Règlement modifiant le Règlement canadien de 2012 sur la sĂ»retĂ© aĂ©rienne (modifications diverses) : DORS/2022-92

La Gazette du Canada, Partie II, volume 156, numéro 10

Enregistrement
DORS/2022-92 Le 2 mai 2022

LOI SUR L’AÉRONAUTIQUE

C.P. 2022-448 Le 29 avril 2022

Sur recommandation du ministre des Transports et en vertu de l’article 4.71rĂ©fĂ©rence a et des alinĂ©as 7.6(1)a)rĂ©fĂ©rence b et b)rĂ©fĂ©rence c de la Loi sur l’aĂ©ronautique rĂ©fĂ©rence d, Son Excellence la Gouverneure gĂ©nĂ©rale en conseil prend le Règlement modifiant le Règlement canadien de 2012 sur la sĂ»retĂ© aĂ©rienne (modifications diverses), ci-après.

Règlement modifiant le Règlement canadien de 2012 sur la sûreté aérienne (modifications diverses)

Modifications

1 L’alinĂ©a 2b) du Règlement canadien de 2012 sur la sĂ»retĂ© aĂ©rienne rĂ©fĂ©rence 1 est remplacĂ© par ce qui suit :

2 La dĂ©finition de administration de contrĂ´le, Ă  l’article 3 du mĂŞme règlement, est remplacĂ©e par ce qui suit :

administration de contrĂ´le
Selon le contexte :
  • a) l’ACSTA;
  • b) un fournisseur de services de contrĂ´le au sens de l’article 2 de la Loi sur l’Administration canadienne de la sĂ»retĂ© du transport aĂ©rien;
  • c) un agent de contrĂ´le. (screening authority)

3 L’article 5 du mĂŞme règlement et l’intertitre le prĂ©cĂ©dant sont remplacĂ©s par ce qui suit :

Application

Application

4.1 La prĂ©sente partie s’applique Ă  l’égard des aĂ©rodromes Ă©numĂ©rĂ©s Ă  l’annexe du Règlement sur la dĂ©signation des aĂ©rodromes de l’ACSTA et Ă  l’égard de tout autre endroit dĂ©signĂ© par le ministre en vertu du paragraphe 6(1.1) de la Loi sur l’Administration canadienne de la sĂ»retĂ© du transport aĂ©rien.

Agents de contrĂ´le

Qualifications

5 (1) Il est interdit Ă  l’administration de contrĂ´le de permettre Ă  un agent de contrĂ´le d’effectuer le contrĂ´le des personnes ou des biens Ă  moins que celui-ci ne rĂ©ponde aux exigences suivantes :

Supervision

(2) L’administration de contrôle veille à ce que toute personne qui agit ou agira en tant qu’agent de contrôle pour elle ou pour son compte réponde aux exigences prévues au paragraphe (1).

Requalification — absence de plus d’un mois

(3) Si l’agent de contrĂ´le s’absente du travail pendant plus d’un mois, mais moins de dix-huit mois, l’administration de contrĂ´le veille Ă  ce qu’il soit Ă©valuĂ© pour s’assurer qu’il possède les compĂ©tences requises et Ă  ce qu’il suive toute formation nĂ©cessaire parmi les Ă©lĂ©ments prĂ©vus Ă  l’article 20 avant qu’il ne reprenne ses fonctions.

Requalification — absence de dix-huit mois ou plus

(4) Si l’agent de contrĂ´le s’absente du travail pendant dix-huit mois ou plus, l’administration de contrĂ´le veille Ă  ce qu’il suive la formation visĂ©e Ă  l’article 20 et soit ensuite Ă©valuĂ© pour s’assurer qu’il possède les compĂ©tences requises avant qu’il ne reprenne ses fonctions.

Annulation du certificat

5.1 (1) L’administration de contrĂ´le annule le certificat dĂ©livrĂ© Ă  une personne conformĂ©ment Ă  l’alinĂ©a 5(1)g) dans les cas suivants :

Avis au ministre

(2) L’administration de contrôle avise le ministre lorsque le certificat d’un agent de contrôle est annulé en application des alinéas (1)a) ou b).

Mesures correctives

5.2 (1) L’administration de contrôle prend des mesures correctives lorsqu’un agent de contrôle est incapable d’exécuter efficacement ses fonctions liées au contrôle.

Plan

(2) Les mesures correctives comprennent un plan visant Ă  corriger toute lacune dans les contrĂ´les.

Évaluation

(3) L’administration de contrôle évalue l’agent de contrôle pour s’assurer qu’il possède les compétences requises pour exécuter efficacement ses fonctions avant qu’il ne les reprenne.

Dossier

5.3 (1) L’administration de contrôle crée un dossier de formation et de certification pour chaque agent de contrôle et, sur préavis raisonnable du ministre, le met à la disposition de ce dernier.

Conservation des dossiers

(2) L’administration de contrôle conserve les dossiers pendant au moins quatre-vingt-dix jours après la date où l’agent de contrôle cesse d’être un employé.

4 Les articles 8.1 Ă  8.3 du mĂŞme règlement sont remplacĂ©s par ce qui suit :

Définition de pièces d’identité exigées

8.2 (1) Pour l’application des articles 8.3 et 8.4, pièces d’identitĂ© exigĂ©es s’entend :

Exclusion

(2) Les documents délivrés par un gouvernement pour la pêche, la chasse ou la navigation ne sont pas des pièces d’identité exigées.

ContrĂ´le de l’identitĂ© — Ă˘ge

8.3 (1) Il est interdit à l’administration de contrôle de permettre à une personne de traverser un point de contrôle des passagers pour se rendre dans une zone stérile à moins d’effectuer le contrôle de cette personne, conformément au présent règlement et à toute mesure de sûreté, directive d’urgence ou arrêté d’urgence applicable, en regardant celle-ci, et en particulier son visage en entier, afin d’établir si elle semble être âgée de 18 ans ou plus.

ContrĂ´le de l’identitĂ© — pièces d’identitĂ© exigĂ©es

(2) Il est interdit Ă  l’administration de contrĂ´le de permettre Ă  une personne visĂ©e au paragraphe (1) qui semble ĂŞtre âgĂ©e de 18 ans ou plus de traverser un point de contrĂ´le des passagers pour se rendre dans une zone stĂ©rile Ă  moins d’effectuer le contrĂ´le de cette personne de la manière suivante :

5 Le passage du paragraphe 8.4(1) du mĂŞme règlement prĂ©cĂ©dant l’alinĂ©a a) est remplacĂ© par ce qui suit :

Pièce d’identité perdue ou volée

8.4 (1) Si une personne visĂ©e au paragraphe 8.3(1) qui semble ĂŞtre âgĂ©e de 18 ans ou plus prĂ©sente de la documentation dĂ©livrĂ©e par un gouvernement ou un corps policier attestant de la perte ou du vol de la pièce d’identitĂ© exigĂ©e, il est interdit Ă  l’administration de contrĂ´le de lui permettre de traverser un point de contrĂ´le des passagers pour se rendre dans une zone stĂ©rile Ă  moins d’effectuer les contrĂ´les suivants :

6 (1) Le paragraphe 8.5(1) du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

Refus d’accès

8.5 (1) Il est interdit Ă  l’administration de contrĂ´le de permettre Ă  une personne visĂ©e au paragraphe 8.3(1) qui semble ĂŞtre âgĂ©e de 18 ans ou plus de traverser un point de contrĂ´le des passagers pour se rendre dans une zone stĂ©rile dans les cas suivants :

(2) Le passage du paragraphe 8.5(2) du mĂŞme règlement prĂ©cĂ©dant l’alinĂ©a a) est remplacĂ© par ce qui suit :

Exceptions médicales

(2) L’alinĂ©a (1)a) ne s’applique pas Ă  l’égard d’une personne visĂ©e au paragraphe 8.3(1) dans les cas suivants :

7 L’article 9 du mĂŞme règlement est abrogĂ©.

8 L’article 13 du mĂŞme règlement est abrogĂ©.

9 Le mĂŞme règlement est modifiĂ© par adjonction, après l’article 14, de ce qui suit :

Contrôle des bagages enregistrés

Utilisation de la force

14.1 Si un bagage enregistré est fermé à clé ou scellé, l’administration de contrôle est autorisée à utiliser la force lorsque cela est nécessaire pour accéder à son contenu dans le cadre d’un contrôle.

Avis

14.2 (1) Lorsque l’administration de contrôle utilise la force pour accéder au contenu d’un bagage enregistré qui fait l’objet d’un contrôle, elle avise la personne qui l’a présenté que celui-ci a été ouvert de force.

Dossier

(2) L’administration de contrôle crée un dossier chaque fois que la force est utilisée pour accéder au contenu d’un bagage enregistré faisant l’objet d’un contrôle.

Conservation du dossier

(3) L’administration de contrôle conserve le dossier pendant au moins cent quatre-vingts jours.

Dossier fourni au ministre

(4) L’administration de contrôle fournit le dossier au ministre, sur préavis raisonnable de celui-ci.

10 La mention « [18 Ă  54 rĂ©servĂ©s] Â» suivant l’article 17 du mĂŞme règlement est remplacĂ©e par ce qui suit :

[18 et 19 réservés]

Formation

Normes minimales de formation

20 L’administration de contrĂ´le Ă©tablit et met en Ĺ“uvre, de façon uniforme partout au Canada, un programme de formation pour les agents de contrĂ´le comprenant de la formation thĂ©orique et pratique comportant les Ă©lĂ©ments suivants :

Qualifications de l’instructeur

21 L’administration de contrĂ´le veille Ă  ce que l’instructeur qui donne la formation visĂ©e aux alinĂ©as 20a) Ă  d) rĂ©ponde aux exigences suivantes :

Évaluation

22 (1) L’administration de contrĂ´le Ă©value le candidat au poste d’agent de contrĂ´le ayant effectuĂ© la formation visĂ©e Ă  l’article 20 selon les critères suivants :

Évaluation — Ă©quipement radioscopique

(2) Si le contrĂ´le doit ĂŞtre effectuĂ© Ă  l’aide d’équipement radioscopique, l’évaluation visĂ©e Ă  l’alinĂ©a (1)b) comporte une composante d’analyse radioscopique qui comprend les Ă©lĂ©ments suivants :

Programme de formation continue

23 (1) Afin que les agents de contrĂ´le maintiennent leurs connaissances et leurs habiletĂ©s, l’administration de contrĂ´le a un programme de formation continue comportant les Ă©lĂ©ments suivants :

Fréquence

(2) Le programme prévoit la fréquence des cours de formation continue.

Instructeur qualifié

(3) La formation continue est donnĂ©e par un instructeur qui satisfait aux exigences de l’article 21.

Évaluation

(4) L’administration de contrôle évalue les connaissances et les habiletés de l’agent de contrôle dès que possible.

Programme et examens

24 L’administration de contrôle présente son programme de formation des agents de contrôle et les examens imposés dans le cadre des évaluations au ministre, sur préavis raisonnable de celui-ci.

[25 à 29 réservés]

Équipement de contrôle

Équipement de contrôle

30 (1) L’administration de contrĂ´le obtient l’approbation du ministre avant de mettre en Ĺ“uvre l’une ou l’autre des mesures suivantes :

Demande d’approbation

(2) Elle communique les renseignements ci-après dans la demande d’approbation en application du paragraphe (1) :

Processus — protection des renseignements dĂ©licats

31 (1) L’administration de contrôle met en œuvre et maintient un processus approuvé par le ministre pour éviter la divulgation de renseignements délicats relatifs à la sûreté aérienne si l’équipement ou un logiciel de contrôle est vendu, détruit ou fait l’objet d’une autre forme de disposition.

Modification du processus

(2) Si elle prévoit modifier le processus, elle obtient l’approbation du ministre avant de mettre en œuvre le processus modifié.

[32 à 55 réservés]

11 Les intertitres prĂ©cĂ©dant l’article 55 et l’article 55 du mĂŞme règlement sont abrogĂ©s.

12 Les paragraphes 63(1) Ă  (3) du mĂŞme règlement sont remplacĂ©s par ce qui suit :

Plan de continuité des activités

63 (1) L’ACSTA Ă©labore et tient Ă  jour un plan de continuitĂ© des activitĂ©s qui doit ĂŞtre mis en Ĺ“uvre dans l’éventualitĂ© oĂą elle serait incapable d’utiliser le système de vĂ©rification de l’identitĂ©, lequel prĂ©voit les Ă©lĂ©ments suivants :

Mise en œuvre

(2) Elle met en œuvre son plan de continuité des activités et avise immédiatement le ministre de même que tout exploitant d’aérodrome touché si elle constate qu’elle est incapable d’utiliser le système de vérification de l’identité aux fins des activités prévues aux sous-alinéas (1)a)(i) à (iii).

Avis de retard

(3) Elle avise immédiatement le ministre et tout exploitant d’aérodrome touché si elle constate qu’elle sera incapable d’utiliser pendant plus de vingt-quatre heures le système de vérification de l’identité aux fins des activités prévues aux sous-alinéas (1)a)(i) à (iii) et les informe immédiatement de la manière dont elle rétablira les activités normales.

13 L’alinĂ©a 64(1)f) du mĂŞme règlement est abrogĂ©.

14 La mention « [65 Ă  75 rĂ©servĂ©s] Â» suivant l’article 64 du mĂŞme règlement est remplacĂ©e par ce qui suit :

PARTIE 2
Programme de sûreté de l’ACSTA

Exigences du programme de sûreté de l’ACSTA

Exigence — Ă©tablissement et mise en Ĺ“uvre

65 (1) L’ACSTA établit et met en œuvre un programme de sûreté afin de protéger les renseignements, l’équipement, l’infrastructure des technologies de l’information, les installations et tous autres actifs liés aux opérations de contrôle.

