La Gazette du Canada, Partie I, volume 158, numĂ©ro 51 : Règlement modifiant le Règlement sur les droits Ă  payer Ă  l’égard de produits antiparasitaires (droits annuels)

Le 21 dĂ©cembre 2024

Fondement législatif
Loi sur les produits antiparasitaires

Ministère responsable
Ministère de la Santé

RÉSUMÉ DE L’ÉTUDE D’IMPACT DE LA RÉGLEMENTATION

(Le présent résumé ne fait pas partie du Règlement.)

Résumé

Enjeux : La Loi sur les produits antiparasitaires (LPA) sert de cadre lĂ©gislatif qui permet Ă  SantĂ© Canada, au nom du ministre de la SantĂ©, de rĂ©glementer les produits antiparasitaires (aussi appelĂ©s pesticides) afin de protĂ©ger la santĂ© humaine et l’environnement contre les risques associĂ©s aux pesticides. Dans le cadre de ses responsabilitĂ©s rĂ©glementaires, SantĂ© Canada mène diverses activitĂ©s liĂ©es aux pesticides après leur commercialisation, notamment des réévaluations pĂ©riodiques et des examens spĂ©ciaux des produits antiparasitaires ainsi que des activitĂ©s de conformitĂ© et d’application de la loi.

Lorsque l’actuel règlement sur les droits est entrĂ© en vigueur en 2017, SantĂ© Canada a augmentĂ© de 30 % les droits annuels payables par les titulaires (principalement des fabricants de pesticides) pour l’homologation d’un produit. Cette augmentation tenait compte d’une partie de la hausse de l’inflation au cours des 20 annĂ©es Ă©coulĂ©es depuis la mise en Ĺ“uvre du prĂ©cĂ©dent règlement sur les droits.

La part des coûts réglementaires associés aux activités postérieures à la commercialisation qui est récupérée est faible par rapport aux coûts réglementaires pris en charge par Santé Canada et aux avantages commerciaux que tirent les titulaires des activités de réglementation postérieures à la commercialisation.

Description : Les modifications proposĂ©es visent Ă  augmenter les droits annuels et Ă  remplacer l’approche actuelle, fondĂ©e sur les ventes, pour dĂ©terminer les droits annuels payables, par une approche progressive en fonction du nombre d’homologations de produits antiparasitaires dĂ©tenues par chaque titulaire. Des droits annuels moindres s’appliqueraient, entre autres, aux homologations dĂ©tenues par de petites entreprises, aux homologations d’écomones, d’agents microbiens ou de produits antiparasitaires non classiques, et aux homologations de certains produits spĂ©cialisĂ©s (produits-crĂ©neaux). Les homologations dĂ©tenues par les ministères ou les organismes du gouvernement du Canada ou d’une province, ou par une municipalitĂ©, ne seraient pas visĂ©es par les droits annuels.

Justification : Les modifications proposĂ©es aux droits annuels contribueraient Ă  Ă©tablir une rĂ©partition plus appropriĂ©e des coĂ»ts entre les contributions du secteur public et du secteur privĂ© quant Ă  la surveillance des produits antiparasitaires après leur commercialisation, tout en continuant de prĂ©venir les risques inacceptables pour la santĂ© humaine et pour l’environnement.

Enjeux

SantĂ© Canada a entrepris une analyse de ses frais actuels associĂ©s aux activitĂ©s postĂ©rieures Ă  la commercialisation des produits antiparasitaires et a constatĂ© :

En raison de l’obligation lĂ©gale de procĂ©der Ă  des réévaluations sur un cycle de 15 ans, SantĂ© Canada est confrontĂ© Ă  une charge de travail accrue liĂ©e aux réévaluations des pesticides Ă  mesure que le nombre et la complexitĂ© des réévaluations entreprises annuellement continuent de dĂ©passer sa capacitĂ© de mener et d’achever ces examens postĂ©rieurs Ă  la commercialisation.

La faible proportion des coûts réglementaires associés aux activités postérieures à la commercialisation que Santé Canada recouvre réduit sa capacité à relever les risques liés aux pesticides et à y répondre en rendant en temps opportun des décisions de réévaluation postérieure à la commercialisation.

En ce qui concerne les mesures d’allègement des droits, le montant payable actuellement par produit antiparasitaire est fonction des recettes des ventes dĂ©clarĂ©es par le titulaire. MĂŞme si l’objectif Ă©tait de soutenir les petites entreprises et l’accès Ă  des produits-crĂ©neaux, les droits annuels minimaux s’appliquent actuellement Ă  la majoritĂ© (60 %) des homologations de produits antiparasitaires, dont 20 % sont dĂ©tenues par les cinq titulaires en importance selon les recettes brutes estimĂ©es au Canada. Cette rĂ©duction des droits ne semble pas remplir l’objectif prĂ©vu. Elle contraste Ă©galement avec les approches d’allègement plus ciblĂ©es appliquĂ©es par les organismes de rĂ©glementation Ă©trangers et avec d’autres programmes de rĂ©glementation de SantĂ© Canada, comme des mesures d’allègement pour les petites entreprises.

L’établissement des droits annuels en fonction des recettes de ventes dĂ©clarĂ©es par le titulaire pose Ă©galement des problèmes de conformitĂ©. En 2023 et au dĂ©but de 2024, SantĂ© Canada a rĂ©alisĂ© un audit auprès de 276 titulaires pour valider les renseignements de vente qu’ils avaient prĂ©sentĂ©s. Selon les rĂ©sultats de cette vĂ©rification, 30 % des titulaires auditĂ©s ont prĂ©sentĂ© des lacunes dans leurs renseignements de vente Ă  l’appui ou ont choisi d’acquitter la totalitĂ© des droits annuels plutĂ´t que de se soumettre Ă  l’audit. L’audit a permis de recouvrer 1,2 million de dollars en rajustement des droits annuels. Le nombre de divergences relevĂ©es dans l’audit susmentionnĂ© ne fait que confirmer que la rĂ©duction des droits annuels fondĂ©e sur les ventes autodĂ©clarĂ©es ne rĂ©pond pas Ă  l’objectif prĂ©vu.

Contexte

En vertu de la Loi sur les produits antiparasitaires (LPA), le ministre de la SantĂ© a pour mandat de prĂ©venir les risques inacceptables pour la santĂ© et pour l’environnement que prĂ©sente l’utilisation de produits antiparasitaires. Afin d’atteindre cet objectif, la LPA stipule que le ministre de la SantĂ© doit effectuer des Ă©valuations prĂ©alables Ă  la commercialisation des produits antiparasitaires afin de dĂ©terminer si les risques pour la santĂ© ou pour l’environnement associĂ©s Ă  ces produits sont acceptables et si ces produits ont une valeur. Si c’est le cas, le produit antiparasitaire sera homologuĂ©. Une fois qu’un produit antiparasitaire est homologuĂ©, il est soumis Ă  un système de contrĂ´les de gestion des risques après la commercialisation. Il s’agit notamment des mesures suivantes :

En imposant des droits aux titulaires, Santé Canada fait en sorte que le fardeau du financement des activités de réglementation des pesticides est partagé entre les contribuables et les titulaires d’homologation de produits antiparasitaires.

Le règlement sur les frais relatifs aux produits antiparasitaires, entrĂ© en vigueur en 1997rĂ©fĂ©rence 1, comportait deux Ă©lĂ©ments principaux :

Le plus rĂ©cent règlement relatif aux frais, le Règlement sur les droits Ă  payer Ă  l’égard de produits antiparasitaires (DORS/2017-9, ci-après le RDPEPA), est entrĂ© en vigueur en 2017. Les droits annuels appliquĂ©s Ă  chaque homologation correspondent au montant le plus bas entre :

Ces valeurs sont obtenues en prenant les valeurs Ă©noncĂ©es au paragraphe 9(1) du RDPEPA, modifiĂ©es par le rajustement annuel Ă©tabli par l’article 17 de la Loi sur les frais de service rĂ©fĂ©rence 2.

Selon la Directive sur l’imputation et les autorisations financières spĂ©ciales du SecrĂ©tariat du Conseil du TrĂ©sor (SCT) du Canada, les ministères sont tenus de procĂ©der Ă  un examen pĂ©riodique des activitĂ©s pour lesquelles des frais sont facturĂ©s. Ă€ cette fin, SantĂ© Canada a effectuĂ© en 2023 un examen de ses frais annuels relatifs aux produits antiparasitaires, ce qui a menĂ© Ă  la prĂ©sente proposition.

Objectif

Les modifications proposĂ©es visent Ă  :

Description

Pour rĂ©soudre les problèmes et atteindre les objectifs susmentionnĂ©s, les modifications proposĂ©es remplaceraient la structure actuelle d’établissement des droits annuels, fondĂ©e sur les ventes, par une approche de tarification progressive en fonction du nombre d’homologations de produits antiparasitaires dĂ©tenues par le titulaire. Plus prĂ©cisĂ©ment :

Pour attĂ©nuer l’effet de la hausse des droits annuels, et pour remplacer les rĂ©ductions de frais qui seront supprimĂ©es, les modifications proposĂ©es prĂ©voiraient une rĂ©duction des droits annuels comme suit :

Dans le cas oĂą le titulaire avise le ministre qu’il entend abandonner son homologation Ă  n’importe quel moment avant l’entrĂ©e en vigueur des modifications proposĂ©es, le RDPEPA actuel continuerait Ă  s’appliquer pour le reste de la pĂ©riode d’homologation du produit. Les droits annuels actuels s’appliqueraient aux produits pendant toute pĂ©riode d’abandon graduel Ă  l’initiative du titulaire après l’entrĂ©e en vigueur du règlement modifiĂ©. Si le titulaire avise le ministre avant l’entrĂ©e en vigueur des modifications, les deux dernières annĂ©es de cette homologation suivant la rĂ©ception de l’intention du titulaire d’abandonner l’homologation d’un produit antiparasitaire seraient assujetties Ă  des droits annuels rĂ©duits de 1 000 $.

