivement, pris en compte et intĂ©grĂ©s dans les normes et les documents d’orientation.

Autres modifications au Règlement

En plus des modifications apportées au Règlement en réponse aux commentaires des intervenants décrits ci-dessus, certaines modifications non substantielles ont été apportées au Règlement depuis sa publication préalable afin d’améliorer la clarté des dispositions rédigées.

Obligations relatives aux traités modernes et consultation et mobilisation des Autochtones

Conformément à la Directive du cabinet sur l’approche fédérale pour la mise en œuvre des traités modernes, on a amorcé une analyse pour déterminer si le Règlement occasionne des répercussions des traités modernes. Cette analyse a permis d’examiner la portée géographique et l’objet du Règlement relativement aux traités modernes en vigueur. Après examen, aucune incidence sur les traités modernes n’a été constatée.

Choix de l’instrument

L’une des forces motrices de la crĂ©ation et de la mise en Ĺ“uvre de la partie IX initiale du RAC a Ă©tĂ© le nombre accru d’incidents de sĂ©curitĂ© associĂ©s Ă  la popularitĂ© croissante des petits drones, conjuguĂ© Ă  la croissance exponentielle d’une nouvelle industrie et Ă  la demande d’un cadre de rĂ©glementation visant Ă  attĂ©nuer les risques pour la sĂ©curitĂ©, Ă  assurer la prĂ©visibilitĂ© et Ă  soutenir l’innovation. Après l’entrĂ©e en vigueur de la partie IX et l’élaboration d’élĂ©ments de programme de soutien, y compris l’éducation, la sensibilisation, la surveillance et les outils d’application de la loi, le rĂ´le principal de la rĂ©glementation dans ce secteur est passĂ© Ă  la facilitation de l’innovation et de la croissance Ă©conomique.

Ă€ l’heure actuelle, TC fait appel aux organismes de rĂ©glementation pour dĂ©livrer des COAS au cas par cas pour les opĂ©rations Ă  faible risque au-delĂ  de la visibilitĂ© directe, et a approuvĂ© plus de 335 demandes de COAS Ă  ce jour. Bien que le COAS soit une exigence rĂ©glementaire, chaque COAS est approuvĂ© selon le principe du premier arrivĂ©, premier servi, opĂ©ration par opĂ©ration. Les COAS permettent Ă  TC de travailler directement avec les intervenants afin de mettre Ă  l’essai et de peaufiner diverses mesures d’attĂ©nuation des risques, d’acquĂ©rir de l’expĂ©rience et des connaissances qui aideront Ă  Ă©clairer l’élaboration de règlements futurs, tout en permettant Ă  l’industrie d’acquĂ©rir de l’expĂ©rience d’utilisation sans compromettre la sĂ©curitĂ©. Le processus de dĂ©livrance des COAS est un moyen essentiel pour TC de faciliter les premières Ă©tapes de l’innovation et d’acquĂ©rir une comprĂ©hension des risques connexes pour la sĂ©curitĂ©; toutefois, Ă  mesure que le secteur et la technologie Ă©voluent, l’utilisation continue des COAS devient un fardeau administratif coĂ»teux. Depuis 2019, l’industrie canadienne des drones continue de rĂ©clamer des dispositions rĂ©glementaires sur les opĂ©rations au-delĂ  de la visibilitĂ© directe, lesquelles faciliteraient le dĂ©ploiement Ă  grande Ă©chelle, favoriseraient la croissance des entreprises canadiennes et maintiendraient la position du Canada en tant qu’environnement rĂ©glementaire favorable Ă  l’investissement. Comme il dĂ©livre des COAS pour les opĂ©rations Ă  faible risque au-delĂ  de la visibilitĂ© directe et les opĂ©rations Ă  faible risque en visibilitĂ© directe avec des drones de taille moyenne depuis cinq ans, TC dispose des donnĂ©es probantes, des donnĂ©es et des mesures d’attĂ©nuation des risques nĂ©cessaires pour appuyer une plus grande marge de manĹ“uvre dans le secteur des drones en introduisant un cadre de rĂ©glementation prĂ©cis qui permet de mener des opĂ©rations courantes.

En l’absence de dispositions réglementaires qui offrent une plus grande marge de manœuvre, l’exigence relative aux COAS demeurerait la même et la seule façon d’accroître les opérations courantes serait d’embaucher plus de ressources ministérielles pour traiter les demandes de COAS, ce qui entraînerait une augmentation des dépenses pour les contribuables. De plus, les options non réglementaires n’offriraient pas de prévisibilité et de certitude quant à l’avenir d’une industrie croissante. L’industrie a besoin de certitude pour investir et se développer en vue d’opérations futures plus complexes, ce qui, en retour, permettrait à TC d’axer ses efforts sur des opérations plus complexes et de suivre le rythme des progrès technologiques. Des dispositions réglementaires sont nécessaires à l’offre d’une plus grande marge de manœuvre qui viendra soutenir l’expansion des opérations de drones et l’innovation tout en garantissant que les opérations de drones continuent d’être menées de manière sécuritaire, uniforme et prévisible.

De plus, des dispositions rĂ©glementaires sont nĂ©cessaires Ă  la modification des frais pour les services offerts par TC en matière de drones, comme la dĂ©livrance de COAS, et Ă  l’imposition de frais pour de nouveaux services. En vertu de la Loi sur l’aĂ©ronautique, TC a le pouvoir de facturer des frais pour des services et, pour ce faire, ces frais doivent figurer dans des dispositions rĂ©glementaires. Le gouvernement du Canada favorise une approche Ă©quilibrĂ©e du financement des programmes gouvernementaux, selon laquelle ceux qui reçoivent et bĂ©nĂ©ficient des services des programmes devraient payer une part raisonnable des coĂ»ts de ces services. Bien que TC impose actuellement des frais pour certains services en matière de drones, comme les immatriculations et les examens, les coĂ»ts de traitement des COAS sont assumĂ©s par les contribuables canadiens. Des frais sont nĂ©cessaires pour s’assurer que les coĂ»ts de prestation de ces services sont rééquilibrĂ©s plus Ă©quitablement entre les contribuables canadiens et les intervenants (p. ex. les exploitants de drones) qui bĂ©nĂ©ficient de ces services.

Analyse de la réglementation

Modifications apportĂ©es Ă  l’analyse coĂ»ts-avantages depuis la publication prĂ©alable dans la Partie I de la Gazette du Canada

Comme il est indiquĂ© sous la section Élaboration de la rĂ©glementation — Consultation, des modifications ont Ă©tĂ© apportĂ©es au Règlement en fonction des commentaires formulĂ©s par les intervenants au cours de la pĂ©riode de commentaires suivant la publication prĂ©alable dans la Partie I de la Gazette du Canada. De plus, certaines donnĂ©es utilisĂ©es pour orienter l’analyse coĂ»ts-avantages ont rĂ©cemment Ă©tĂ© mises Ă  jour, et TC a interrogĂ© les intervenants au sujet de leur cadre opĂ©rationnel et de la façon dont celui-ci serait modifiĂ© pour respecter le Règlement. Ces donnĂ©es ont Ă©tĂ© utilisĂ©es pour mettre Ă  jour l’analyse comme suitrĂ©fĂ©rence 3.

Cadre analytique :

Rajustements en fonction des commentaires formulĂ©s par les intervenants durant la publication prĂ©alable :

D’autres changements :

Par consĂ©quent, les coĂ»ts totaux estimatifs sont passĂ©s de 26,02 millions de dollars Ă  26,61 millions de dollars, les avantages totaux, de 40,23 millions de dollars Ă  73,65 millions de dollars, et les avantages nets, de 14,21 millions de dollars Ă  47,04 millions de dollars. Il est Ă  noter que le changement dans le nombre prĂ©vu d’exploitants de SATP, les recettes et le nombre de vols par annĂ©e est le principal facteur de changement des rĂ©sultats de l’analyse coĂ»ts-avantages.

Avantages et coûts

Le Règlement devrait Ă©liminer les obstacles Ă  la croissance du secteur des SATP, comme l’incertitude de la rĂ©glementation et le fardeau administratif des approbations au cas par cas, tout en maintenant la sĂ©curitĂ© du système aĂ©rien et des Canadiens. Il rĂ©pondra Ă©galement aux prĂ©occupations des intervenants exprimĂ©es dans le cadre de l’examen de la rĂ©glementation de 2018 du SCT et respectera les engagements pris par TC dans la Feuille de route de l’Examen de la rĂ©glementation du secteur des transports publiĂ©e en 2019, soit fournir plus de clartĂ© et de marge de manĹ“uvre pour les SATP.

Le Règlement introduira des frais de service, qui rééquilibreront les coûts entre les contribuables canadiens (représentés par TC) et les utilisateurs des services de SATP.

Sur une pĂ©riode de dix ans, de 2025 Ă  2034, le Règlement devrait entraĂ®ner des coĂ»ts totaux de 26,61 millions de dollars (valeur actualisĂ©e en dollars canadiens de 2023 jusqu’à l’annĂ©e de rĂ©fĂ©rence 2025 Ă  un taux d’actualisation de 7 %) pour l’industrie nationale des SATP, le gouvernement du Canada, les utilisateurs de SATP Ă  des fins rĂ©crĂ©atives et NAV CANADA. Sur les coĂ»ts totaux, 12,21 millions de dollars devraient ĂŞtre engagĂ©s par l’industrie des SATP (utilisateurs et constructeurs), 8,75 millions de dollars, par le gouvernement du Canada, 3,93 millions de dollars, par les utilisateurs de SATP Ă  des fins rĂ©crĂ©atives, et 1,73 million de dollars, par NAV CANADA.

Les avantages associĂ©s au Règlement devraient ĂŞtre de 73,65 millions de dollars pour tous les intervenants sur une pĂ©riode de dix ans. Sur les avantages totaux, 64,34 millions de dollars devraient ĂŞtre rĂ©alisĂ©s par l’industrie des SATP (exploitants et constructeurs), 3,42 millions de dollars, par le gouvernement du Canada, et 5,89 millions de dollars, par les utilisateurs de SATP Ă  des fins rĂ©crĂ©atives.

Par consĂ©quent, le Règlement devrait entraĂ®ner des avantages nets totaux de 47,04 millions de dollars (valeur actualisĂ©e en dollars canadiens de 2023 jusqu’à l’annĂ©e de rĂ©fĂ©rence 2025 Ă  un taux d’actualisation de 7 %) de 2025 Ă  2034.

Cadre analytique

On évalue les avantages et les coûts associés au Règlement en comparant le scénario de référence au scénario réglementaire. Le scénario de référence décrit ce qui est susceptible de continuer de se produire si le gouvernement du Canada ne met pas en œuvre le Règlement. Le scénario réglementaire décrit les résultats prévus du Règlement.

Dans la mesure du possible, les rĂ©percussions sont quantifiĂ©es et une valeur monĂ©taire leur est attribuĂ©e, et seuls les avantages et les coĂ»ts directs pour les intervenants sont pris en compte dans l’analyse coĂ»ts-avantages. Bien que le Règlement puisse entraĂ®ner certaines rĂ©percussions sectorielles indirectes sous la forme du transfert d’entreprises d’autres marchĂ©s du transport traditionnels vers le secteur des SATP, ces rĂ©percussions secondaires ne sont pas comprises dans l’analyse. ConformĂ©ment au Guide d’analyse coĂ»ts-avantages pour le Canada : Propositions de rĂ©glementation du SCT, une analyse coĂ»ts-avantages est axĂ©e principalement sur les rĂ©percussions directes. De plus, Ă©tant donnĂ© que le Règlement ne devrait pas influer sur les prix des autres marchĂ©s ni introduire des distorsions dans les marchĂ©s secondaires, conformĂ©ment Ă  l’orientation, l’omission de telles rĂ©percussions dans des marchĂ©s connexes est justifiĂ©e et ne donne pas lieu Ă  une distorsion importante des coĂ»ts ou des avantages estimatifs.

Les coĂ»ts liĂ©s au temps des intervenants sont appelĂ©s « coĂ»ts en temps Â» dans l’ensemble de l’analyse. Ces coĂ»ts sont engagĂ©s en fonction de ce qu’un intervenant aurait pu faire s’il n’avait pas consacrĂ© du temps Ă  se conformer au Règlement (p. ex. travail, loisirs). Par exemple, pour passer une heure Ă  se conformer au Règlement, un intervenant pourrait devoir renoncer Ă  travailler pendant une heure, ce qui entraĂ®nerait des coĂ»ts Ă©quivalant au taux de rĂ©munĂ©ration. Le mĂŞme concept s’applique aux « Ă©conomies de coĂ»ts en temps Â» lorsqu’un intervenant tire avantage d’une rĂ©duction des exigences rĂ©glementaires.

ConformĂ©ment Ă  la Politique sur l’analyse coĂ»ts-avantages du SCT, la portĂ©e de la prĂ©sente analyse se situe au niveau sociĂ©tal et consiste Ă  analyser les coĂ»ts et les avantages attribuĂ©s aux Canadiens. En raison de la nature de recouvrement des coĂ»ts des frais, les coĂ»ts supplĂ©mentaires liĂ©s aux frais pour les utilisateurs des services de SATP reprĂ©sentent un transfert du fardeau des coĂ»ts des contribuables canadiens (reprĂ©sentĂ©s par TC) aux utilisateurs des services canadiens. Les coĂ»ts supplĂ©mentaires liĂ©s aux frais pour les utilisateurs des services de SATP Ă©trangers reprĂ©sentent une augmentation nette des coĂ»ts recouvrĂ©s par les Canadiens (Ă©tant donnĂ© que ces coĂ»ts ne sont pas assumĂ©s par les Canadiens). Par consĂ©quent, les frais perçus auprès des utilisateurs des services de SATP canadiens auront une incidence neutre sur la sociĂ©tĂ© canadienne, tandis que les frais perçus auprès des utilisateurs des services de SATP Ă©trangers sont considĂ©rĂ©s comme un avantage pour les Canadiens. Les frais associĂ©s au Règlement sont Ă©tablis selon leur valeur nominale sans ĂŞtre rajustĂ©s Ă  l’annĂ©e des dollars (p. ex. des frais de 10 $ en 2025 sont Ă©tablis Ă  10 $ en dollars de 2023). Cela est effectuĂ© pour rĂ©duire au minimum l’incertitude relative Ă  la prĂ©vision de l’inflation.

Les hypothèses utilisĂ©es dans l’analyse sont fondĂ©es sur quatre consultations avec les intervenants (voir la section Élaboration de la rĂ©glementation pour obtenir des dĂ©tails), des renseignements accessibles au public et les connaissances d’experts en la matière de TC. Par exemple :

La prĂ©sente analyse a permis d’estimer l’incidence du Règlement sur une pĂ©riode de dix ans, de 2025 Ă  2034, 2025 Ă©tant l’annĂ©e d’enregistrement du Règlement. Une annĂ©e reprĂ©sente une pĂ©riode de 12 mois s’échelonnant du mois d’enregistrement du Règlement au mĂŞme mois l’annĂ©e suivante. Ă€ moins d’indication contraire, toutes les valeurs sont exprimĂ©es en valeur actualisĂ©e en dollars canadiens de 2023 jusqu’à l’annĂ©e de rĂ©fĂ©rence 2025 Ă  un taux d’actualisation de 7 %. Il est Ă  noter que : 1) les chiffres Ă©tant arrondis, leur somme pourrait ne pas correspondre au total indiquĂ©; 2) la formulerĂ©fĂ©rence 4 servant Ă  calculer les valeurs annualisĂ©es dans les tableaux de la section Analyse de la rĂ©glementation diffère de celle du Guide d’analyse coĂ»ts-avantages pour le Canada : Propositions de rĂ©glementation du SCT pour qu’elle cadre avec l’approche d’actualisation Ă©noncĂ©e; 3) les frais associĂ©s au Règlement sont Ă©tablis selon leur valeur nominale sans ĂŞtre rajustĂ©s Ă  l’annĂ©e des dollars (p. ex. des frais de 10 $ en 2025 sont Ă©tablis Ă  10 $ en dollars de 2023) pour que soit rĂ©duite au minimum l’incertitude relative Ă  la prĂ©vision de l’inflationrĂ©fĂ©rence 5.

Un rapport d’analyse coûts-avantages détaillé peut être obtenu sur demande.

Scénario de référence et scénario réglementaire

Dans le scĂ©nario de rĂ©fĂ©rence, on suppose que le nombre d’exploitants de SATP nationaux continuera d’augmenter. En outre, la demande d’opĂ©rations de SATP plus complexes augmenterait et exigerait que les exploitants demandent des COAS. Par consĂ©quent, TC aurait de la difficultĂ© Ă  dĂ©livrer les COAS en temps opportun, ce qui aurait une incidence sur les activitĂ©s des entreprises. De plus, Ă©tant donnĂ© que TC ne facture pas de frais de service pour la dĂ©livrance de COAS, il y aurait un dĂ©sĂ©quilibre des coĂ»ts entre les utilisateurs des services et les contribuables canadiens (reprĂ©sentĂ©s par TC), car les contribuables assumeraient les coĂ»ts de la dĂ©livrance de COAS. Par ailleurs, les constructeurs de SATP devraient demander des dĂ©clarations pour les drones pesant jusqu’à 25 kg. Pour toutes les opĂ©rations de SATP, une Ă©tude de site devrait ĂŞtre effectuĂ©e.