Exigences — programme

(2) Dans le cadre de son programme de sĂ»retĂ©, l’ACSTA est tenue :

Responsable de la sûreté

(3) L’ACSTA a, en tout temps, au moins un responsable de la sûreté ou un suppléant de celui-ci qui agit à titre d’intermédiaire principal entre elle et le ministre en ce qui a trait au programme de sûreté.

Documentation

66 (1) L’ACSTA conserve :

Accès ministériel

(2) Elle met la documentation à la disposition du ministre, sur préavis raisonnable de celui-ci.

Exigence — modification

67 L’ACSTA modifie son programme de sûreté lorsqu’elle décèle un risque visant la sûreté dont le programme ne traite pas.

Comités

Comité consultatif multi-organismes

68 L’ACSTA est un membre actif du comitĂ© consultatif multi-organismes d’un aĂ©rodrome visĂ© aux articles 196 et 353.

Évaluations des risques visant la sûreté

Évaluations des risques visant la sûreté

69 L’ACSTA dispose d’une Ă©valuation des risques visant la sĂ»retĂ© qui dĂ©cèle et Ă©value les risques liĂ©s aux renseignements, Ă  l’équipement, Ă  l’infrastructure des technologies de l’information, aux installations et Ă  tous autres actifs liĂ©s aux opĂ©rations de contrĂ´le et qui comprend les Ă©lĂ©ments suivants :

Présentation pour approbation

70 (1) L’ACSTA présente son évaluation des risques initiale visant la sûreté au ministre pour approbation.

PrĂ©sentation — cinq ans

(2) Elle présente au ministre, dans les cinq ans qui suivent la date de l’approbation la plus récente, une nouvelle évaluation des risques visant la sûreté.

Évaluation des risques visant la sĂ»retĂ© — examen annuel

71 (1) L’ACSTA effectue, au moins une fois par année, un examen de son évaluation des risques visant la sûreté.

Évaluation des risques visant la sĂ»retĂ© — autres examens

(2) Elle effectue aussi un examen de son Ă©valuation des risques visant la sĂ»retĂ© dans les cas suivants :

Équivalence

(3) Il est entendu qu’un examen effectuĂ© en application du paragraphe (2) est considĂ©rĂ© comme un examen exigĂ© par le paragraphe (1).

Documentation

(4) Lorsqu’elle effectue un examen de son Ă©valuation des risques visant la sĂ»retĂ©, l’ACSTA documente ce qui suit :

Avis

(5) L’ACSTA avise le ministre si, par suite d’un examen de son Ă©valuation des risques visant la sĂ»retĂ©, elle modifie son Ă©valuation :

Approbation

72 Le ministre approuve l’évaluation des risques visant la sĂ»retĂ© qui lui est prĂ©sentĂ©e par l’ACSTA si les conditions suivantes sont rĂ©unies :

Plans stratégiques de sûreté

Plans stratégiques de sûreté

73 (1) L’ACSTA Ă©tablit un plan stratĂ©gique de sĂ»retĂ© qui :

Présentation pour approbation

(2) L’ACSTA présente au ministre son plan stratégique de sûreté pour approbation.

Approbation du plan

(3) Le ministre approuve le plan stratĂ©gique de sĂ»retĂ© qui lui est prĂ©sentĂ© par l’ACSTA si les conditions suivantes sont rĂ©unies :

Mise en œuvre

(4) L’ACSTA met en œuvre sa stratégie de gestion du risque dès que son plan stratégique de sûreté est approuvé.

Modifications

74 (1) L’ACSTA peut modifier son plan stratĂ©gique de sĂ»retĂ© en tout temps, mais elle est tenue de le modifier dans les cas suivants :

Documentation

(2) Si elle modifie son plan stratĂ©gique de sĂ»retĂ©, l’ACSTA documente ce qui suit :

Présentation d’une modification

(3) Si elle modifie son plan stratégique de sûreté, l’ACSTA présente dès que possible la modification au ministre pour approbation.

Approbation

(4) Le ministre approuve une modification dans les cas suivants :

Mise en œuvre

(5) Si elle modifie sa stratégie de gestion du risque, l’ACSTA met en œuvre la version modifiée de sa stratégie une fois que celle-ci est approuvée par le ministre.

Communication de renseignements

Interdiction

75 Il est interdit à toute personne autre que le ministre de communiquer des renseignements délicats relatifs à la sûreté qui sont créés ou utilisés sous le régime de la présente partie, à moins que la communication ne soit exigée par la loi ou ne soit nécessaire pour satisfaire aux dispositions de la Loi relatives à la sûreté aérienne, aux exigences réglementaires ou aux exigences d’une directive d’urgence, ou pour en faciliter la conformité.

15 (1) L’alinĂ©a 145(1)b) du mĂŞme règlement est abrogĂ©.

(2) Les alinĂ©as 145(1)h) et i) du mĂŞme règlement sont abrogĂ©s.

(3) Le paragraphe 145(2) du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

Date d’expiration

(2) Une carte d’identité de zone réglementée, y compris celle délivrée à une personne qui a besoin d’avoir accès à des zones réglementées à plus d’un aérodrome, expire au plus tard cinq ans après la date de sa délivrance ou, si celle-ci est antérieure, à la date d’expiration de l’habilitation de sécurité du titulaire de la carte.

(4) Le paragraphe 145(3) du mĂŞme règlement est abrogĂ©.

16 L’article 158 du mĂŞme règlement est modifiĂ© par adjonction, après le paragraphe (2), de ce qui suit :

Destruction des cartes

(3) L’exploitant d’un aérodrome détruit dès que possible la carte d’identité de zone réglementée récupérée ou retournée.

17 Le paragraphe 163(1) du mĂŞme règlement est modifiĂ© par adjonction, après l’alinĂ©a j), de ce qui suit :

18 Le paragraphe 169(2) du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

Mise en œuvre

(2) Il met en Ĺ“uvre son plan de continuitĂ© des activitĂ©s et avise immĂ©diatement le ministre et l’ACSTA s’il constate qu’il est incapable d’utiliser son processus de contrĂ´le de l’accès aux zones rĂ©glementĂ©es pour satisfaire Ă  l’article 168.

19 (1) L’alinĂ©a 301(1)b) du mĂŞme règlement est abrogĂ©.

(2) Les alinĂ©as 301(1)h) et i) du mĂŞme règlement sont abrogĂ©s.

(3) Le paragraphe 301(2) du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

Date d’expiration

(2) Une carte d’identité de zone réglementée, y compris celle délivrée à une personne qui a besoin d’avoir accès à des zones réglementées à plus d’un aérodrome, expire au plus tard cinq ans après la date de sa délivrance ou, si celle-ci est antérieure, à la date d’expiration de l’habilitation de sécurité du titulaire de la carte.

(4) Le paragraphe 301(3) du mĂŞme règlement est abrogĂ©.

20 L’article 314 du mĂŞme règlement est modifiĂ© par adjonction, après le paragraphe (2), de ce qui suit :

Destruction des cartes

(3) L’exploitant d’un aérodrome détruit dès que possible la carte d’identité de zone réglementée récupérée ou retournée.

21 Le paragraphe 319(1) du mĂŞme règlement est modifiĂ© par adjonction, après l’alinĂ©a j), de ce qui suit :

22 Le paragraphe 325(2) du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

Mise en œuvre

(2) Il met en Ĺ“uvre son plan de continuitĂ© des activitĂ©s et avise immĂ©diatement le ministre et l’ACSTA s’il constate qu’il est incapable d’utiliser son processus de contrĂ´le de l’accès aux zones rĂ©glementĂ©es pour satisfaire Ă  l’article 324.

23 (1) L’alinĂ©a 452.03(1)b) du mĂŞme règlement est abrogĂ©.

(2) Les alinĂ©as 452.03(1)h) et i) du mĂŞme règlement sont abrogĂ©s.

(3) Le paragraphe 452.03(2) du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

Date d’expiration

(2) Une carte d’identité de zone réglementée, y compris celle délivrée à une personne qui a besoin d’avoir accès à des zones réglementées à plus d’un aérodrome, expire au plus tard cinq ans après la date de sa délivrance ou, si celle-ci est antérieure, à la date d’expiration de l’habilitation de sécurité du titulaire de la carte.

(4) Le paragraphe 452.03(3) du mĂŞme règlement est abrogĂ©.

24 L’article 452.16 du mĂŞme règlement est modifiĂ© par adjonction, après le paragraphe (2), de ce qui suit :

Destruction des cartes

(3) L’exploitant d’un aérodrome détruit dès que possible la carte d’identité de zone réglementée récupérée ou retournée.

25 Le paragraphe 452.21(1) du mĂŞme règlement est modifiĂ© par adjonction, après l’alinĂ©a j), de ce qui suit :

26 Le paragraphe 452.27(2) du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

Mise en œuvre

(2) Il met en Ĺ“uvre son plan de continuitĂ© des activitĂ©s et avise immĂ©diatement le ministre et l’ACSTA s’il constate qu’il est incapable d’utiliser son processus de contrĂ´le de l’accès aux zones rĂ©glementĂ©es pour satisfaire Ă  l’article 452.26.

27 Les annexes 1 Ă  3 du mĂŞme règlement sont remplacĂ©es par les annexes 1 Ă  3 figurant Ă  l’annexe du prĂ©sent règlement.

28 La mention « Paragraphe 5(1) Â» qui figure dans la colonne 1 de l’annexe 4 du mĂŞme règlement et le montant figurant dans les colonnes 2 et 3 en regard de cette mention sont remplacĂ©s par ce qui suit :

Colonne 1

Texte désigné

Colonne 2

Montant maximal
Ă  payer ($)

Personne physique

Colonne 3

Montant maximal
Ă  payer ($)

Personne morale

Paragraphe 5(1)   25 000
29 L’annexe 4 du mĂŞme règlement est modifiĂ©e par adjonction, après la mention « Paragraphe 5(2) Â», de ce qui suit :

Colonne 1

Texte désigné

Colonne 2

Montant maximal
Ă  payer ($)

Personne physique

Colonne 3

Montant maximal
Ă  payer ($)

Personne morale

Paragraphe 5(3)   25 000
Paragraphe 5(4)   25 000
Paragraphe 5.1(1)   25 000
Paragraphe 5.1(2)   25 000
Paragraphe 5.2(1)   25 000
Paragraphe 5.2(2)   25 000
Paragraphe 5.2(3)   25 000
Paragraphe 5.3(1)   10 000
Paragraphe 5.3(2)   10 000

30 La mention « Paragraphe 8.1(2) Â» qui figure dans la colonne 1 de l’annexe 4 du mĂŞme règlement et les montants figurant dans les colonnes 2 et 3 en regard de cette mention sont abrogĂ©s.

31 L’annexe 4 du mĂŞme règlement est modifiĂ©e par adjonction, après la mention « Article 14 Â», de ce qui suit :

Colonne 1

Texte désigné

Colonne 2

Montant maximal
Ă  payer ($)

Personne physique

Colonne 3

Montant maximal
Ă  payer ($)

Personne morale

Paragraphe 14.2(1) 5 000 25 000
Paragraphe 14.2(2) 5 000 25 000
Paragraphe 14.2(3) 5 000 25 000
Paragraphe 14.2(4) 5 000 25 000
32 L’annexe 4 du mĂŞme règlement est modifiĂ©e par adjonction, après la mention « Article 17 Â», de ce qui suit :

Colonne 1

Texte désigné

Colonne 2

Montant maximal
Ă  payer ($)

Personne physique

Colonne 3

Montant maximal
Ă  payer ($)

Personne morale

Article 20   25 000
Article 21   25 000
AlinĂ©a 22(1)a)   25 000
AlinĂ©a 22(1)b)   25 000
AlinĂ©a 22(2)a)   25 000
AlinĂ©a 22(2)b)   25 000
AlinĂ©a 22(2)c)   25 000
Paragraphe 23(1)   25 000
Paragraphe 23(2)   25 000
Paragraphe 23(3)   25 000
Paragraphe 23(4)   25 000
Article 24   25 000
Paragraphe 30(1)   25 000
Paragraphe 31(1)   25 000
Paragraphe 31(2)   25 000

33 L’intertitre prĂ©cĂ©dant la mention « Paragraphe 56(1) Â» de l’annexe 4 du mĂŞme règlement est abrogĂ©.

34 L’annexe 4 du mĂŞme règlement est modifiĂ©e par adjonction, après la mention « Paragraphe 64(2) Â», de ce qui suit :

Colonne 1

Texte désigné

Colonne 2

Montant maximal Ă  payer ($)

Personne physique

Colonne 3

Montant maximal Ă  payer ($)

Personne morale

PARTIE 2 — PROGRAMME DE SĂ›RETÉ DE L’ACSTA
Paragraphe 65(1)   25 000
AlinĂ©a 65(2)a)   25 000
AlinĂ©a 65(2)c)   25 000
AlinĂ©a 65(2)f)   25 000
AlinĂ©a 65(2)g)   25 000
AlinĂ©a 65(2)h)   25 000
Paragraphe 65(3)   25 000
AlinĂ©a 66(1)a)   25 000
AlinĂ©a 66(1)b)   25 000
AlinĂ©a 66(1)c)   10 000
Paragraphe 66(2)   25 000
Article 67   25 000
Article 68   25 000
Article 69   25 000
Paragraphe 70(1)   25 000
Paragraphe 70(2)   25 000
Paragraphe 71(1)   25 000
Paragraphe 71(2)   25 000
Paragraphe 71(4)   25 000
Paragraphe 71(5)   25 000
Paragraphe 73(1)   25 000
Paragraphe 73(2)   25 000
Paragraphe 73(4)   25 000
Paragraphe 74(1)   25 000
Paragraphe 74(2)   25 000
Paragraphe 74(3)   25 000
Paragraphe 74(5)   25 000
Article 75 5 000 25 000
35 L’annexe 4 du mĂŞme règlement est modifiĂ©e par adjonction, après la mention « Paragraphe 158(2) Â», de ce qui suit :

Colonne 1

Texte désigné

Colonne 2

Montant maximal
Ă  payer ($)

Personne physique

Colonne 3

Montant maximal
Ă  payer ($)

Personne morale

Paragraphe 158(3)   25 000
36 L’annexe 4 du mĂŞme règlement est modifiĂ©e par adjonction, après la mention « Paragraphe 314(2) Â», de ce qui suit :

Colonne 1

Texte désigné

Colonne 2

Montant maximal
Ă  payer ($)

Personne physique

Colonne 3

Montant maximal
Ă  payer ($)

Personne morale

Paragraphe 314(3)   25 000
37 L’annexe 4 du mĂŞme règlement est modifiĂ©e par adjonction, après la mention « Paragraphe 452.16(2) Â», de ce qui suit :

Colonne 1

Texte désigné

Colonne 2

Montant maximal
Ă  payer ($)

Personne physique

Colonne 3

Montant maximal
Ă  payer ($)

Personne morale

Paragraphe 452.16(3)   25 000

38 Dans les passages ci-après du mĂŞme règlement, « paragraphe 6(1) Â» est remplacĂ© par « paragraphe 6(1.1) Â» :

39 Dans les passages ci-après du mĂŞme règlement, « le nom Â» est remplacĂ© par « l’indicateur d’emplacement de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) Â» :

Entrée en vigueur

40 (1) Sous réserve du paragraphe (2), le présent règlement entre en vigueur à la date de sa publication dans la Partie II de la Gazette du Canada.