La proposition permettrait Ă  SantĂ© Canada de demander des renseignements supplĂ©mentaires auprès d’un titulaire qui serviraient Ă  confirmer l’admissibilitĂ© des possibilitĂ©s de rĂ©duction pour les petites entreprises ou les produits-crĂ©neaux. Les titulaires seraient tenus de rĂ©pondre dans les 60 jours suivant la rĂ©ception de la demande de SantĂ© Canada. Si SantĂ© Canada conclut que ces renseignements ne confirment pas l’admissibilitĂ©, ou si les renseignements ne sont pas fournis dans les 60 jours, alors les droits annuels reviendraient au montant par dĂ©faut de 6 130 $ (et seraient visĂ©s par les rĂ©ductions progressives susmentionnĂ©es) ou aux droits annuels payables par les petites entreprises, selon le cas, avec intĂ©rĂŞt Ă  compter de la date Ă  laquelle le paiement est exigible.

L’examen du RDPEPA a Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ© une erreur grammaticale dans la version française : le nom « Ă©comone Â» (semiochemical) est prĂ©sentĂ© comme un nom masculin (« un Ă©comone Â»), alors qu’il s’agit d’un nom fĂ©minin (« une Ă©comone Â»). Pour corriger cette erreur, les modifications proposĂ©es modifieraient la version française de sorte que le terme « Ă©comone Â» soit utilisĂ© au fĂ©minin.

Élaboration de la réglementation

Consultations

SantĂ© Canada a entrepris des consultations afin d’orienter les modifications proposĂ©es au RDPEPA. Le 17 janvier 2024, SantĂ© Canada a rendu public un document de consultation intitulĂ© « Consultation sur le projet de rĂ©vision des droits Ă  payer Ă  l’égard de produits antiparasitaires Â». La pĂ©riode de consultation a durĂ© 74 jours.

Dans le document de consultation, SantĂ© Canada a proposĂ© d’établir des droits annuels fixes par dĂ©faut Ă  6 130 $ par homologation, sans rĂ©duction progressive pour les homologations subsĂ©quentes. La proposition ne comprenait pas non plus :

Parallèlement au document de consultation, un questionnaire sur les coĂ»ts-avantages a Ă©tĂ© distribuĂ© aux titulaires et aux associations de l’industrie. Les rĂ©ponses au questionnaire ont permis d’effectuer une analyse Ă©clairĂ©e de :

Les consultations menĂ©es auprès des intervenants ciblĂ©s pour orienter les modifications proposĂ©es se sont dĂ©roulĂ©es d’octobre 2023 Ă  mars 2024. Les principaux Ă©lĂ©ments des modifications proposĂ©es ont fait l’objet de discussions, notamment les principes directeurs de SantĂ© Canada en matière de recouvrement des coĂ»ts, le processus d’établissement des frais ainsi que les nouveaux droits annuels et les nouvelles mesures d’allègement proposĂ©es.

SantĂ© Canada a reçu des commentaires Ă©crits de la part de 45 intervenants sur les modifications proposĂ©es et 55 rĂ©ponses au questionnaire sur les coĂ»ts-avantages. De façon gĂ©nĂ©rale, les commentaires reçus pendant la pĂ©riode de consultation et au cours des consultations ciblĂ©es portaient sur les sujets mentionnĂ©s ci-dessous.

Montant des droits

Selon les intervenants, la hausse proposée des droits annuels pourrait créer un effet financier dissuasif et décourager les titulaires de maintenir l’homologation de leurs produits antiparasitaires. L’accès réduit aux produits antiparasitaires qui en découlerait pourrait nuire à la compétitivité des producteurs canadiens. De plus, les petits titulaires ont déclaré qu’ils n’auraient pas la capacité d’absorber la hausse des frais.

RĂ©ponse de SantĂ© Canada

Santé Canada reconnaît que les modifications proposées auraient pour résultat que certains titulaires paieraient des droits annuels beaucoup plus élevés qu’auparavant. Pour répondre à ces préoccupations, Santé Canada a révisé la proposition de façon à intégrer une structure des droits annuels à plusieurs niveaux, pour laquelle le montant payable par homologation augmente généralement à mesure que le nombre d’homologations augmente pour un titulaire donné. En outre, pour encourager l’innovation, Santé Canada a révisé la proposition en vue d’accorder une exemption des droits annuels, pendant les trois premières années suivant l’homologation initiale, sur les principes actifs, y compris les PQAT, et les préparations commerciales qui n’ont jamais été homologués. Enfin, d’autres mesures d’allègement, comme la réduction des droits annuels pour les petites entreprises ou pour les écomones, les agents microbiens, les produits antiparasitaires non classiques ou les produits-créneaux, accorderaient un répit aux titulaires.

Instauration d’un plafond sur les droits annuels

Les intervenants ont fait remarquer que le rĂ©gime amĂ©ricain est conçu de sorte qu’il y ait un montant maximal des droits annuels totaux (un « plafond Â») qui soit payable par chaque titulaire et demandent si une approche similaire a Ă©tĂ© envisagĂ©e.

RĂ©ponse de SantĂ© Canada

Santé Canada a examiné cette option et a déterminé que l’instauration d’un plafond n’était pas possible. Les modifications proposées ont pour but d’améliorer la prévisibilité et la viabilité du régime de réglementation des produits antiparasitaires, tout en encourageant l’innovation et en réduisant au minimum les répercussions sur les petites entreprises et les titulaires d’homologation d’écomones, d’agents microbiens, de produits non classiques ou de produits-créneaux. L’instauration d’un plafond irait à l’encontre de l’intention de la proposition, parce qu’un plafond nuirait à la viabilité du régime de réglementation et ne profiterait qu’aux grandes entreprises œuvrant sur le marché canadien des pesticides. Les droits annuels progressifs susmentionnés offriraient un répit aux titulaires qui détiennent plusieurs homologations.

DĂ©finition de « petite entreprise Â»

Les intervenants ont salué l’idée selon laquelle la proposition prévoirait une réduction des droits annuels pour les petites entreprises, mais certains ont fait valoir que la définition proposée d’une petite entreprise serait plus restrictive que celle qui est appliquée par les États-Unis. Ces intervenants recommandent donc qu’on utilise une définition qui correspond davantage à la définition américaine, afin qu’un plus grand nombre de titulaires soient admissibles à la réduction des frais. Certains intervenants de petites entreprises ont exprimé des inquiétudes quant aux incohérences relatives à la définition utilisée dans divers programmes de Santé Canada, ce qui pourrait créer de la confusion et donner lieu à un traitement différencié.

RĂ©ponse de SantĂ© Canada

Dans le cadre de la proposition, les petites entreprises admissibles paieraient des frais beaucoup moins Ă©levĂ©s par homologation qu’aux États-Unis. La dĂ©finition proposĂ©e s’inspire de la dĂ©finition donnĂ©e dans la Politique du SCT sur la limitation du fardeau rĂ©glementaire sur les entreprises; elle a Ă©tĂ© Ă©tablie en tenant compte d’autres programmes de rĂ©glementation de SantĂ© Canada. Cette dĂ©finition est le fruit d’un examen minutieux de l’intention de la politique qui sous-tend la mesure d’allègement (dont l’objectif est de s’assurer que les petites entreprises admissibles profitent de cette disposition), des dĂ©finitions utilisĂ©es par d’autres programmes et des leçons apprises Ă  la suite de la mise en Ĺ“uvre. Les États-Unis offrent une rĂ©duction des droits selon deux dĂ©finitions de « petite entreprise Â» : la « petite entreprise Â», qui exige que l’entreprise compte moins de 500 employĂ©s et gĂ©nère des recettes annuelles brutes de moins de 60 millions de dollars provenant de la vente de pesticides, et la « petite entreprise admissible Â», qui exige que l’entreprise compte moins de 500 employĂ©s, qu’elle gĂ©nère des recettes brutes annuelles totales de moins de 10 millions de dollars et qu’elle dĂ©tienne au maximum cinq homologations.

L’Environmental Protection Agency (EPA) des États-Unis permet un allègement aux petites entreprises sous la forme d’une rĂ©duction des frais de maintien de l’homologation Ă  l’égard de la 22e homologation du titulaire (2 625 $ au lieu de 4 875 $), et l’abandon de l’ensemble des frais de maintien Ă  l’égard de la 23e jusqu’à la 50e homologation. Les petites entreprises admissibles obtiennent seulement un escompte de 25 % appliquĂ© Ă  leur première homologation.

Des donnĂ©es internes indiquent qu’une grande majoritĂ© des petites entreprises prĂ©vues dĂ©tiennent moins de 10 homologations de produits antiparasitaires, ce qui rend le rĂ©gime de rĂ©duction des frais de maintien de l’EPA pour les petites entreprises redondant pour la plupart des titulaires de petites entreprises.

Prises dans leur ensemble, les modifications proposĂ©es favoriseraient davantage les petites entreprises que ne le fait l’approche amĂ©ricaine, car elles offriraient une rĂ©duction des droits annuels Ă  la plupart des portefeuilles des titulaires (par rapport Ă  seulement de la 22e Ă  la 50e homologation pour les petites entreprises amĂ©ricaines), et pour toutes les homologations (par rapport aux petites entreprises amĂ©ricaines admissibles).

Champ d’admissibilité à la réduction des droits annuels manque de clarté et devrait être élargi

Les intervenants ont demandé à ce que les critères d’admissibilité soient clarifiés afin de déterminer quels produits devraient être visés par une réduction des droits annuels, pour éviter les justifications au cas par cas. D’autres intervenants ont souligné que les titulaires avaient des raisons valables de ne pas commercialiser un produit antiparasitaire au Canada. Par exemple, certaines homologations concernent des produits antiparasitaires dont la demande varie d’une année à l’autre ou dont la commercialisation n’est pas prévue avant plusieurs années. Selon ces intervenants, de telles homologations ne devraient pas être visées par des droits annuels accrus pour ces raisons.