Dans le scĂ©nario rĂ©glementaire, le rĂ©gime de certification des pilotes mis Ă  jour signifiera que plus de vols exigeant un certificat de pilote — opĂ©rations avancĂ©es peuvent ĂŞtre effectuĂ©s sans qu’il soit nĂ©cessaire d’obtenir un COAS, y compris des opĂ©rations en visibilitĂ© directe prolongĂ©e et des opĂ©rations Ă  faible risque au-delĂ  de la visibilitĂ© directe. L’industrie des SATP devrait connaĂ®tre une croissance plus importante que dans le scĂ©nario de rĂ©fĂ©rence. Le nombre de demandes de COAS devrait ĂŞtre moins Ă©levĂ© que dans le scĂ©nario de rĂ©fĂ©rence en raison de la mise en place du certificat de pilote — opĂ©rations avancĂ©es et du certificat d’opĂ©rations complexes de niveau 1, ce qui libĂ©rera des ressources de TC pour qu’elles puissent approuver les demandes de COAS pour des opĂ©rations plus complexes dans des dĂ©lais plus courts et fera la promotion de vols plus complexes en vertu de COAS. Le fardeau financier de la prestation des services de drones de TC sera mieux Ă©quilibrĂ© entre ceux qui en profitent et les contribuables gĂ©nĂ©raux. Les constructeurs de SATP devront demander des dĂ©clarations pour les drones pesant plus de 25 kg, jusqu’à 150 kg (c.-Ă -d. drones de taille moyenne) et les SATP, ainsi que des DVP pour leurs modèles de drones pesant jusqu’à 150 kg, ce qui devrait faire augmenter leurs volumes de ventes. Les utilisateurs de drones Ă  des fins commerciales et rĂ©crĂ©atives qui confirmeront leurs connaissances et leurs compĂ©tences au moyen de l’un des nouveaux certificats seront en mesure d’effectuer en toute sĂ©curitĂ© une plus grande variĂ©tĂ© de vols.

Intervenants touchés

Le Règlement aura une gamme de rĂ©percussions sur divers intervenants au Canada, comme les constructeurs de SATP, les exploitants commerciaux, les utilisateurs de SATP Ă  des fins rĂ©crĂ©atives, le gouvernement du Canada, NAV CANADA et les Ă©coles de formation au sol de SATP. Selon le total prĂ©vu des premières immatriculations, environ 202 859 intervenantsrĂ©fĂ©rence 6, y compris des constructeurs, des Ă©coles de formation au sol, des particuliers et des entreprises, devraient ĂŞtre touchĂ©s par le Règlement.

Les constructeurs de SATP qui choisissent d’obtenir une DVP pour l’un de leurs modèles de SATP seront touchés par le Règlement. Les DVP permettent aux drones d’effectuer certains types d’opérations avancées (voir la Description), ce qui fera probablement augmenter la demande des produits des constructeurs.

Les modèles de SATP qui ont une DVP pourraient effectuer certaines catĂ©gories d’opĂ©rations mises en place dans les modifications proposĂ©es (Ă  proximitĂ© ou au-dessus de personnes, ainsi que certaines opĂ©rations au-delĂ  de la visibilitĂ© directe dans l’espace aĂ©rien non contrĂ´lĂ©, en dessous de 400 pieds et au-dessus d’une zone peu densĂ©ment peuplĂ©e). Cela pourrait procurer un avantage supplĂ©mentaire aux constructeurs, car ils pourraient Ă©largir la demande de leurs produits. Selon les consultations avec les ingĂ©nieurs de TC et le nombre de dĂ©clarations d’assurance de la sĂ©curitĂ© qui sont actuellement reçues pour les petits SATP, 105 DVP devraient ĂŞtre fournies au cours de la pĂ©riode d’analyse, et 20 d’entre elles iront Ă  des constructeurs nationaux, dont 17 sont estimĂ©s ĂŞtre de petites entreprises. On suppose que chaque DVP nationale ira Ă  un seul constructeur. Un expert en la matière de TC a estimĂ© que de 80 % Ă  90 % des constructeurs de SATP qui fourniront des DVP Ă  des Canadiens seront Ă©trangers. Cette estimation est calculĂ©e Ă  partir du nombre historique de constructeurs qui ont fait des dĂ©clarations Ă  TC (30 constructeurs sur 200 sont nationaux). Il manque de donnĂ©es sur la taille des constructeurs et le nombre de drones que chaque constructeur vendra. De plus, les constructeurs pourraient ne pas choisir d’opter pour des DVP au cours de la pĂ©riode d’analyse. Ces facteurs auront aussi une incidence sur le nombre de DVP fournies, et c’est pourquoi une estimation d’un expert de TC a Ă©tĂ© utilisĂ©e. Le Règlement permettra Ă©galement aux drones de taille moyenne de demander une dĂ©claration standard. Il est prĂ©vu que 20 constructeurs lanceront un total de 50 nouveaux modèles de taille moyenne au cours de la pĂ©riode d’analyse. Les constructeurs de SATP nationaux devraient enregistrer des ventes supplĂ©mentaires de drones en raison de la demande accrue de tous les types de drones dans le scĂ©nario rĂ©glementaire.

Les exploitants commerciaux de SATP, y compris les Ă©valuateurs de vol, seront touchĂ©s par le Règlement. Selon le degrĂ© de leurs besoins en pilotage, les exploitants seront assujettis Ă  des exigences de certification, y compris le certificat de pilote — opĂ©rations avancĂ©es et le certificat d’opĂ©rations complexes de niveau 1. Les Ă©valuateurs de vol devront ĂŞtre affiliĂ©s Ă  une Ă©cole de formation qui a dĂ©clarĂ© Ă  TC qu’elle offrait des services pour le certificat d’opĂ©rations complexes de niveau 1. Ces exigences seront administrĂ©es par l’intermĂ©diaire du PGD. Les exploitants touchĂ©s par ces exigences de certification devraient ĂŞtre principalement des entrepreneurs indĂ©pendants qui fourniront des services relatifs aux SATP Ă  des Canadiens.

La suppression de l’exigence d’obtenir un COAS pour la plupart des opĂ©rations Ă  faible risque au-delĂ  de la visibilitĂ© directe et des opĂ©rations en visibilitĂ© directe avec des drones de taille moyenne visĂ©s par le certificat de pilote — opĂ©rations avancĂ©es et le certificat d’opĂ©rations complexes de niveau 1 libĂ©rera des ressources de TC pour qu’elles puissent se concentrer sur le traitement des demandes de COAS pour des opĂ©rations plus complexes. Cela rĂ©duira le nombre de demandes de COAS Ă  traiter, ce qui entraĂ®nera des Ă©conomies de temps pour les exploitants commerciaux, car certaines opĂ©rations sont actuellement annulĂ©es en raison de retards dans les dĂ©lais de traitement. Dans le scĂ©nario rĂ©glementaire, 17 770 demandes de COAS devraient ĂŞtre soumises sur une pĂ©riode de dix ans, et 3 161 de ces demandes devraient provenir de sources nationales. Il devrait y avoir 10 734 demandes totales de moins provenant de sources nationales dans le scĂ©nario rĂ©glementaire que dans le scĂ©nario de rĂ©fĂ©rence.

Dans le scĂ©nario rĂ©glementaire, il devrait y avoir 7 832 approbations de COAS (206 de moins que le scĂ©nario de rĂ©fĂ©rence), 1 425 d’entre elles de sources nationales (2 541 de moins que le scĂ©nario de rĂ©fĂ©rence). Notons que la rĂ©duction des approbations accordĂ©es Ă  des exploitants nationaux est supĂ©rieure au total des rĂ©ductions d’approbations. Cela s’explique par la baisse, pendant la pĂ©riode d’analyse, de la proportion des demandes prĂ©sentĂ©es par des exploitants nationaux, par rapport Ă  celle des demandes prĂ©sentĂ©es par des exploitants Ă©trangers. Une proportion plus Ă©levĂ©e de demandes de la part d’exploitants Ă©trangers dans le scĂ©nario rĂ©glementaire signifiera qu’une plus grande proportion des approbations seront accordĂ©es Ă  des exploitants Ă©trangers. Cela est Ă©galement liĂ© au nombre prĂ©vu d’approbations de COAS de très faible complexitĂ© qui seront accordĂ©es Ă  des exploitants Ă©trangers.

Un programme de certification d’exploitation de SATP (CES) sera mis en place pour les exploitants menant des opĂ©rations Ă  faible risque au-delĂ  de la visibilitĂ© directe. Ce programme introduira des exigences d’établissement de rapports qui, mĂŞme si elles devraient principalement s’appliquer aux plus grandes entitĂ©s composĂ©es de plusieurs exploitants, toucheront Ă©galement les exploitants individuels. Il est prĂ©vu que 613rĂ©fĂ©rence 7 soient touchĂ©es par les exigences du programme de CES, 509 d’entre elles Ă©tant des petites entreprisesrĂ©fĂ©rence 8. Les coĂ»ts associĂ©s aux certificats, prĂ©cisĂ©ment le certificat de pilote — opĂ©rations avancĂ©es et le certificat d’opĂ©rations complexes de niveau 1, devront ĂŞtre assumĂ©s par les exploitants individuels et non par les entreprises qui les embauchent. Il est prĂ©vu que 2 097 exploitants commerciaux nationaux passent les examens de certification en opĂ©rations complexes de niveau 1, donnant lieu Ă  613 nouveaux exploitants certifiĂ©s en opĂ©rations complexes de niveau 1. Il est Ă©galement prĂ©vu que 3 775 nouveaux examens de certification de pilote — opĂ©rations avancĂ©es soient passĂ©s par des exploitants commerciaux nationaux, par rapport au scĂ©nario de rĂ©fĂ©rence, ce qui rendra 1 073 nouveaux exploitants commerciaux nationaux titulaires d’un certificat de pilote — opĂ©rations avancĂ©es. On prĂ©sume que 69 % des examens de certification de pilote — opĂ©rations avancĂ©es seront passĂ©s aux fins de mise Ă  jour des connaissances et qu’ils ne se traduiront donc pas par de nouveaux exploitants titulaires d’un certificat de pilote — opĂ©rations avancĂ©es. Le scĂ©nario de rĂ©fĂ©rence comprendra 68 343 immatriculations de drones commerciaux nationaux, ainsi que 2 031 immatriculations supplĂ©mentaires en raison du Règlement.

Tout comme les exploitants commerciaux, les utilisateurs de SATP Ă  des fins rĂ©crĂ©atives seront touchĂ©s par les services du PGD. En fait, les utilisateurs de SATP Ă  des fins rĂ©crĂ©atives devront assumer les coĂ»ts associĂ©s Ă  la certification de pilote — opĂ©rations avancĂ©es, Ă  la certification en opĂ©rations complexes de niveau 1, au compte du PGD et aux services d’immatriculation des drones. Il est prĂ©vu que 80 % des exploitants certifiĂ©s en opĂ©rations avancĂ©es et 20 % des exploitants certifiĂ©s en opĂ©rations complexes de niveau 1, respectivement, soient des utilisateurs de SATP Ă  des fins rĂ©crĂ©atives. Il est prĂ©vu que 524 exploitants passent l’examen de certification en opĂ©rations complexes de niveau 1, donnant lieu Ă  153 nouveaux exploitants certifiĂ©s en opĂ©rations complexes de niveau 1. Il est Ă©galement prĂ©vu que 15 098 utilisateurs nationaux de SATP Ă  des fins rĂ©crĂ©atives passent l’examen de certification de pilote — opĂ©rations avancĂ©es, donnant lieu Ă  4 292 nouveaux exploitants commerciaux nationaux titulaires d’un certificat de pilote — opĂ©rations avancĂ©es. On prĂ©sume que 69 % des examens de certification de pilote — opĂ©rations avancĂ©es seront passĂ©s aux fins de mise Ă  jour des connaissances et qu’ils ne se traduiront donc pas par de nouveaux exploitants titulaires d’un certificat de pilote — opĂ©rations avancĂ©es. Le scĂ©nario de rĂ©fĂ©rence comprendra 273 372 immatriculations de drones rĂ©crĂ©atifs, et l’entrĂ©e en vigueur du Règlement devrait donner lieu Ă  8 124 immatriculations supplĂ©mentaires.

On s’attend Ă  ce que NAV CANADA soit touchĂ©e par le Règlement, car le nombre accru d’exploitants de SATP entraĂ®nera une hausse des demandes d’accès Ă  l’espace aĂ©rien. Selon les estimations de NAV CANADA, 74 % des demandes annuelles seraient traitĂ©es au moyen d’un système automatisĂ© et 26 % au moyen d’un processus manuel.

Les Ă©coles de formation au sol de SATP seront touchĂ©es par le Règlement en raison de leur capacitĂ© Ă  offrir un nouveau programme d’études pour le certificat d’opĂ©rations complexes de niveau 1. Les recettes tirĂ©es des droits pour les Ă©coles de formation au sol devraient couvrir leurs coĂ»ts d’exploitation et les coĂ»ts d’élaboration du programme d’études; toutefois, ces Ă©coles verront une augmentation de leur fardeau administratif. Des 180 Ă©coles de formation au sol de SATP au Canada, 18 devraient adopter le nouveau programme d’études.

Le gouvernement du Canada administrera les services à l’appui du Règlement en maintenant et en élaborant le PGD élargi, ainsi qu’en menant des activités d’éducation et de sensibilisation auprès des intervenants.

Tableau 3 : Nombre d’intervenants nationaux rĂ©glementaires supplĂ©mentaires
Intervenant touché Article de l’intervenant 2025 Moyenne (2026-2033) 2034 Total
Constructeurs de SATP DVP et mises Ă  jour 11 2 2 29
Déclarations et mises à jour 25 24 31 245
Exploitants commerciaux de SATP Nouveaux exploitants (certificat de pilote – opĂ©rations avancĂ©es) 0 note * du tableau c1 125 74 1 073
Nouveaux exploitants (opĂ©rations complexes de niveau 1) 0 72 35 613
Utilisateurs de SATP Ă  des fins rĂ©crĂ©atives Nouveaux exploitants (certificat de pilote – opĂ©rations avancĂ©es) 0 499 297 4 292
Nouveaux exploitants (opĂ©rations complexes de niveau 1) 0 18 9 153
Gouvernement Employés (équivalents temps plein) 10 7.99 7.42 S.O.
Écoles de formation au sol de SATP Écoles offrant un nouveau programme pour la première fois 18 0 0 18

Note(s) du tableau c1

Note * du tableau c1

Veuillez noter que cette valeur et les autres valeurs de cette colonne sont égales à 0, car les opérateurs ne sont pas censés effectuer de nouveaux types de vols avant la saison de vol 2026 (voir la section relative à la mise en œuvre pour plus de détails).

Retour Ă  la note * du tableau c1

Données, principales hypothèses et méthodologie

Limites des données et principales hypothèses

En raison de la nature nouvelle et en constante évolution du secteur des SATP, de multiples limites de données et d’analyses ont impacté cette analyse. Par exemple, puisque les données historiques sur les immatriculations de SATP au Canada dans le PGD remontaient seulement à 2019, peu de renseignements étaient disponibles pour étayer de façon approfondie les prévisions des immatriculations de SATP durant la période d’analyse. Par conséquent, les prévisions des immatriculations de SATP présentées dans l’analyse sont fondées sur les prévisions de la FAA des États-Unis, compte tenu des similitudes entre le secteur des SATP des États-Unis et celui du Canada, reconnaissant que de telles prévisions pourraient ne pas refléter correctement le marché canadien des SATP au fil du temps.

Plusieurs hypothèses clĂ©s ont donc Ă©tĂ© Ă©mises dans l’analyse, comme suit :

Méthodologie
Prévisions relatives aux immatriculations de SATP

La quantitĂ© de donnĂ©es de TC sur les immatriculations de SATP augmente rapidement et cette tendance devrait se poursuivre tout au long de la pĂ©riode d’analyse. Dans le cadre du scĂ©nario rĂ©glementaire, les immatriculations annuelles augmenteraient, passant de 15 824 en 2024 Ă  21 455 en 2026 (l’annĂ©e de la première saison de vol durant laquelle les exploitants pourraient effectuer de nouveaux vols autorisĂ©s en vertu de leurs certificats). Cette tendance Ă  la hausse se poursuivrait pour atteindre 44 026 en 2034, un chiffre qui comprendrait les immatriculations prĂ©alables pour les exploitants existants dont le SATP a atteint la fin de sa durĂ©e de vie utile. Le scĂ©nario rĂ©glementaire prĂ©voit un total de 10 154 immatriculations de nouveaux drones, par rapport au scĂ©nario de rĂ©fĂ©rence.

Pour calculer le nombre d’exploitants touchĂ©s par le Règlement, on utilise le nombre d’immatriculations de SATP, sans les remplacements, comme valeur de substitution. Pour calculer le nombre total d’immatriculations de SATP auxquelles les frais s’appliqueront, on utilise la durĂ©e de vie moyenne des drones (huit ans), dĂ©terminĂ©e au moyen d’une analyse de l’environnement liĂ© aux drones et Ă  la durĂ©e de vie des batteries. Il est prĂ©sumĂ© que les exploitants ne prendront pas leur retraite pendant cette pĂ©riode puisqu’ils ont investi beaucoup de temps et de ressources dans leur carrière, comparativement Ă  d’autres exploitants de SATP. Il est donc aussi prĂ©sumĂ© que les exploitants immatriculeraient un autre drone après huit ans. Ce cycle commence au dĂ©but de l’ensemble de donnĂ©es de prĂ©vision, en 2019. Par consĂ©quent, il y aura une augmentation soudaine des immatriculations en 2027, ce qui reflĂ©tera l’immatriculation de drones visant Ă  remplacer ceux qui avaient d’abord Ă©tĂ© immatriculĂ©s en 2019 et qui ont atteint la fin de leur durĂ©e de vie. Si l’on inclut les remplacements, les immatriculations de drones devraient augmenter Ă  21 455 en 2026, puis Ă  44 026 d’ici 2034.

Pour ce qui est du calcul du nombre d’exploitants commerciaux, il n’est pas possible de savoir combien d’exploitants seraient embauchés par une entreprise en particulier. Pour cette raison, et parce que l’industrie des SATP est principalement composée de petits entrepreneurs et d’entrepreneurs indépendants, on présume que chaque exploitant (entrepreneur) représente une entreprise.

Profit par vol

Dans la présente analyse, le profit par vol représente les profits générés par les exploitants de SATP dans le cadre de différents types d’opérations. Cette analyse présente, pour le scénario de référence et le scénario réglementaire, le nombre prévu de vols pour chacun des différents types de certificats. Ces estimations des profits par vol servent à calculer les avantages que tireront les exploitants de SATP.

Pour chaque type de certificat, on calcule et multiplie le revenu par vol par la marge de profit positive moyenne (47,3 %), et on obtient le profit par volrĂ©fĂ©rence 10. Cette marge de profit correspond Ă  celle du secteur du transport aĂ©rien non rĂ©gulier, code 48121 du SCIAN, qui est considĂ©rĂ©e comme la meilleure valeur de substitution pour les opĂ©rations de SATP. D’autres rĂ©sultats sont prĂ©sentĂ©s dans l’analyse de sensibilitĂ© pour montrer ce qui se passerait si cette marge de profit pour les exploitants de SATP s’inscrivait dans les limites supĂ©rieures ou infĂ©rieures des marges de profit utilisĂ©es.