(2) Les articles 14 et 34 entrent en vigueur le 1er janvier 2023.

ANNEXE

(article 27)

ANNEXE 1

(alinĂ©a 2d), articles 6, 82, 83, 117, 273, 428, 505, 506 et 508, paragraphe 516(1) et article 778)

Aérodromes de catégorie 1

Colonne 1

Emplacement

Colonne 2

Indicateur d’emplacement de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI)

Calgary CYYC
Edmonton CYEG
Halifax CYHZ
Montréal CYMX, CYUL
Ottawa CYOW
Toronto CYYZ
Vancouver CYVR
Winnipeg CYWG

ANNEXE 2

(alinĂ©a 2e), articles 246, 247 et 273, alinĂ©a 351(1)a), paragraphe 351(2), alinĂ©as 352(1)a), (2)a) et (3)a), articles 428, 505, 506 et 508, paragraphe 516(1) et article 778)

Aérodromes de catégorie 2

Colonne 1

Emplacement

Colonne 2

Indicateur d’emplacement de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI)

Charlottetown  CYYG
Fredericton CYFC
Gander CYQX
Iqaluit CYFB
Kelowna CYLW
London CYXU
Moncton CYQM
Prince George CYXS
Québec CYQB
Regina CYQR
Saint John CYSJ
St. John’s CYYT
Saskatoon CYXE
Sudbury CYSB
Thunder Bay CYQT
Toronto CYTZ
Victoria CYYJ
Whitehorse CYXY
Windsor CYQG
Yellowknife CYZF

ANNEXE 3

(alinĂ©a 2f), articles 401, 402 et 428, alinĂ©a 459(1)a), paragraphe 459(2), alinĂ©as 460(1)a) et (2)a), articles 505, 506 et 508, paragraphe 516(1) et article 778)

Aérodromes de catégorie 3

Colonne 1

Emplacement

Colonne 2

Indicateur d’emplacement de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI)

Abbotsford CYXX
Alma CYTF
Bagotville CYBG
Baie-Comeau CYBC
Bathurst CZBF
Brandon CYBR
Campbell River CYBL
Castlegar CYCG
Charlo CYCL
Chibougamau/Chapais CYMT
Churchill Falls CZUM
Comox CYQQ
Cranbrook CYXC
Dawson Creek CYDQ
Deer Lake CYDF
Fort McMurray CYMM
Fort St. John CYXJ
Gaspé CYGP
Goose Bay CYYR
Grande Prairie CYQU
Hamilton CYHM
ĂŽles-de-la-Madeleine CYGR
Kamloops CYKA
Kingston CYGK
Kitchener/Waterloo CYKF
Kuujjuaq CYVP
Kuujjuarapik CYGW
La Grande Rivière CYGL
La Macaza / Mont-Tremblant CYFJ
Lethbridge CYQL
Lloydminster CYLL
Lourdes-de-Blanc-Sablon CYBX
Medicine Hat CYXH
Mont-Joli CYYY
Nanaimo CYCD
North Bay CYYB
Penticton CYYF
Prince Albert CYPA
Prince Rupert CYPR
Quesnel CYQZ
Red Deer CYQF
Roberval CYRJ
Rouyn-Noranda CYUY
St. Anthony CYAY
Saint-Léonard CYSL
Sandspit CYZP
Sarnia CYZR
Sault Ste. Marie CYAM
Sept-ĂŽles CYZV
Smithers CYYD
Stephenville CYJT
Sydney CYQY
Terrace CYXT
Thompson CYTH
Timmins CYTS
Toronto CYKZ
Val-d’Or CYVO
Wabush CYWK
Williams Lake CYWL
Yarmouth CYQI

RÉSUMÉ DE L’ÉTUDE D’IMPACT DE LA RÉGLEMENTATION

(Le présent résumé ne fait pas partie des règlements.)

Résumé

Enjeux : Alors que l’industrie aĂ©ronautique s’efforce de restaurer la confiance du public et la sĂ©curitĂ© du transport aĂ©rien pendant la phase de rĂ©tablissement de la pandĂ©mie de COVID-19 et que le contexte de l’aviation continue d’évoluer, des modifications rĂ©glementaires sont nĂ©cessaires pour rĂ©gler les divergences rĂ©glementaires et les irritants des intervenants de la sĂ»retĂ© aĂ©rienne; harmoniser les exigences en matière de contrĂ´le de l’identitĂ© avec le Règlement sur la sĂ»retĂ© des dĂ©placements aĂ©riens; veiller Ă  ce que le Canada continue de respecter les obligations internationales en Ă©tablissant des exigences pour un programme de sĂ»retĂ© ainsi que des normes relatives Ă  la formation et Ă  la certification des agents de contrĂ´le et aux qualifications des instructeurs.

Description : Le Règlement modifiant le Règlement canadien de 2012 sur la sĂ»retĂ© aĂ©rienne (modifications diverses) et le Règlement modifiant le Règlement sur la dĂ©signation des aĂ©rodromes de l’ACSTA permettent de faire ce qui suit :

  • TransfĂ©rer la responsabilitĂ© de la coupe des cadenas et des sceaux sur les bagages enregistrĂ©s des transporteurs aĂ©riens Ă  l’Administration canadienne de la sĂ»retĂ© du transport aĂ©rien (ACSTA);
  • Retirer certains des renseignements qui doivent ĂŞtre inclus sur les cartes d’identitĂ© de zone rĂ©glementĂ©e (CIZR) dĂ©livrĂ©es aux travailleurs de l’aĂ©roport;
  • Mettre Ă  jour et clarifier les dĂ©finitions et les exigences;
  • Formaliser le processus de destruction des CIZR lorsqu’elles sont dĂ©sactivĂ©es;
  • Formaliser le processus permettant Ă  l’ACSTA de mettre Ă  l’essai ou de modifier l’équipement de contrĂ´le et les logiciels;
  • Supprimer une disposition obsolète;
  • Harmoniser les exigences d’identitĂ© avec le Règlement sur la sĂ»retĂ© des dĂ©placements aĂ©riens;
  • Permettre au ministre des Transports (le ministre), plutĂ´t qu’à l’ACSTA, de dĂ©terminer quand le contrĂ´le d’identitĂ© doit ĂŞtre effectuĂ©;
  • PrĂ©ciser que la gestion du système de vĂ©rification de l’identitĂ© est un service de contrĂ´le qui relève du mandat de l’ACSTA;
  • Introduire des normes pour la formation et la certification des agents de contrĂ´le afin de mieux s’aligner sur les normes internationales et les pratiques exemplaires;
  • Introduire de nouvelles exigences pour que l’ACSTA Ă©tablisse et mette en Ĺ“uvre un programme de sĂ»retĂ©.

Justification : Les modifications entraĂ®neront des Ă©conomies de coĂ»ts en valeur actuelle de 20,39 millions de dollars, dont 18,13 millions de dollars en Ă©conomies pour les transporteurs aĂ©riens et 2,26 millions de dollars en Ă©conomies pour les exploitants d’aĂ©rodromes, entre 2022 et 2036. Les modifications entraĂ®neront Ă©galement un coĂ»t total de 758 602 $, dont 753 166 $ seront encourus par l’ACSTA et 5 435 $ par le gouvernement du Canada. Dans l’ensemble, les modifications renforceront le cadre rĂ©glementaire de la sĂ»retĂ© aĂ©rienne du Canada et harmoniseront davantage les exigences nationales avec les normes internationales et les pratiques exemplaires.

Enjeux

Alors que l’industrie aéronautique s’efforce de restaurer la confiance du public et la sécurité du transport aérien pendant la phase de rétablissement de la pandémie de COVID-19 et que le contexte de l’aviation continue d’évoluer, des modifications réglementaires sont nécessaires pour régler les irritants des intervenants de la sûreté aérienne et les divergences réglementaires liées aux CIZR et aux bagages enregistrés verrouillés; mieux aligner les exigences en matière de contrôle de l’identité sur le Règlement sur la sûreté des déplacements aériens pour harmoniser la vérification des documents d’identité; préciser que le système de vérification de l’identité est une fonction de contrôle de l’ACSTA; veiller à ce que le Canada continue de respecter les obligations internationales en établissant des exigences pour un programme de sûreté ainsi que des normes relatives à la formation et à la certification des agents de contrôle et aux qualifications des instructeurs.

Contexte

Le contrĂ´le de la sĂ»retĂ© est un Ă©lĂ©ment important pour assurer la sĂ»retĂ© du rĂ©seau de transport aĂ©rien. L’ACSTA a Ă©tĂ© mis sur pied en 2002 pour prendre, soit directement, soit par l’entremise d’un fournisseur de services de contrĂ´le, des mesures en vue de fournir un contrĂ´le efficace des personnes qui accèdent Ă  l’aĂ©ronef ou aux zones rĂ©glementĂ©es par les points de contrĂ´le, les biens en leur possession ou sous leur garde et les bagages qu’elles remettent Ă  un transporteur aĂ©rien pour le transport. Les exigences de contrĂ´le de la sĂ»retĂ© sont rĂ©glementĂ©es par la Loi sur l’aĂ©ronautique, le Règlement canadien de 2012 sur la sĂ»retĂ© aĂ©rienne (RCSA 2012) et diverses mesures de sĂ»retĂ© prises en vertu de l’article 4.72 de la Loi sur l’aĂ©ronautique.

L’ACSTA est une sociĂ©tĂ© d’État responsable de la prestation du contrĂ´le dans les quatre domaines suivants aux aĂ©roports dĂ©signĂ©s du Canada ou tout autre endroit, y compris tout autre aĂ©rodrome, dĂ©signĂ© par le ministre :

Le Règlement sur la désignation des aérodromes de l’ACSTA comprend une liste des aérodromes désignés où l’ACSTA a pour mandat de fournir ces services de contrôle de la sûreté.

Les diffĂ©rents enjeux dĂ©crits dans cette section ont Ă©tĂ© regroupĂ©s en trois thèmes que les règlements aborderont : l’amĂ©lioration de l’efficacitĂ©, le contrĂ´le de la qualitĂ© et les normes internationales.

Amélioration de l’efficacité

Des intervenants ont identifié certaines inefficacités liées aux exigences et aux processus existants.

Bagages enregistrés verrouillés

En vertu de l’alinĂ©a 4.71(2)d) de la Loi sur l’aĂ©ronautique, le gouverneur en conseil peut prendre des règlements autorisant l’utilisation de la force pour permettre l’accès aux biens qu’on propose d’apporter ou de placer Ă  bord d’un aĂ©ronef. L’ACSTA effectue le contrĂ´le de tous les bagages enregistrĂ©s avant de les mettre Ă  bord d’un aĂ©ronef. Si un contrĂ´le supplĂ©mentaire est requis, l’ACSTA peut fouiller Ă  l’intĂ©rieur d’un bagage s’il n’est pas verrouillĂ© ou s’il est verrouillĂ© avec un cadenas approuvĂ© que l’ACSTA peut dĂ©verrouiller en utilisant des outils spĂ©ciaux et ensuite verrouiller Ă  nouveau pour sĂ©curiser le bagage. Si un bagage est verrouillĂ© avec un cadenas que l’ACSTA ne peut pas dĂ©verrouiller, ou si le bagage est scellĂ© avec une attache de câble ou une pellicule plastique, l’ACSTA doit communiquer avec la compagnie aĂ©rienne. Dans le cadre rĂ©glementaire existant, seuls les transporteurs aĂ©riens peuvent utiliser la force pour accĂ©der aux biens qu’on propose d’apporter ou de placer Ă  bord d’un aĂ©ronef. Les transporteurs aĂ©riens deviennent lĂ©galement responsables de l’entretien et du contrĂ´le des bagages enregistrĂ©s dès qu’ils leur sont prĂ©sentĂ©s pour le transport. Un reprĂ©sentant de la compagnie aĂ©rienne doit alors couper le cadenas ou le sceau pour que l’ACSTA puisse fouiller Ă  l’intĂ©rieur du bagage, ou garder le bagage Ă  l’aĂ©roport de dĂ©part jusqu’à ce que le passager revienne. Le processus actuel est inefficace puisque l’ACSTA doit attendre jusqu’à ce qu’un reprĂ©sentant du transporteur aĂ©rien soit disponible pour couper le cadenas ou le sceau. De plus, si le reprĂ©sentant de la compagnie aĂ©rienne tarde Ă  communiquer avec l’ACSTA, un voyageur pourrait se rendre Ă  sa destination sans son bagage.