RĂ©ponse de SantĂ© Canada

Les conditions d’admissibilité seront précisées, dans le règlement et dans les documents d’interprétation, afin d’accroître la prévisibilité et réduire au minimum le fardeau administratif. Santé Canada traite toutes les homologations de la même façon. Les produits non commercialisés au Canada nécessitent néanmoins d’importantes ressources scientifiques pendant le cycle de vie réglementaire, notamment des examens spéciaux et des réévaluations. Il convient que les droits annuels représentent une juste part des coûts réglementaires, peu importe les décisions commerciales prises par les titulaires quant à la possibilité de commercialiser un produit. Les titulaires pourraient tirer profit d’une réduction des droits annuels à l’égard des produits-créneaux ou de l’exemption des droits annuels, pendant les trois premières années suivant l’homologation initiale, pour les PAQT et les préparations commerciales connexes qui n’ont jamais été homologués.

Considérations relatives au calendrier et à la mise en œuvre

Les intervenants ont demandé à Santé Canada de ne pas mettre à jour les droits annuels avant que les coûts de ses autres initiatives ne soient déterminés. Par exemple, le plan de Santé Canada visant à mettre en œuvre la modernisation des processus opérationnels, comme la nouvelle surveillance continue et le nouveau cadre d’efforts proportionnels, peut nécessiter des changements additionnels aux frais.

Les intervenants ont également souligné la nécessité d’avoir une procédure équitable et ordonnée permettant aux titulaires de révoquer leurs homologations, avant l’entrée en vigueur du règlement, au cas où ils choisiraient de retirer leur produit du marché plutôt que de payer les droits annuels plus élevés.

RĂ©ponse de SantĂ© Canada

La décision de réviser les droits annuels a été fondée sur l’exigence du SCT qui oblige les ministères à procéder à un examen périodique de leurs régimes de frais. Cette décision a été prise indépendamment de celle visant à mettre en œuvre les pratiques opérationnelles modernes. Par conséquent, les modifications qui sont proposées sont directement liées à la prise de connaissance des constatations de l’examen, à savoir que le régime des droits payables à l’égard des produits antiparasitaires ne correspondait pas aux actuels coûts réglementaires postérieurs à la commercialisation et qu’il n’était pas harmonisé avec les frais facturés par d’autres organismes de réglementation étrangers. Toute modification requise découlant de la mise en œuvre des pratiques opérationnelles modernes sera traitée séparément.

ConformĂ©ment Ă  l’approche et Ă  l’échĂ©ancier actuels, les titulaires qui dĂ©cident d’abandonner leur homologation Ă  tout moment avant l’entrĂ©e en vigueur du règlement modifiĂ© n’auraient Ă  payer que les droits annuels actuels (c’est-Ă -dire les droits annuels exigibles aux termes de la version prĂ©cĂ©dente du RDPEPA). Les droits annuels actuels s’appliqueraient aux produits pendant toute pĂ©riode d’abandon graduel Ă  l’initiative du titulaire après l’entrĂ©e en vigueur du règlement modifiĂ©. Toutefois, les deux dernières annĂ©es de l’homologation de ce produit seraient visĂ©es par des droits annuels rĂ©duits de 1 000 $.

Obligations relatives aux traités modernes et consultation et mobilisation des Autochtones

Comme l’exige la Directive du Cabinet sur l’approche fédérale pour la mise en œuvre des traités modernes, une évaluation des répercussions des traités modernes a été réalisée pour cette proposition. L’évaluation n’a pas révélé de répercussions ni d’obligations liées à des traités modernes.

Choix de l’instrument

Des modifications réglementaires sont requises pour régler les problèmes cernés, étant donné que le RDPEPA contient déjà des dispositions relatives aux droits annuels. Par conséquent, des modifications au RDPEPA sont nécessaires pour mettre à jour les droits annuels et mettre en œuvre les réductions proposées ci-dessus. Les modifications apportées aux droits annuels devraient donc être incluses dans un règlement pour établir un lien clair avec cette disposition, ainsi qu’avec d’autres dispositions de la LPA qui s’appliquent aux droits et aux frais. Prises dans leur ensemble, les modifications du RDPEPA constituent le meilleur instrument pour apporter des changements aux droits annuels.

Analyse de la réglementation

Avantages et coûts

L’approche gĂ©nĂ©rale pour estimer les coĂ»ts et les avantages supplĂ©mentaires des modifications proposĂ©es au RDPEPA, ainsi que les conclusions de l’analyse coĂ»ts-avantages (ACA), sont dĂ©crites ci-dessous. Dans le contexte de l’analyse, on suppose que les modifications proposĂ©es seraient enregistrĂ©es et que les impacts commenceraient Ă  la pĂ©riode 1 (2026). Les estimations sont projetĂ©es sur 10 pĂ©riodes de 12 mois. Toutes les valeurs sont estimĂ©es en dollars constants de 2024, actualisĂ©s en fonction d’un taux d’actualisation de 7 %.

Le 17 janvier 2024, SantĂ© Canada a rendu public un document de consultation intitulĂ© « Consultation sur le projet de rĂ©vision des droits Ă  payer Ă  l’égard de produits antiparasitaires Â». Parallèlement au document de consultation, un questionnaire sur les coĂ»ts-avantages a Ă©tĂ© distribuĂ© aux titulaires et aux associations de l’industrie. SantĂ© Canada a reçu 55 rĂ©ponses au questionnaire sur les coĂ»ts-avantages.

Le rapport complet de l’ACA est disponible sur demande, en écrivant à l’adresse pmra.regulatory.affairs-affaires.reglementaires.arla@hc-sc.gc.ca.

Scénario de référence

Le scénario de référence représente ce qui se passerait au fil du temps en l’absence des modifications proposées. Dans ce scénario, les titulaires d’homologation de produits antiparasitaires continueraient de payer les droits annuels comme le précise actuellement le RDPEPA.

En vertu de l’actuel RDPEPA, les droits annuels payables sont fondĂ©s sur les recettes brutes de la vente de chaque produit antiparasitaire (peu importe le type de produit et la taille de l’entreprise). Comme le prĂ©voient les articles 17 et 18 de la Loi sur les frais de service, les frais minimaux et maximaux sont rajustĂ©s en avril de chaque annĂ©e pour reflĂ©ter l’indice d’ensemble des prix Ă  la consommation de l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente (pour connaĂ®tre les dĂ©tails, cliquer ici). Pour l’exercice financier 2021-2022, les recettes brutes tirĂ©es de la perception des droits annuels s’élevaient Ă  environ 8,5 millions de dollars, et les titulaires ont payĂ© 104 $ pour les produits dont les ventes Ă©taient nulles ou faibles, les droits annuels augmentant en fonction d’une Ă©chelle progressive de 4 % des recettes de vente brutes jusqu’à concurrence de 3 745,27 $.

Santé Canada est en train de concevoir un portail Web qui permettra aux payeurs de frais de déclarer s’ils sont une petite entreprise. Santé Canada prévoit de le mettre en œuvre avant la date d’entrée en vigueur de la présente proposition. Comme le portail Web serait mis en place, que la proposition aille de l’avant ou non, ses coûts d’élaboration et de mise en œuvre sont considérés comme des coûts de base.

Selon la Loi sur les frais de service et les hypothèses qui suivent, les droits annuels sont estimĂ©s Ă  10,38 millions de dollars pour la pĂ©riode 1.

Scénario réglementaire

La proposition remplacerait la structure actuelle des droits annuels (payables en fonction des ventes de chaque produit parasitaire) par une structure de frais progressifs fondée sur le nombre d’homologations de produits antiparasitaires par titulaire.

La proposition introduirait également des mesures de réduction des droits annuels liées à des objectifs politiques existants ou précis.

Dans le cadre du projet de règlement, les recettes des droits annuels passeraient de 10,38 Ă  21,87 millions de dollars Ă  la pĂ©riode 1. L’analyse visant Ă  estimer les recettes du scĂ©nario rĂ©glementaire suppose que le nombre d’homologations augmenterait Ă  un taux de 1 % par annĂ©e pour les pĂ©riodes 1 Ă  10. (Tableau 1)

Tableau 1 : PrĂ©vision des recettes tirĂ©es des droits annuels (en millions de dollars) pour les pĂ©riodes 1 Ă  10
Recettes des droits annuels (en millions de dollars) Total Période 1 Période 2 Période 3 Période 4 Période 5 Période 6 Période 7 Période 8 Période 9 Période 10
Selon un taux de croissance annuel des homologations de 1 %
ScĂ©nario de rĂ©fĂ©rence 108,65 $ 10,38 $ 10,49 $ 10,59 $ 11,70 $ 10,81 $ 10,91 $ 11,02 $ 11,13 $ 11,25 $ 11,36 $
ScĂ©nario rĂ©glementaire 228,80 $ 21,87 $ 22,09 $ 22,31 $ 22,53 $ 22,76 $ 22,98 $ 23,21 $ 23,45 $ 23,68 $ 23,92 $
Augmentation prĂ©vue des recettes tirĂ©es des droits annuels 120,16 $ 11,48 $ 11,60 $ 11,72 $ 11,83 $ 11,95 $ 12,07 $ 12,19 $ 12,31 $ 12,44 $ 12,56 $
Avantages

Le total des avantages est estimĂ© Ă  90,20 millions de dollars (valeur actualisĂ©e [VA]) sur 10 ans ou 12,84 millions de dollars (annualisĂ©s).

Avantages pour le gouvernement

Le total des avantages directs pour le gouvernement est estimĂ© Ă  89,80 millions de dollars (VA) sur 10 pĂ©riodes ou 12,79 millions de dollars (annualisĂ©s). Les avantages sont l’augmentation des recettes tirĂ©es des droits pour le gouvernement.