Vols exigeant un COAS

Selon le sondage pour l’analyse coĂ»ts-avantages effectuĂ©e après la publication prĂ©alable du projet de règlement dans la Partie I de la Gazette du Canada, le revenu moyen d’un vol visĂ© par un COAS dans le scĂ©nario de rĂ©fĂ©rence est estimĂ© Ă  1 468 $. Ce rĂ©sultat se traduirait par des profits estimĂ©s de 694 $ par vol, selon la marge de profit moyenne de 47,3 % du secteur du transport aĂ©rien non rĂ©gulier du SCIAN susmentionnĂ©e.

Dans le cadre du scĂ©nario rĂ©glementaire, le revenu moyen d’un vol visĂ© par un COAS devrait augmenter par rapport au scĂ©nario de rĂ©fĂ©rence. Cette augmentation s’explique par le fait que des opĂ©rations plus complexes seraient effectuĂ©es parce que certaines opĂ©rations ne seraient plus assujetties Ă  un COAS. Pour quantifier cette augmentation, on ajoute l’augmentation des coĂ»ts par vol devant ĂŞtre assumĂ©s par les exploitants, attribuable Ă  l’augmentation des frais des COAS, aux revenus de base des vols visĂ©s par un COAS. Avec cette valeur ajoutĂ©e, le scĂ©nario rĂ©glementaire pour les opĂ©rations exigeant un COAS gĂ©nĂ©rerait un revenu de 1 520 $. Cela se traduirait par un profit de 719 $ par vol, encore une fois selon la marge de profit susmentionnĂ©e de 47,3 %. Chaque annĂ©e, les exploitants effectueraient chacun 14,64 vols exigeant un COAS, en moyenne.

Vols exigeant un certificat de pilote — opĂ©rations avancĂ©es

Le sondage pour l’analyse coĂ»ts-avantages a conclu que les vols qui exigent un certificat de pilote — opĂ©rations avancĂ©es gĂ©nèrent en moyenne un revenu de 873 $, ce qui se traduit par un profit de 413 $ par opĂ©ration avec la marge de profit de 47,3 %. Selon le sondage, les exploitants effectueraient en moyenne 19,55 vols exigeant un certificat de pilote — opĂ©rations avancĂ©es par annĂ©e, un nombre utilisĂ© Ă  la fois dans le scĂ©nario de rĂ©fĂ©rence et le scĂ©nario rĂ©glementaire.

Vols exigeant un certificat d’opĂ©rations complexes de niveau 1

Le calcul des revenus par opĂ©ration au-delĂ  de la visibilitĂ© directe suit une mĂ©thodologie et un raisonnement semblables Ă  ceux utilisĂ©s pour les opĂ©rations exigeant un COAS. Étant donnĂ© que les vols au-delĂ  de la visibilitĂ© directe sont actuellement effectuĂ©s en vertu d’un COAS dans le scĂ©nario de rĂ©fĂ©rence, on prĂ©voit que les revenus issus de vols exigeant un certificat d’opĂ©rations complexes de niveau 1 seraient semblables Ă  ceux issus d’opĂ©rations exigeant un COAS, estimĂ©s Ă  1 468 $ (profit de 694 $ par vol). Le nombre moyen de vols devrait aussi ĂŞtre Ă©gal au nombre de vols exigeant un COAS par annĂ©e, soit 14,64.

Demandes d’accès à l’espace aérien

Dans le scĂ©nario de rĂ©fĂ©rence, le nombre total de demandes d’accès Ă  l’espace aĂ©rien a Ă©tĂ© calculĂ© Ă  l’aide du taux historique de croissance annuelle des demandes (22 %). L’augmentation annuelle des vols en raison du Règlement a ensuite Ă©tĂ© utilisĂ©e pour estimer la hausse des demandes d’accès Ă  l’espace aĂ©rien. Dans le scĂ©nario rĂ©glementaire, le pourcentage d’augmentation du nombre annuel prĂ©vu de vols exigeant un COAS, un certificat de pilote — opĂ©rations avancĂ©es et un certificat d’opĂ©rations complexes de niveau 1 a Ă©tĂ© utilisĂ© pour calculer la hausse prĂ©vue des demandes d’accès Ă  l’espace aĂ©rien. Étant donnĂ© que NAV CANADA rĂ©pond manuellement Ă  26 % des demandes d’accès, il est prĂ©vu qu’une moyenne de 11 157 nouvelles demandes nĂ©cessiteront une authentification manuelle chaque annĂ©e.

Coûts

Le coĂ»t total associĂ© au Règlement est estimĂ© Ă  26,61 millions de dollars sur dix ans. De ce montant, 12,21 millions de dollars seraient engagĂ©s par l’industrie, 8,75 millions de dollars, par le gouvernement, 3,93 millions de dollars, par les utilisateurs de SATP Ă  des fins rĂ©crĂ©atives et 1,73 million de dollars, par NAV CANADArĂ©fĂ©rence 11.

Industrie

On s’attend Ă  ce que les coĂ»ts pour les exploitants commerciaux et les constructeurs totalisent 12,21 millions de dollars. Ces coĂ»ts comprennent les frais et le temps de main-d’œuvre requis pour accĂ©der aux services Ă©tablis par le Règlement pour les exploitants et les constructeurs canadiens. Ils sont ventilĂ©s davantage ci-dessous, en fonction des diffĂ©rents certificats.

1. Certificat d’exploitation de SATP (CES)

Un CES sera requis pour les exploitants qui souhaitent effectuer des opĂ©rations Ă  faible risque au-delĂ  de la visibilitĂ© directe en vertu du Règlement. On prĂ©voit que la majoritĂ© de ceux qui payeront pour obtenir un CES seront des organisations qui emploient plusieurs exploitants de SATP. Toutefois, les exploitants individuels recrutĂ©s par les entreprises pour effectuer des opĂ©rations exigeant un CES pourraient toujours choisir d’avoir leur propre CES. On prĂ©sume que 80 % des exploitants prĂ©vus d’opĂ©rations complexes de niveau 1 obtiendront un CES.

Pour les entreprises, les coĂ»ts associĂ©s au CES devraient totaliser 6,75 millions de dollars. Ces coĂ»ts comprennent des coĂ»ts initiaux (engagĂ©s une fois par l’entreprise) de 0,63 million de dollars, des coĂ»ts rĂ©currents en temps de 6,05 millions de dollars (engagĂ©s tout au long de la pĂ©riode d’analyse), ainsi que des frais de service de 0,06 million de dollars. Les coĂ»ts initiaux des CES sont attribuables Ă  des besoins comme la nomination d’employĂ©s pour effectuer les tâches, l’établissement de la structure organisationnelle et la formation. Les tâches rĂ©currentes pour les titulaires de CES comprendraient des tâches comme l’élaboration de procĂ©dures pour la collecte et l’analyse des donnĂ©es, la crĂ©ation et le maintien d’un manuel d’exploitation et l’établissement d’un programme d’assurance de la qualitĂ© pour la maintenance. Les salaires des employĂ©s du programme des CES varient entre 42 $ et 71 $ l’heure (y compris 25 % en frais gĂ©nĂ©raux). Pour chaque exploitant, les tâches initiales devraient prendre de 2 Ă  160 heures (selon la tâche), et les tâches rĂ©currentes de 1 Ă  75 heures. Les besoins initiaux en temps pour les CES devraient s’élever Ă  490 heures et la charge de travail annuelle continue, Ă  1 079 heures. Toutefois, il est prĂ©vu qu’environ 91 % des coĂ»ts initiaux et 97 % des coĂ»ts permanents soient engagĂ©s dans le cadre d’opĂ©rations au-delĂ  de la visibilitĂ© directe exigeant un COAS dans le scĂ©nario de rĂ©fĂ©rence (donc non pris en compte dans le scĂ©nario rĂ©glementaire). Par consĂ©quent, dans le scĂ©nario rĂ©glementaire, le temps total supplĂ©mentaire requis au dĂ©part devrait ĂŞtre de 45,25 heures, et le temps total supplĂ©mentaire requis annuellement, de 28,5 heures. Les coĂ»ts supplĂ©mentaires devraient s’appliquer Ă  613 particuliers/entreprises touchĂ©s par les exigences du programme des CES. Les hypothèses relatives aux coĂ»ts temporels du programme des CES sont basĂ©es sur les opinions d’experts en la matière de TC.

2. Régime de certification des pilotes (certificats du PGD)

Les coĂ»ts associĂ©s aux certificats du PGD comprennent les coĂ»ts des certificats de pilote — opĂ©rations avancĂ©es et d’opĂ©rations complexes de niveau 1, les coĂ»ts d’inscription Ă  un compte du PGD et les coĂ»ts d’immatriculation des SATP. Les coĂ»ts de ces certificats devraient s’élever Ă  3,99 millions de dollars, et une part importante de ces coĂ»ts devrait ĂŞtre engagĂ©e en 2026, annĂ©e oĂą l’on prĂ©voit le plus grand nombre de nouvelles immatriculations et de nouveaux exploitants. Pour les exploitants commerciaux, on calcule les coĂ»ts temporels associĂ©s aux certificats de pilote — opĂ©rations avancĂ©es et d’opĂ©rations complexes de niveau 1 en utilisant un taux salarial de 60,36 $ (taux salarial des exploitants de SATP, comprenant des frais gĂ©nĂ©raux de 25 %). Ce taux de salaire est une moyenne de divers salaires/traitements versĂ©s aux exploitants de SATP, selon diverses sourcesrĂ©fĂ©rence 12. Les coĂ»ts sont ventilĂ©s davantage ci-dessous, en fonction des diffĂ©rents types de certificats.

A) Certificat de pilote — opĂ©rations avancĂ©es

Les exploitants commerciaux de SATP devront ĂŞtre titulaires d’un certificat de pilote — opĂ©rations avancĂ©es pour effectuer certaines des catĂ©gories d’opĂ©rations prĂ©vues par le Règlement, notamment les opĂ©rations en visibilitĂ© directe prolongĂ©e et les opĂ©rations protĂ©gĂ©es. Les coĂ»ts liĂ©s Ă  cette exigence sont constituĂ©s du temps nĂ©cessaire pour l’examen du certificat de pilote — opĂ©rations avancĂ©es et la rĂ©vision en vol qui y est associĂ©e.

Les exploitants concernĂ©s devraient consacrer neuf heures Ă  l’examen du certificat de pilote — opĂ©rations avancĂ©es et 0,75 heure Ă  la rĂ©vision en vol associĂ©. Pour les exploitants commerciaux, cela Ă©quivaut Ă  un coĂ»t en temps de 589 $, y compris 25 % en frais gĂ©nĂ©raux.

Les exploitants titulaires d’un certificat de pilote — opĂ©rations avancĂ©es devront s’acquitter des frais liĂ©s Ă  l’obtention du certificat Ă©numĂ©rĂ©s ci-dessous :

Afin de conserver leur certificat de pilote — opĂ©rations avancĂ©es, les exploitants devront dĂ©montrer leur compĂ©tence tous les deux ans de diffĂ©rentes manières, par exemple en repassant l’un des examens du PGD, en effectuant une rĂ©vision en vol ou en passant l’examen de mise Ă  jour des connaissances de TC. Aux fins de la prĂ©sente analyse, il est supposĂ© que les exploitants repasseront l’examen du certificat de pilote — opĂ©rations avancĂ©es (au coĂ»t de 10 $) ou passeront un examen de mise Ă  jour des connaissances de TC (gratuit), ce qui prendrait une heure dans les deux cas. D’après les donnĂ©es internes de TC, on estime que 69 % des exploitants passeront l’examen du certificat de pilote — opĂ©rations avancĂ©es Ă  des fins de mise Ă  jour de leurs connaissances. On estime que le coĂ»t total des examens de mise Ă  jour des connaissances concernant le certificat de pilote — opĂ©rations avancĂ©es s’élèvera Ă  0,10 million de dollars. Les exploitants devront passer cet examen et conserver l’attestation de rĂ©ussite dans leurs dossiers.

Les coĂ»ts totaux pour les exploitants commerciaux liĂ©s Ă  l’obtention d’un certificat de pilote — opĂ©rations avancĂ©es sont estimĂ©s Ă  1,20 million de dollars, dont 0,81 million pour les examens, 0,26 million pour les rĂ©visions de vol, 0,03 million en frais et 0,10 million pour la mise Ă  jour des connaissances. Il convient de noter que les coĂ»ts n’augmentent pas pour le certificat de pilote — opĂ©rations avancĂ©es par rapport au scĂ©nario de rĂ©fĂ©rence. Cependant, on suppose qu’il y aura une augmentation de la demande pour ce certificat. Les exploitants reprĂ©sentant la demande accrue supporteront tous les coĂ»ts liĂ©s au certificat de pilote — opĂ©rations avancĂ©es.

B) Certificat d’opĂ©rations complexes de niveau 1

Les exploitants commerciaux de SATP devront dĂ©tenir un certificat d’opĂ©rations complexes de niveau 1 pour mener des opĂ©rations Ă  faible risque au-delĂ  de la visibilitĂ© directe. Les coĂ»ts totaux pour les exploitants commerciaux relativement au certificat d’opĂ©rations complexes de niveau 1 devraient s’élever Ă  2,50 millions de dollars.

Les coĂ»ts pour les exploitants ayant trait aux Ă©coles de formation au sol sont composĂ©s des frais payĂ©s par le pilote pour s’inscrire dans un cours d’école de formation au sol et le coĂ»t du temps de travail associĂ© Ă  la participation au cours. Sur la pĂ©riode d’analyse de dix ans, le coĂ»t en temps associĂ© Ă  la formation au sol est estimĂ© Ă  1,13 million de dollars. Il est prĂ©sumĂ© que la formation au sol prendra 24 heures, y compris la prĂ©paration et les Ă©tudes. Les pilotes devront aussi verser des frais de 755 $. Au total, cela coĂ»tera 2 204 $ Ă  chaque exploitant, y compris 25 % en frais gĂ©nĂ©raux. On suppose que les frais des 755 $ couvriront tous les coĂ»ts supplĂ©mentaires associĂ©s aux Ă©coles de formation liĂ©es au Règlement.

Ces exploitants devront aussi passer les examens Ă©crits et pratiques. L’examen Ă©crit est d’une durĂ©e de neuf heures (y compris les Ă©tudes) au coĂ»t de 50 $ (par tentative) et l’examen pratique est d’une durĂ©e de 0,75 heure au coĂ»t de 262 $ versĂ©s Ă  l’évaluateur de vol (par tentative). En outre, les exploitants peuvent ĂŞtre amenĂ©s Ă  passer ces examens plusieurs fois avant de les rĂ©ussir. On estime que le coĂ»t de ces examens pour chaque exploitant s’élève Ă  901 $ par tentative. Par consĂ©quent, le coĂ»t total pour tous les exploitants sera de 1,24 million de dollars, dont 1,08 million pour l’examen Ă©crit et 0,15 million pour l’examen pratique.

Afin d’obtenir leur certificat d’opĂ©rations complexes de niveau 1, les exploitants devront verser des frais de 125 $ Ă  TC, ce qui devrait leur coĂ»ter 0,06 million de dollars au total.

Afin de conserver leur certification d’opĂ©rations complexes de niveau 1, les exploitants devront dĂ©montrer la mise Ă  jour de leurs connaissances tous les deux ans. Cela fonctionnerait de la mĂŞme façon que pour la mise Ă  jour des connaissances du certificat de pilote — opĂ©rations avancĂ©es. En raison du coĂ»t plus Ă©levĂ© de l’examen du certificat d’opĂ©rations complexes de niveau 1, on suppose que tous les exploitants passeront l’examen gratuit de mise Ă  jour des connaissances. Au total, on estime que cette mise Ă  jour coĂ»tera 0,07 million de dollars aux exploitants au cours de la pĂ©riode.

C) Création de comptes PGD et immatriculation de drones

Les pilotes devront crĂ©er un compte dans le PGD pour accĂ©der aux services et y immatriculer leur SATP. Au total, on s’attend Ă  ce que l’ouverture d’un compte et l’immatriculation d’un SATP coĂ»tent 0,28 million de dollars. Ce montant peut ĂŞtre ventilĂ© ainsi : 0,02 million de dollars en temps consacrĂ© Ă  la crĂ©ation des comptes (10 minutes par compte), 0,005 million de dollars pour l’immatriculation des drones (trois minutes par immatriculation) et 0,28 million de dollars en coĂ»ts supplĂ©mentaires créés par l’augmentation de 5 $ des frais d’immatriculation.

3. Augmentation des dépenses opérationnelles

L’industrie verrait une augmentation des dĂ©penses opĂ©rationnelles pour plusieurs types de vol associĂ©s au Règlement. L’exigence d’un observateur visuel augmenterait les coĂ»ts pour les opĂ©rations en visibilitĂ© directe prolongĂ©e, et l’exigence de cartographie de la population augmenterait les coĂ»ts pour les vols effectuĂ©s en vertu du certificat d’opĂ©rations complexes de niveau 1. Les coĂ»ts totaux liĂ©s Ă  l’augmentation des dĂ©penses opĂ©rationnelles devraient s’élever Ă  0,59 million de dollars.

On estime que 25 % des opĂ©rations avancĂ©es supplĂ©mentaires comprendraient les opĂ©rations en visibilitĂ© directe prolongĂ©e. On prĂ©voit que la plupart des opĂ©rations comportant les opĂ©rations en visibilitĂ© directe prolongĂ©e se produiront dans le scĂ©nario de rĂ©fĂ©rence du certificat de pilote — opĂ©rations avancĂ©es en utilisant des observateurs visuels et verront une augmentation de l’efficacitĂ© dans le cadre du scĂ©nario rĂ©glementaire. Dans ce cas, l’observateur serait plus productif parce que le SATP serait autorisĂ© Ă  une plus grande distance de l’observateur par rapport au scĂ©nario de rĂ©fĂ©rence, ce qui se traduira par une rĂ©duction du temps nĂ©cessaire Ă  chaque opĂ©ration. Ces exploitants pourront donc rĂ©aliser des Ă©conomies grâce Ă  l’augmentation de la productivitĂ© de l’observateur visuel. Il est prĂ©vu que 75 % des opĂ©rations en visibilitĂ© directe prolongĂ©e se dĂ©rouleront de cette manière. Les 25 % restants seront de nouvelles opĂ©rations gĂ©nĂ©rĂ©es par une demande supplĂ©mentaire. Pour ces opĂ©rations, on prĂ©voit une augmentation des coĂ»ts d’exploitation de 151 $ par opĂ©ration en raison de la prĂ©sence d’un observateur visuel pendant 2,5 heures. On s’attend Ă  ce que cette augmentation se traduise par des coĂ»ts totaux de 0,14 million de dollars.