Au cours de l’exercice financier 2018-2019, les reprĂ©sentants des transporteurs aĂ©riens ont Ă©tĂ© appelĂ©s pour couper des cadenas sur presque 250 000 bagages enregistrĂ©s. Les transporteurs aĂ©riens sont prĂ©occupĂ©s par les coĂ»ts associĂ©s Ă  l’exĂ©cution de cette tâche et ont demandĂ© qu’elle soit transfĂ©rĂ©e Ă  l’ACSTA. L’ACSTA convient qu’il sera plus efficace que les agents de contrĂ´le effectuent cette tâche, mais cherchait Ă  obtenir l’autorisation juridique appropriĂ©e avant d’assumer cette responsabilitĂ©.

Carte d’identité de zone réglementée

Une carte d’identité de zone réglementée (CIZR) est un laissez-passer délivré par l’exploitant d’un aérodrome qui peut être vérifié biométriquement par le système de vérification de l’identité pour valider l’identité du titulaire de la CIZR et confirmer que le titulaire de la carte est autorisé à accéder à la zone réglementée. Le RCSA 2012 énumère les renseignements qui doivent être imprimés sur une CIZR, notamment le nom et la taille de la personne, la date d’expiration de la carte, le nom de l’aérodrome où la carte a été délivrée, le nom de l’employeur de la personne et la profession de la personne. Lorsque les renseignements sur la carte changent, une nouvelle carte doit être imprimée et l’ancienne carte détruite.

Les exploitants ont exprimĂ© leurs prĂ©occupations au sujet des coĂ»ts associĂ©s Ă  l’impression d’une nouvelle CIZR chaque fois que les renseignements changent. Pour rĂ©soudre ce problème et rĂ©duire le nombre de cartes qui doivent ĂŞtre imprimĂ©es, les aĂ©roports ont demandĂ© si certains des renseignements non liĂ©s Ă  la sĂ»retĂ© pourraient ĂŞtre retirĂ©s de la CIZR. Plus prĂ©cisĂ©ment, il a Ă©tĂ© proposĂ© de retirer les Ă©lĂ©ments suivants : la taille d’une personne, son emploi et le terme « emplois multiples Â» lorsque la personne occupe plusieurs emplois. L’exigence d’inclure la taille d’une personne sur la CIZR a Ă©tĂ© introduite en 2006 pour reproduire ce qui Ă©tait en place pour le Programme des laissez-passer pour les zones rĂ©glementĂ©es des aĂ©roports. Le maintien de ce renseignement sur la CIZR visait Ă  faciliter le transfert au nouveau programme de la CIZR. Aujourd’hui, l’identitĂ© d’une personne et son accès Ă  une zone rĂ©glementĂ©e sont dĂ©terminĂ©s par sa biomĂ©trie (par exemple iris ou balayage d’empreintes digitales). Avec l’utilisation de la biomĂ©trie, la taille d’une personne n’est plus un indicateur pertinent pour le contrĂ´le d’accès.

L’exigence d’inscrire l’emploi d’une personne sur la CIZR Ă©tait nĂ©cessaire pour satisfaire Ă  certaines des exigences de la conservation des dossiers du programme de contrĂ´le des non-passagers. De 2006 Ă  2014, l’ACSTA Ă©tait tenue d’enregistrer l’emploi d’une personne lorsqu’une personne sĂ©lectionnĂ©e pour le contrĂ´le entrait dans la zone rĂ©glementĂ©e sans subir le contrĂ´le de sĂ»retĂ©. Lorsque le programme de contrĂ´le des non-passagers a Ă©tĂ© amĂ©liorĂ© en 2014, le contrĂ´le de l’accès Ă  l’aide du système de vĂ©rification de l’identitĂ© est devenu une exigence Ă  chaque point de contrĂ´le. Étant donnĂ© que l’information sur l’emploi d’une personne est stockĂ©e dans le système de vĂ©rification de l’identitĂ©, elle n’a plus besoin d’être imprimĂ©e sur la CIZR.

Une deuxième prĂ©occupation Ă©tait liĂ©e Ă  une CIZR qui est dĂ©livrĂ©e et utilisĂ©e dans plusieurs aĂ©roports. La CIZR pour plusieurs aĂ©roports n’est valide que pour un an, alors qu’une CIZR pour un seul aĂ©roport est valide jusqu’à cinq ans. Lorsque les CIZR pour plusieurs aĂ©roports ont Ă©tĂ© introduites pour la première fois, il y avait des prĂ©occupations, car le système de contrĂ´le de l’accès Ă©tait encore nouveau, de sorte que les aĂ©roports et TC ont dĂ©cidĂ© que la pĂ©riode de validitĂ© serait fixĂ©e Ă  un an Ă  titre d’essai. Lorsqu’il est devenu clair que l’accès d’une personne pouvait facilement ĂŞtre contrĂ´lĂ© ou mĂŞme annulĂ© lorsqu’une habilitation de sĂ©curitĂ© est rĂ©voquĂ©e, les aĂ©roports ont demandĂ© Ă  TC d’augmenter la pĂ©riode de validitĂ© Ă  cinq ans, ce qui rĂ©duira le fardeau d’imprimer ces cartes chaque annĂ©e.

Contrôle de la qualité

Transports Canada (TC) a noté des divergences entre le contexte changeant de l’aviation et le cadre réglementaire, qui n’a pas suivi le rythme de ces changements.

Par exemple, la dĂ©finition de « l’administration de contrĂ´le Â» faisait rĂ©fĂ©rence Ă  une personne qui Ă©tait responsable du contrĂ´le des personnes et des biens; cependant, elle ne faisait pas spĂ©cifiquement rĂ©fĂ©rence Ă  l’ACSTA ou Ă  un autre fournisseur de services de contrĂ´le tel qu’autorisĂ© dans la Loi sur l’Administration canadienne de la sĂ»retĂ© du transport aĂ©rien. Une dĂ©finition qui identifie spĂ©cifiquement l’ACSTA ou un autre fournisseur de services autorisĂ© garantira une plus grande clartĂ© et une plus grande certitude quant Ă  la responsabilitĂ© pour le contrĂ´le.

Une disposition du RCSA 2012 interdisait de passer au-delĂ  d’un point de contrĂ´le les instruments pointus ou coupants inclus dans les trousses mĂ©dicales. En 2017, TC a modifiĂ© la Liste des articles interdits pour retirer l’interdiction des petits couteaux parce qu’ils ont Ă©tĂ© jugĂ©s Ă  faible risque. Le retrait des petits couteaux de la liste a permis Ă  l’ACSTA de concentrer ses ressources pour trouver des articles complexes, habilement camouflĂ©s ou Ă  risques plus Ă©levĂ©s. Étant donnĂ© que les petits couteaux ont Ă©tĂ© retirĂ©s de la Liste des articles interdits, la disposition qui interdit les instruments pointus ou coupants dans les trousses mĂ©dicales a Ă©tĂ© retirĂ©e du RCSA 2012.

Le RCSA 2012 exige que l’exploitant d’un aérodrome récupère les CIZR qui ont été désactivées. La désactivation se produit lorsqu’un titulaire de carte n’est plus employé à l’aérodrome ou lorsqu’une habilitation de sécurité est suspendue ou révoquée. À l’heure actuelle, les exploitants d’aérodromes qui ont un programme de CIZR détruisent ces cartes et tiennent des registres dans le cadre de l’administration du programme, mais il n’y avait aucune exigence de le faire.

Certaines des exigences de l’identité dans le RCSA 2012 ne correspondaient pas au Règlement sur la sûreté des déplacements aériens récemment modifié. Le RCSA 2012 n’empêchait pas expressément une personne de présenter des documents d’identité non valides, tels que des pièces d’identité délivrées par le gouvernement expirées et des documents délivrés pour la pêche, la chasse ou la navigation.

La réglementation sur le contrôle de l’identité exigeait la vérification du nom, de la date de naissance et du sexe d’une personne. Le RCSA 2012 empêchait les personnes de passer au-delà d’un point de contrôle si elles ne semblaient pas avoir l’âge et le sexe indiqués sur leur pièce d’identité. Cette évaluation subjective faite par un agent de contrôle a eu un impact disproportionné sur les personnes de diversité de sexe si elles avaient des documents d’identité qui ne correspondaient pas à leur sexe vécu.

Le contrĂ´le de l’identitĂ© consiste Ă  comparer les renseignements sur un document d’identification avec la personne au point de contrĂ´le. Auparavant, le RCSA 2012 permettait Ă  l’ACSTA de dĂ©terminer Ă  quel moment le contrĂ´le de l’identitĂ© avait lieu. Puisque c’est le ministre qui est responsable de la sĂ»retĂ© aĂ©rienne en vertu de la Loi sur l’aĂ©ronautique, ce devrait ĂŞtre le ministre qui dĂ©termine quand le contrĂ´le de l’identitĂ© a lieu et qui en fixe les conditions.

Auparavant, lorsque l’ACSTA souhaitait mettre à l’essai, modifier ou ajouter un nouvel équipement de contrôle ou un nouveau logiciel, elle suivait un processus établi conformément à un protocole d’entente avec TC. Cependant, le protocole d’entente est un accord administratif qui n’est pas juridiquement contraignant. À ce titre, le pouvoir du ministre était limité pour veiller à ce que les modifications apportées à l’équipement de contrôle et aux logiciels étaient effectuées de manière cohérente et sujettes à une surveillance et un examen constants.

Les plans de continuité des opérations sont mis en œuvre par l’ACSTA lorsqu’elle découvre qu’elle est incapable d’utiliser le système de vérification de l’identité et par l’exploitant d’un aérodrome lorsqu’il n’est pas en mesure d’utiliser son processus de contrôle de l’accès aux zones réglementées. Dans les deux cas, le ministre doit être avisé. Le RCSA 2012 ne spécifiait pas de délai pour cette notification, ce qui a fait que TC n’a été avisé que bien après la mise en œuvre des plans de continuité des opérations. Cette notification tardive signifiait que les inspecteurs de la sûreté aérienne n’étaient pas impliqués dès le début et ils n’étaient pas en mesure de vérifier dès le début si les plans de continuité des opérations étaient correctement exécutés.

Lorsque le système de vérification de l’identité a été introduit pour la première fois en 2006, il était considéré comme une fonction liée à la sûreté. Le système a été initialement mis en place pour répondre aux normes internationales relatives au contrôle de l’accès aux zones réglementées. Lorsque le programme de contrôle des non-passagers a été amélioré en 2014, l’utilisation du système de vérification de l’identité pour vérifier l’identité d’une personne au moyen de la biométrie est devenue plus répandue dans les aéroports désignés du Canada. Une partie du mandat de l’ACSTA consiste à effectuer le contrôle des non-passagers qui accèdent aux zones réglementées. Parallèlement à ces améliorations, les personnes ne sont autorisées à entrer dans la zone réglementée qu’à un point d’accès où le contrôle de sûreté et la vérification de l’identité sont effectués. L’utilisation du système de vérification de l’identité est devenue une extension du processus de contrôle, car une personne ne peut pas entrer dans la zone réglementée sans faire vérifier son identité.

Le RCSA 2012 identifiait incorrectement que le système de vĂ©rification de l’identitĂ© est une fonction liĂ©e Ă  la sĂ»retĂ© qui n’est pas considĂ©rĂ©e comme un contrĂ´le. Afin de prĂ©ciser que cette fonction de contrĂ´le relève du mandat de l’ACSTA, elle a Ă©tĂ© dĂ©placĂ©e de la Partie 2 Ă  la Partie 1 du RCSA 2012.

Les aĂ©roports mentionnĂ©s dans l’annexe du Règlement sur la dĂ©signation des aĂ©rodromes de l’ACSTA n’avaient pas les indicateurs d’emplacement alphanumĂ©rique de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) qui dĂ©signent chaque aĂ©roport partout dans le monde (par exemple YOW pour Ottawa et YUL pour MontrĂ©al). De plus, les noms de certains aĂ©roports dans les annexes du Règlement sur la dĂ©signation des aĂ©rodromes de l’ACSTA et du RCSA 2012 ne correspondaient pas. Par exemple, un règlement disait Toronto (Centre-ville) tandis que l’autre disait Toronto (aĂ©roport de la ville de Toronto — Billy Bishop), et un règlement disait Cranbrook tandis que l’autre disait Cranbrook (aĂ©roport international des Rocheuses).

Normes internationales

Le Canada est un État membre de l’OACI et a un programme de sûreté de l’aviation national efficace qui est respecté à l’échelle internationale. Le Canada s’engage à aligner ses politiques et règlements nationaux avec les normes et pratiques exemplaires recommandées de l’OACI pour assurer la sûreté et la sécurité du système d’aviation du Canada. La poursuite de ces efforts renforce la réputation du Canada en tant que membre respecté de l’OACI et démontre l’engagement du Canada à l’égard de la sûreté et de la sécurité du système d’aviation.

Programme de sûreté

Dans l’Annexe 17 Ă  la Convention sur l’aviation civile internationale, l’OACI invite les États membres Ă  fixer des exigences de programme de sĂ»retĂ© pour que l’industrie aĂ©ronautique Ă©tablisse, mette en Ĺ“uvre et maintienne des programmes de sĂ»retĂ© Ă©crits. Les programmes de sĂ»retĂ© renforcent tout le système de sĂ»retĂ© aĂ©rienne en faisant la promotion d’une approche plus dĂ©taillĂ©e, coordonnĂ©e et intĂ©grĂ©e dans l’ensemble de l’industrie. La nature Ă©volutive et adaptative des menaces contre la sĂ»retĂ© aĂ©rienne nĂ©cessite un cadre rĂ©glementaire moderne pour la sĂ»retĂ© aĂ©rienne afin de permettre une approche mieux prĂ©parĂ©e et axĂ©e sur les risques. Bien que le Canada ait Ă©tabli des exigences de programme de sĂ»retĂ© pour les aĂ©roports, il n’a pas encore Ă©tabli des exigences de programme de sĂ»retĂ© pour l’ACSTA. Les modifications rĂ©glementaires obligeront l’ACSTA Ă  satisfaire aux exigences du programme de sĂ»retĂ©. Un bon nombre de ces exigences Ă©taient dĂ©jĂ  satisfaites dans le cadre de gestion de la sĂ»retĂ© de l’ACSTA.