Ă€ l’heure actuelle, les recettes des droits annuels ne couvrent que 17 % des coĂ»ts liĂ©s Ă  l’examen des produits antiparasitaires postĂ©rieur Ă  la commercialisation (c’est-Ă -dire les réévaluations et les examens spĂ©ciaux). Grâce Ă  la mise en Ĺ“uvre de cette proposition, on s’attend Ă  ce que les recettes des droits annuels majorĂ©s puissent porter le ratio de recouvrement des coĂ»ts jusqu’à 42 % des coĂ»ts postĂ©rieurs Ă  la commercialisation. Ce recouvrement accru des coĂ»ts aurait pour effet de renforcer la viabilitĂ© du programme d’activitĂ©s postĂ©rieures Ă  la commercialisation en amĂ©liorant la capacitĂ© de SantĂ© Canada Ă  mener et Ă  terminer des activitĂ©s d’examen après la commercialisation dans les dĂ©lais impartis, et ainsi assurer la protection de la santĂ© et de la sĂ©curitĂ© de la population canadienne.

Les modifications proposées rendraient également le régime de réglementation plus équitable, grâce au transfert des coûts vers les bénéficiaires directs et à une meilleure prise en compte des coûts réels de l’exécution des programmes d’examen postérieur à la commercialisation.

Avantages pour l’industrie

Le total des avantages pour l’industrie est estimĂ© Ă  395 253 $ (VA) sur 10 pĂ©riodes ou 56 275 $ (annualisĂ©s). Les avantages dĂ©coulent des Ă©conomies de coĂ»ts pour les titulaires en raison du retrait de l’obligation de dĂ©clarer annuellement la valeur des ventes par produit.

En vertu de l’actuel RDPEPA, les droits annuels payables sont fondés sur les recettes brutes de la vente de chaque produit antiparasitaire. Les titulaires assument les coûts de temps/main-d’œuvre pour déterminer et déclarer les recettes de vente brutes pour aider à déterminer les frais réels pour chaque produit. Les modifications proposées permettront d’éviter certains coûts.

En outre, les mesures d’allègement proposées fourniraient des incitatifs aux petites entreprises, aux ministères fédéraux et provinciaux ainsi qu’aux titulaires d’homologation d’écomones, d’agents microbiens, de produits non classiques et de certains produits-créneaux, pour maintenir l’homologation au Canada. De plus, la proposition favoriserait l’innovation des produits antiparasitaires en offrant des mesures incitatives (c’est-à-dire l’exemption des droits annuels) aux titulaires qui présentent des demandes concernant un principe actif qui n’a jamais été homologué.

Avantages pour l’environnement

Les modifications proposées fourniraient un incitatif financier pour les produits qui sont utilisés pour la lutte contre les espèces envahissantes ou la gestion de situations impliquant des espèces en péril. Les titulaires pourraient être plus disposés à soumettre ou à maintenir les homologations de ces produits, ce qui pourrait ensuite avoir des répercussions positives indirectes sur l’environnement.

Coûts

Le total des coĂ»ts est estimĂ© Ă  91,54 millions de dollars (VA) sur 10 pĂ©riodes ou 13,03 millions de dollars (annualisĂ©s).

Coûts pour les titulaires

Le total des coĂ»ts pour les titulaires est estimĂ© Ă  90,09 millions de dollars (VA) sur 10 pĂ©riodes ou 12,83 millions de dollars (annualisĂ©s). Ces coĂ»ts comprennent les coĂ»ts directs pour les titulaires en raison d’une augmentation des droits annuels, les coĂ»ts ponctuels pour prendre connaissance des exigences relatives aux modifications rĂ©glementaires proposĂ©es et les coĂ»ts liĂ©s aux demandes d’admissibilitĂ© de produits Ă  une rĂ©duction des droits annuels.

Augmentation des droits annuels

Les coĂ»ts directs pour les titulaires en raison d’une augmentation des droits annuels sont estimĂ©s Ă  89,80 millions de dollars (VA) sur 10 pĂ©riodes ou 12,79 millions de dollars (annualisĂ©s).

Dans le cadre du projet de règlement, 684 titulaires paieraient les droits annuels de la pĂ©riode 1. Les recettes des droits annuels passeraient de 10,38 Ă  21,87 millions de dollars Ă  la pĂ©riode 1. On s’attend Ă  ce que le nombre d’homologations de tous les types de produits augmente Ă  un taux de 1 % par annĂ©e pour les pĂ©riodes 1 Ă  10.

D’après cette proposition, le montant des droits annuels payable par les titulaires est plus Ă©levĂ© que celui prĂ©vu dans l’actuel RDPEPA. MĂŞme si les coĂ»ts supplĂ©mentaires totaux estimĂ©s pour l’industrie sont Ă©valuĂ©s Ă  12,83 millions de dollars (annualisĂ©s), les rĂ©percussions sur les titulaires par rapport Ă  l’échelle Ă©conomique de l’industrie des pesticides devraient ĂŞtre faibles. L’industrie des pesticides est bien Ă©tablie et a gĂ©nĂ©rĂ© environ 4,4 milliards de dollars (estimations de 2020) en recettes brutes au Canada. Ă€ supposer que les recettes des ventes de produits antiparasitaires restent stables, on estime que les coĂ»ts supplĂ©mentaires attribuables aux droits annuels proposĂ©s pour l’industrie reprĂ©senteraient moins de 1 % (0,26 %) des recettes brutes gĂ©nĂ©rĂ©es par les produits antiparasitaires Ă  la pĂ©riode 1.

Coûts liés à une demande de réduction ou d’allègement des droits annuels

Les coĂ»ts assumĂ©s par les titulaires pour fournir une attestation pour les demandes d’homologation de produits-crĂ©neaux sont estimĂ©s Ă  159 226 $ (VA) sur 10 pĂ©riodes ou 22 670 $ (annualisĂ©s).

Dans le cas de produits-crĂ©neaux destinĂ©s Ă  un usage agricole uniquement, l’ARLA Ă©tablirait un processus continu afin de dĂ©terminer quels produits sont admissibles Ă  une rĂ©duction des droits annuels (c’est-Ă -dire 1 000 $ par produit). D’après les donnĂ©es publiques les plus rĂ©centes de Statistique Canada, les produits antiparasitaires utilisĂ©s dans les cultures d’une superficie Ă©gale ou infĂ©rieure Ă  un million d’hectares seraient considĂ©rĂ©s comme des produits-crĂ©neaux. Il n’y aurait aucun coĂ»t supplĂ©mentaire pour les titulaires.

Toutefois, dans le cas de produits-crĂ©neaux utilisĂ©s dans d’autres segments (par exemple pour appuyer la gestion d’une menace Ă  la santĂ© publique, d’espèces envahissantes ou d’une menace potentielle Ă  une espèce en pĂ©ril), l’ARLA obligerait les titulaires Ă  attester que les produits rĂ©pondent aux critères d’allègement des frais des produits-crĂ©neaux susmentionnĂ©s. Dans ces cas, les titulaires pourraient avoir Ă  assumer les coĂ»ts pour fournir ces renseignements dans le processus d’attestation. On estime qu’une dizaine de produits-crĂ©neaux devront faire l’objet d’une attestation pour les pĂ©riodes 1 Ă  10. Pour chacun de ces 10 produits, le titulaire devrait allouer 37,5 heures Ă  l’attestation.

Coûts liés à la prise de connaissance des modifications

Les titulaires auraient Ă  payer des coĂ»ts non rĂ©currents pour prendre connaissance des modifications proposĂ©es et des nouveaux documents d’orientation, ce qui demanderait environ quatre heures pour chacun des 684 titulaires. Ces coĂ»ts sont estimĂ©s Ă  126 142 $ (VA) sur 10 pĂ©riodes ou 17 960 $ (annualisĂ©s).

Transfert des coûts indirects des titulaires

Le marchĂ© des produits antiparasitaires est très compĂ©titif : un nombre considĂ©rable de fournisseurs (Ă  savoir environ 700 titulaires) fournissent approximativement 7 500 produits (chiffres de 2021) aux utilisateurs finaux. Bien que certains produits remplissent des rĂ´les uniques, on peut raisonnablement supposer qu’il existe des produits de substitution moins coĂ»teux pour la plupart des produits antiparasitaires qui se vendent cher.

En outre, la demande des produits antiparasitaires devrait ĂŞtre inĂ©lastique, soit d’une valeur de –0,28 (Source : Böcker, T. et R. Finger [2017], « A Meta-Analysis on the Elasticity of Demand for Pesticides Â», Journal of Agricultural Economics). Cela signifie qu’une augmentation de 1 % du prix d’un produit antiparasitaire est associĂ©e Ă  une diminution de 0,28 % sur la demande du produit. Autrement dit, une petite hausse du prix n’entraĂ®nera pas une chute significative de la demande.

Dans leurs rĂ©ponses au questionnaire sur les coĂ»ts-avantages, les titulaires ont estimĂ© que, en moyenne, 66 % de la hausse des droits annuels serait transmis aux utilisateurs de produits antiparasitaires par l’intermĂ©diaire de la chaĂ®ne d’approvisionnement (secteur agricole = 40 %, secteur domestique = 78 %, autres secteurs = 71 %). D’après les donnĂ©es administratives de l’ARLA, les produits antiparasitaires utilisĂ©s dans le secteur agricole reprĂ©sentent environ 30 % des produits antiparasitaires pour lesquels les titulaires ont payĂ© des droits annuels en 2021-2022. Les coĂ»ts supplĂ©mentaires totaux pour les produits antiparasitaires Ă  usage agricole sont estimĂ©s Ă  3,44 millions de dollars (VA) dans la pĂ©riode 1. Le ratio de transfert des coĂ»ts estimĂ© Ă  40 % pour les produits antiparasitaires destinĂ©s au secteur agricole aurait pour consĂ©quences que les titulaires transfèrent des coĂ»ts supplĂ©mentaires d’environ 1,38 million de dollars (VA) aux utilisateurs de produits destinĂ©s Ă  l’agriculture (c’est-Ă -dire les producteurs).