Des coĂ»ts supplĂ©mentaires en temps associĂ©s Ă  la cartographie de la population pour les vols du certificat d’opĂ©rations complexes de niveau 1 seront engagĂ©s. On suppose qu’il faudra 10 minutes aux exploitants pour rechercher des donnĂ©es sur la population Ă  partir de sources accessibles au public (p. ex. les donnĂ©es de recensement de Statistique Canada) et pour dĂ©terminer les Ă©vĂ©nements ou les rassemblements locaux avant de mener une opĂ©ration. Il y aura donc une augmentation des coĂ»ts d’exploitation de 10,06 $ par opĂ©ration, et le coĂ»t total estimĂ© sera de 0,45 million de dollars.

Une Ă©tude de site devra ĂŞtre effectuĂ©e pour tous les vols au-delĂ  de la visibilitĂ© directe dans le cadre du certificat d’opĂ©rations complexes de niveau 1. Étant donnĂ© que toutes les opĂ©rations de SATP doivent faire l’objet d’une Ă©tude de site dans le scĂ©nario de rĂ©fĂ©rence, aucun coĂ»t supplĂ©mentaire ne devrait rĂ©sulter de cette exigence dans le scĂ©nario rĂ©glementaire.

4. Frais liés aux COAS

Les exploitants titulaires d’un COAS devront faire face Ă  des coĂ»ts liĂ©s aux nouveaux frais de COAS : 20 $ pour une opĂ©ration de très faible complexitĂ©, 75 $ pour une opĂ©ration de faible complexitĂ©, 900 $ pour une opĂ©ration de complexitĂ© moyenne et 2 000 $ pour une opĂ©ration de haute complexitĂ©. Au total, on s’attend Ă  ce que cela coĂ»te 0,80 million de dollars de plus Ă  l’industrie.

5. Déclarations validées au préalable (DVP)

Les constructeurs seraient touchĂ©s s’ils choisissaient de poursuivre une DVP pour leurs drones. Les coĂ»ts associĂ©s aux DVP se rapportent au temps qu’il faut pour obtenir et tenir Ă  jour la dĂ©claration, ainsi que les frais. Les frais de dĂ©livrance pour une DVP seront de 1 200 $ chacune. Il est prĂ©sumĂ© que chaque DVP fera 260 pages, que la rĂ©daction de chaque page prendra environ 10 minutes et que le taux de rĂ©munĂ©ration des rĂ©dacteurs sera de 60,36 $/heure, y compris les frais gĂ©nĂ©raux, conformĂ©ment aux exploitants commerciaux. En plus de la DVP initiale, le maintien des DVP obligera les constructeurs Ă  aviser TC annuellement, ce qui devrait prendre 15 minutes par DVP, par annĂ©e. Les constructeurs seront censĂ©s conserver leur statut de DVP pendant cinq ans, après quoi 60 % des modèles feront l’objet d’une mise Ă  jour nĂ©cessitant une nouvelle DVP, soumise aux mĂŞmes frais de dĂ©livrance. La mise Ă  jour de la DVP devrait prendre 8,85 heures. Au cours de la pĂ©riode de dix ans, les coĂ»ts liĂ©s Ă  la DVP pour les constructeurs canadiens devraient totaliser 0,08 million de dollars.

6. Déclarations pour les drones de taille moyenne

Les constructeurs verront une augmentation des coĂ»ts liĂ©s aux dĂ©clarations pour les drones de taille moyenne s’ils choisissent de dĂ©clarer leurs modèles Ă  TC. Il n’y a pas de frais associĂ©s Ă  une dĂ©claration, mais il y aura des coĂ»ts en temps pour les constructeurs associĂ©s Ă  la rĂ©daction des pages, et des coĂ»ts administratifs associĂ©s Ă  l’envoi de la dĂ©claration Ă  TC. On prĂ©voit que 50 drones de taille moyenne seront vendus par 20 constructeurs nationaux au cours de la pĂ©riode d’analyse, 25 de ces drones Ă©tant vendus en 2025. Chaque dĂ©claration devrait prendre 44,25 heures Ă  remplir. Ces heures seront associĂ©es Ă  l’élaboration de la documentation destinĂ©e aux consommateurs et Ă  la familiarisation avec les exigences. On estime que 60 % des drones commercialisĂ©s feront l’objet de mises Ă  jour annuelles, ce qui nĂ©cessitera 8,85 heures supplĂ©mentaires. On prĂ©voit que 95 % des modèles mis en circulation rĂ©pondront Ă  toutes les exigences Ă©numĂ©rĂ©es ci-dessus dans le scĂ©nario de rĂ©fĂ©rence. Il y aura une exigence d’information Ă  dĂ©clarer Ă  TC pour chaque nouveau modèle et chaque mise Ă  jour annuelle continue, ce qui devrait prendre 15 minutes Ă  un taux salarial de 60,36 $/heure, y compris 25 % en frais gĂ©nĂ©raux. Au total, on estime que les coĂ»ts supplĂ©mentaires associĂ©s aux dĂ©clarations pour les drones de taille moyenne s’élèveraient Ă  0,01 million de dollars. Les estimations concernant les nouveaux modèles de drones et la conformitĂ© de base ont Ă©tĂ© Ă©laborĂ©es Ă  partir de l’opinion des experts en la matière de TC.

7. Coûts des évaluateurs de vol

Les Ă©valuateurs de vol seront Ă©galement tenus de dĂ©clarer Ă  TC qu’ils offriront des services liĂ©s au certificat d’opĂ©rations complexes de niveau 1. Cette mesure touchera environ 165 Ă©valuateurs de vol. Il faudra Ă  chaque Ă©valuateur de vol environ trois minutes pour envoyer un courriel Ă  TC, ce qui entraĂ®nera des coĂ»ts totaux de 464 $ sur une pĂ©riode de dix ans.

Gouvernement du Canada

Les coĂ»ts pour le gouvernement du Canada devraient totaliser 8,75 millions de dollars. Ces coĂ»ts sont associĂ©s Ă  l’expansion continue et la maintenance du PGD, ainsi qu’à la mobilisation des intervenants, Ă  l’application de la loi et au traitement des dĂ©clarations et des DVP. Les coĂ»ts associĂ©s aux tâches Ă©numĂ©rĂ©es ci-dessus devraient se composer uniquement de coĂ»ts de main-d’œuvre. Ces coĂ»ts supplĂ©mentaires sont gĂ©nĂ©rĂ©s par les employĂ©s supplĂ©mentaires qui seront embauchĂ©s pour aider Ă  l’application et Ă  la mise en Ĺ“uvre du Règlement. Le nombre total d’ETP variera de 10,21 en 2025 Ă  7,42 de 2028 Ă  2034. Il doit ĂŞtre notĂ© que les coĂ»ts pour le gouvernement du Canada Ă©numĂ©rĂ©s ici ne comprennent pas les coĂ»ts engagĂ©s avant l’enregistrement du Règlement en 2025, lesquels sont hors de la portĂ©e de la prĂ©sente analyse. Les coĂ»ts totaux de 1,72 million de dollars comprennent la main-d’œuvre et la technologie investies dans l’expansion par TC du PGD afin qu’il soit adaptĂ© aux nouveaux certificats et au recouvrement des coĂ»ts. Comme ces coĂ»ts seront engagĂ©s avant l’enregistrement du Règlement, ils seront considĂ©rĂ©s comme irrĂ©cupĂ©rables et, par consĂ©quent, ne relèvent pas de la portĂ©e de la prĂ©sente analyse.

Utilisateurs de SATP à des fins récréatives

À l’instar des règles régissant les petits SATP exploités en visibilité directe instaurées en 2019 dans le Règlement modifiant le Règlement de l’aviation canadien (systèmes d’aéronefs télépilotés), le Règlement n’établit pas de règles distinctes pour les exploitants commerciaux et les utilisateurs de SATP à des fins récréatives. Toutefois, compte tenu du nombre d’utilisateurs de SATP à des fins récréatives au Canada, il est important que la présente analyse évalue l’impact du Règlement sur eux.

Les utilisateurs de SATP Ă  des fins rĂ©crĂ©atives assumeraient des coĂ»ts liĂ©s aux certificats du PGD de la mĂŞme façon que les exploitants commerciaux. Ces coĂ»ts devraient totaliser 3,93 millions de dollars. La rĂ©partition est prĂ©sentĂ©e ci-dessous.

Pour mener certaines catĂ©gories d’activitĂ©s en vertu du Règlement, les utilisateurs de SATP Ă  des fins rĂ©crĂ©atives seront tenus d’obtenir un certificat d’opĂ©rations avancĂ©es ou un certificat d’opĂ©rations complexes de niveau 1. Ces certificats accorderont Ă  ces utilisateurs les mĂŞmes privilèges qu’aux exploitants commerciaux. Les frais et les coĂ»ts en temps associĂ©s au certificat d’opĂ©rations avancĂ©es et au certificat d’opĂ©rations complexes de niveau 1 seront de 2,51 millions de dollars et de 0,34 million de dollars, respectivement.

Les utilisateurs de SATP Ă  des fins rĂ©crĂ©atives assumeront les coĂ»ts en temps associĂ©s Ă  la crĂ©ation de comptes PGD et Ă  l’immatriculation des drones. Des coĂ»ts seront Ă©galement engagĂ©s en raison de l’augmentation de frais de 5 $. Les coĂ»ts totaux liĂ©s Ă  la crĂ©ation de comptes et Ă  l’immatriculation des drones devraient s’élever Ă  1,08 million de dollars.

NAV CANADA

NAV CANADA devrait supporter des coĂ»ts liĂ©s aux demandes supplĂ©mentaires d’accès Ă  l’espace aĂ©rien nĂ©cessitant le traitement manuel (les nouvelles demandes Ă  traiter par automatisation n’entraĂ®neront pas de coĂ»ts supplĂ©mentaires pour NAV CANADA). Au total, selon les renseignements historiques fournis par NAV CANADA, le Règlement devrait entraĂ®ner le traitement manuel de 11 157 demandes supplĂ©mentaires. Un employĂ© devrait avoir besoin de 25 minutes en moyenne pour traiter une demande. Le salaire horaire moyen de l’employĂ© Ă©tant de 52,67 $ (y compris des frais gĂ©nĂ©raux de 25 %)rĂ©fĂ©rence 13, on estime que le coĂ»t total pour NAV CANADA s’élèvera Ă  1,73 million de dollars.

Écoles de formation au sol de SATP

On estime que les coĂ»ts supplĂ©mentaires pour les Ă©coles au sol de SATP associĂ©s au dĂ©veloppement du nouveau programme devront ĂŞtre couverts par les frais payĂ©s par les exploitants de SATP. Toutefois, la dĂ©claration Ă  TC qu’ils proposent le nouveau programme et qu’ils sont en conformitĂ© avec le Règlement entraĂ®nera une certaine charge administrative pour l’école de formation au sol. Cela prendrait trois minutes Ă  un taux horaire de 60,36 $, y compris les frais gĂ©nĂ©raux. On estime que 18 Ă©coles sur 180 dĂ©clareront Ă  TC qu’elles offrent le nouveau programme d’études, ce qui reprĂ©sente un coĂ»t total de 50,77 $ (2,82 $ par entreprise). Toutes les dĂ©clarations devraient avoir lieu en 2025.

Avantages

Les avantages du Règlement devraient totaliser 73,65 millions de dollars, dont 64,34 millions de dollars pour l’industrie, 5,89 millions de dollars pour les utilisateurs de SATP Ă  des fins rĂ©crĂ©atives et 3,42 millions pour le gouvernement du Canada.

Industrie (exploitants commerciaux de SATP)

Les avantages pour les opĂ©rations commerciales devraient totaliser 64,34 millions de dollars au cours de la pĂ©riode d’analyse. Ces avantages peuvent ĂŞtre ventilĂ©s entre le profit tirĂ© des nouveaux vols et des Ă©conomies de temps pour l’obtention d’un COAS.

Profit accru

Dans le scĂ©nario rĂ©glementaire, on s’attend Ă  ce qu’un plus grand nombre de vols soient effectuĂ©s en raison de l’instauration du certificat d’opĂ©rations complexes de niveau 1 et de l’élargissement du certificat de pilote — opĂ©rations avancĂ©es. Au total, l’avantage attendu de l’augmentation du nombre de vols Ă©quivaudra Ă  53,52 millions de dollars. Ces avantages peuvent ĂŞtre ventilĂ©s entre les vols effectuĂ©s en vertu du certificat d’opĂ©rations complexes de niveau 1, ce qui devrait gĂ©nĂ©rer des profits pour les exploitants de SATP de 23,71 millions de dollars, et les vols supplĂ©mentaires en vertu du certificat de pilote — opĂ©rations avancĂ©es, ce qui devrait gĂ©nĂ©rer des profits pour les exploitants de SATP de 29,82 millions de dollars. Il convient de signaler que ce chiffre ne reprĂ©sente que les profits gĂ©nĂ©rĂ©s pour des exploitants supplĂ©mentaires en raison de l’augmentation de la demande ; il ne reprĂ©sente pas les profits provenant de toutes les opĂ©rations avancĂ©es, car la plupart se poursuivraient de toute façon dans le scĂ©nario de rĂ©fĂ©rence. Cela ne tient pas compte non plus de l’augmentation des coĂ»ts d’exploitation associĂ©s Ă  la cartographie de la population et aux opĂ©rations en visibilitĂ© directe prolongĂ©e prĂ©sentĂ©e dans la section CoĂ»ts de l’analyse.

Économies de coûts pour la main-d’œuvre concernant les COAS

Dans le scĂ©nario de rĂ©fĂ©rence, la pleine capacitĂ© de TC Ă  traiter les demandes de COAS est atteinte. Dans le scĂ©nario rĂ©glementaire, TC aura une plus grande capacitĂ© de traitement des demandes de COAS grâce Ă  la rĂ©affectation des ressources utilisĂ©es pour les tâches de base liĂ©es Ă  la dĂ©livrance de COAS au traitement des demandes de certificats de pilote — opĂ©rations avancĂ©es et de certificats d’opĂ©rations complexes de niveau 1. La diminution du nombre de COAS requis devrait permettre Ă  l’industrie d’économiser 9,30 millions de dollars en coĂ»ts de temps au cours de la pĂ©riode d’analyse. Ces avantages dĂ©couleront du fait que l’industrie n’aurait plus besoin de prĂ©senter autant de demandes de COAS. Le temps qu’elle y consacre est autant de temps qu’elle ne consacre pas aux demandes qui ne sont pas nĂ©cessaires. Cette donnĂ©e est calculĂ©e au moyen du taux de rĂ©munĂ©ration de 60,36 $ (y compris les frais gĂ©nĂ©raux) multipliĂ© par le coĂ»t de temps associĂ© Ă  une demande de COAS (20,5 heures). Le total des coĂ»ts en temps du scĂ©nario rĂ©glementaire est ensuite soustrait du coĂ»t total dans le scĂ©nario de rĂ©fĂ©rence pour calculer le temps Ă©conomisĂ©. Il est prĂ©vu que l’industrie dĂ©pensera 0,22 million d’heures de moins sur les demandes de COAS dans le scĂ©nario rĂ©glementaire que dans le scĂ©nario de rĂ©fĂ©rence.

Industrie (constructeurs de SATP)

Les constructeurs nationaux de SATP seront touchĂ©s favorablement par le Règlement en raison de l’augmentation de la demande pour leurs produits. En utilisant la part des constructeurs Ă©trangers et nationaux (sur la base de la dĂ©claration historique Ă  TC), on estime que les constructeurs nationaux vendront 1 929 drones supplĂ©mentaires au cours de la pĂ©riode de dix ans rĂ©fĂ©rence 14. En supposant un taux de profit de 47,3 % et un prix de vente moyen de 2 300 $, cela gĂ©nĂ©rera un avantage de 1,52 million pour les constructeurs nationaux rĂ©fĂ©rence 15.

Utilisateurs de SATP à des fins récréatives

On s’attend Ă  ce que les utilisateurs de SATP Ă  des fins rĂ©crĂ©atives tirent des avantages liĂ©s aux vols supplĂ©mentaires Ă  la suite de la mise en place de nouveaux certificats. En utilisant leurs nouveaux privilèges en vertu du certificat de pilote — opĂ©rations avancĂ©es ou en obtenant le certificat d’opĂ©rations complexes de niveau 1, les utilisateurs de SATP Ă  des fins rĂ©crĂ©atives seront autorisĂ©s Ă  effectuer en toute sĂ©curitĂ© des vols qui Ă©taient auparavant interdits ou dĂ©conseillĂ©s en raison de l’exigence d’obtenir un COAS. Ces nouvelles permissions permettront Ă  ces utilisateurs de changer la façon dont certaines activitĂ©s, telles que les courses de drones et la photographie aĂ©rienne, sont menĂ©es et pourraient conduire Ă  des innovations grâce Ă  une plus grande libertĂ© de crĂ©ation. Dans le cadre du scĂ©nario de rĂ©fĂ©rence, certains Ă©vĂ©nements tels que les courses de drones avec un dispositif de vue Ă  la première personne exigent d’être titulaire d’un COAS. Le Règlement procurera aux utilisateurs de SATP Ă  des fins rĂ©crĂ©atives davantage d’occasions de participer Ă  ce sport, ainsi qu’à d’autres activitĂ©s rĂ©crĂ©atives, tout en maintenant le niveau de sĂ©curitĂ©.