Formation, certification et qualification

Dans l’Annexe 17 Ă  la Convention sur l’aviation civile internationale, l’OACI invite les États membres Ă  Ă©tablir officiellement des normes pour la formation et la certification des agents de contrĂ´le et des normes de qualification pour les instructeurs qui fournissent la formation aux agents de contrĂ´le. Bien que l’ACSTA maintienne des normes efficaces, ces exigences n’étaient pas dĂ©finies dans le règlement.

Textes désignés

Les modifications comprennent de nouvelles dispositions dĂ©signĂ©es dans le RCSA 2012 afin de prĂ©voir l’imposition de sanctions pĂ©cuniaires comme moyen d’appliquer le RCSA 2012. Historiquement, les sanctions administratives pĂ©cuniaires se sont avĂ©rĂ©es ĂŞtre une mĂ©thode efficace pour assurer la conformitĂ© rĂ©glementaire et sont gĂ©nĂ©ralement utilisĂ©es comme un dernier recours après que toutes les autres options ont Ă©tĂ© Ă©puisĂ©es.

La Loi sur l’aĂ©ronautique prĂ©voit que des mesures d’exĂ©cution peuvent ĂŞtre prises sous la forme de sanctions administratives pĂ©cuniaires conformĂ©ment aux articles 7.6 Ă  8.2, et que des accusations pourraient ĂŞtre portĂ©es pour la commission d’une infraction prĂ©vue au paragraphe 7.3(3). Ces sanctions sont un moyen efficace et tangible pour que TC puisse rĂ©agir en cas de non-conformitĂ© par l’entremise d’un processus administratif plutĂ´t que d’une audience devant le tribunal.

En vertu de la Loi sur l’aĂ©ronautique, l’amende maximale qui peut ĂŞtre imposĂ©e pour la contravention Ă  un règlement est de 5 000 $ pour une personne physique et de 25 000 $ pour une personne morale.

Objectif

L’objectif de ces modifications réglementaires est d’améliorer l’efficacité en fournissant aux intervenants de la sûreté aérienne un allègement des irritants de longue date, en permettant à l’ACSTA de continuer de s’acquitter efficacement de son mandat de contrôle de sûreté, en renforçant le cadre réglementaire en comblant les divergences et en formalisant les procédures existantes, et en respectant les normes et pratiques exemplaires internationales.

Description

Amélioration de l’efficacité

Bagages enregistrés verrouillés

Les modifications transfèrent la responsabilité pour la coupe des cadenas et des sceaux sur les bagages enregistrés des transporteurs aériens à l’ACSTA. Cela économisera du temps en retirant les transporteurs aériens du processus et entraînera des économies de coûts pour les transporteurs aériens.

Les modifications :

Carte d’identité de zone réglementée (CIZR)

Pour rĂ©duire les coĂ»ts d’impression et de dĂ©livrance de nouvelles cartes, les modifications au RCSA 2012 garantissent que seule l’information qui est nĂ©cessaire et requise pour les opĂ©rations aĂ©roportuaires sera indiquĂ©e sur une carte.

Les modifications retireront l’information suivante de la CIZR :

Tous les autres renseignements continueront d’être affichés sur la carte, y compris l’employeur de la personne. L’employeur et l’emploi de la personne continueront d’être enregistrés lorsqu’elle demande une habilitation de sécurité en matière de transport; une condition préalable à l’obtention d’une CIZR. Retirer les renseignements de la CIZR n’aura pas d’incidence négative quotidienne sur les opérations des titulaires de la carte, de l’ACSTA ou des aéroports, car la biométrie restera le principal outil pour vérifier l’identité du titulaire d’une CIZR.

Les modifications changent également la période de validité d’une CIZR pour plusieurs aéroports de un an à cinq ans pour l’aligner sur la période de validité d’une CIZR pour un seul aéroport.

Contrôle de la qualité

Ce qui suit résume les modifications qui mettent à jour et clarifient les définitions et les exigences, officialisent les procédures existantes, alignent les annexes de deux règlements, alignent les exigences d’identité sur celles qui ont été récemment modifiées dans le Règlement sur la sûreté des déplacements aériens et affirment le rôle de surveillance du ministre pour le contrôle de l’identité et lorsque l’équipement de contrôle et les logiciels sont mis à l’essai ou modifiés.

Mettre à jour et clarifier les définitions et les exigences et officialiser les procédures
Aligner les annexes

Les modifications mettront à jour et harmoniseront les annexes du RCSA 2012 et du Règlement sur la désignation des aérodromes de l’ACSTA pour retirer le nom de l’aéroport et le remplacer par le nom de la ville ainsi qu’ajouter l’indicateur d’emplacement alphanumérique de l’OACI pour chaque aéroport.

Aligner les exigences d’identité du RCSA 2012 sur celles du Règlement sur la sûreté des déplacements aériens

Les modifications précisent qu’une pièce d’identité émise par le gouvernement doit être valide et qu’un document délivré par un gouvernement à des fins de pêche, de chasse ou de navigation n’est pas une pièce d’identité acceptable.

Les modifications supprimeront également toutes les références au sexe aux fins du contrôle de l’identité, car le sexe ne sera plus utilisé pour vérifier l’identité. Cette modification sera conforme à l’esprit des Orientations stratégiques pour moderniser les pratiques du gouvernement du Canada en matière d’information relative au sexe et au genre, dont l’un des objectifs est de promouvoir le respect, l’inclusion et la sécurité personnelle des personnes transgenres, non binaires et bispirituelles. Retirer le sexe des exigences de contrôle de l’identité n’affaiblira pas l’intégrité du programme du contrôle de l’identité et on ne s’attend pas à ce que cela ait un impact sur la sûreté, car autres exigences utilisées pour confirmer l’identité d’une personne (par exemple le nom et la ressemblance avec la photo) resteront inchangées.

De même, les modifications supprimeront l’obligation pour l’ACSTA, dans certaines circonstances, d’interdire à une personne de passer au-delà d’un point de contrôle si la personne ne semble pas avoir l’âge indiqué sur sa pièce d’identité. Il convient de noter que l’ACSTA continuera de vérifier que ces personnes semblent avoir 18 ans ou plus; cependant, la date de naissance indiquée sur leur pièce d’identité ne sera pas vérifiée.

Affirmer le rôle de surveillance du ministre des Transports sur les équipements de contrôle d’identité et de contrôle

Les modifications précisent que le contrôle de l’identité sera effectué aux fins de la sûreté aérienne conformément à une mesure de sûreté, une directive d’urgence ou un arrêté d’urgence qui sera déterminé par le ministre. À l’heure actuelle, le contrôle de l’identité a lieu s’il existe une condition de risque accru qui peut être atténuée en vérifiant l’identité de certaines personnes au point de contrôle. Bien qu’il n’y ait actuellement aucune intention de changer les conditions spécifiques pour le contrôle de l’identité, les modifications garantissent que tout changement futur de ces conditions sera fait par le ministre.

Les modifications exigent également que l’ACSTA mette en œuvre et maintienne un processus approuvé par le ministre pour obtenir l’approbation du ministre avant de mettre à l’essai, modifier ou ajouter un nouvel équipement de contrôle ou un nouveau logiciel. L’ACSTA sera tenu de fournir au ministre une description et la raison pour la demande, la documentation à l’appui du fabricant de l’équipement ou du logiciel, les outils de vérification du rendement qui seront utilisés et la documentation démontrant que le rendement de détection de tout équipement modifié sera maintenu ou amélioré. Ces modifications contribueront à garantir que les modifications à l’équipement de contrôle et aux logiciels soient effectuées de manière uniforme et assujetties à la surveillance et à l’examen du ministre.

De plus, les modifications exigent que l’ACSTA mette en œuvre et maintienne un processus approuvé par le ministre pour la disposition de l’équipement de contrôle et des logiciels afin d’assurer l’uniformité et d’éviter la divulgation involontaire de renseignements délicats.

Normes internationales

Le Canada s’efforce d’harmoniser sa politique et ses règlements nationaux avec les normes internationales établies, les directives et les pratiques exemplaires recommandées par l’OACI. Les modifications aux exigences relatives au programme de sûreté correspondent à ce que l’OACI a déterminé comme étant des éléments clés d’un système de gestion de la sûreté. Les modifications qui introduisent des normes pour la formation et la certification des agents de contrôle sont conformes aux recommandations de l’OACI concernant le recrutement, la sélection et la formation des agents.

À l’échelle internationale, les États-Unis, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et le Royaume-Uni ont légiféré des exigences relatives aux programmes de formation qui sont conformes aux recommandations de l’OACI. Les partenaires internationaux du Canada ont également établi des exigences visant les programmes de sûreté, qui s’appliquent à leurs intervenants de la sûreté aérienne. Leurs exigences représentent une approche à plusieurs niveaux pour répondre aux normes du Programme national de sûreté de l’aviation civile de l’OACI.

Les modifications ajoutent des exigences pour un programme de sûreté et introduisent des normes pour la formation et la certification des agents de contrôle.

Programme de sûreté

Un programme de sĂ»retĂ© aĂ©rienne renforce la capacitĂ© d’intervenir lors de menaces et de risques pour la sĂ»retĂ© aĂ©rienne Ă©mergents ou imprĂ©vus et a pour but d’aider une organisation Ă  gĂ©rer et soutenir la sĂ»retĂ© aĂ©rienne d’une façon qui est dĂ©taillĂ©e, intĂ©grĂ©e, coordonnĂ©e et axĂ©e sur les risques. Les modifications rĂ©glementaires obligeront l’ACSTA Ă  satisfaire aux exigences du programme de sĂ»retĂ©. Un bon nombre de ces exigences sont actuellement dĂ©jĂ  satisfaites dans le cadre de gestion de la sĂ»retĂ© de l’ACSTA. L’ACSTA devra Ă©tablir et mettre en Ĺ“uvre un programme de sĂ»retĂ© Ă©crit afin de protĂ©ger les renseignements, l’équipement, l’infrastructure des technologies de l’information, les installations et tous autres actifs liĂ©s aux opĂ©rations de contrĂ´le. L’ACSTA devra aussi Ă©valuer l’information sur les risques et la diffuser au sein de son organisation et au ministre des Transports. Dans le cadre du programme de sĂ»retĂ©, les modifications obligeront l’ACSTA Ă  :

Formation, certification et qualification

Les modifications remplacent les Normes de dĂ©signation des agents de contrĂ´le, qui Ă©taient incorporĂ©es par renvoi dans le RCSA 2012 par les nouvelles exigences de formation Ă©noncĂ©es directement dans le règlement qui correspondent au programme de formation actuel de l’ACSTA. Ces modifications :

Modifications aux dispositions désignées

Les dispositions dĂ©signĂ©es mentionnĂ©es Ă  l’annexe 4 du RCSA 2012 sont Ă©tablies en vertu de l’article 7.6 de la Loi sur l’aĂ©ronautique. Cela permet au ministre d’imposer des sanctions pĂ©cuniaires Ă  la suite de la contravention des dispositions dĂ©signĂ©es et contribue Ă  garantir que les intervenants concernĂ©s se conforment aux exigences rĂ©glementĂ©es.

Des modifications Ă  l’annexe 4 Ă©taient nĂ©cessaires pour ajouter des dispositions dĂ©signĂ©es pour les nouvelles exigences. Plus de la moitiĂ© des dispositions dĂ©signĂ©es visent les nouvelles exigences du programme de sĂ»retĂ© et les autres dispositions visent les qualifications, les certifications, la formation et les examens des agents de contrĂ´le; les qualifications des instructeurs; l’autorisation de l’ACSTA d’utiliser la force pour ouvrir les bagages enregistrĂ©s qui sont verrouillĂ©s ou scellĂ©s; l’équipement de contrĂ´le et les logiciels qui sont nouveaux, mis Ă  l’essai ou modifiĂ©s.

Élaboration de la réglementation

Consultation

Des transporteurs aĂ©riens ont communiquĂ© avec TC pour lui demander si la responsabilitĂ© de couper les cadenas et les sceaux sur les bagages enregistrĂ©s qui leur incombe pourrait ĂŞtre transfĂ©rĂ©e Ă  l’ACSTA. Les premières consultations ont eu lieu avec les intervenants de la sĂ»retĂ© aĂ©rienne au niveau du ComitĂ© technique sur les contrĂ´les de sĂ»retĂ© et du Groupe consultatif sur la sĂ»retĂ© aĂ©rienne oĂą les aĂ©roports, les transporteurs aĂ©riens et l’ACSTA sont reprĂ©sentĂ©s. L’ACSTA a dĂ©terminĂ© que cette modification serait profitable pour le processus de contrĂ´le, car les agents de contrĂ´le de l’ACSTA n’auront pas Ă  attendre qu’un reprĂ©sentant du transporteur aĂ©rien coupe un cadenas ou un sceau. Bien que ce changement de responsabilitĂ© n’ait aucune incidence sur les passagers, TC a lancĂ© une consultation publique en juin 2019 pour ĂŞtre ouvert et transparent au sujet de sa proposition. Le site Web « Parlons transport » de TC a Ă©tĂ© utilisĂ© pour proposer les modifications et solliciter des commentaires. Dans l’ensemble, les commentaires des intervenants de l’industrie ont Ă©tĂ© positifs, et le public a indiquĂ© qu’il appuyait les modifications.