Selon les donnĂ©es de Statistique Canada, en 2021, les exploitants d’environ 151 805 fermes ont dĂ©clarĂ© que leur revenu d’exploitation net total Ă©tait de 20,75 milliards de dollars, et que des dĂ©penses de pesticides ont Ă©tĂ© dĂ©clarĂ©es pour environ 64 000 fermes. Si on utilise ces chiffres comme rĂ©fĂ©rence, la transmission possible des coĂ»ts des fournisseurs de pesticides aux agriculteurs canadiens rĂ©duirait le revenu d’exploitation net par ferme d’un montant compris entre 21 $ (VA) par ferme ayant dĂ©clarĂ© des dĂ©penses en pesticides (= 1,38 M$/64 000) et 9 $ (VA) par ferme pour toutes les exploitations ayant dĂ©clarĂ© des dĂ©penses en pesticides (= 1,38 M$/151 805). Étant donnĂ© que les dĂ©penses en pesticides reprĂ©sentent environ 4 % des dĂ©penses totales des exploitations agricoles, l’impact des frais rĂ©percutĂ©s sur les coĂ»ts d’exploitation agricole sera donc nĂ©gligeable.

MalgrĂ© les impacts possibles, le transfert de coĂ»t rĂ©el des titulaires aux utilisateurs pourrait ĂŞtre infĂ©rieur Ă  ce que les rĂ©sultats de l’enquĂŞte indiquent. Par exemple, l’enquĂŞte de 2015 sur le recouvrement des coĂ»ts rĂ©alisĂ©e pour orienter le règlement de 2017 a indiquĂ© que les titulaires refileraient aux utilisateurs 50 % de la hausse des droits. Par contre, l’indice des prix des entrĂ©es dans l’agriculture de Statistique Canada montre que l’indice des prix des pesticides est demeurĂ© stable de 2017 Ă  2019, et a connu une croissance beaucoup plus faible que celle que l’indice d’ensemble des prix des entrĂ©es dans l’agriculture de tous les articles a connue de 2020 Ă  2023. Ce rĂ©sultat signifie que le transfert de coĂ»ts prĂ©vu ne s’est pas concrĂ©tisĂ©. Advenant que l’industrie dĂ©cide de transfĂ©rer ses coĂ»ts aux utilisateurs finaux, la demande de produits antiparasitaires ne devrait pas diminuer.

À la lumière des considérations évoquées, les coûts supplémentaires estimés pour l’industrie seraient totalement attribués aux titulaires. Si les titulaires choisissent de transmettre une partie des droits annuels accrus aux utilisateurs, une portion des coûts supplémentaires estimés serait transférée à ce groupe, sans modification du montant des coûts totaux.

Coûts pour le gouvernement

Le total des coĂ»ts pour le gouvernement est estimĂ© Ă  1,45 million de dollars (VA) sur 10 pĂ©riodes ou 206 068 $ (annualisĂ©s).

Les coĂ»ts de mise en Ĺ“uvre et les coĂ»ts permanents pour le gouvernement comprennent :

Comme indiquĂ© dans la section « ScĂ©nario de rĂ©fĂ©rence Â» ci-dessus, SantĂ© Canada entend concevoir un portail Web pour la dĂ©claration des petites entreprises avant l’entrĂ©e en vigueur du prĂ©sent projet de règlement. Si le portail n’était pas mis en Ĺ“uvre avant l’entrĂ©e en vigueur, SantĂ© Canada engendrerait des coĂ»ts ponctuels pour la mise sur pied d’une mĂ©thode de dĂ©claration provisoire. Cette mĂ©thode provisoire serait en place pour un maximum de 12 mois avant que le portail devienne fonctionnel. Ces coĂ»ts pour le gouvernement seraient estimĂ©s Ă  1,52 million de dollars (VA) plutĂ´t qu’à la somme de 1,45 million susmentionnĂ©e.

Énoncé des coûts et des avantages

Le total des coĂ»ts monĂ©tisĂ©s de la proposition comprend les coĂ»ts directs pour les titulaires en raison d’une augmentation des droits annuels, les coĂ»ts ponctuels pour prendre connaissance des exigences relatives aux modifications rĂ©glementaires proposĂ©es et les coĂ»ts qui s’appliqueront aux produits admissibles Ă  une rĂ©duction des droits annuels. Les coĂ»ts gouvernementaux comprennent les coĂ»ts initiaux et permanents de mise en Ĺ“uvre. Le coĂ»t total est estimĂ© Ă  91,54 millions de dollars (VA) ou 13,03 millions de dollars (annualisĂ©s).

Le total des avantages directs est estimĂ© Ă  90,20 millions de dollars (VA) sur 10 pĂ©riodes ou 12,84 millions de dollars (annualisĂ©s). Les avantages comprennent les Ă©conomies de coĂ»ts pour les titulaires en raison du retrait de la dĂ©claration des recettes des ventes par produit et de l’augmentation des recettes tirĂ©es des droits pour le gouvernement.

Le rĂ©sultat est un coĂ»t net converti en valeur monĂ©taire de 1,34 million de dollars (VA) sur 10 pĂ©riodes ou 190 423 dollars (annualisĂ©s).

Avantages convertis en valeur monétaire
Intervenant touchĂ© Description de l’avantage PĂ©riode 1 PĂ©riode 5 PĂ©riode 10 VA totale Valeur annualisĂ©e
Gouvernement Augmentation des recettes tirĂ©es des droits 11,48 M$ 11,95 M$ 12,56 M$ 89,80 M$ 12,79 M$
Industrie Retrait de la dĂ©claration des recettes des ventes de produits antiparasitaires 0,05 M$ 0,05 M$ 0,06 M$ 0,40 M$ 0,05 M$
Tous les intervenants Total des avantages 11,54 M$ 12,00 M$ 12,62 M$ 90,20 M$ 12,84 M$
Coûts convertis en valeur monétaire
Intervenant touché Description du coût Période 1 Période 5 Période 10 VA totale Valeur annualisée
Industrie Augmentation des droits annuels 11,48 M$ 11,95 M$ 12,56 M$ 89,80 M$ 12,79 M$
CoĂ»ts relatifs Ă  l’attestation de produits-crĂ©neaux 0,02 M$ 0,02 M$ 0,02 M$ 0,16 M$ 0,02 M$
CoĂ»ts ponctuels pour apprendre Ă  connaĂ®tre les modifications proposĂ©es au RDPEPA et les nouveaux documents d’orientation 0,13 M$ 0 $ 0 $ 0,13 M$ 0,02 M$
Gouvernement CoĂ»ts ponctuels de mise en Ĺ“uvre 0,69 M$ 0 $ 0 $ 0,73 M$ 0,1 M$
CoĂ»ts permanents 0,31 M$ 0,06 M$ 0,06 M$ 0,72 M$ 0,1 M$
Tous les intervenants Total des coĂ»ts 12,63 M$ 12,03 M$ 12,64 M$ 91,54 M$ 13,03 M$
Résumé des avantages et des coûts monétarisés
Répercussions Période 1 Période 5 Période 10 VA totale Valeur annualisée
Total des coĂ»ts 12,63 M$ 12,03 M$ 12,64 M$ 91,54 M$ 13,03 M$
Total des avantages 11,53 M$ 12,00 M$ 12,62 M$ 90,20 M$ 12,84 M$
Impact net (coĂ»ts) 1,10 M$ 0,03 M$ 0,02 M$ 1,34 M$ 0,19 M$
Retombées quantifiées (valeur non pécuniaire) et qualitatives

Retombées positives

Répercussions négatives

Lentille des petites entreprises

Résumé de la lentille des petites entreprises

D’après les donnĂ©es internes de SantĂ© Canada, on a estimĂ© que 448 titulaires (65 %) rĂ©pondaient Ă  la dĂ©finition de « petite entreprise Â» de la Politique sur la limitation du fardeau rĂ©glementaire sur les entreprises. Ces petits titulaires dĂ©tenaient 41 % de l’ensemble des homologations de produits, dont 54 % des Ă©comones, des agents microbiens et des produits antiparasitaires non classiques, ainsi que 36 % de tous les produits-crĂ©neaux. La proposition prĂ©voit des mesures d’allègement propres aux petites entreprises qui comptent moins de 100 employĂ©s et gĂ©nèrent des recettes brutes annuelles de moins de 5 millions de dollars. L’impact diffĂ©rentiel sur les 448 titulaires d’une petite entreprise (dĂ©finie dans la politique susmentionnĂ©e) dĂ©coulant de la hausse des droits annuels s’élèvera Ă  30,54 millions de dollars (VA) sur les dix pĂ©riodes de 12 mois suivant la pĂ©riode 1 (4,35 millions de dollars annualisĂ©s ou 9 705,34 $ par titulaire par annĂ©e).

Avantages
Sur le plan administratif ou de la conformité Description de l’avantage Valeur actualisée Valeur annualisée
Sur le plan administratif Retrait des recettes autodĂ©clarĂ©es des ventes de produits antiparasitaires 0,35 M$ 0,05 M$
Total Total des avantages 0,35 M$ 0,05 M$
Coûts
Sur le plan administratif ou de la conformité Description du coût Valeur actualisée Valeur annualisée
Sur le plan administratif Droits annuels accrus 30,02 M$ 4,27 M$
ConformitĂ© Prise de connaissance du processus (par exemple documents d’orientation) des modifications proposĂ©es au RDPEPA 0,86 M$ 0,12 M$
Total Total des coĂ»ts 30,88 M$ 4,40 M$
Répercussions nettes
Montant Valeur actualisée Valeur annualisée
Impact net total (coĂ»ts) 30,54 M$ 4,35 M$
Impact net moyen sur chaque petite entreprise touchĂ©e 68 166,26 $ 9 705,34 $

Comme indiquĂ© ci-dessus, la dĂ©finition de « petite entreprise Â» de la proposition diffère de celle de la Politique sur la limitation du fardeau rĂ©glementaire sur les entreprises. Par le passĂ©, l’utilisation de cette dernière dĂ©finition dans d’autres programmes de SantĂ© Canada a permis Ă  un grand nombre de sociĂ©tĂ©s gĂ©nĂ©rant de très grandes recettes brutes annuelles de se dĂ©clarer petite entreprise en raison de leur petit effectif. Le fait que la dĂ©finition ne corresponde pas Ă  l’intention sous-jacente de la politique d’allĂ©ger les droits pour les entreprises jugĂ©es raisonnablement « petites Â» a soulevĂ© des prĂ©occupations qui concernent aussi les produits antiparasitaires. C’est pourquoi une nouvelle dĂ©finition de « petite entreprise Â», qui reprĂ©sente une sociĂ©tĂ© ayant un petit effectif ainsi que de faibles recettes, a Ă©tĂ© proposĂ©e pour l’admissibilitĂ© aux mesures d’allègement.