La valeur de ces activitĂ©s rĂ©crĂ©atives supplĂ©mentaires dĂ©coulant des nouvelles opĂ©rations de SATP a Ă©tĂ© calculĂ©e sur la base d’une mĂ©thode de volontĂ© de payer, oĂą l’on divise le coĂ»t moyen d’un drone par le nombre prĂ©vu de vols exigeant un certificat de pilote — opĂ©rations avancĂ©es qui ont Ă©tĂ© effectuĂ©s. Ce rĂ©sultat est considĂ©rĂ© comme Ă©tant la borne infĂ©rieure de la volontĂ© de payer. Ainsi, les utilisateurs accepteront aussi de payer les autres frais se rapportant aux opĂ©rations de SATP comme ceux associĂ©s Ă  l’obtention d’un certificat et les coĂ»ts de dĂ©placement. En supposant que le nombre moyen de vols par annĂ©e selon le type de certificat d’utilisateur de SATP Ă  des fins rĂ©crĂ©atives est le mĂŞme que celui des exploitants commerciaux, on estime que la valeur liĂ©e Ă  la jouissance par vol rĂ©crĂ©atif Ă©quivaut Ă  14,70 $ rĂ©fĂ©rence 16. Par consĂ©quent, le Règlement devrait apporter un avantage total de 5,73 millions de dollars pour les vols rĂ©crĂ©atifs exigeant un certificat de pilote — opĂ©rations avancĂ©es, et un avantage total de 0,16 million de dollars pour les vols rĂ©crĂ©atifs exigeant un certificat d’opĂ©rations complexes de niveau 1. L’augmentation totale des avantages pour les utilisateurs de SATP Ă  des fins rĂ©crĂ©atives devrait correspondre Ă  5,89 millions de dollars.

Gouvernement du Canada

Les avantages pour le gouvernement du Canada peuvent être ventilés en fonction de la réduction des coûts d’administration des COAS au cours des premières années du programme et des frais perçus auprès des utilisateurs des services de SATP.

Frais de service

Les frais de service seront associĂ©s Ă  la dĂ©livrance des certificats et aux examens. Comme indiquĂ© prĂ©cĂ©demment, les frais perçus auprès des utilisateurs nationaux des services permettront de rééquilibrer les coĂ»ts des contribuables canadiens vers les utilisateurs de services. Ainsi, il n’y aura aucune incidence sur la sociĂ©tĂ© canadienne. Toutefois, les coĂ»ts recueillis auprès des utilisateurs Ă©trangers des services reprĂ©senteront un avantage pour les Canadiens. Au total, le gouvernement du Canada devrait percevoir la somme de 3,10 millions de dollars en frais de service.

Les frais pour l’examen des opĂ©rations complexes de niveau 1, le certificat d’opĂ©rations complexes de niveau 1, la DVP et le programme de certification d’exploitation de SATP sont tous associĂ©s aux nouveaux services. Le total des revenus liĂ©s aux frais supplĂ©mentaires pour ces nouveaux services devrait s’élever Ă  0,48 million de dollars au cours de la pĂ©riode. Les revenus liĂ©s aux services existants, pour lesquels les frais seront augmentĂ©s en vertu du Règlement, seraient Ă©gaux Ă  2,61 millions de dollars au cours de la pĂ©riode.

Économies de coût en temps pour les COAS

Comparativement au scĂ©nario de rĂ©fĂ©rence, on s’attend Ă  ce qu’il y ait moins de demandes de COAS dans le scĂ©nario rĂ©glementaire au cours des premières annĂ©es de l’analyse en raison d’un plus grand nombre d’opĂ©rations autorisĂ©es en vertu du certificat de pilote – opĂ©rations avancĂ©es et du certificat d’opĂ©rations complexes de niveau 1. La diminution du nombre de demandes de COAS se traduira par des Ă©conomies de coĂ»ts pour le gouvernement du Canada. Le total de ces Ă©conomies devrait s’élever Ă  0,33 million de dollars.

Énoncé des coûts et avantages
Tableau 4 : CoĂ»ts monĂ©tisĂ©s (valeur actualisĂ©e en millions de dollars)
Intervenant touché Description des coûts 2025 Moyenne 2026-2033 2034 Total (valeur actualisée) Valeur annualisée
Gouvernement du Canada Administration 1,50 $ 0,84 $ 0,55 $ 8,75 $ 1,16 $
Industrie (exploitants commerciaux) Certifications (temps et frais) 0,30 $ 1,30 $ 0,85 $ 11,53 $ 1,53 $
Augmentation des coĂ»ts d’exploitation 0,00 $ 0,07 $ 0,07 $ 0,59 $ 0,08 $
Industrie (constructeurs) DĂ©claration validĂ©e au prĂ©alable (coĂ»t ajoutĂ©) 0,04 $ 0,00 $ 0,00 $ 0,08 $ 0,01 $
DĂ©claration (coĂ»t ajoutĂ©) 0,00 $ 0,00 $ 0,00 $ 0,01 $ 0,00 $
Utilisateurs de SATP Ă  des fins rĂ©crĂ©atives Certifications (temps et frais) 0,07 $ 0,45 $ 0,26 $ 3,93 $ 0,52 $
NAV CANADA Autorisations d’accès Ă  l’espace aĂ©rien 0,00 $ 0,19 $ 0,20 $ 1,73 $ 0,23 $
Écoles de formation au sol de SATP DĂ©claration Ă  TC 0,00 $ 0,00 $ 0,00 $ 0,00 $ 0,00 $
Tous les intervenants CoĂ»ts totaux 1,92 $ 2,84 $ 1,94 $ 26,61 $ 3,54 $

Veuillez noter que les coĂ»ts dans certaines lignes sont indiquĂ©s comme 0,00 M$ Ă©tant donnĂ© que les coĂ»ts Ă©taient très faibles. Par exemple, les dĂ©clarations d’école de formation au sol ont coĂ»tĂ© 51 $ sur la pĂ©riode considĂ©rĂ©e. Comme tout est indiquĂ© en millions dans ce tableau, ce montant a Ă©tĂ© arrondi Ă  la baisse.

Tableau 5 : Avantages monĂ©tisĂ©s (valeur actualisĂ©e en millions de dollars)
Intervenant touché Description de l’avantage 2025 Moyenne 2026-2033 2034 Total (valeur actualisée) Valeur annualisée
Gouvernement du Canada Revenus tirĂ©s des frais (services actuels) 0,38 $ 0,25 $ 0,22 $ 2,61 $ 0,35 $
Revenus tirĂ©s des frais (nouveaux services) 0,07 $ 0,05 $ 0,01 $ 0,48 $ 0,06 $
Économies en main-d’œuvre pour les COAS 0,00 $ 0,04 $ 0,00 $ 0,33 $ 0,04 $
Industrie (exploitants commerciaux) Augmentation des profits 0,00 $ 5,86 $ 6,68 $ 53,52 $ 7,12 $
Économies en main-d’œuvre pour les COAS 0,00 $ 1,03 $ 1,04 $ 9,30 $ 1,24 $
Industrie (constructeurs) Augmentation des profits 0,00 $ 0,14 $ 0,44 $ 1,52 $ 0,20 $
Utilisateurs de SATP Ă  des fins rĂ©crĂ©atives ActivitĂ©s accrues 0,00 $ 0,65 $ 0,69 $ 5,89 $ 0,78 $
Tous les intervenants Total des avantages 0,46 $ 8,02 $ 9,07 $ 73,65 $ 9,80 $
Tableau 6 : RĂ©sumĂ© des coĂ»ts et des avantages monĂ©tisĂ©s (valeur actualisĂ©e en millions de dollars)
Répercussions 2025 Moyenne 2026-2033 2034 Total (valeur actualisée) Valeur annualisée
Total des coĂ»ts 1,92 $ 2,84 $ 1,94 $ 26,61 $ 3,54 $
Total des avantages 0,46 $ 8,02 $ 9,07 $ 73,65 $ 9,80 $
RÉPERCUSSIONS NETTES -1,46 $ 5,17 $ 7,14 $ 47,04 $ 6,26 $

Coûts qualitatifs

La mise en place de l’exigence d’obtenir un COAS pour pouvoir utiliser un microdrone lors d’événements annoncés entraînera des coûts pour les utilisateurs de SATP à des fins récréatives. Compte tenu des restrictions physiques et technologiques associées à l’utilisation de microdrones par les exploitants commerciaux lors d’événements annoncés, cette exigence ne devrait avoir aucune incidence sur eux. Cela est dû au fait que la caméra de qualité professionnelle utilisée pour filmer un événement commercial serait de trop grande taille pour être fixée sur un microdrone. De plus, la batterie d’un microdrone serait probablement trop petite pour permettre à un caméraman ou à un photographe professionnel de filmer ou de photographier l’entièreté de l’événement. Par conséquent, pour être en mesure d’utiliser des drones de plus grande taille lors d’événements annoncés, les exploitants commerciaux pourraient choisir de demander un COAS à cette fin. Par contre, les utilisateurs de SATP à des fins récréatives pourraient constater une diminution de la jouissance en lien avec la nouvelle exigence.

Ces utilisateurs pourraient demander un COAS pour pouvoir utiliser leurs microdrones lors d’évĂ©nements annoncĂ©s, mais il est probable que les frais et le temps requis les dissuadent de le faire. Le temps total moyen nĂ©cessaire Ă  la prĂ©sentation d’une demande de COAS a Ă©tĂ© estimĂ© Ă  20,5 heures, et les frais pour ce type d’opĂ©ration sont de 75 $ (faible complexitĂ©). En se basant sur le taux de rĂ©munĂ©ration des utilisateurs de SATP Ă  des fins rĂ©crĂ©atives qui est de 23,61 $ par heure, on prĂ©voit que leur coĂ»t en temps et en frais serait de 559 $ par demande. Ce taux de rĂ©munĂ©ration des utilisateurs de SATP Ă  des fins rĂ©crĂ©atives a Ă©tĂ© calculĂ© en fonction du salaire moyen des Canadiens, pondĂ©rĂ© dans l’ensemble des provinces selon le nombre d’immatriculations de SATP. On a employĂ© une mĂ©thode de volontĂ© de payer pour calculer la valeur d’un vol de microdrone. Le coĂ»t moyen d’un microdrone est de 524 $, on effectue en moyenne 19,55 vols par annĂ©e et la durĂ©e de vie des SATP est de un Ă  huit ans. Par consĂ©quent, il est prĂ©vu qu’un vol de microdrone procurera une augmentation minimum de la valeur liĂ©e Ă  la satisfaction du vol d’environ 3 $ Ă  27 $ par vol rĂ©crĂ©atifrĂ©fĂ©rence 17. Notez que cette valeur VDP peut ĂŞtre plus Ă©levĂ©e car les consommateurs seraient prĂŞts Ă  dĂ©penser pour d’autres aspects du plaisir de leur drone, comme les frais de dĂ©placement. Étant donnĂ© que le coĂ»t d’un COAS se rapproche du coĂ»t moyen d’un microdrone et qu’il est beaucoup plus Ă©levĂ© que la valeur moyenne liĂ©e Ă  la jouissance, on s’attend Ă  ce que très peu d’exploitants de microdrone Ă  but rĂ©crĂ©atif choisissent de demander un COAS Ă  cette fin. Chaque vol ne pouvant plus ĂŞtre effectuĂ© au moyen d’un microdrone sans un COAS entraĂ®nerait alors un coĂ»t d’au moins 3 $ associĂ© Ă  une rĂ©duction de la jouissance. Il n’a pas Ă©tĂ© possible de calculer l’incidence globale de cette disposition sur les utilisateurs de SATP Ă  des fins rĂ©crĂ©atives, car TC n’a pas accès aux donnĂ©es sur l’utilisation de microdrones ou sur leur utilisation lors d’évĂ©nements annoncĂ©es. De plus, il ne serait pas avantageux de rĂ©aliser une enquĂŞte dans ce cas, car TC ne pourrait pas mettre Ă  l’échelle les rĂ©sultats de celle-ci au-delĂ  de l’échantillon reçu sans avoir accès Ă  d’autres donnĂ©es. C’est pourquoi un coĂ»t unitaire est prĂ©sentĂ©. Il convient Ă©galement de noter que dans les pratiques exemplaires actuelles, il est recommandĂ© de ne pas utiliser de microdrones lors d’évĂ©nements annoncĂ©srĂ©fĂ©rence 18, et que certaines dispositions rĂ©glementaires provinciales ou municipales visent dĂ©jĂ  Ă  limiter l’utilisation de microdrones lors de ces Ă©vĂ©nements (p. ex. la ville de CalgaryrĂ©fĂ©rence 19. Ces restrictions contribueraient Ă  rĂ©duire l’effet marginal du Règlement par rapport au scĂ©nario de rĂ©fĂ©rence.

En raison de la demande accrue dans le secteur des SATP stimulée par l’adoption du Règlement, on prévoit qu’un plus grand nombre de vols sera effectué par rapport au scénario de référence. Il est possible que dans certains cas les activités liées aux SATP occasionnent une augmentation du bruit, ce qui peut être perçu comme un désagrément par la population canadienne. Cependant, cela est peu probable puisque les vols au-delà de la visibilité directe ne sont permis qu’à l’extérieur des zones densément peuplées. Pour ce qui est des vols en visibilité directe effectués par des SATP de taille moyenne, l’intensité des opérations au-dessus de zones peuplées ne devrait pas augmenter considérablement. Par conséquent, il ne devrait pas y avoir beaucoup de pollution par le bruit. Cette situation pourrait entraîner des coûts qualitatifs associés au désagrément qui est censé être minimal. On n’a pas été en mesure de quantifier le coût vu la quantité limitée de renseignements sur les effets négatifs du bruit produit par les drones.

Avantages qualitatifs

Exploitants commerciaux

Les exploitants commerciaux peuvent réaliser des économies supplémentaires liées à leur capacité de mener certains types d’opérations au-delà de la visibilité directe et d’utiliser de plus gros drones. Les drones plus gros et les opérations au-delà de la visibilité directe peuvent franchir un plus grand nombre de zones géographiques sur une période plus courte et peuvent également recueillir plus de données en exigeant un moins grand nombre de déploiements par rapport aux opérations en visibilité directe. Il en est ainsi parce que l’exploitant n’a pas besoin de garder le drone dans son champ de vision. Les scénarios où l’utilisation au-delà de la visibilité directe au lieu d’en visibilité directe entraînerait des économies de coûts pour les exploitants sont probablement propres à certains exploitants. Par conséquent, compte tenu du manque de données sur les vols précis de ces exploitants, cet avantage n’a pas pu être quantifié. De plus, si les avantages de la transition d’un vol en visibilité directe à un vol au-delà de la visibilité directe compensaient les coûts pour des vols précis dans le scénario de référence, il est présumé que les exploitants auraient probablement demandé un COAS afin d’obtenir ces avantages. La capacité des exploitants commerciaux d’effectuer des vols au-delà de la visibilité directe en vertu de certificats, ainsi que la disponibilité d’une capacité de traitement supplémentaire des demandes de COAS visant des opérations plus complexes, devrait accroître l’innovation parmi ces exploitants. Une plus grande liberté pour mener des opérations au-delà de la visibilité directe pourrait mener à de nouvelles façons d’utiliser les SATP en vertu des certificats existants. Dans l’ensemble, une plus grande marge de manœuvre devrait entraîner une augmentation des services offerts aux Canadiens et ferait progresser le marché des SATP de nouvelles façons.

Le Règlement introduira des exigences relatives aux observateurs visuels pour les vols en visibilité directe prolongée. Il est prévu que ces vols remplaceront les vols qui ont eu lieu dans le scénario de référence avec les observateurs visuels existants. Le Règlement accordera une plus grande liberté aux observateurs visuels et réduira le nombre d’observateurs visuels présents pour ces opérations. Globalement, cela devrait se traduire par des économies pour ceux qui exercent ces nouveaux privilèges dans le scénario réglementaire. De plus, on prévoit que les vols en visibilité directe prolongée amélioreraient la productivité des exploitants.

Constructeurs

Les constructeurs de SATP peuvent décider de compléter une DVP pour leurs drones. Cette décision pourrait entraîner des avantages pour le constructeur sous la forme d’une augmentation des profits. Les consommateurs pourraient être plus enclins à acheter un SATP qui a une DVP plutôt qu’un SATP qui n’en a pas parce que le DVP fournit une confirmation que le système a reçu l’approbation préalable d’effectuer certains types d’opérations sans qu’il soit nécessaire d’apporter des modifications. Même si le nombre anticipé de DVP a été estimé dans l’analyse, on ne sait pas comment ces DVP influenceront les ventes par les constructeurs de SATP canadiens. Les DVP peuvent apporter aux constructeurs de nouvelles possibilités de différencier et d’élargir la demande pour leurs produits. Des avantages similaires seront réalisés par les constructeurs qui optent pour des déclarations pour leurs drones de taille moyenne.

Passants et aviation traditionnelle

Les passants et l’aviation traditionnelle bĂ©nĂ©ficieront d’une attĂ©nuation continue des risques pour la sĂ©curitĂ©. Cela viendra du fait que des exploitants hautement qualifiĂ©s ont amĂ©liorĂ© leurs compĂ©tences ainsi que leur comprĂ©hension et leur capacitĂ©, ce qui leur permet d’effectuer des vols exigeant un certificat de pilote – opĂ©rations avancĂ©es comme des opĂ©rations au-delĂ  de la visibilitĂ© directe. Le Règlement assurera le maintien de la sĂ©curitĂ© des opĂ©rations des exploitants commerciaux et des utilisateurs de drones Ă  des fins rĂ©crĂ©atives qui effectuent des vols exigeant un certificat de pilote – opĂ©rations avancĂ©es. L’espace aĂ©rien au-dessus des Ă©vĂ©nements annoncĂ©s sera mieux gĂ©rĂ© grâce Ă  l’introduction de l’exigence selon laquelle les utilisateurs de microdrones doivent ĂŞtre titulaires d’un COAS, ce qui devrait contribuer davantage Ă  l’attĂ©nuation des risques pour la sĂ©curitĂ©.

Analyse de la distribution

Frais de service

Le Règlement entraĂ®nera l’augmentation de certains frais de service et la mise en place de frais de service, Ă  la fois pour les utilisateurs nationaux et Ă©trangers des services. Le tableau 7 ci-dessous indique les frais supplĂ©mentaires qui seront perçus par le gouvernement du Canada, en fonction des utilisateurs nationaux et Ă©trangers des services.