Dans une lettre, le Conseil des aĂ©roports du Canada (CAC) a demandĂ© Ă  TC de faire concorder la pĂ©riode de validitĂ© d’une CIZR pouvant ĂŞtre utilisĂ©e Ă  plusieurs aĂ©roports avec la pĂ©riode de validitĂ© d’une CIZR standard. En 2018, lors d’un examen du programme de contrĂ´le des non-passagers, les membres du groupe de travail ont proposĂ© de retirer les renseignements non liĂ©s Ă  la sĂ»retĂ© sur les CIZR afin de rĂ©duire le nombre de cartes Ă  imprimer. Ă€ la suite d’un examen de la rĂ©glementation applicable aux CIZR et de consultations avec l’ACSTA, il a Ă©tĂ© dĂ©terminĂ© que d’autres modifications pourraient ĂŞtre apportĂ©es pour mieux harmoniser les règlements avec les activitĂ©s actuelles. Ă€ ce titre, TC a consultĂ© le CAC pour dĂ©terminer l’incidence sur les aĂ©roports s’ils Ă©taient rĂ©glementĂ©s Ă  dĂ©truire les CIZR et tenir des registres des CIZR qui sont dĂ©truites. Après avoir consultĂ© les aĂ©roports concernĂ©s, le CAC a signalĂ© que les aĂ©roports dĂ©truisent dĂ©jĂ  les CIZR qui leur sont retournĂ©es et qu’ils tiennent un registre. Par consĂ©quent, les modifications n’auront aucune incidence sur les aĂ©roports.

En ce qui concerne les modifications qui introduisent des normes de formation et de certification Ă  l’égard des agents de contrĂ´le et les nouvelles exigences pour Ă©tablir et mettre en Ĺ“uvre un programme de sĂ»retĂ©, TC a travaillĂ© en Ă©troite collaboration avec l’ACSTA tout au long de l’annĂ©e 2019. Les deux parties ont dĂ©terminĂ© que les exigences de formation et de certification officialiseront les procĂ©dures existantes de l’ACSTA et, Ă  ce titre, n’auront aucune incidence sur l’ACSTA.

Depuis plusieurs années, TC discute des exigences du programme de sûreté avec les intervenants de la sûreté aérienne dans le cadre de divers forums de consultation, y compris le Groupe consultatif sur la sûreté aérienne. L’ajout d’exigences au programme de sûreté axées sur la protection des renseignements, de l’équipement, de l’infrastructure des technologies de l’information, des installations et de tous les autres actifs liés aux opérations de contrôle renforcera le cadre de gestion de la sûreté existant de l’ACSTA.

Publication préalable dans la Partie I de la Gazette du Canada

Les modifications au Règlement canadien de 2012 sur la sĂ»retĂ© aĂ©rienne (modifications diverses) et au Règlement sur la dĂ©signation des aĂ©rodromes de l’ACSTA ont Ă©tĂ© publiĂ©es au prĂ©alable dans la Partie I de la Gazette du Canada le 19 juin 2021 pour une pĂ©riode de 30 jours. Aucun commentaire n’a Ă©tĂ© reçu des intervenants pendant cette pĂ©riode. Par consĂ©quent, aucun changement n’a Ă©tĂ© jugĂ© nĂ©cessaire aux modifications proposĂ©es initialement et elles restent inchangĂ©es par rapport Ă  la publication prĂ©alable.

Pandémie de COVID-19

Bien que la pandémie de COVID-19 ait gravement touché l’industrie de l’aviation et que l’ACSTA ait dû se concentrer sur l’adaptation de ses opérations de contrôle à l’environnement pandémique, l’ACSTA a continué de travailler en étroite collaboration avec TC afin de se préparer à répondre aux nouvelles exigences établies dans les modifications. L’ACSTA n’a pas soulevé de préoccupations au sujet de la pandémie qui auraient un effet négatif sur sa capacité de mettre en œuvre les modifications. De plus, un bon nombre des processus actuels de l’ACSTA satisfont déjà à plusieurs des exigences.

Obligations relatives aux traités modernes et consultation et mobilisation des Autochtones

Conformément à la Directive du Cabinet sur l’approche fédérale pour la mise en œuvre des traités modernes, TC a effectué une évaluation des répercussions des traités modernes. Aucune répercussion sur les traités modernes n’a été cernée. De même, les modifications ne devraient pas avoir de répercussions disproportionnées sur les groupes autochtones.

Choix de l’instrument

Des modifications rĂ©glementaires sont nĂ©cessaires pour rĂ©pondre aux exigences existantes et harmoniser les règlements canadiens avec les normes internationales et les meilleures pratiques. Les options non rĂ©glementaires n’auraient pas Ă©tĂ© suffisantes, car les exigences existantes seraient restĂ©es en place. Par exemple, sans modifications rĂ©glementaires, les compagnies aĂ©riennes — et non l’ACSTA — continueraient d’être responsables de couper les cadenas et les sceaux sur les bagages enregistrĂ©s. De mĂŞme, les exigences relatives aux CIZR resteraient inchangĂ©es. De mĂŞme, des options non rĂ©glementaires ne seraient pas suffisantes pour garantir que les normes internationales relatives aux programmes de sĂ»retĂ© et aux qualifications des agents soient systĂ©matiquement adoptĂ©es et appliquĂ©es. Ă€ ce titre, les options non rĂ©glementaires n’ont pas Ă©tĂ© envisagĂ©es.

Analyse de la réglementation

Les modifications visent Ă  garantir que l’ACSTA continuera de s’acquitter efficacement de son mandat de contrĂ´le, de respecter les obligations internationales et d’augmenter l’efficacitĂ© pour les intervenants de la sĂ»retĂ© aĂ©rienne. Les modifications entraĂ®neront un coĂ»t diffĂ©rentiel de 753 166 $ pour l’ACSTA et de 5 435 $ pour le gouvernement du Canada, pour un coĂ»t d’une valeur actualisĂ©e totale de 758 602 $. De plus, les modifications profiteront aux exploitants d’aĂ©rodromes et aux transporteurs aĂ©riens en amĂ©liorant les inefficacitĂ©s des irritants persistants. Les modifications devraient entraĂ®ner des Ă©conomies de coĂ»ts de 18,13 millions de dollars pour les transporteurs aĂ©riens et de 2,26 millions de dollars pour les exploitants d’aĂ©rodromes, pour des Ă©conomies de coĂ»t d’une valeur actualisĂ©e totale de 20,39 millions de dollars.

Cadre d’analyse

Les coûts et les avantages des modifications ont été évalués conformément à la Politique sur l’analyse coûts-avantages du Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT). Là où cela est possible, les répercussions sont quantifiées et monétisées, et seuls les coûts et avantages directs pour les intervenants sont pris en compte dans l’analyse des coûts-avantages.

Les coûts et les avantages associés aux modifications sont évalués en fonction de la comparaison entre le scénario de base et le scénario réglementaire. Le scénario de base démontre ce qui arrivera probablement à l’avenir si le gouvernement du Canada ne met pas en œuvre les modifications. Le scénario réglementaire fournit de l’information sur les résultats visés à la suite des modifications.

L’analyse a estimĂ© les rĂ©percussions des modifications sur une pĂ©riode de 15 ans de 2022 Ă  2036, l’annĂ©e 2022 Ă©tant celle de l’entrĂ©e en vigueur des règlements. La pĂ©riode de 15 ans est utilisĂ©e pour saisir les coĂ»ts associĂ©s au programme de sĂ»retĂ© qui seront rĂ©alisĂ©s après 2023. Ă€ moins d’indication contraire, tous les coĂ»ts sont exprimĂ©s en valeur actualisĂ©e (dollars canadiens de 2019), actualisĂ©s en dollars de 2020 Ă  l’aide d’un taux d’actualisation de 7 %.

Intervenants touchés

Les modifications toucheront l’ACSTA, les exploitants canadiens des aérodromes, les transporteurs aériens et le gouvernement du Canada. L’ACSTA et le gouvernement du Canada assumeront les coûts des modifications, avec une majorité des coûts qui seront engagés par l’ACSTA. Les modifications devraient entraîner des économies de coûts pour les exploitants d’aérodromes et les transporteurs aériens.

L’ACSTA a le mandat de fournir des services de contrôle de la sûreté à 89 aérodromes désignés. Les transporteurs aériens qui ont des opérations dans ces aéroports désignés réaliseront des économies de coûts en raison des procédures plus efficaces relatives à la coupe des cadenas et des sceaux sur les bagages verrouillés. De plus, les exploitants d’aérodromes qui émettent des CIZR pour le système de vérification de l’identité devraient réaliser des économies de coûts en raison des exigences simplifiées pour les renseignements qui doivent être imprimés sur les CIZR et la période de validité accrue pour les CIZR pour plusieurs aéroports.

Scénarios de base et réglementaire

Dans le scénario de base, l’ACSTA serait toujours obligée d’appeler les transporteurs aériens pour couper les cadenas et les sceaux qu’elle n’a pas l’autorisation de couper. Les exploitants d’aérodromes devraient toujours imprimer des CIZR chaque fois que l’information sur celles-ci change, ainsi que réimprimer les CIZR pour plusieurs aérodromes chaque année. Finalement, les exigences pour le programme de sûreté et les normes pour la formation et la certification des agents de contrôle ne respecteraient pas les normes et pratiques exemplaires internationales. De plus, l’ACSTA ne serait pas tenue d’élaborer un programme de sûreté qui comprend un programme de sensibilisation à la sûreté, une évaluation des risques annuelle (ainsi qu’une évaluation des risques initiale), un plan de sûreté stratégique et un processus d’intervention en cas d’incident de sûreté.

Dans le scénario réglementaire, les modifications introduisent des procédures plus efficaces pour couper les cadenas et les sceaux des bagages verrouillés et imprimer les CIZR. La responsabilité de la coupe des cadenas et des sceaux des bagages verrouillés est transférée des transporteurs aériens à l’ACSTA, éliminant ainsi la nécessité d’appeler un transporteur aérien. Les modifications éliminent certains des renseignements qui doivent être inclus sur la CIZR, ce qui entraînera des réimpressions moins nombreuses et moins fréquentes. De plus, la période de validité des CIZR pour plusieurs aérodromes est prolongée d’un an à cinq ans. De plus, les modifications mettent à jour et clarifient les définitions, les références et les exigences, et protègent le rôle de TC dans la réglementation et la supervision de la sûreté aérienne. Finalement, les modifications alignent le programme de sûreté et les normes pour les agents de contrôle sur les normes internationales et les pratiques exemplaires, ce qui renforcera la position du Canada à l’échelle mondiale.

Avantages et coûts

Au total, les modifications devraient entraĂ®ner des Ă©conomies de coĂ»ts de 20,39 millions de dollars, dont 18,13 millions de dollars devraient ĂŞtre rĂ©alisĂ©s par les transporteurs aĂ©riens et 2,26 millions de dollars par les exploitants d’aĂ©rodromes. Les modifications devraient entraĂ®ner un coĂ»t diffĂ©rentiel total de 753 166 $ pour l’ACSTA. Les coĂ»ts pour l’ACSTA sont rĂ©partis comme suit :

De plus, il est prĂ©vu que le gouvernement assumera un coĂ»t de 5 435 $ pour l’approbation et l’examen des documents envoyĂ©s par l’ACSTA relativement Ă  ces nouvelles exigences. Le coĂ»t total des modifications devrait ĂŞtre de 758 602 $.

Avantages

Les modifications devraient amĂ©liorer l’efficacitĂ© gĂ©nĂ©rale du contrĂ´le des bagages enregistrĂ©s et rĂ©duire les rĂ©percussions financières des irritants pour les exploitants d’aĂ©rodromes et les transporteurs aĂ©riens. Les modifications devraient entraĂ®ner des Ă©conomies de coĂ»ts de 20,39 millions de dollars pour les exploitants d’aĂ©rodromes et les transporteurs aĂ©riens.

Amélioration de l’efficacité

Bagages enregistrés verrouillés

Les modifications transfèrent la responsabilitĂ© de la coupe des cadenas et des sceaux sur les bagages enregistrĂ©s des transporteurs aĂ©riens Ă  l’ACSTA en donnant Ă  l’ACSTA le pouvoir explicite d’utiliser la force lorsque cela est nĂ©cessaire aux fins de contrĂ´le de la sĂ»retĂ©. Cela devrait entraĂ®ner des Ă©conomies de coĂ»ts totales de 18,13 millions de dollars pour les transporteurs aĂ©riens sur la pĂ©riode d’analyse de 15 ans.

Le fait de retirer les transporteurs aériens du processus aidera à réduire le temps et la présence d’employés requis auparavant, ce qui devrait entraîner des économies de coûts pour les transporteurs aériens. Afin de déterminer les répercussions de ce changement, le nombre estimé de bagages enregistrés est requis. Afin de déterminer le nombre de bagages enregistrés, le nombre de passagers et le nombre de bagages enregistrés entre 2013 et 2018 ont été utilisés pour estimer le ratio prévu de bagages enregistrés par passager.

Afin d’estimer le nombre prévu de passagers, les répercussions de la pandémie de COVID-19 ont été incorporées dans l’analyse. Les opérations réduites devraient diminuer le nombre de passagers et le nombre de bagages enregistrés pour 2022 et les années suivantes.

Avant la pandĂ©mie de COVID-19, un taux de croissance moyen pour les diffĂ©rentes catĂ©gories d’aĂ©roports a Ă©tĂ© calculĂ© en utilisant le nombre historique de passagers entre 2005 et 2018. Plus prĂ©cisĂ©ment, le taux de croissance moyen des passagers pour les activitĂ©s internationales a Ă©tĂ© estimĂ© Ă  0,025 par an, et celui des activitĂ©s intĂ©rieures Ă  0,037 par an. Ces taux de croissance ont ensuite Ă©tĂ© utilisĂ©s pour prĂ©voir le nombre de passagers pour les 15 prochaines annĂ©es.