Règle du « un pour un Â»

La règle du « un pour un Â» s’applique puisqu’il y a une diminution progressive du fardeau administratif des entreprises.

ConformĂ©ment au Règlement sur la rĂ©duction de la paperasse, l’évaluation des retombĂ©es administratives a Ă©tĂ© effectuĂ©e pendant une pĂ©riode de 10 ans Ă  partir de la date d’homologation. Tous les chiffres indiquĂ©s dans la prĂ©sente section sont prĂ©sentĂ©s en dollars de 2012, actualisĂ©s Ă  2012 Ă  un taux d’actualisation de 7 %. La proposition est considĂ©rĂ©e comme une rĂ©duction du fardeau en vertu de cette règle et donnerait lieu Ă  des Ă©conomies nettes en coĂ»ts administratifs annualisĂ©s de 9 997 $.

Les Ă©conomies en coĂ»ts annualisĂ©s totaux qui dĂ©coulent de l’allègement du fardeau administratif sont estimĂ©es Ă  17 025 $. Les modifications liĂ©es au « retrait des exigences en matière de dĂ©claration des recettes des ventes de produits antiparasitaires Â» reprĂ©sentent des Ă©conomies en coĂ»ts totaux annualisĂ©s de 17 025 $. Jusqu’à 684 entreprises Ă©conomiseraient deux heures pour la rĂ©alisation de cette tâche une fois par annĂ©e. Le salaire moyen (y compris les coĂ»ts indirects) de la personne responsable est estimĂ© Ă  32,09 $.

Le coĂ»t annualisĂ© total du fardeau administratif supplĂ©mentaire est estimĂ© Ă  7 028 $. Les modifications relatives Ă  la prĂ©paration d’une attestation de produits-crĂ©neaux non classiques reprĂ©sentent un coĂ»t total annualisĂ© de 7 028 $. On suppose que chacune des 10 attestations demanderait qu’un spĂ©cialiste des sciences naturelles ou appliquĂ©es consacre 37,5 heures Ă  cette tâche une fois par annĂ©e. On suppose aussi que le coĂ»t relatif Ă  la prĂ©paration d’une attestation soit ponctuel et que le nombre de nouvelles attestations augmenterait de 1 % par pĂ©riode. Le salaire moyen de la personne responsable est estimĂ© Ă  47,10 $.

Coopération et harmonisation en matière de réglementation

Les modifications proposées ne sont pas liées à un plan de travail ni à un engagement découlant d’un forum officiel sur la coopération en matière de réglementation. Il n’existe pas de normes internationales sur les frais ou les droits annuels visant les pesticides.

Santé Canada a effectué une analyse contextuelle pour déterminer si les modifications proposées s’harmoniseraient avec les approches adoptées par d’autres administrations. À l’échelle internationale, il y a une grande variation quant à la façon dont les barèmes de frais d’évaluation postérieure à la commercialisation sont structurés et le type d’activités qu’ils soutiennent. Les titulaires considèrent généralement l’Amérique du Nord comme un marché commun, et les utilisateurs de pesticides au Canada s’attendent à pouvoir accéder à une gamme de produits antiparasitaires comparable à ce qui est offert aux États-Unis. Par conséquent, l’analyse visait à déterminer s’il était possible d’accroître ou de maintenir l’harmonisation avec le régime américain, dans la mesure du possible.

Europe, Australie et le Royaume-Uni

Les États membres de l’Union européenne, l’Australie et le Royaume-Uni exigent des frais de présentation de demandes pour soutenir leurs activités d’évaluation postérieures à la commercialisation (aussi appelé réévaluation et renouvellement d’homologation), le montant à payer étant lié à la complexité de l’évaluation. L’Australie, le Royaume-Uni et plusieurs pays d’Europe imposent également des redevances en fonction des ventes de pesticides pour soutenir leurs activités de réglementation des pesticides. Cette façon de faire marque un contraste avec le Canada, où les titulaires paient des droits annuels pour chaque produit antiparasitaire afin de soutenir les activités d’examen postérieures à la commercialisation plutôt que des frais de demande.

États-Unis

Les frais et droits sur les pesticides exigĂ©s aux États-Unis constituent la principale rĂ©fĂ©rence pour les frais et droits imposĂ©s sur les produits antiparasitaires par SantĂ© Canada, car les titulaires considèrent souvent le Canada et les États-Unis comme un marchĂ© unique. Historiquement, l’EPA des États-Unis recouvre environ 30 % de ses coĂ»ts liĂ©s aux pesticides grâce Ă  ces frais. Comme SantĂ© Canada, l’EPA applique des droits annuels, appelĂ©s frais de maintien, pour chaque produit antiparasitaire. Ă€ l’instar de SantĂ© Canada, l’EPA n’applique pas de normes de service ni de remises Ă  l’égard des activitĂ©s de rĂ©glementation postĂ©rieures Ă  la commercialisation, et a des cibles de performance pour la conduite des activitĂ©s de réévaluation. Les principaux points de comparaison entre la valeur des droits annuels imposĂ©s par SantĂ© Canada et celle des frais de maintien correspondants de l’EPA se trouvent dans le tableau suivant :

Type de droits annuels

Droits annuels actuels de Santé Canada (par homologation)

Frais de maintien de l’EPA (par homologation) note * du tableau b7

Droits annuels proposés de Santé Canada (par homologation)

Montant habituel

119,93 $ – 4 317,93 $ note ** du tableau b7

6 338 $

Aucuns frais de la 37e Ă  la 50e homologation

Aucuns frais au-delĂ  de la 72e homologation

6 130 $ pour la 1re et la 2homologation

4 598 $ de la 3e Ă  la 25homologation

5 211 $ de la 26e Ă  la 75homologation

5 517 $ au-delĂ  de la 75homologation

Petites entreprises note *** du tableau b7

119,93 $ – 4 317,93 $ note ** du tableau b7

6 338 $

Aucuns frais de la 23e Ă  la 50e homologation

Aucuns frais au-delĂ  de la 67e homologation

2 000 $

Petites entreprises admissibles note *** du tableau b7

119,93 $ – 4 317,93 $ note ** du tableau b7

4 753 $ pour la 1re homologation

6 338 $ de la 2e Ă  la 5e homologation

Aucune autre homologation permise au-delĂ  de la 5e

2 000 $

Agent microbien, écomone, produit non classique

119,93 $ – 4 317,93 $ note ** du tableau b7

S.O.

1 000 $

Produit-créneau

119,93 $ – 4 317,93 $ note ** du tableau b7

0 $ – 6 338 $ note **** du tableau b7

1 000 $

Note(s) du tableau b7

Note * du tableau b7

PrĂ©sentĂ© en dollars canadiens (1 $ US = 1,3 $ CA)

Retour Ă  la note * du tableau b7

Note ** du tableau b7

Droits annuels par produit antiparasitaire fondĂ©s sur 4 % des ventes, d’un minimum de 119,93 $ Ă  un maximum de 4 317,93 $

Retour Ă  la note ** du tableau b7

Note *** du tableau b7

Petites entreprises : moins de 500 employĂ©s; recettes brutes moyennes mondiales provenant de la vente de pesticides infĂ©rieures Ă  60 M$. Petites entreprises admissibles : moins de 500 employĂ©s; recettes brutes moyennes mondiales provenant de toutes les sources infĂ©rieures Ă  10 M$.

Retour Ă  la note *** du tableau b7

Note **** du tableau b7

Des homologations comparables aux États-Unis peuvent faire l’objet d’une dispense ou d’une rĂ©duction des frais de maintien, selon le type de produit (par exemple frais annulĂ©s ou rĂ©duits pour les produits utilisĂ©s sur une culture d’une superficie de moins de 300 000 acres cultivĂ©s; pesticides utilisĂ©s dans le cadre de programmes de santĂ© publique et dont le rendement Ă©conomique est limitĂ©).

Retour Ă  la note **** du tableau b7

Comme l’indique le tableau, les droits annuels proposĂ©s par SantĂ© Canada sont habituellement plus bas que les frais de maintien comparables de l’EPA. En particulier :

Globalement, ces modifications proposées favoriseraient une meilleure harmonisation avec le régime de droits américain. Aucune incidence sur les échanges commerciaux réelle ou prévue n’a été relevée en raison des incohérences entre les modifications proposées et les approches adoptées dans d’autres administrations.

Effets sur l’environnement

Conformément à la Directive du Cabinet sur l’évaluation environnementale et économique stratégique, une évaluation environnementale stratégique a été réalisée. D’importants effets positifs indirects sur l’environnement ont été relevés. Par exemple, les modifications proposées fourniraient un incitatif financier pour les produits qui sont utilisés pour la lutte contre les espèces envahissantes ou la gestion de situations impliquant des espèces en péril. Les titulaires pourraient être plus disposés à soumettre ou à maintenir les homologations de ces produits, ce qui pourrait ensuite avoir des répercussions positives indirectes sur l’environnement.