Tableau 7 : Frais de service payĂ©s par les utilisateurs nationaux et Ă©trangers des services (valeur actualisĂ©e en millions de dollars)
Utilisateurs des services Année de référence (2025) Moyenne (2026-2033) Dernière année (2034) Total (valeur actualisée) Valeur annualisée
Nationaux 0,38 $ 0,26 $ 0,21 $ 2,65 $ 0,35 $
Étrangers 0,08 $ 0,04 $ 0,03 $ 0,45 $ 0,06 $
Total 0,46 $ 0,30 $ 0,23 $ 3,09 $ 0,41 $
Coûts et avantages par type de certificats

Les tableaux 8 et 9 rĂ©partissent les coĂ»ts et les avantages associĂ©s avec les certificats de pilote – opĂ©rations avancĂ©es et les certificats d’opĂ©rations complexes de niveau 1. Notez que les coĂ»ts ne correspondent pas au total des coĂ»ts des certificats prĂ©sentĂ©s dans l’analyse coĂ»ts-avantages, ce qui comprend Ă©galement les programmes de certification d’exploitation de SATP et les COAS.

Tableau 8 : CoĂ»ts des exploitants nationaux liĂ©s aux certificats de pilote – opĂ©rations avancĂ©es et aux certificats d’opĂ©rations complexes de niveau 1 (valeur actualisĂ©e en millions de dollars)
Intervenant Type de certificat Année de référence (2025) Moyenne (2026-2033) Dernière année (2034) Total (valeur actualisée) Valeur annualisée
Utilisateurs de SATP Ă  des fins rĂ©crĂ©atives   Certificat de pilote – opĂ©rations avancĂ©es 0,00 $ 0,30 $ 0,14 $ 2,51 $ 0,33 $
Certificat d’opĂ©rations complexes de niveau 1 0,00 $ 0,04 $ 0,01 $ 0,34 $ 0,04 $
Exploitants commerciaux   Certificat de pilote – opĂ©rations avancĂ©es 0,00 $ 0,14 $ 0,07 $ 1,20 $ 0,16 $
Certificat d’opĂ©rations complexes de niveau 1 0,00 $ 0,30 $ 0,08 $ 2,50 $ 0,33 $
Total 0,00 $ 0,78 $ 0,30 $ 6,55 $ 0,87 $
Tableau 9 : Avantages pour les exploitants nationaux liĂ©s aux certificats de pilote – opĂ©rations avancĂ©es et aux certificats d’opĂ©rations complexes de niveau 1 (valeur actualisĂ©e en millions de dollars)
Intervenant Type de certificat Année de référence (2025) Moyenne (2026-2033) Dernière année (2034) Total (valeur actualisée) Valeur annualisée
Utilisateurs de SATP Ă  des fins rĂ©crĂ©atives   Certificat de pilote – opĂ©rations avancĂ©es 0,00 $ 0,63 $ 0,67 $ 5,73 $ 0,76 $
Certificat d’opĂ©rations complexes de niveau 1 0,00 $ 0,02 $ 0,02 $ 0,16 $ 0,02 $
Exploitants commerciaux Certificat de pilote – opĂ©rations avancĂ©es 0,00 $ 3,25 $ 3,83 $ 29,82 $ 3,97 $
Certificat d’opĂ©rations complexes de niveau 1 0,00 $ 2,61 $ 2,85 $ 23,71 $ 3,16 $
Total 0,00 $ 6,51 $ 7,37 $ 59,42 $ 7,91 $

Analyse de sensibilité

Analyse de sensibilité à variable unique

Étant donné que l’industrie des SATP en est encore à ses balbutiements, les estimations et les hypothèses utilisées dans cette analyse sont incertaines. Une analyse de sensibilité a donc été effectuée sur certaines des variables les plus percutantes.

Taux de croissance des SATP

Trois scĂ©narios sont dĂ©rivĂ©s de trois taux de croissance Ă©laborĂ©s par la FAA des États-Unis. Le scĂ©nario de croissance moyenne reprĂ©sente la structure de prix utilisĂ©e dans le corps principal de l’analyse avec un scĂ©nario de croissance plus faible et plus forte hypothĂ©tisĂ© dans l’analyse de sensibilitĂ©. Les effets de la modification de ce paramètre sont prĂ©sentĂ©s dans le tableau ci-dessous.

Les prĂ©visions relatives Ă  l’immatriculation des drones tirĂ©es du rapport aĂ©rospatial (2024-2044) de la FAA des États-Unis prĂ©sentaient trois scĂ©narios de croissance (faible, moyenne et forte). Selon les prĂ©visions, les taux de croissance moyens de 2019 Ă  2028 seront de 1 %, 13 % et 14 % pour les scĂ©narios de croissance faible, moyenne et forte, respectivement, les taux de croissance annuels variant d’une annĂ©e Ă  l’autre. Les taux de croissance exacts calculĂ©s Ă  partir des prĂ©visions relatives Ă  l’immatriculation des drones de la FAA ont Ă©tĂ© utilisĂ©s pour projeter le nombre d’immatriculations jusqu’en 2028 inclusivement. Pour les annĂ©es suivant 2028, on a utilisĂ© un taux de croissance moyen calculĂ© Ă  partir des donnĂ©es historiques du PGD et des prĂ©visions de la FAA. Ce taux de croissance moyen est prĂ©sentĂ© entre parenthèses dans la première ligne du tableau suivant.

Tableau 10 : Analyse de sensibilitĂ© : taux de croissance (valeur actualisĂ©e en millions de dollars)
ScĂ©narios de croissance ScĂ©nario de croissance faible (0,9 %) ScĂ©nario de croissance moyenne (2,9 %) (analyse centrale) ScĂ©nario de croissance forte (3,4 %)
Avantage net 41,24 $ 47,04 $ 48,04 $
Sensibilité à la durée de vie des SATP

Trois scĂ©narios sont dĂ©rivĂ©s de trois durĂ©es de vie diffĂ©rentes des drones, qui ont servi Ă  calculer les immatriculations totales. Le scĂ©nario de durĂ©e de vie moyenne reprĂ©sente l’estimation la plus Ă©levĂ©e, qui est utilisĂ©e dans le corps principal de l’analyse avec un scĂ©nario de durĂ©e de vie plus faible et intermĂ©diaire hypothĂ©tisĂ© dans l’analyse de sensibilitĂ©. Les effets de la modification de ce paramètre sont prĂ©sentĂ©s dans le tableau ci-dessous. La durĂ©e de vie des drones sert Ă  dĂ©terminer après combien d’annĂ©es un exploitant aurait besoin d’acheter un nouveau drone. L’estimation la plus Ă©levĂ©e a Ă©tĂ© utilisĂ©e dans l’analyse centrale, car il est probable qu’une partie ou la plupart des renouvellements d’immatriculation aient dĂ©jĂ  Ă©tĂ© pris en compte dans les prĂ©visions de base. Cela aurait une incidence sur les coĂ»ts totaux associĂ©s aux immatriculations, Ă©tant donnĂ© qu’une durĂ©e de vie plus faible entraĂ®nerait une augmentation des renouvellements d’immatriculation en raison de l’achat de nouveaux drones. Cela aurait aussi une incidence sur la valeur minimale de satisfaction des utilisateurs de SATP Ă  des fins rĂ©crĂ©atives, puisqu’une durĂ©e de vie plus faible des drones se traduirait par une plus grande volontĂ© de payer pour chaque vol (un moins grand nombre de vols seraient effectuĂ©s avec un drone pour le mĂŞme montant dĂ©pensĂ©). Il convient de noter que ces effets se cumulent tout au long de l’analyse, car un nombre accru d’exploitants devraient remplacer leurs drones plus frĂ©quemment, ce qui entraĂ®ne des augmentations exponentielles des coĂ»ts et des avantages Ă  mesure que la durĂ©e de vie d’un drone diminue.

Tableau 11 : Analyse de sensibilitĂ© : durĂ©e de vie des SATP (valeur actualisĂ©e en millions de dollars)
ScĂ©narios de croissance ScĂ©nario de faible durĂ©e de vie (1 an) ScĂ©nario de durĂ©e de vie intermĂ©diaire (4 ans) ScĂ©nario de longue durĂ©e de vie (8 ans) (analyse centrale)
CoĂ»ts 29,72 $ 27,16 $ 26,61 $
Avantages 122,97 $ 80,78 $ 73,65 $
Avantage net 93,25 $ 53,63 $ 47,04 $
Marge de profit des SATP

Pour calculer les avantages prĂ©vus pour les exploitants commerciaux de SATP, on applique le taux de rentabilitĂ© du SCIAN 48121 (transport aĂ©rien non rĂ©gulier) aux revenus prĂ©vus des exploitants et constructeurs. Cette source prĂ©sentait une fourchette de rentabilitĂ© pour le transport aĂ©rien non rĂ©gulier. Dans l’analyse centrale, la moyenne des quartiles rentables des entreprises a Ă©tĂ© utilisĂ©e. Les entreprises non rentables ont Ă©tĂ© exclues parce qu’on suppose que les exploitants qui utilisent les certificats de pilote – opĂ©rations avancĂ©es et les certificats d’opĂ©rations complexes de niveau 1 auront dĂ©jĂ  connu du succès en effectuant des opĂ©rations de base avant d’élargir leurs activitĂ©s. Le tableau ci-dessous montre comment l’avantage net serait touchĂ© si la rentabilitĂ© du secteur connaissait des taux de rentabilitĂ© plus faibles ou plus Ă©levĂ©s, comme ils sont prĂ©sentĂ©s dans la Performance financière – Statistiques relatives Ă  l’industrie canadienne du gouvernement du Canada.

Tableau 12 : Analyse de sensibilitĂ© : marge de profit des SATP (valeur actualisĂ©e en millions de dollars)
Taux de rentabilitĂ© 7 % 34,9 % 47,3 % (moyenne) (analyse centrale) 100 %
Avantage net 0,14 $ 31,56 $ 47,04 $ 108,37 $
Profit supplémentaire du COAS

Cette analyse de sensibilitĂ© examine comment le profit par opĂ©ration devrait augmenter si le profit gĂ©nĂ©rĂ© par opĂ©ration en vertu du COAS augmente dans le scĂ©nario rĂ©glementaire. Dans l’analyse centrale, les revenus par vol sont augmentĂ©s par les coĂ»ts supplĂ©mentaires que les exploitants engageront en raison des augmentations de frais de demande de COAS, le profit Ă©tant calculĂ© en fonction du taux de rentabilitĂ© de l’industrie. Cette analyse de sensibilitĂ© montre ce qui se produirait si le profit Ă©tait augmentĂ© au-delĂ  de ce seuil par des intervalles de pourcentage. Les intervalles prĂ©sentĂ©s varient de 0 % (analyse centrale) Ă  50 %. Le profit par opĂ©ration et la valeur actualisĂ©e nette pour chaque scĂ©nario sont prĂ©sentĂ©s ci-dessous.

Tableau 13 : Analyse de sensibilitĂ© : profit du COAS
Profit supplĂ©mentaire 0 % (analyse centrale) 10 % 30 % 50 %
Profit par opĂ©ration en vertu du COAS (rĂ©fĂ©rence/rĂ©glementaire) 694 $ / 719 $ 694 $ / 721 $ 694 $ / 726 $ 694 $ / 731 $
Avantage net (valeur actualisĂ©e en millions de dollars) 47,04 $ 47,15 $ 47,37 $ 47,59 $
Taux d’actualisation

Dans l’analyse centrale, on a utilisĂ© un taux d’actualisation de 7 %, comme l’a recommandĂ© le SCT. Aux fins de l’analyse de sensibilitĂ©, le tableau ci-dessous prĂ©sente les rĂ©sultats si un taux d’actualisation de 0 % Ă©tait utilisĂ©, ainsi qu’un taux d’actualisation de 3 %. Ces trois taux d’actualisation ont Ă©tĂ© choisis conformĂ©ment au Guide d’analyse coĂ»ts-avantages pour le Canada : propositions de rĂ©glementation du SCT.

Tableau 14 : Analyse de sensibilitĂ© : taux d’actualisation (valeur actualisĂ©e en millions de dollars)
Taux d’actualisation 0 % 3 % 7 %
(analyse centrale)
Avantage net 71,03 $ 59,19 $ 47,04 $
Analyse de Monte Carlo

L’analyse de sensibilitĂ© ci-dessus examine ce qu’il advient de l’avantage net dans les valeurs centrales et extrĂŞmes. Cependant, certaines variables peuvent ne pas ĂŞtre des valeurs constantes et peuvent ĂŞtre associĂ©es Ă  des distributions de probabilitĂ©. Une simulation de Monte Carlo a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e en supposant que certaines variables avaient des distributions probabilistes comportant une grande part d’incertitude. Ces variables comprennent le taux de rĂ©duction initial des COAS (distribution triangulaire allant de 0,6 Ă  0,95) et l’amĂ©lioration de l’efficacitĂ© des COAS (distribution triangulaire allant de 5 % Ă  25 % d’amĂ©lioration annuelle). Le taux de rĂ©duction initial des COAS reprĂ©sente la diminution en pourcentage des demandes de COAS nationaux reçues en 2026, les exploitants Ă©tant en mesure d’exercer leurs nouveaux privilèges. L’amĂ©lioration de l’efficacitĂ© des COAS reprĂ©sente l’augmentation de l’efficacitĂ© des responsables du traitement des COAS Ă  TC sur 5 ans. Une simulation a Ă©tĂ© effectuĂ©e 1 000 fois et les valeurs moyennes ont Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©es comme l’analyse centrale tout au long du texte.

Une simulation de Monte Carlo a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e pour mesurer la frĂ©quence Ă  laquelle les avantages nets totaux seraient infĂ©rieurs Ă  la valeur centrale (avantages nets totaux estimĂ©s) et la frĂ©quence Ă  laquelle les avantages nets totaux seraient infĂ©rieurs Ă  0. En d’autres termes, quel pourcentage de temps l’avantage net sera-t-il infĂ©rieur Ă  la valeur centrale ou Ă  0, compte tenu des distributions appliquĂ©es aux variables ci-dessus. Les rĂ©sultats des simulations indiquent que, Ă  paramètres de sensibilitĂ© non distribuĂ©s constants, l’avantage net total est infĂ©rieur Ă  la valeur centrale dans 51,5 % des cas, et que la valeur actuelle nette totale est infĂ©rieure Ă  0 % dans 0 % des cas.

Analyse de sensibilité des scénarios

Les analyses de sensibilitĂ© des scĂ©narios ont Ă©tĂ© effectuĂ©es en considĂ©rant les avantages nets totaux les plus faibles, les plus probables et les plus Ă©levĂ©s. Pour cet exercice, l’avantage net total a Ă©tĂ© Ă©valuĂ© Ă  ses valeurs extrĂŞmes, de sorte que les avantages nets puissent ĂŞtre analysĂ©s Ă  leurs limites supĂ©rieures et infĂ©rieures. Les variables prises en compte pour ces analyses sont les mĂŞmes que celles utilisĂ©es pour l’analyse de sensibilitĂ© Ă  une seule variable (Ă  l’exclusion du taux d’actualisation et de la durĂ©e de vie des SATP), ainsi que pour l’analyse de Monte Carlo, et ont Ă©tĂ© combinĂ©es simultanĂ©ment, ce qui permet d’obtenir trois scĂ©narios diffĂ©rents. Pour les scĂ©narios les plus bas et les plus Ă©levĂ©s, les valeurs minimales et maximales respectives ont Ă©tĂ© tirĂ©es des simulations de Monte Carlo.

Le tableau ci-dessous prĂ©sente la sensibilitĂ© des avantages nets totaux. Il inclut le taux de rĂ©duction des COAS, les trois diffĂ©rents scĂ©narios de croissance fournis par la FAA, la marge de profit des exploitants de SATP, l’amĂ©lioration de l’efficacitĂ© des COAS, le temps requis pour l’immatriculation de SATP et le profit supplĂ©mentaire rĂ©sultant des vols rĂ©glementaires des COAS.

Tableau 15 : Analyse de sensibilitĂ© : sensibilitĂ© des scĂ©narios (valeur actualisĂ©e en millions de dollars)
Résultats Le plus bas Le plus probable Le plus élevé
Avantage net total -2,11 M$ 47,04 M$ 126,60 M$

Lentille des petites entreprises

L’analyse dans le cadre de la lentille des petites entreprises a conclu que le Règlement entraînera des répercussions sur les petites entreprises.

L’industrie canadienne des drones peut ĂŞtre qualifiĂ©e de « fragmentĂ©e et principalement composĂ©e de petits exploitants dont les revenus sont stables, mais stagnants Â», le revenu annuel total mĂ©dian des organisations du secteur des drones Ă©tant infĂ©rieur Ă  500 000 $, selon l’analyse de l’environnement des SATP menĂ©e par Avascent de 2019. Le mĂŞme rapport a rĂ©vĂ©lĂ© qu’en 2019, plus de 50 % des organisations de l’industrie des drones avaient Ă©tĂ© fondĂ©es il y a moins de cinq ans. Certaines des mesures liĂ©es au programme de certification d’exploitation de SATP que les entreprises pourraient devoir prendre pour se conformer au Règlement comprennent l’élaboration de procĂ©dures d’opĂ©rations aĂ©riennes et la formation des Ă©quipages sur les procĂ©dures d’opĂ©rations aĂ©riennes. Des mesures comme le respect d’un calendrier de maintenance sont dĂ©jĂ  des dispositions standard des conditions de dĂ©livrance du COAS pour des opĂ©rations Ă  faible risque au-delĂ  de la visibilitĂ© directe. On s’attend Ă  ce que 613 entreprises doivent se conformer aux exigences du programme de certification d’exploitation de SATP. Le coĂ»t annuel moyen par entreprise pour obtenir et maintenir un programme de certification d’exploitation de SATP devrait ĂŞtre de 1 101 $. L’enquĂŞte de 2021-2022 de l’Association pour l’évolution aĂ©rienne du Canada sur l’industrie des SATP estime que 83 % des entreprises touchĂ©es seront considĂ©rĂ©es comme de petites entreprises. Cela signifie que 509 petites entreprises seront touchĂ©es par les exigences du programme de certification d’exploitation de SATP, ce qui entraĂ®nera un coĂ»t total estimatif pour les petites entreprises de 5,60 millions de dollars.