Toutefois, vu les importantes rĂ©percussions de la pandĂ©mie de COVID-19 sur l’activitĂ© des passagers, cette analyse utilise de nouveaux taux de croissance qui intègrent le dĂ©clin marquĂ© de l’activitĂ© et le rĂ©tablissement de l’industrie. Pour l’instant, les sources, comme l’Association du Transport AĂ©rien International (disponible en anglais seulement), Air Canada (disponible en anglais seulement) et les analystes de l’industrie (disponible en anglais seulement), ont appuyĂ© l’hypothèse selon laquelle une reprise en U sera suivie. Selon la reprise en U, il y a un dĂ©clin marquĂ© de la demande des passagers aĂ©riens en 2020 qui augmentera ensuite progressivement au fil du temps et reviendra au niveau d’avant la crise en 2030 pour le transport aĂ©rien international et 2023 pour le transport aĂ©rien intĂ©rieur. Au-delĂ  de 2029, le taux de croissance de la demande de passagers reviendra Ă  l’estimation d’avant la crise (soit 0,025 par an pour les activitĂ©s internationales et 0,037 pour les activitĂ©s intĂ©rieures).

Il est estimĂ© qu’en moyenne, environ 1,135 bagage est transportĂ© par passager. Si l’on prend le nombre de passagers prĂ©vu et le ratio de bagages enregistrĂ©s par passager, il est estimĂ© qu’environ 103 millions de bagages par annĂ©e seraient enregistrĂ©s de 2022 Ă  2036. Selon les donnĂ©es historiques sur les bagages enregistrĂ©s fournis par le programme de sĂ»retĂ© aĂ©rienne de TC, 1,6 % des bagages enregistrĂ©s nĂ©cessiteraient un contrĂ´le supplĂ©mentaire. De ceux-lĂ , 20 % des bagages enregistrĂ©s nĂ©cessiteraient une coupe de cadenas. Selon la consultation auprès des intervenants avec l’ACSTA, 15 minutes sont Ă©conomisĂ©es avec le transfert de la responsabilitĂ© des transporteurs aĂ©riens Ă  l’ACSTA Ă  un taux de (ARCHIVÉE) salaire moyen des transporteurs aĂ©riens de 27,04 $ l’heure. Cela entraĂ®ne une Ă©conomie de coĂ»ts de 18,13 millions de dollars pour les transporteurs aĂ©riens entre 2022 et 2036.

Les modifications devraient entraîner des économies supplémentaires liées au fait de ne plus avoir à acheter et à remplacer les coupe-boulons utilisés pour couper les cadenas sur les bagages enregistrés verrouillés. Ces économies de coûts n’ont pas été monétisées en raison d’un manque de renseignements détaillés.

Carte d’identité de zone réglementée

Les modifications rĂ©duisent l’information affichĂ©e sur une carte d’identitĂ© de zone rĂ©glementĂ©e (CIZR) Ă  ce qui est nĂ©cessaire et requis pour les opĂ©rations aĂ©roportuaires et, par consĂ©quent, devraient rĂ©duire le coĂ»t d’impression et de dĂ©livrance des CIZR. De plus, les modifications prolongent la pĂ©riode de validitĂ© d’une CIZR pour plusieurs aĂ©rodromes d’un an Ă  cinq ans, ce qui devrait rĂ©duire Ă©galement les coĂ»ts, car il faudra imprimer moins de cartes.

En 2019, il y avait environ 132 500 CIZR activesrĂ©fĂ©rence 2 utilisĂ©es au Canada. Parmi celles-lĂ , 3 500 Ă©taient des CIZR pour plusieurs aĂ©rodromes. Selon nos consultations auprès des intervenants avec les transporteurs aĂ©riens et les donnĂ©es historiques entre 2007 et 2019, un taux de croissance de 2,2 %rĂ©fĂ©rence 3 est appliquĂ© aux CIZR actives et un roulement de personnel interne annuel de 15 % est prĂ©sumĂ©. En utilisant cette information, il est estimĂ© que les modifications entraĂ®neront la dĂ©livrance d’une moyenne de 27 960 CIZR de moins annuellement au cours de la pĂ©riode d’analyse de 15 ans. Puisque le coĂ»t d’impression est de 10,35 $rĂ©fĂ©rence 4 par CIZR, les modifications devraient entraĂ®ner une Ă©conomie de coĂ»t de 2,26 millions de dollars pour les exploitants d’aĂ©rodromes.

Contrôle de la qualité

Les modifications garantissent le respect par l’ACSTA de son obligation en matière de sûreté aérienne conformément à diverses exigences réglementaires adoptées en vertu de la Loi sur l’aéronautique, y compris le RCSA 2012 et les mesures sur la sûreté aérienne. La mise à jour des définitions, des références, des annexes et de certaines exigences garantit l’exactitude des règles et clarifiera les rôles et responsabilités des parties prenantes. L’officialisation des procédures existantes dans le règlement permettra à TC de mener des activités de surveillance et d’établir les dispositions désignées applicables pour assurer la conformité. Une meilleure harmonisation des exigences de contrôle d’identité avec le Règlement sur la sûreté des déplacements aériens assurera la cohérence avec l’esprit des Orientations stratégiques pour moderniser les pratiques du gouvernement du Canada en matière d’information relative au sexe et au genre, et les passagers ne seront plus empêchés d’aller au-delà du point de contrôle s’ils ne semblent pas avoir l’âge et/ou le sexe indiqués sur leur pièce d’identité.

Normes internationales

Les modifications harmonisent davantage la politique intérieure du Canada avec les normes et les meilleures pratiques recommandées par l’OACI. Le fait de renforcer les exigences existantes du programme de sûreté de l’ACSTA augmentera la capacité à répondre à des menaces ou des risques émergents ou imprévus contre la sûreté aérienne. Cela aidera l’ACSTA à gérer la sûreté aérienne d’une façon globale, intégrée, coordonnée et axée sur les risques. Un programme de sûreté permettra à l’ACSTA d’être proactive dans la détermination des menaces et d’être plus efficace pour fournir une intervention rapide afin d’atténuer les menaces contre l’information, l’équipement, l’infrastructure de la technologie d’information, les installations et d’autres actifs ayant trait aux opérations de contrôle de l’ACSTA. L’amélioration du cadre de réglementation de la sûreté aérienne renforcera également l’influence du Canada et son expertise en matière de réglementation aérienne sur la scène internationale.

Coûts

Les modifications devraient entraĂ®ner des coĂ»ts diffĂ©rentiels totaux de 758 602 $ sur la pĂ©riode d’analyse de 15 ans, dont 753 166 $ devraient ĂŞtre assumĂ©s par l’ACSTA et 5 435 $ par le gouvernement.

Amélioration de l’efficacité

Bagages enregistrés verrouillés

Les modifications obligent l’ACSTA à élaborer de la formation et des procédures normalisées d’exploitation pour le contrôle des bagages enregistrés. De plus, l’ACSTA sera tenue d’acheter des trousses à outils, des boîtes à outils et de l’équipement de protection pour couper les cadenas des bagages enregistrés verrouillés.

Ces formations ne seront suivies que par 20 Ă  25 % de tous les agents de contrĂ´le de l’ACSTA, car cela reprĂ©sente le sous-ensemble d’agents de contrĂ´le qui se spĂ©cialisent dans le contrĂ´le des bagages enregistrĂ©s. Les coĂ»ts associĂ©s Ă  cette formation sont ventilĂ©s en fonction du coĂ»t d’élaboration, du coĂ»t d’opportunitĂ© initial et du coĂ»t d’opportunitĂ© permanent liĂ©s Ă  la formation Ă  l’intention des nouveaux agents de contrĂ´le et Ă  la formation d’appoint.

La courte sĂ©ance de formation destinĂ©e Ă  informer les agents de contrĂ´le de la responsabilitĂ© supplĂ©mentaire sera prĂ©parĂ©e par l’ACSTA Ă  l’interne et mise en Ĺ“uvre dans le cadre de la formation actuelle Ă  l’intention des agents de contrĂ´le. L’ACSTA s’attend Ă  ce que cinq employĂ©s travaillent pendant 12 semaines Ă  temps plein pour prĂ©parer le programme de formationrĂ©fĂ©rence 5. Le coĂ»t total d’élaboration de la formation devrait ĂŞtre de 79 076 $ et sera engagĂ© en 2022.

La formation supplĂ©mentaire des agents de contrĂ´le aura lieu en 2022. Pendant que ces agents sont en formation, ils ne seront pas en mesure d’effectuer des tâches de contrĂ´le. Par consĂ©quent, le coĂ»t d’opportunitĂ© de la formation (ou perte de productivitĂ©) est mesurĂ© par leurs taux de rĂ©munĂ©ration et la durĂ©e de la formation. En outre, on s’attend Ă  ce que les coĂ»ts de formation pour les nouvelles certifications et la formation d’appoint soient engagĂ©s annuellement Ă  partir de 2022. Le coĂ»t d’opportunitĂ© total de la formation devrait ĂŞtre de 163 730 $ sur la pĂ©riode analytique de 15 ans.

Le coĂ»t de la formation liĂ©e aux bagages enregistrĂ©s verrouillĂ©s est estimĂ© Ă  242 806 $ entre 2022 et 2036.

Les modifications transfèrent la responsabilitĂ© d’acheter et de remplacer des outils pour couper les cadenas et les sceaux sur les bagages enregistrĂ©s verrouillĂ©s des transporteurs aĂ©riens Ă  l’ACSTA. Le coĂ»t total d’achat des trousses d’outils, des boĂ®tes Ă  outils et de l’équipement de protection devrait ĂŞtre de 391 126 $ sur la pĂ©riode d’analyse de 15 ans.

Au total, le coĂ»t pour l’ACSTA liĂ© aux modifications des bagages enregistrĂ©s verrouillĂ©s est estimĂ© Ă  633 932 $ entre 2022 et 2036.

Contrôle de la qualité

Dans le cadre du scénario de base, l’ACSTA a un processus établi pour disposer de l’équipement de contrôle et des logiciels. Elle suit également un plan de gestion du cycle de vie où l’équipement de contrôle est remplacé à la fin de sa durée de vie, soit tous les 10 ans. Les modifications exigent un processus approuvé par le ministre pour la disposition de l’équipement de contrôle et des logiciels. Aux fins de cette analyse, on suppose que cela se produira en 2022 et 2032.

Lorsque l’ACSTA veut mettre à l’essai, modifier ou ajouter un nouvel équipement de contrôle ou un nouveau logiciel, elle suit un processus approuvé par le ministre qui a été établi dans un protocole d’entente avec TC. Les modifications formalisent les procédures existantes dans le Règlement.

Il est prĂ©vu que la prĂ©paration et la prĂ©sentation des documents aux fins d’approbation ministĂ©rielle entraĂ®nera des coĂ»ts de 708 $rĂ©fĂ©rence 6 pour l’ACSTA et de 746 $ pour l’examen et l’approbation par le gouvernementrĂ©fĂ©rence 7 pendant la pĂ©riode d’analyse de 15 ans.

Normes internationales

Les modifications garantiront que l’ACSTA continue de respecter les normes internationales au moyen d’un programme de sĂ»retĂ© aĂ©rienne et de la formation et de la certification des agents de contrĂ´le. La majoritĂ© du cadre de gestion de la sĂ»retĂ© actuel de l’ACSTA respecte les exigences du programme de sĂ»retĂ© aĂ©rienne. Toutefois, certains changements seront requis pour s’aligner avec les exigences du Programme de la sĂ»retĂ© pour les aĂ©roports qui entraĂ®neront des coĂ»ts supplĂ©mentaires pour l’ACSTA et le gouvernement. Les rĂ©sultats de l’analyse sont prĂ©sentĂ©s ci-dessous :

CoĂ»ts pour l’ACSTA — Normes internationales

Le coĂ»t diffĂ©rentiel total de la mise en Ĺ“uvre du programme de sĂ»retĂ© et des coĂ»ts administratifs pour l’ACSTA est de 118 526 $. Vous trouverez ci-après une ventilation des coĂ»ts.

Établissement du programme de sûreté

L’ACSTA sera tenue d’établir et de mettre en Ĺ“uvre un programme de sĂ»retĂ© pour protĂ©ger l’information, l’équipement, l’infrastructure de technologie de l’information, les installations et tous les autres actifs relatifs aux opĂ©rations de contrĂ´le de l’ACSTA. L’ACSTA a embauchĂ© un consultant pour Ă©laborer et Ă©tablir un programme de sĂ»retĂ© qui comprendra un programme de sensibilisation Ă  la sĂ»retĂ©, une Ă©valuation des risques (y compris l’évaluation des risques initiale), un plan de sĂ»retĂ© stratĂ©gique et un processus pour intervenir lors des incidents de sĂ»retĂ©. Ce coĂ»t est estimĂ© Ă  184 321 $, non actualisĂ©, et sera engagĂ© avant l’entrĂ©e en vigueur du Règlement. Par consĂ©quent, il n’a pas Ă©tĂ© inclus dans l’analyse. Tous les avantages qui peuvent ĂŞtre attribuĂ©s Ă  l’existence du programme en soi sont Ă©galement hors de portĂ©e.

Évaluation des risques

L’ACSTA sera tenue d’effectuer une Ă©valuation des risques tous les cinq ans, Ă  partir de 2028, pour dĂ©terminer et Ă©valuer les risques pour l’information, l’équipement, l’infrastructure de technologie de l’information, les installations et tous les autres actifs relatifs aux opĂ©rations de contrĂ´le. Contrairement Ă  l’évaluation des risques initiale, l’évaluation des risques permanente sera effectuĂ©e Ă  l’interne. Selon les experts en la matière Ă  l’ACSTA, il faudra cinq jours pour effectuer une Ă©valuation des risques complète et deux agents principaux de la gestion des risquesrĂ©fĂ©rence 8, ce qui entraĂ®nera un coĂ»t de 4 324 $ au cours de la pĂ©riode d’analyse de 15 ans.