La proposition devrait aussi contribuer favorablement Ă  l’atteinte des objectifs 12 et 15 de la StratĂ©gie fĂ©dĂ©rale de dĂ©veloppement durable :

Analyse comparative entre les sexes plus

Aucune répercussion fondée sur le genre et d’autres facteurs identitaires (tels que le sexe, le genre, la race, la langue, la religion, l’origine nationale et ethnique, l’origine ou l’identité autochtone, l’âge, l’orientation sexuelle, les conditions socioéconomiques, l’éducation, la situation géographique, la culture, le handicap, etc.) n’a été relevée dans le cadre de cette proposition.

Justification

Les modifications proposées contribueraient à établir une répartition plus appropriée des coûts entre les contributions du secteur public et du secteur privé quant à la surveillance des produits antiparasitaires après la commercialisation. Un meilleur partage des coûts aurait pour effet de renforcer la surveillance réglementaire des produits antiparasitaires et d’accroître la viabilité des activités postérieures à la commercialisation, tout en évitant de transférer les coûts de ces activités aux contribuables. Cette situation sera avantageuse pour les consommateurs, la population canadienne, et les utilisateurs de produits antiparasitaires, tout en continuant de prévenir les risques inacceptables pour la santé humaine et pour l’environnement. Même si les titulaires paieront des droits annuels plus élevés dans le cadre des modifications proposées, les demandeurs et les titulaires de produits antiparasitaires bénéficieraient également d’une prévisibilité accrue concernant les droits annuels qu’ils devront payer au fil du temps, car ceux-ci ne seraient plus fondés sur des renseignements de ventes qui varient d’une année à l’autre.

Mise en œuvre, conformité et application, et normes de service

Mise en œuvre

Le projet de règlement entrerait en vigueur le jour de son enregistrement ou le 1er avril 2026, selon la plus tardive des deux dates.

Toutes les homologations de produits actuelles et futures, y compris les présentations en cours d’examen, seront assujetties aux nouveaux droits à la suite de l’entrée en vigueur du règlement. Les titulaires qui décident d’abandonner leur homologation à tout moment avant l’entrée en vigueur du règlement modifié n’auraient à payer que les droits annuels actuels (c’est-à-dire les droits annuels exigibles aux termes de la version précédente du RDPEPA) à l’égard de la période d’homologation du produit qui reste.

Les systèmes électroniques internes que Santé Canada utilise pour consigner les renseignements sur les titulaires et les homologations de produits antiparasitaires devront être mis à jour pour identifier correctement les produits admissibles à une réduction des droits annuels, ainsi que les titulaires admissibles à une réduction pour les petites entreprises. Toutes les mises à jour des systèmes devraient être achevées avant l’entrée en vigueur du projet de règlement.

Le processus de facturation actuel des droits annuels continuerait de s’appliquer; chaque année avant la facturation, les titulaires recevront une trousse d’information. Les petites entreprises qui souhaitent obtenir une réduction de leurs droits annuels seraient tenues de fournir une attestation de leur statut (c’est-à-dire le nombre total d’employés et les recettes brutes annuelles, y compris les entités affiliées) au moyen du portail en ligne. Les titulaires qui souhaitent obtenir une réduction de leurs droits annuels en raison de leurs produits-créneaux seraient tenus de fournir des renseignements justificatifs comme le prévoit le projet de règlement. Santé Canada informerait les titulaires de la nécessité de fournir les attestations requises avant la facturation.

Le projet de règlement entraînera des changements dans les politiques et les directives interprétatives connexes. Conformément aux obligations de Santé Canada en vertu de la LPA, des consultations sur ces changements auront lieu au besoin. De tels changements seraient achevés au moment de la publication définitive de la proposition et communiqués aux intervenants à l’aide des outils de communication habituels, comme des mises à jour sur le site Web de Santé Canada ou par la trousse d’information envoyée aux titulaires, comme indiqué ci-dessus.

Conformité et application de la loi

Les frais ou droits impayĂ©s par les titulaires seront rĂ©cupĂ©rĂ©s conformĂ©ment aux pratiques courantes. En outre, conformĂ©ment au paragraphe 23(1) de la LPA et, comme cela a Ă©tĂ© mentionnĂ© prĂ©cĂ©demment, SantĂ© Canada peut rĂ©voquer ou modifier une homologation d’un titulaire, ou refuser entièrement d’examiner les demandes prĂ©sentĂ©es par un titulaire, si ce dernier omet de payer les frais ou les droits exigibles en vertu du Règlement. Le Ministère prendra aussi les mesures d’application de la loi qui s’imposent dans les cas de distribution de produits sans homologation appropriĂ©e.

Des canaux d’information existants, comme les bulletins d’information destinés aux titulaires et aux intervenants et les webinaires sur les droits annuels de l’ARLA, seraient utilisés pour informer les titulaires des changements apportés au processus d’établissement des droits annuels et pour promouvoir la conformité.

Normes de service

La Directive sur l’imputation et les autorisations financières spĂ©ciales de la SCT prĂ©cise que les cadres supĂ©rieurs ministĂ©riels sont responsables d’établir des normes de service. En ce qui concerne les droits annuels, la norme de service de SantĂ© Canada est de produire une facture au plus tard le 30 avril de l’exercice financier courant, ou dans les 30 jours suivant l’envoi du formulaire de droits annuels dĂ»ment rempli (si après le 30 avril).

Santé Canada rend compte de la performance des droits annuels par rapport aux normes de service dans le cadre de ses rapports sur les frais.

Personne-ressource

Pour toute question ou demande de renseignements, veuillez communiquer avec :

Jordan Hancey
Direction des politiques et des activités
Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire
2, promenade Constellation
Ottawa (Ontario)
K1A 0K9
Courriel : pmra.regulatory.affairs-affaires.reglementaires.arla@hc-sc.gc.ca

PROJET DE RÉGLEMENTATION

Avis est donnĂ© que la gouverneure en conseil, en vertu de l’article 67rĂ©fĂ©rence a de la Loi sur les produits antiparasitaires rĂ©fĂ©rence b, se propose de prendre le Règlement modifiant le Règlement sur les droits Ă  payer Ă  l’égard de produits antiparasitaires (droits annuels), ci-après.

Les intĂ©ressĂ©s peuvent prĂ©senter leurs observations au sujet du projet de règlement dans les soixante jours suivant la date de publication du prĂ©sent avis. Ils sont fortement encouragĂ©s Ă  le faire au moyen de l’outil en ligne disponible Ă  cet effet sur le site Web de la Gazette du Canada. S’ils choisissent plutĂ´t de prĂ©senter leurs observations par courriel, par la poste ou par tout autre moyen, ils sont priĂ©s d’y citer la Partie I de la Gazette du Canada, ainsi que la date de publication du prĂ©sent avis, et d’envoyer le tout Ă  Jordan Hancey, directeur, Division des politiques et des affaires rĂ©glementaires, Direction des politiques et des activitĂ©s, Agence de rĂ©glementation de la lutte antiparasitaire, ministère de la SantĂ©, indice de l’adresse 2608A, 2, promenade Constellation, Ottawa (Ontario) K1A 0K9 (courriel : pmra.regulatory.affairs-affaires.reglementaires.arla@hc-sc.gc.ca).

Ottawa, le 13 dĂ©cembre 2024

La greffière adjointe du Conseil privé
Wendy Nixon

Règlement modifiant le Règlement sur les droits à payer à l’égard de produits antiparasitaires (droits annuels)

Modifications

1 Le paragraphe 2(3) de la version française du Règlement sur les droits Ă  payer Ă  l’égard de produits antiparasitaires rĂ©fĂ©rence 4 est remplacĂ© par ce qui suit :

Agents microbiens ou Ă©comones — annexe 2

(3) Les droits d’examen par le ministre d’une demande Ă  l’égard d’un produit antiparasitaire qui est un agent microbien ou une Ă©comone correspondent aux droits figurant dans la colonne 2 de l’annexe 2 en regard du type de demande figurant dans la colonne 1.

2 La partie 2 du mĂŞme règlement est remplacĂ©e par ce qui suit :

PARTIE 2
Définitions et interprétation

Définitions

9 (1) Les définitions qui suivent s’appliquent à la présente partie.

entité
Organisation au sens de l’article 2 du Code criminel. (entity)
petite entreprise
Toute personne Ă  l’égard de laquelle les critères ci-après s’appliquent :
  • a) la somme du nombre de ses employĂ©s et des employĂ©s des personnes Ă  qui elle est affiliĂ©e est infĂ©rieure Ă  100;
  • b) la somme de ses recettes brutes et des recettes brutes des personnes Ă  qui elle est affiliĂ©e est de moins de 5 000 000 $ par an. (small business)

Affiliation

(2) Pour l’application de la prĂ©sente partie :

Filiale

(3) Pour l’application de la présente partie, toute entité qui est contrôlée par une entité en est la filiale.

ContrĂ´le

(4) Pour l’application de la prĂ©sente partie :

Affiliation réputée

(5) Pour l’application de la présente partie, s’il est raisonnable de considérer qu’un des principaux motifs de l’existence distincte de plusieurs personnes morales est de permettre à l’une d’elles de satisfaire aux conditions applicables à la réduction des droits annuels prévus à la présente partie dont seule une petite entreprise peut se prévaloir, ces personnes morales sont réputées être affiliées les unes aux autres.

Non-application

Non-application

9.01 La présente partie ne s’applique pas aux ministères et aux organismes du gouvernement du Canada ou d’une province ni à aux municipalités, y compris aux sociétés d’État ou aux corporations municipales qui exercent leurs activités à des fins non lucratives.

Droits annuels

Paiements annuels

9.02 Le titulaire paie annuellement, pour chaque homologation dont il est titulaire au 1er avril de l’annĂ©e en cause, les droits annuels suivants :

RĂ©duction — petites entreprises

9.03 (1) MalgrĂ© l’article 9.02 et sous rĂ©serve du paragraphe (2), le titulaire qui est une petite entreprise paie annuellement, pour chaque homologation dont il est titulaire au 1er avril de l’annĂ©e en cause, des droits annuels de 2 000 $.