Les petites entreprises seront tenues de crĂ©er des comptes du PGD et d’immatriculer des SATP dans le PGD. Les coĂ»ts administratifs totaux liĂ©s au temps consacrĂ© Ă  la crĂ©ation de comptes et Ă  l’immatriculation des SATP dans le PGD par les nouvelles petites entreprises participantes devraient s’élever Ă  17 230 $. Il y aura Ă©galement une augmentation des frais, passant de 5 $ Ă  10 $, ce qui aura une incidence sur toutes les immatriculations prĂ©vues de SATP, pas seulement sur les nouveaux venus dans le marchĂ©. Au total, cela entraĂ®nera des coĂ»ts de 0,22 million de dollars pour les petites entreprises exploitant des SATP.

De plus, de nouveaux frais s’appliqueront aux demandes de COAS, ce qui devrait entraĂ®ner des coĂ»ts totaux de 0,66 million de dollars pour les petites entreprises au cours de la pĂ©riode de dix ans.

Les petites entreprises devraient subir des coĂ»ts associĂ©s Ă  l’augmentation des coĂ»ts d’exploitation, comme discutĂ© dans la section CoĂ»ts. L’augmentation des coĂ»ts d’exploitation pour les petites entreprises associĂ©es Ă  la cartographie de la population devrait ĂŞtre de 0,37 million de dollars, et l’augmentation des coĂ»ts associĂ©s aux observateurs visuels en visibilitĂ© directe prolongĂ©e devrait ĂŞtre de 0,12 million de dollars.

Même si les coûts initiaux pour les exploitants (y compris les petites entreprises) augmenteront, le Règlement permettra aux exploitants d’effectuer un plus grand nombre d’opérations sans un COAS, qui n’auraient pas été autorisées dans le scénario de référence. De plus, bien que les exploitants aient pu effectuer certaines opérations avancées avec un COAS dans le scénario de référence, la capacité de TC de traiter des demandes de COAS est atteinte. Par conséquent, dans le scénario de référence, si un exploitant veut effectuer une opération en vertu d’un COAS, il risque d’être confronté à un long temps d’attente et ne pas être en mesure d’achever l’opération voulue dans la période prévue. Dans le scénario réglementaire, les exploitants devront faire face à des coûts initiaux plus élevés à l’entrée sur le marché, car ils devront obtenir les certifications nécessaires. Cependant, les coûts de main-d’œuvre récurrents seront considérablement réduits en raison de l’élimination des exigences de COAS pour de nombreuses opérations. Par conséquent, le Règlement profitera aux petites entreprises parce qu’il facilitera l’utilisation des SATP pour des opérations plus avancées.

Les constructeurs de SATP seront touchĂ©s par le Règlement, car ils pourront choisir de prĂ©senter une demande de DVP. Cela garantira que leur SATP aura les autorisations nĂ©cessaires pour effectuer des vols plus avancĂ©s comme des opĂ©rations au-delĂ  de la visibilitĂ© directe. Il y a de l’incertitude quant au nombre de petits constructeurs en tant que sous-ensemble de tous les constructeurs qui prĂ©senteront une demande au titre du processus de DVP. En supposant que chaque constructeur prĂ©sentera une demande au titre du processus de DVP, 17 petites entreprises prĂ©senteront une telle demande pour un DVP et maintiendront les mises Ă  jour du DVP pendant 5 ans. Cela Ă©quivaudra Ă  des coĂ»ts totaux de 0,07 million de dollars pour les petits constructeurs, y compris les frais qu’ils devront payer. Les demandes de DVP ne seront pas obligatoires, mais les constructeurs profiteront de la prĂ©visibilitĂ© qu’une DVP pourrait leur offrir (p. ex. accroĂ®tre la demande pour les produits du constructeur et les investissements dans ceux-ci).

De la mĂŞme manière que pour les DVP, les constructeurs de SATP de taille moyenne seront touchĂ©s s’ils choisissent de demander une dĂ©claration. On s’attend Ă  ce que 16 petites entreprises produisant des drones de taille moyenne aient une dĂ©claration. L’utilisation des dĂ©clarations entraĂ®nera des coĂ»ts supplĂ©mentaires de 0,02 million de dollars pour les constructeurs. Il convient de noter que, comme pour les DVP, les dĂ©clarations ne seront pas obligatoires pour les constructeurs, mais ces derniers bĂ©nĂ©ficieront d’une augmentation des ventes et de la prĂ©visibilitĂ© s’ils choisissent de les faire.

Les Ă©coles de pilotage et les Ă©valuateurs de vol verront augmenter les coĂ»ts administratifs liĂ©s Ă  la dĂ©claration Ă  TC qu’ils sont en mesure de fournir leurs services associĂ©s au certificat d’opĂ©rations complexes de niveau 1. Cent soixante-cinq Ă©valuateurs de vol et 18 Ă©coles au sol seront touchĂ©s. On estime que les Ă©valuateurs de vol devront assumer des coĂ»ts totaux de 464 $ et les Ă©coles au sol des coĂ»ts totaux de 51 $ sur une pĂ©riode de dix ans. On prĂ©voit que chacun de ces intervenants soit une petite entreprise.

Les petites entreprises devront tirer des avantages en raison du Règlement. Les nouveaux types de certificats (certificats d’opĂ©rations complexes de niveau 1 et certificats de pilote – opĂ©rations avancĂ©es modifiĂ©es) permettront aux petites entreprises d’effectuer des vols qui n’étaient pas autorisĂ©s (autrement qu’en vertu des COAS) dans le scĂ©nario de rĂ©fĂ©rence. Cela devrait se traduire par 44,43 millions de dollars de profits supplĂ©mentaires pour les petites entreprises. L’introduction de ces nouveaux types de certificats permettra aux petites entreprises de rĂ©aliser des Ă©conomies de temps liĂ©es aux demandes de COAS qu’elles n’auront plus Ă  soumettre, ce qui se traduira par des Ă©conomies de temps de 7,72 millions de dollars pour les petites entreprises. Les constructeurs bĂ©nĂ©ficieront de l’augmentation des profits, ce qui se traduira par des profits totaux pour les petites entreprises de 1,26 million de dollars. Au total, le Règlement devrait procurer aux petites entreprises des avantages de 53,40 millions de dollars.

En raison des limites des données, on ne sait pas exactement combien d’opérations, parmi celles énumérées ci-dessous, seront effectuées par chaque entreprise. Le nombre total d’entreprises touchées ci-dessous représente le nombre total d’activités commerciales prévuesréférence 20. Il est probable qu’il s’agisse d’une surestimation du nombre d’entreprises, car chaque petite entreprise mènera probablement l’une ou plusieurs des activités énumérées ci-dessous à plusieurs reprises. Cependant, il n’y a pas de données à l’appui de cette hypothèse.

Résumé de la lentille des petites entreprises
Tableau 16 : Avantages pour les petites entreprises (prĂ©sentĂ©s en millions de dollars)
Administration ou conformité Description de l’avantage Valeur actualisée Valeur annualisée
Administration Économies de coĂ»t en temps pour les demandes de COAS 7,72 $ 1,03 $
ConformitĂ© Profits supplĂ©mentaires – exploitants commerciaux 44,43 $ 5,91 $
Profits supplĂ©mentaires – constructeurs 1,26 $ 0,17 $
Total 53,40 $ 7,10 $
Tableau 17 : CoĂ»ts pour les petites entreprises (prĂ©sentĂ©s en milliers [k] et en millions [M] de dollars)
Administration ou conformité Description du coût Valeur actualisée Valeur annualisée
Administration Comptes du PGD et temps requis pour l’immatriculation de SATP 17,2 k$ 2,3 k$
Exigences administratives liĂ©es au CES 0,1 k$ 0,0 k$
Exigences administratives liĂ©es Ă  la DVP 1,2 k$ 0,2 k$
Exigences liĂ©es au coĂ»t administratif de la dĂ©claration 2,4 k$ 0,3 k$
DĂ©clarations de l’école au sol et des Ă©valuateurs de vol 0,5 k$ 0,1 k$
ConformitĂ© Frais d’immatriculation de SATP 0,22 M$ 0,03 M$
Exigences de conformitĂ© du programme de certification d’exploitation de SATP 5,60 M$ 0,75 M$
Augmentation des frais liĂ©s au COAS 0,66 M$ 0,09 M$
Augmentation des coĂ»ts d’exploitation 0,49 M$ 0,07 M$
Exigences liĂ©es Ă  la conformitĂ© de la DVP 0,06 M$ 0,01 M$
Exigences liĂ©es Ă  la conformitĂ© de la dĂ©claration 0,01 M$ 0,00 M$
Total 7,06 M$ 0,94 M$
Tableau 18 : RĂ©percussions nettes pour les petites entreprises
Montant Nombre d’entreprises touchées Valeur actualisée Valeur annualisée
RĂ©percussions nettes sur toutes les petites entreprises touchĂ©es 33 675 46,34 M$ 6,17 M$
RĂ©percussions nettes moyennes sur chaque petit constructeurs touchĂ© note * du tableau d15 36,6 32.4 k$ 4 307 $
RĂ©percussions nettes sur chaque petit opĂ©rateur touchĂ© note * du tableau d15 33 455 1 350 $ 180 $
RĂ©percussions nettes sur chaque instructeur en vol touchĂ© 165 -2,82 $ -0,38 $
RĂ©percussions nettes sur chaque petite Ă©cole au sol touchĂ©e 18 -2,82 $ -0,38 $

Note(s) du tableau d15

Note * du tableau d15

 Les bĂ©nĂ©fices et les coĂ»ts sont encourus dans les mĂŞmes catĂ©gories que celles dĂ©crites dans la section des coĂ»ts et des bĂ©nĂ©fices du REIR. Par exemple, les constructeurs ont supportĂ© des coĂ»ts liĂ©s aux dĂ©clarations et aux DVP, et des bĂ©nĂ©fices liĂ©s Ă  l’augmentation des profits des ventes.

Retour Ă  la note * du tableau d15

Règle du « un pour un Â»

La règle du « un-pour-un Â» s’applique, puisqu’il y aura une augmentation progressive du fardeau administratif des entreprises et que la proposition est considĂ©rĂ©e comme un fardeau selon cette règle. Aucun titre rĂ©glementaire ne sera abrogĂ© ou introduit.

Toutes les valeurs Ă©numĂ©rĂ©es ci-dessous sont prĂ©sentĂ©es en dollars de 2012, actualisĂ©s jusqu’à l’annĂ©e de rĂ©fĂ©rence de 2012 Ă  un taux de 7 %, pour une pĂ©riode de dix ans entre 2025 et 2034.

On s’attend Ă  une diminution du fardeau administratif en raison de la diminution du nombre de demandes de COAS. Dans le scĂ©nario de rĂ©fĂ©rence, il faudrait en moyenne 20,5 heures pour remplir une demande de COAS. La demande devrait ĂŞtre envoyĂ©e Ă  TC et l’approbation devrait ĂŞtre obtenue avant d’effectuer certaines opĂ©rations. Le Règlement permettra aux entreprises d’effectuer certaines opĂ©rations en vertu d’un certificat de pilote – opĂ©rations avancĂ©es ou d’un certificat d’opĂ©rations complexes de niveau 1. Cela Ă©liminera les coĂ»ts administratifs pour l’industrie, compte tenu de la diminution du nombre de demandes de COAS qu’il est nĂ©cessaire d’envoyer. Au total, la diminution du nombre de demandes de COAS devrait entraĂ®ner des Ă©conomies de coĂ»ts annualisĂ©es liĂ©es au fardeau administratif de 0,40 million de dollars pour les exploitants (voir les Ă©conomies de coĂ»ts concernant la main-d’œuvre pour les demandes de COAS dans la section Avantage pour en savoir plus).

Les nouvelles tâches administratives associĂ©es au Règlement seront la crĂ©ation de comptes dans le PGD, l’immatriculation des SATP dans le PGD et la dĂ©claration Ă  TC que les entreprises participant au programme de certification d’exploitation de SATP rĂ©pondent aux exigences du RAC. Il s’agit toutes d’activitĂ©s ponctuelles. Les crĂ©ations de comptes prendraient environ 10 minutes Ă  accomplir, et les immatriculations de SATP prendraient trois minutes, dans les deux cas Ă  un taux de salaire de 46,76 $, y compris les frais gĂ©nĂ©raux. Les dĂ©clarations du programme de certification d’exploitation de SATP comprennent trois tâches qui prendraient 30 secondes chacunerĂ©fĂ©rence 21. Le taux de salaire irait de 32,80 $ Ă  50,31 $, y compris les frais gĂ©nĂ©raux pour les tâches.

Les constructeurs de SATP devront Ă©galement prĂ©senter rĂ©gulièrement des rapports Ă  TC dans le cadre du processus pour obtenir une DVP. Il est prĂ©vu qu’il faudra 15 minutes annuellement, calculĂ© selon un taux de salaire de 46,76 $, y compris les frais gĂ©nĂ©raux. Les dĂ©clarations des constructeurs nĂ©cessiteront Ă©galement la prĂ©sentation d’un rapport Ă  TC pour la dĂ©claration initiale et toute mise Ă  jour ultĂ©rieure du modèle; les coĂ»ts en temps pour cela devraient ĂŞtre les mĂŞmes que pour la dĂ©claration annuelle des DVP. L’augmentation annualisĂ©e prĂ©vue du fardeau administratif associĂ© Ă  ces nouvelles activitĂ©s administratives serait de 62,85 $.

Il y aura un certain fardeau administratif associĂ© Ă  la dĂ©claration des Ă©coles de formation au sol Ă  TC qu’elles offrent le nouveau programme d’études qui est offert. Cette dĂ©claration prendrait trois minutes Ă  un taux horaire de 46,76 $, y compris les frais gĂ©nĂ©raux. On estime que 18 Ă©coles sur 180 dĂ©clareront Ă  TC qu’elles offrent le nouveau programme d’études, ce qui reprĂ©sente un coĂ»t annualisĂ© de 2,17 $. Toutes les dĂ©clarations devraient avoir lieu en 2026. Les Ă©valuateurs de vol seront Ă©galement tenus de dĂ©clarer Ă  TC qu’ils offrent des services liĂ©s au certificat d’opĂ©rations complexes de niveau 1. On prĂ©voit que cette mesure aura une incidence sur 165 Ă©valuateurs de vol, qui devront envoyer un courriel Ă  TC. On prĂ©voit que cette dĂ©marche prendra trois minutes par exploitant, Ă  un taux de rĂ©munĂ©ration de 46,76 $, et entraĂ®nera des coĂ»ts administratifs annualisĂ©s de 19,86 $. Toutes les activitĂ©s devraient avoir lieu en 2025.

L’incidence annualisĂ©e nette du changement du fardeau administratif sur les entreprises devrait ĂŞtre une rĂ©duction annualisĂ©e de 396 526 $ en dollars de 2012, actualisĂ©s Ă  un taux de 7 % jusqu’en 2012.

Tableau 19 : Valeurs annualisĂ©es du fardeau administratif
AnnĂ©e de rĂ©fĂ©rence de la valeur actualisĂ©e : 2012
RĂ©duction annualisĂ©e des coĂ»ts administratifs 396 526 $
RĂ©duction annualisĂ©e des coĂ»ts administratifs par entreprise 256,40 $

Coopération et harmonisation en matière de réglementation

TC entretient plusieurs relations bilatĂ©rales et multilatĂ©rales solides avec des pays du monde entier afin de s’aligner sur des partenaires internationaux et d’harmoniser ses exigences avec eux, dans la mesure du possible, pour soutenir la recherche et le dĂ©veloppement, contribuer Ă  l’élaboration de normes et Ă©changer de l’information et des pratiques exemplaires. De plus, TC collabore activement avec l’OACI dans le cadre d’initiatives comme le groupe d’experts sur les SATP, Drone Enable (un symposium qui mobilise les intervenants de toutes les disciplines) et plusieurs discussions sur l’innovation. Ă€ l’heure actuelle, le RAC rĂ©glemente seulement les opĂ©rations des SATP domestiques; toutefois, il continue de travailler en Ă©troite collaboration avec ses homologues internationaux, notamment les États-Unis, afin de rĂ©duire au minimum les diffĂ©rences entre les rĂ©gimes nationaux en vue de permettre des opĂ©rations transfrontalières et internationales Ă  l’avenir.

Deux fois par annĂ©e, TC tient une rĂ©union bilatĂ©rale avec la FAA des États-Unis pour discuter de l’élaboration de politiques, de règlements et de programmes sur les drones, et plus frĂ©quemment dans le cadre d’un groupe de travail chargĂ© d’élaborer un cadre pour les futures opĂ©rations transfrontalières et la reconnaissance mutuelle. Le Canada se rĂ©unit aussi aux deux semaines avec les autoritĂ©s de l’aviation des États-Unis, du BrĂ©sil et de l’Union europĂ©enne dans le cadre d’un groupe quadrilatĂ©ral qui se penche sur l’alignement, l’harmonisation et l’échange des pratiques exemplaires liĂ©es aux exigences de sĂ©curitĂ© des systèmes tĂ©lĂ©pilotĂ©s. TC entretient une relation de travail Ă©troite avec l’Australie, et un protocole d’entente est en cours d’élaboration pour renforcer davantage ce partenariat.

L’approche du Canada à l’égard des drones de plus grande taille et des opérations à faible risque au-delà de la visibilité directe est semblable à celle d’autres pays, comme les États-Unis, le Brésil et l’Union européenne, qui autorisent actuellement les opérations au-delà de la visibilité directe au cas par cas avec des restrictions, comme des altitudes maximales, des exigences que doit respecter le constructeur dans son système et des certifications de pilote supplémentaires en suivant des procédures semblables à celles utilisées pour obtenir un COAS.