Examen de l’évaluation des risques

L’ACSTA devra effectuer un examen de l’évaluation des risques de façon annuelle, Ă  partir de 2024. Selon les experts en la matière Ă  l’ACSTA, il est prĂ©vu que l’examen annuel de l’évaluation des risques prendra trois jours et nĂ©cessitera deux agents principaux de la gestion des risquesrĂ©fĂ©rence 9, ce qui entraĂ®nera un coĂ»t total de 17 755 $ au cours de la pĂ©riode d’analyse de 15 ans.

Modification du programme de sûreté

L’ACSTA devra modifier son programme de sĂ»retĂ© (qui est composĂ© d’un programme de sensibilisation Ă  la sĂ»retĂ©, une Ă©valuation des risques, un plan de sĂ»retĂ© stratĂ©gique et un processus pour intervenir lors d’incidents de sĂ»retĂ©) si elle identifie un nouveau risque qui n’a pas Ă©tĂ© traitĂ© par le programme. Selon les consultations avec l’ACSTA, l’ACSTA devra modifier le programme de sĂ»retĂ© tous les cinq ans, Ă  partir de 2026. Il est estimĂ© que la modification du programme de sĂ»retĂ© coĂ»tera un quart de l’élaboration du programme de sĂ»retĂ© initial, ce qui entraĂ®nera un coĂ»t diffĂ©rentiel en valeur actualisĂ©e de 92 512 $ pour l’ACSTA.

Coût de l’approbation

L’ACSTA sera obligĂ©e de documenter le processus et les raisons pour les modifications au Programme de sĂ»retĂ© et de soumettre les Ă©valuations des risques et le plan de sĂ»retĂ© stratĂ©gique au ministre des Transports aux fins d’approbation la première fois et Ă  la suite de toute modification. Selon les consultations avec l’ACSTA, il est prĂ©vu que la soumission initiale aux fins d’approbation, en 2022, nĂ©cessitera sept jours de travail pour un agent principal de la gestion des risquesrĂ©fĂ©rence 9. Les soumissions aux fins d’approbation subsĂ©quente auront lieu tous les cinq ans, Ă  partir de 2026. Cela devrait nĂ©cessiter un jour de travail pour deux agents principaux de la gestion des risques. Cela devrait entraĂ®ner un coĂ»t diffĂ©rentiel de 3 936 $ pour l’ACSTA.

CoĂ»ts pour le gouvernement — Normes internationales

Transports Canada sera tenu d’examiner et d’approuver les documents. Il est prĂ©vu que l’approbation initiale, en 2022, nĂ©cessitera cinq jours de travail pour divers employĂ©srĂ©fĂ©rence 9. Les approbations suivantes auront lieu tous les cinq ans, Ă  partir de 2026, et nĂ©cessiteront deux jours chaque foisrĂ©fĂ©rence 10. Cela devrait entraĂ®ner un coĂ»t supplĂ©mentaire de 4 690 $ pour le gouvernement du Canada.

Énoncé des coûts-avantages

Tableau 1 : CoĂ»ts monĂ©tisĂ©s
Intervenant touché Description du coût Année de référence
(2022)
Autres années pertinentes
(2023-2035)
Dernière année
(2036)
Total
(valeur actualisée)
Valeur annualisée
Gouvernement Examen et approbation 3 289 $ 1 712 $ 434 $ 5 435 $ 597 $
Industrie l’ACSTA Soumission de documents pour approbation 3 121 $ 1 229 $ 294 $ 4 644 $ 510 $
Bagages enregistrĂ©s verrouillĂ©s (formation et achat d’outils) 221 446 $ 394 194 $ 18 292 $ 633 932 $ 69 602 $
Introduction des mesures de sĂ»retĂ© et coĂ»t de formation pour l’utilisation de la force (sauf l’approbation) 0.00 $ 92 538 $ 22 052 $ 114 590 $ 12 581 $
Tous les intervenants Total des coĂ»ts 227 857 $ 489 673 $ 41 072 $ 758 602 $ 83 290 $
Tableau 2 : Avantages monĂ©tisĂ©s
Intervenant touché Description du coût Année de référence
(2022)
Autres années pertinentes
(2023-2035)
Dernière année
(2036)
Total
(valeur actualisée)
Valeur annualisée
Industrie, transporteur aĂ©rien Transfert de la responsabilitĂ© pour la coupe des cadenas des bagages verrouillĂ©s des transporteurs aĂ©riens Ă  l’ACSTA 751 406 $ 16 358 480 $ 1 017 278 $ 18 127 165 $ 1 990 265 $
Industrie, aĂ©roports RĂ©duire la rĂ©impression des CIZR 110 319 $ 2 037 004 $ 116 210 $ 2 263 533 $ 248 524 $
Tous les intervenants Total des avantages 861 725 $ 18 395 485 $ 1 133 488 $ 20 390 698 $ 2 238 789 $
Tableau 3 : RĂ©sumĂ© des coĂ»ts et des avantages monĂ©tisĂ©s
Répercussions Année de référence
(2022)
Autres années pertinentes
(2023-2035)
Dernière année
(2036)
Total
(valeur actualisée)
Valeur annualisée
Total des coĂ»ts 227 857 $ 489 673 $ 41 072 $ 758 602 $ 83 290 $
Total des avantages 861 725 $ 18 395 485 $ 1 133 488 $ 20 390 698 $ 2 238 789 $
RÉPERCUSSION NETTE 633 868 $ 17 905 812 $ 1 092 416 $ 19 632 096 $ 2 155 499 $

Analyse de sensibilité

Un certain nombre d’hypothèses ont Ă©tĂ© formulĂ©es pour estimer les coĂ»ts des modifications. Pour contrer l’effet de l’incertitude et de la variabilitĂ© sur ces hypothèses, une analyse de sensibilitĂ© est effectuĂ©e. Pour ce faire, on assigne diffĂ©rentes valeurs aux variables et les rĂ©sultats sont réévaluĂ©s. Une analyse de sensibilitĂ© a Ă©tĂ© effectuĂ©e sur les variables suivantes : pĂ©riode d’analyse et taux d’actualisation.

Période d’analyse

Une période d’analyse de 15 ans a été utilisée pour l’analyse centrale, alors que l’analyse de sensibilité présente les résultats si une période de 10 ou de 20 ans avait été utilisée.

Taux d’actualisation

L’analyse centrale a utilisĂ© un taux d’actualisation de 7 % comme recommandĂ© par le SecrĂ©tariat du Conseil du TrĂ©sor. L’analyse de sensibilitĂ© prĂ©sente les rĂ©sultats si un taux de 3 % avait Ă©tĂ© utilisĂ©, ainsi que s’il n’y avait pas d’actualisation.

Tableau 4 : Analyse de sensibilitĂ© (valeur actualisĂ©e en dollars canadiens de 2019, en millions)
Paramètre Total des avantages Total des coûts Avantage net
Période d’analyse
10 ans 14,38 $ 0,62 $ 13,75 $
15 ans note a du tableau c4 20,39 $ 0,76 $ 19,63 $
20 ans 25,71 $ 0,85 $ 24,85 $
Taux d’actualisation
Non actualisĂ© 38,28 $ 1,25 $ 37,02 $
3 % 28,79 $ 0,99 $ 27,79 $
7 %* 20,39 $ 0,76 $ 19,63 $

Note(s) du tableau c4

Note a du tableau c4

Scénario central utilisé dans l’analyse principale.

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Lentille des petites entreprises

La lentille des petites entreprises ne s’applique pas puisqu’il n’y a pas de répercussions connexes sur les petites entreprises. Les modifications touchent principalement l’ACSTA, qui est une société d’État. Bien que certaines modifications ont une incidence sur les transporteurs aériens et les exploitants d’aérodromes, ces intervenants ne correspondent pas à la définition d’une petite entreprise.

Règle du « un pour un Â»

La règle du « un pour un » ne s’applique pas, car il n’y a pas de changement supplémentaire dans le fardeau administratif des entreprises.

ConformĂ©ment Ă  la Politique sur la limitation du fardeau rĂ©glementaire sur les entreprises du SCT, la règle du « un pour un » s’applique Ă  tout fardeau administratif imposĂ© aux entreprises canadiennes qui dĂ©coule de la rĂ©glementation fĂ©dĂ©rale. Bien qu’une exigence de tenue de dossiers soit considĂ©rĂ©e comme un fardeau administratif, puisque tous les exploitants d’aĂ©rodromes qui ont un programme de CIZR tiennent dĂ©jĂ  des registres, les modifications n’entraĂ®neront pas de changement supplĂ©mentaire ajoutĂ© au fardeau administratif et, par consĂ©quent, ne dĂ©clencheront pas la règle du « un pour un Â». Bien que les modifications imposent des exigences de tenue de dossiers Ă  l’ACSTA, l’ACSTA est une sociĂ©tĂ© d’État et, par consĂ©quent, n’est pas considĂ©rĂ©e comme une entreprise aux fins de la règle.

Coopération et harmonisation en matière de réglementation

Les modifications ne sont pas liĂ©es Ă  un plan de travail ni Ă  un engagement dans le cadre d’un forum officiel de coopĂ©ration rĂ©glementaire. Toutefois, Ă  la lumière des rapports de tiers et les vĂ©rifications indĂ©pendantes, on demande au Canada d’harmoniser davantage ses règlements avec l’annexe 17 de l’OACI. Le règlement comprend des dispositions qui permettront au Canada de respecter les nouvelles normes de l’OACI et de demeurer en règle sur la scène internationale.

Évaluation environnementale stratégique

Conformément à la Directive du Cabinet sur l’évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes, un examen préliminaire a conclu que l’évaluation environnementale stratégique n’est pas nécessaire.

Analyse comparative entre les sexes plus (ACS+)

Les modifications ne devraient pas avoir d’incidences différentielles en fonction de facteurs d’identité tels que le sexe, la race, l’origine ethnique, la sexualité, etc.

Cependant, les modifications devraient contribuer à atténuer le potentiel d’incidences différentielles sur les membres de la communauté LGBTQ+. Les modifications suppriment toutes les références au sexe des exigences de vérification de l’identité. On s’attend à ce que les personnes transgenres et de genre différent bénéficient de ce changement, car il n’y aura plus de risque que le sexe inscrit sur leurs documents d’identification soit mis en question. Cette modification est également conforme à l’engagement du gouvernement fédéral de respecter l’identité de genre, la diversité et l’inclusion et appuiera l’esprit des Orientations stratégiques pour moderniser les pratiques du gouvernement du Canada en matière d’information relative au sexe et au genre.

Mise en œuvre, conformité et application, et normes de service

Mise en œuvre

Toutes les modifications entrent en vigueur Ă  la date de leur publication dans la Partie II de la Gazette du Canada, Ă  l’exception des dispositions ayant trait au programme de sĂ»retĂ© aĂ©rienne qui entreront en vigueur le 1er janvier 2023. Une entrĂ©e en vigueur reportĂ©e pour certaines dispositions donnera suffisamment de temps Ă  l’ACSTA pour Ă©laborer son programme, ajuster ses procĂ©dures normalisĂ©es d’exploitation et former les agents de contrĂ´le pour effectuer les tâches connexes.

Conformité et application

La conformité est vérifiée au moyen d’inspections de surveillance effectuées par TC. Étant donné que l’objectif principal de la surveillance est d’assurer la conformité des intervenants, une gamme d’outils de conformité et d’application de la loi est disponible en fonction de la gravité et de la fréquence des incidents de non-conformité. Cela comprend le travail effectué avec les intervenants pour trouver des moyens de se conformer aux exigences par la sensibilisation et l’éducation, ce qui peut inclure du matériel d’orientation et des activités de sensibilisation avec les intervenants. TC collabore également avec les intervenants pour examiner les soumissions de plans de mesures correctives afin de traiter les domaines où la non-conformité est décelée au moyen d’activités de surveillance.

Les modifications au RCSA 2012 entraĂ®neront la dĂ©signation de certaines dispositions afin d’autoriser les inspecteurs de TC Ă  imposer des sanctions administratives pĂ©cuniaires en cas de violation de ces dispositions. Plus que la moitiĂ© d’entre eux visent les nouvelles exigences du programme de sĂ»retĂ© et les autres visent les qualifications, les certifications, la formation et les examens des agents de contrĂ´le; les qualifications des instructeurs; l’autorisation de l’ACSTA d’utiliser la force pour ouvrir les bagages enregistrĂ©s qui sont verrouillĂ©s ou scellĂ©s; pour l’équipement de contrĂ´le et les logiciels qui sont nouveaux, mis Ă  l’essai ou modifiĂ©s. Selon la Loi sur l’aĂ©ronautique, la sanction administrative pĂ©cuniaire maximale qui peut ĂŞtre dĂ©terminĂ©e dans le cas d’une personne qui ne respecte pas les dispositions relatives aux bagages enregistrĂ©s verrouillĂ©s ou qui divulgue des renseignements sensibles en matière de sĂ»retĂ© est de 5 000 $. Pour l’ACSTA, la sanction administrative pĂ©cuniaire maximale qui peut ĂŞtre dĂ©terminĂ©e est de 25 000 $. Les sanctions pĂ©cuniaires pour la contravention aux dispositions dĂ©signĂ©es contribuent Ă  garantir que les intervenants concernĂ©s (agents de contrĂ´le ou l’ACSTA) se conforment aux exigences rĂ©glementĂ©es. L’évaluation d’une sanction pĂ©cuniaire par le ministre des Transports peut faire l’objet d’un appel devant le Tribunal d’appel des transports du Canada.

Personne-ressource

Francine Massicotte
Chef
Contrôle de sûreté
Développement de programmes, Sûreté aérienne
Transports Canada
112, rue Kent, 20e étage, tour B
Ottawa (Ontario)
K1A 0W8
Courriel : francine.massicotte@tc.gc.ca