Renseignements — petites entreprises

(2) Pour l’application du paragraphe (1), le titulaire fournit au ministre, de la manière prĂ©cisĂ©e par celui-ci, ce qui suit :

RĂ©duction — principes actifs

9.04 MalgrĂ© les articles 9.02 et 9.03, les droits annuels sont de 1 000 $ pour le produit antiparasitaire homologuĂ© qui est composĂ© uniquement d’un ou de plusieurs des ingrĂ©dients ci-après, ou qui contient comme seul principe actif :

RĂ©duction — produits antiparasitaires spĂ©cialisĂ©s

9.05 (1) MalgrĂ© les articles 9.02 et 9.03 et sous rĂ©serve du paragraphe (2), les droits annuels sont de 1 000 $ pour le produit antiparasitaire homologuĂ© qui est de la catĂ©gorie « COMMERCIALE Â» ou « RESTREINTE Â» au titre du Règlement sur les produits antiparasitaires et qui remplit l’une des conditions suivantes :

Renseignements — produits antiparasitaires spĂ©cialisĂ©s

(2) Pour l’application du paragraphe (1), le titulaire fournit au ministre, de la manière prĂ©cisĂ©e par celui-ci, ce qui suit :

RĂ©duction — cessation

9.06 MalgrĂ© les articles 9.02 et 9.03, si, conformĂ©ment Ă  l’article 22 de la Loi sur les produits antiparasitaires, le titulaire avise le ministre qu’il a l’intention de cesser la vente d’un produit antiparasitaire et que le ministre prĂ©cise la date de prise d’effet de la rĂ©vocation de l’homologation, les droits annuels Ă  payer après la rĂ©ception de l’avis sont de 1 000 $ pour chacune des deux dernières annĂ©es de l’homologation de ce produit.

Exemption des droits annuels

9.07 Le titulaire est exempté de payer les droits annuels d’un produit antiparasitaire pendant les trois premières années de son homologation si le produit est, ou contient, un nouveau principe actif qui n’a jamais été homologué au Canada et est homologué à des fins d’activités commerciales au Canada.

Moment du paiement

9.08 Les droits annuels sont payables selon l’une des modalitĂ©s suivantes :

Renseignements

Renseignements sur demande

9.09 S’il le juge nĂ©cessaire, le ministre peut demander au titulaire de fournir, dans les soixante jours suivant la date Ă  laquelle il lui en fait la demande, des renseignements additionnels dĂ©montrant qu’il est admissible aux droits annuels prĂ©vus aux articles 9.03 ou 9.05, notamment :

Renseignements non fournis ou insuffisants

9.1 Le titulaire paie les droits annuels prĂ©vus aux articles 9.02 ou 9.03, selon le cas, si :

3 Le titre de l’annexe 1 de la version française du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

Droits relatifs aux demandes visant l’homologation ou la modification de l’homologation d’un produit antiparasitaire, sauf celui qui est un agent microbien ou une écomone

4 Le titre de l’annexe 2 de la version française du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

Droits relatifs aux demandes à l’égard d’un produit antiparasitaire qui est un agent microbien ou une écomone

Disposition transitoire

Avis antérieur à l’entrée en vigueur

5 Dans le cas oĂą le ministre a reçu, avant la date d’entrĂ©e en vigueur du prĂ©sent règlement, l’avis prĂ©vu au paragraphe 22(1) de la Loi sur les produits antiparasitaires l’informant qu’un titulaire a l’intention de cesser la vente d’un produit antiparasitaire pour toutes ses utilisations homologuĂ©es, la partie 2 du Règlement sur les droits Ă  payer Ă  l’égard de produits antiparasitaires, dans sa version antĂ©rieure Ă  cette date, continue de s’appliquer jusqu’à la fin de l’homologation du produit antiparasitaire.

Entrée en vigueur

6 Le prĂ©sent règlement entre en vigueur le 1er avril 2026 ou, si elle est postĂ©rieure, Ă  la date de son enregistrement.

Conditions d’utilisation et Avis de confidentialité

Conditions d’utilisation

Vous ĂŞtes tenu de vous assurer que les commentaires que vous formulez ne contiennent aucun des Ă©lĂ©ments suivants :

  • renseignement personnel;
  • renseignement protĂ©gĂ© ou classifiĂ© du gouvernement du Canada;
  • commentaire discriminatoire ou qui incite Ă  la discrimination fondĂ©e sur la race, le sexe, la religion, l’orientation sexuelle ou contre tout autre groupe protĂ©gĂ© en vertu de la Loi canadienne sur les droits de la personne ou de la Charte canadienne des droits et libertĂ©s;
  • commentaire haineux, diffamatoire ou obscène;
  • commentaire menaçant, violent, intimidant ou harcelant;
  • commentaire venant Ă  l’encontre des lois fĂ©dĂ©rales, provinciales ou territoriales du Canada;
  • commentaire qui constitue une usurpation d’identitĂ©, de la publicitĂ© ou du pollupostage;
  • commentaire dont le but est d'encourager ou d'inciter une activitĂ© criminelle;
  • liens externes;
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  • commentaire qui contrevient autrement au prĂ©sent avis.

L’institution fĂ©dĂ©rale qui gère le changement rĂ©glementaire proposĂ© conserve le droit d’examiner et de supprimer les renseignements personnels, les propos haineux ou tout autre renseignement jugĂ© inappropriĂ© Ă  la publication, tel qu’il est dĂ©crit ci-dessus.

Les renseignements commerciaux confidentiels ne doivent ĂŞtre affichĂ©s que dans la zone de texte rĂ©servĂ©e Ă  cette fin. En gĂ©nĂ©ral, « renseignements commerciaux confidentiels Â» dĂ©signe les renseignements qui i) ne sont pas accessibles au public, ii) sont traitĂ©s de façon confidentielle par la personne dont l’entreprise est concernĂ©e par ces renseignements et iii) ont une valeur Ă©conomique rĂ©elle ou potentielle pour la personne ou ses concurrents, car ils ne sont pas accessibles au public et leur divulgation entraĂ®nerait une perte financière pour la personne ou un gain important pour ses concurrents. Les commentaires fournis dans la zone rĂ©servĂ©e aux renseignements commerciaux confidentiels qui correspondent Ă  cette description ne seront pas rendus publics. L’institution fĂ©dĂ©rale qui gère le changement rĂ©glementaire proposĂ© conserve le droit de rendre le commentaire public s’il n’est pas considĂ©rĂ© qu’il s’agit d’un renseignement commercial confidentiel.

Vos commentaires seront affichés sur le site Web de la Gazette du Canada à la disposition du public pour examen. Cependant, vous avez le droit de soumettre vos commentaires de façon anonyme. Le cas échéant, vos commentaires seront rendus publics et attribués à une personne anonyme. Aucun autre renseignement à votre sujet ne sera rendu public.

Les commentaires seront affichĂ©s sur le site Web de la Gazette du Canada pendant au moins 10 ans.

Veuillez noter que la communication par courriel n’est pas sécurisée. Par conséquent, si la pièce jointe à transmettre contient des renseignements de nature délicate, veuillez écrire à l’adresse de courriel ministérielle pour discuter des façons dont vous pouvez transmettre ces renseignements.

Avis de confidentialité

Les renseignements fournis sont recueillis en vertu de la Loi sur la gestion des finances publiques, de la Loi sur le ministère des Travaux publics et des Services gouvernementaux, de la Loi de mise en Ĺ“uvre de l’Accord Canada–États-Unis–Mexique, ainsi que des lois habilitantes des organismes de rĂ©glementation concernĂ©s, aux fins de recueillir des commentaires liĂ©s aux changements rĂ©glementaires. Vos commentaires et vos documents sont recueillis dans le but d’accroĂ®tre la transparence du processus rĂ©glementaire et de rendre le gouvernement plus accessible aux Canadiens.

Les renseignements personnels soumis sont recueillis, utilisĂ©s, communiquĂ©s, conservĂ©s et protĂ©gĂ©s contre l’accès par les personnes ou les organismes non autorisĂ©s conformĂ©ment aux dispositions de la Loi sur la protection des renseignements personnels et du Règlement sur la protection des renseignements personnels. Les noms des personnes fournis ne seront pas affichĂ©s en ligne; ils seront toutefois conservĂ©s pour que nous puissions communiquer avec ces personnes au besoin. Les noms des organisations qui formulent des commentaires seront affichĂ©s en ligne.

Les renseignements soumis, y compris les renseignements personnels, seront accessibles Ă  Services publics et Approvisionnement Canada, Ă  qui incombe les responsabilitĂ©s de la page Web de la Gazette du Canada, et Ă  l’institution fĂ©dĂ©rale responsable de la gestion du changement rĂ©glementaire proposĂ©.

Toute personne est en droit de demander que les renseignements personnels la concernant lui soient communiquĂ©s ou qu’ils soient corrigĂ©s. Pour demander l’accès Ă  vos renseignements personnels ou leur correction, communiquez avec le Bureau de l’accès Ă  l’information et de la protection des renseignements personnels (AIPRP) de l’institution fĂ©dĂ©rale responsable de la gestion du changement rĂ©glementaire proposĂ©.

Vous pouvez adresser une plainte au Commissariat à la protection de la vie privée du Canada au sujet de la gestion de vos renseignements personnels par une institution fédérale.

Les renseignements personnels fournis sont versĂ©s dans le fichier de renseignements personnels POU 938 ActivitĂ©s de sensibilisation. Les personnes qui souhaitent accĂ©der Ă  leurs renseignements personnels en vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels doivent en faire la demande Ă  l’organisme de rĂ©glementation compĂ©tent en fournissant suffisamment de renseignements pour permettre Ă  l’institution fĂ©dĂ©rale de rĂ©cupĂ©rer les renseignements personnels concernant ces personnes. L’institution fĂ©dĂ©rale pourrait avoir de la difficultĂ© Ă  retracer les renseignements personnels au sujet de personnes qui formulent des commentaires de façon anonyme et qui demandent l’accès Ă  leurs renseignements personnels.