Le Canada est l’un des premiers pays Ă  adopter des dispositions rĂ©glementaires pour les opĂ©rations courantes au-delĂ  de la visibilitĂ© directe; cependant, les dispositions rĂ©glementaires sont alignĂ©es sur l’orientation d’autres partenaires internationaux comme l’Union europĂ©enne sur des sujets comme les seuils de poids et la nouvelle certification de pilote, ainsi que l’accent mis sur les exigences organisationnelles assortissant le certificat d’exploitation de SATP. En mars 2022, l’Aviation Rulemaking Committee de la FAA a publiĂ© un rapport qui fournit des renseignements, des conseils et des recommandations pour les opĂ©rations au-delĂ  de la visibilitĂ© directe proposĂ©es aux États-Unis. Le rapport s’harmonise bien avec l’approche que propose TC dans des domaines comme les opĂ©rations en visibilitĂ© directe prolongĂ©e et les opĂ©rations protĂ©gĂ©es, en crĂ©ant des environnements d’exploitation Ă  faible risque et des approches progressives de la sĂ©curitĂ© des systèmes et de la certification des pilotes. En aoĂ»t 2024, pendant la table ronde sur la partie 108 relative aux opĂ©rations au-delĂ  de la visibilitĂ© directe du symposium de la FAA, la FAA a fourni un aperçu de ce qui est envisagĂ© pour leurs règles proposĂ©es quant aux opĂ©rations au-delĂ  de la visibilitĂ© directe, et l’intention correspond en grande partie aux exigences de TC mises en place dans la partie IX du RAC. Cependant, la FAA est toujours en train d’établir les règles, et une proposition finale n’a pas Ă©tĂ© publiĂ©e.

Dans le cadre de l’élaboration de normes, TC est Ă©galement membre de JARUS, un groupe d’experts en rĂ©glementation de l’aviation du monde entier. TC participe Ă©galement Ă  d’autres groupes de travail aux cĂ´tĂ©s de la Radio Technical Commission for Aeronautics et de l’American Society for Testing and Materials. Ces groupes de travail ont fourni des renseignements sur les objectifs de rendement de la norme 922 liĂ©s au maintien de la connectivitĂ© entre le drone et sa station de contrĂ´le, ainsi que sur les effets des conditions mĂ©tĂ©orologiques sur diverses conceptions de drones.

Enfin, TC a Ă©galement effectuĂ© des comparaisons internationales pour s’assurer que les frais liĂ©s Ă  l’exploitation de drones contenus dans le Règlement se situaient gĂ©nĂ©ralement dans la fourchette des frais exigĂ©s dans d’autres pays. Étant donnĂ© que le Canada est l’un des premiers pays parmi ses partenaires internationaux Ă  adopter des dispositions rĂ©glementaires et des frais qui permettent des opĂ©rations courantes Ă  faible risque au-delĂ  de la visibilitĂ© directe, peu de pays offrent des comparaisons directes pour les frais liĂ©s Ă  l’exploitation de drones au-delĂ  de la visibilitĂ© directe. Pour rĂ©gler ce problème, TC a examinĂ© de façon plus gĂ©nĂ©rale les frais liĂ©s Ă  l’exploitation de drones dans les administrations qui appliquent des approches rĂ©glementaires et des initiatives d’éducation en matière de sĂ©curitĂ© semblables Ă  celles du Canada, notamment les États-Unis, l’Union europĂ©enne, le Royaume-Uni et l’Australie, afin d’aider Ă  Ă©valuer la comparabilitĂ© des frais Ă©trangers. Dans l’ensemble, les frais de TC liĂ©s Ă  l’exploitation de drones, lorsque la comparaison est possible, sont semblables Ă  ceux d’autres pays, surtout si l’on tient compte du fait que les certificats et les immatriculations de TC n’expirent pas en ce qui concerne les drones. Par exemple, aux États-Unis, les frais liĂ©s Ă  l’exploitation de drones varient d’un minimum de 7 $CAN pour l’immatriculation d’un drone (valide pour trois ans) Ă  un maximum de 211 $CAN pour un certificat pour un système aĂ©ronef tĂ©lĂ©pilotĂ© (valide pour deux ans). Les frais Ă©quivalents de TC sont de 10 $ pour l’immatriculation d’un drone et de 25 $ Ă  125 $ pour un certificat de pilote. Les autorisations d’exploitation commerciale du Royaume-Uni comportent des frais de 332 $ Ă  431 $CAN, tandis que l’équivalent de TC, le CES, coĂ»tera 125 $.

Évaluation environnementale stratégique

Conformément à la Directive du Cabinet sur l’évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes et à l’Énoncé de politique de TC sur l’évaluation environnementale stratégique (2013), le processus d’évaluation environnementale stratégique a été suivi pour cette proposition de réglementation et une évaluation du transport durable a été réalisée. L’évaluation a tenu compte des effets potentiels sur les objectifs et les cibles environnementaux de la Stratégie fédérale de développement durable. L’évaluation a déterminé que le Règlement ne devrait pas entraîner des effets environnementaux significatifs.

Bien que TC ne dispose pas de données suffisantes pour quantifier les répercussions potentielles, il pourrait y avoir des avantages environnementaux supplémentaires découlant de la réduction de la dépendance à l’égard des aéronefs traditionnels pour certaines activités, et de l’utilisation accrue des drones dans les situations d’urgence, comme les incendies de forêt.

Analyse comparative entre les sexes plus

On ne s’attend pas Ă  ce que le Règlement entraĂ®ne des rĂ©percussions diffĂ©rentes en fonction de facteurs d’identification comme le sexe, la race, l’ethnicitĂ©, la sexualitĂ©, la religion, etc. Toutefois, il convient de souligner que l’aviation est traditionnellement une industrie dominĂ©e par les hommes et que l’industrie des drones est semblable. L’analyse de l’environnement sur les SATP menĂ©e par Avascent en 2019 a rĂ©vĂ©lĂ© que les Canadiens qui s’identifient comme des femmes ne reprĂ©sentent que 2,6 % de l’industrie canadienne des drones. L’industrie des drones est Ă©galement largement composĂ©e de personnes dans les tranches de revenu supĂ©rieures, et TC cherchera des occasions de travailler avec l’industrie et d’autres ministères pour amĂ©liorer la comprĂ©hension des avantages du secteur des drones sur la qualitĂ© de vie dans tous les groupes grâce Ă  des activitĂ©s de collecte de donnĂ©es sur l’emploi dans le secteur et la participation Ă  celui-ci.

Mise en œuvre, conformité et application, et normes de service

Mise en œuvre

Le Règlement a une pĂ©riode d’entrĂ©e en vigueur Ă©chelonnĂ©e selon laquelle certaines dispositions entrent en vigueur le 1er avril 2025 ou, si elle est postĂ©rieure, Ă  la date de sa publication dans la Partie II de la Gazette du Canada, comme la possibilitĂ© d’immatriculer des drones, la prĂ©sentation de dĂ©claration et le fait de passer de nouveaux examens pour les pilotes, et les autres dispositions entreront en vigueur le 4 novembre 2025, comme les dispositions relatives Ă  l’exĂ©cution des opĂ©rations avec des drones de taille moyenne et au-delĂ  de la visibilitĂ© directe dans les environnements Ă  faible risque. Cette approche donnera l’occasion aux intervenants d’obtenir leur certification et de se familiariser avec les nouvelles règles avant la saison de vol de 2026, tout en Ă©vitant l’entrĂ©e en vigueur des nouvelles règles pendant la haute saison de vol de 2025.

Expansion des services numériques

TC Ă©largit le PGD existant pour offrir les nouveaux services. Plus prĂ©cisĂ©ment, il prĂ©voit y inclure ce qui suit :

Les mises Ă  niveau du PGD ont Ă©tĂ© Ă©laborĂ©es avant la publication finale du Règlement pour que les services soient accessible le 1er avril 2025 ou lors de la publication dans la Partie II de la Gazette du Canada, la date la plus tardive Ă©tant retenue. Toutefois, comme susmentionnĂ©, les pilotes ne seront pas en mesure de voler en vertu des nouvelles règles avant le 4 novembre 2025, ce qui laissera du temps pour la certification, tout en tenant compte de l’augmentation du volume de trafic dans le PGD et de tout retard possible. S’il y a des retards dans le système, TC a Ă©tabli des normes de service connexes qui sont abordĂ©es plus en dĂ©tail ci-dessous.

Le PGD répond aux normes de prestation de services numériques de TC et du gouvernement du Canada en matière de protection, de sécurité et de gestion de l’information. TC procédera à une nouvelle évaluation pour l’expansion afin de soutenir le Règlement et les nouveaux services qui seront offerts. Le PGD utilise actuellement une ouverture de session sécurisée à l’aide d’une clé GC, et TC a ajouté des mesures de sécurité supplémentaires, comme l’authentification à deux facteurs, dans le cadre des nouvelles fonctionnalités du PGD. TC a également effectué une évaluation des facteurs relatifs à la vie privée pour les mises à niveau du système afin de soutenir le Règlement pour assurer la gestion efficace des données personnelles.

TC a mis Ă  jour l’Outil de sĂ©lection de site de vol de drone, une carte de situation illustrant des couches de donnĂ©es essentielles pour les opĂ©rations Ă  faible risque au-delĂ  de la visibilitĂ© directe, comme la densitĂ© de la population, les aĂ©rodromes, l’espace aĂ©rien de contrĂ´le et les exigences en matière de dĂ©tection et d’évitement. TC a Ă©laborĂ© une nouvelle version de l’Outil Ă  l’appui du Règlement qui sera disponible le 1er avril 2025 ou lors de la publication dans la Partie II de la Gazette du Canada, la date la plus tardive Ă©tant retenue. Ce sera un service clĂ© pour aider les pilotes de SATP Ă  choisir des sites de vol convenables.

Éducation et sensibilisation

TC a Ă©laborĂ© une stratĂ©gie de sensibilisation Ă  la sĂ©curitĂ© qui sera lancĂ©e au moment de la publication du Règlement dans la Partie II de la Gazette du Canada, pour mobiliser davantage les intervenants afin de maintenir et d’amĂ©liorer la sĂ©curitĂ© de l’espace aĂ©rien canadien en appuyant une industrie des SATP bien informĂ©e, tout en encourageant l’innovation et l’intĂ©rĂŞt pour l’aviation. TC continuera Ă©galement d’élaborer des documents d’orientation, comme des circulaires d’information, des mises Ă  jour du Manuel d’information aĂ©ronautique et de la page Web de TC sur les drones afin d’appuyer la mise en Ĺ“uvre du Règlement et d’aider l’industrie Ă  savoir comment se conformer aux nouvelles règles. Une partie de la documentation sera Ă©laborĂ©e sur une base rĂ©currente et permettra d’appuyer les besoins continus du programme.

Conformité et application

L’utilisation sĂ©curitaire des drones au Canada demeure une responsabilitĂ© partagĂ©e entre TC et les pilotes de drones. En vertu de la Loi sur l’aĂ©ronautique, le ministre des Transports a le pouvoir d’imposer des sanctions administratives pĂ©cuniaires (SAP) Ă  quiconque contrevient aux dispositions dĂ©signĂ©es de la Loi et du RAC. La plupart des dispositions de la partie IX du RAC sont appliquĂ©es par l’imposition de SAP conformĂ©ment aux articles 7.6 Ă  8.2 de la Loi, qui prĂ©voient une amende maximale de 5 000 $ pour les personnes physiques et de 25 000 $ pour les personnes morales et comprennent la suspension ou l’annulation potentielle du document d’aviation canadien d’une personne. Le Règlement continuera d’être appliquĂ© par l’imposition de SAP.

Les infractions plus graves pourraient donner lieu à des poursuites au criminel ou être punissables sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire, lorsque cela est permis. Dans certains cas, pour les infractions moins graves, les agents de l’application de la loi et des règlements de TC peuvent offrir des conseils verbaux avant d’imposer une SAP. TC utilise un système d’application progressif dans le cadre duquel des sanctions de niveau inférieur sont imposées aux auteurs d’une première, le cas échéant. Pour des infractions répétées plus sévères, des pénalités supérieures peuvent être imposées.

Surveillance

Dans le cadre d’un programme de surveillance efficace, TC effectue des activitĂ©s de surveillance pour superviser la conformitĂ© aux exigences de sĂ©curitĂ© (p. ex. inspections planifiĂ©es et rĂ©actives). Une stratĂ©gie de surveillance a Ă©tĂ© Ă©laborĂ©e et intĂ©grĂ©e aux activitĂ©s de surveillance Ă  l’échelle du Ministère et sur le plan national de surveillance de l’aviation civile. La stratĂ©gie de surveillance pour les drones est principalement axĂ©e sur les secteurs Ă  risque Ă©levĂ©, notamment en veillant Ă  ce que les constructeurs se conforment aux exigences de la dĂ©claration validĂ©e au prĂ©alable et Ă  ce que les titulaires de CES se conforment aux exigences rĂ©glementaires. TC effectuera Ă©galement une surveillance ponctuelle en cas d’incident.

Normes de service

La plupart des nouveaux services seront disponibles en ligne par l’entremise du PGD de TC, comme l’immatriculation des drones et la distribution des examens menant Ă  l’obtention du nouveau certificat de pilote de SATP pour les opĂ©rations complexes de niveau 1. D’autres services, comme des examens des Ă©coles au sol et des vols, seront fournis par des tiers. Les services de transactions sont disponibles sur demande et offerts en temps rĂ©el par l’entremise du PGD, un système sĂ©curisĂ© accessible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Parfois, le système en ligne peut rencontrer des difficultĂ©s et une intervention peut ĂŞtre nĂ©cessaire. Dans ces cas, on respecte une norme de service de 10 jours. D’autres nouveaux services qui sont offerts, comme les dĂ©clarations validĂ©es au prĂ©alable et la dĂ©livrance de COAS, exigeront des examens de la part d’experts en aviation et en gĂ©nie, et observeront des normes de service diffĂ©rentes, comme il est indiquĂ© dans le tableau ci-dessous.

La conception du PGD nĂ©cessite l’achèvement de chaque Ă©tape afin d’aller de l’avant. Par exemple, une fois qu’un pilote rĂ©ussit l’examen en ligne, il pourra obtenir une rĂ©vision en vol et une fois cet examen rĂ©ussi, il sera automatiquement admissible Ă  faire une demande de certificat de pilote. En cas d’échec Ă  un examen ou Ă  une rĂ©vision en vol, le pilote pourra refaire cette Ă©tape après 24 heures.

Tableau 20 : ActivitĂ©s de TC et nouvelles normes de service
Catégorie Activité Norme de service
Immatriculation d’un drone DĂ©livrer un certificat d’immatriculation de drone DĂ©livrer le certificat d’immatriculation Ă  la rĂ©ception d’une demande en ligne complète. Si des problèmes surviennent et qu’une intervention est requise, TC dĂ©livrera le certificat d’immatriculation dans les 10 jours ouvrables, après avoir reçu une demande complète.
Examens Effectuer un examen pour les opĂ©rations complexes de niveau 1 Fournir les rĂ©sultats de l’examen Ă  la rĂ©ception d’un examen en ligne terminĂ©. Si des problèmes surviennent et qu’une intervention est requise, TC fournira les rĂ©sultats de l’examen dans les 10 jours ouvrables, après avoir reçu un examen terminĂ©.
Certificats DĂ©livrer un certificat de pilote pour les opĂ©rations complexes de niveau 1 DĂ©livrer le certificat de pilote Ă  la rĂ©ception d’une demande en ligne complète. Si des problèmes surviennent et qu’une intervention est requise, TC dĂ©livrera le certificat de pilote dans les 10 jours ouvrables, après avoir reçu une demande complète.
DĂ©clarations des constructeurs Lettre d’acceptation – DĂ©claration validĂ©e au prĂ©alable DĂ©livrer la lettre d’acceptation dans les 60 jours ouvrables, après avoir reçu une demande complète.
Certificats d’exploitation et d’exploitant DĂ©livrer un certificat d’exploitation de SATP (CES) DĂ©livrer le certificat d’exploitation du SATP Ă  la rĂ©ception d’une demande en ligne complète. Si des problèmes surviennent et qu’une intervention est nĂ©cessaire, TC dĂ©livrera le certificat d’exploitation du SATP dans les 10 jours ouvrables, après avoir reçu une demande complète.
DĂ©livrer un certificat d’opĂ©rations aĂ©riennes spĂ©cialisĂ©es (COAS) – très faible complexitĂ© DĂ©livrer le certificat d’opĂ©rations aĂ©riennes spĂ©cialisĂ©es dans les 30 jours ouvrables, après avoir reçu une demande complète.
DĂ©livrer un certificat d’opĂ©rations aĂ©riennes spĂ©cialisĂ©es (COAS) – faible complexitĂ© DĂ©livrer le certificat d’opĂ©rations aĂ©riennes spĂ©cialisĂ©es dans les 30 jours ouvrables, après avoir reçu une demande complète.
DĂ©livrer un certificat d’opĂ©rations aĂ©riennes spĂ©cialisĂ©es (COAS) – complexitĂ© moyenne DĂ©livrer le certificat d’opĂ©rations aĂ©riennes spĂ©cialisĂ©es dans les 60 jours ouvrables, après avoir reçu une demande complète.
DĂ©livrer un certificat d’opĂ©rations aĂ©riennes spĂ©cialisĂ©es (COAS) – haute complexitĂ© DĂ©livrer le certificat d’opĂ©rations aĂ©riennes spĂ©cialisĂ©es dans les 60 jours ouvrables, après avoir reçu une demande complète.
DĂ©livrer de nouveau un certificat d’opĂ©rations aĂ©riennes spĂ©cialisĂ©es (COAS) avec une modification mineure DĂ©livrer le certificat d’opĂ©rations aĂ©riennes spĂ©cialisĂ©es dans les 30 jours ouvrables, après avoir reçu une demande complète.

Ces normes de service s’appliquent aux demandes d’activité pour lesquelles le client a satisfait aux critères de demande. Les normes de service seront réexaminées deux ans après l’entrée en vigueur du Règlement. La plupart des services seront automatisés, et un suivi minimal sera requis. D’autres services, comme les COAS et les DVP, feront l’objet d’un suivi manuel en conjonction avec d’autres systèmes de suivi ministériels.

La LFS exige que le ministre des Transports remette une partie des frais qui ont été perçus si la norme de service applicable n’est pas respectée. La remise aurait lieu conformément à la politique de remise de TC.

Personne-ressource

Groupe de travail relatif aux systèmes d’aéronef télépilotés, AARV
Aviation civile
Groupe de la sécurité et de la sûreté
Transports Canada
Place de Ville, Tour C
Ottawa (Ontario)
K1A 0N5
TĂ©lĂ©phone : 613‑993‑7284 ou 1‑800‑305‑2059
Courriel : TC.RPASInfo-InfoRPAS.TC@tc.gc.ca