La Gazette du Canada, Partie I, volume 158, numĂ©ro 22 : Règlement sur les zones de services de trafic maritime

Le 1er juin 2024

Fondement législatif
Loi de 2001 sur la marine marchande du Canada

Ministère responsable
Ministère des Transports

RÉSUMÉ DE L’ÉTUDE D’IMPACT DE LA RÉGLEMENTATION

(Le présent résumé ne fait pas partie du Règlement.)

Résumé

Enjeux : Divers enjeux complexes et de longue date ont Ă©tĂ© relevĂ©s dans les trois règlements distincts sur la production de comptes rendus des navires au Canada : le Règlement sur les zones de services de trafic maritime (RZSTM), le Règlement sur la zone de services de trafic maritime de l’Est du Canada (RZSTMEC) ou ECAREG et le Règlement sur la zone de services de trafic maritime du Nord canadien (RZSTMNC) ou NORDREG.

Ces enjeux comprennent l’utilisation d’une terminologie non uniforme, des rĂ©fĂ©rences dĂ©passĂ©es Ă  des règlements ou Ă  des dispositions qui ne sont plus exacts, y compris l’absence d’harmonisation avec les normes internationales, notamment la rĂ©solution A.851(20) de l’Organisation maritime internationale (OMI) sur la production de comptes rendus des navires. Il existe Ă©galement des diffĂ©rences entre les trois règlements concernant les seuils de jauge pour la production de comptes rendus obligatoires, ainsi que les formats des comptes rendus utilisĂ©s par les navires exploitĂ©s dans les eaux de l’Est, de l’Ouest et du Nord du Canada.

Le cadre actuel n’accorde pas Ă  Transports Canada (TC) la souplesse nĂ©cessaire pour ajuster rapidement les exigences relatives aux comptes rendus des navires en fonction des risques de sĂ©curitĂ© Ă©mergents ou imprĂ©vus ni pour s’adapter aux nouvelles exigences instaurĂ©es dans d’autres règlements canadiens. Dans le cadre actuel, tout changement au format et/ou aux donnĂ©es des rapports nĂ©cessite des mises Ă  jour chronophages au règlement concernĂ© (par exemple le RZSTM, le RZSTMEC et le RZSTMNC). En l’absence de mises Ă  jour rĂ©glementaires, Transports Canada s’est appuyĂ© sur le document Aides radio Ă  la navigation maritime (ARNM), qui est Ă©volutif et publiĂ© par la Garde cĂ´tière canadienne (GCC) et qui fournit des mises Ă  jour sur la sĂ©curitĂ© de la navigation aux gens de mer. Cette entente, par exemple, s’est avĂ©rĂ©e particulièrement efficace pendant la pandĂ©mie de COVID-19 lorsque les organismes de santĂ© publique ont eu besoin de renseignements sur les cas de COVID-19 Ă  bord de navires entrant dans les eaux canadiennes. Toutefois, comme le document ARNM n’est pas un document juridique, le respect de celui-ci est volontaire. Transports Canada a dĂ» s’appuyer sur la coopĂ©ration des exploitants de bâtiments pour qu’ils fournissent l’information requise. L’incorporation par renvoi des ARNM permettrait au gouvernement du Canada de mettre Ă  jour ou de modifier les dĂ©tails des rapports au besoin, afin de rĂ©pondre aux risques nouveaux et Ă©mergents pour la sĂ©curitĂ© et de faire appliquer ces modifications sans avoir Ă  demander des modifications officielles aux règlements concernĂ©s. L’incorporation par renvoi permettrait Ă©galement de limiter toute ambiguĂŻtĂ© et d’amĂ©liorer la certitude pour les navigateurs en ce qui concerne les exigences relatives aux rapports.

Transports Canada estime qu’il serait avantageux d’harmoniser les exigences en matière de rapports dans toutes les zones de services de trafic maritime (zones STM) du Canada. Par exemple, le RZSTM et le RZSTMEC exigent tous deux qu’un rapport soit envoyĂ© 24 heures avant l’entrĂ©e dans une zone, alors que le RZSTMNC exige qu’un compte rendu soit transmis lorsqu’un navire est sur le point d’entrer dans une zone STM. Sur le plan opĂ©rationnel, il serait beaucoup plus viable d’avoir un rĂ©gime national de production de rapports uniformes transmis 24 heures avant l’arrivĂ©e, car cela donnerait aux centres des Services de communication et de trafic maritimes (SCTM) suffisamment de temps pour Ă©valuer l’information fournie par les navires qui entrent dans les eaux arctiques, comme c’est le cas sur les cĂ´tes Est et Ouest. Ce dĂ©lai est nĂ©cessaire pour permettre aux centres des SCTM d’examiner l’information fournie et d’évaluer les conditions en cours. Ce dĂ©lai permettrait de rĂ©gler le plus tĂ´t possible les problèmes relatifs Ă  la sĂ©curitĂ© et Ă  l’environnement avant que les bâtiments n’approchent les eaux canadiennes. Sans ce dĂ©lai, si des problèmes se posent, il y a un risque plus grand que les navires puissent se voir refuser l’autorisation d’entrer dans une zone STM ou de la quitter jusqu’à ce que le problème soit rĂ©glĂ©, ce qui pourrait retarder leur arrivĂ©e Ă  destination.

Le RZSTM et le RZSTMEC ne cadrent pas non plus avec les pratiques internationales de gestion du trafic et de production de rapports des bâtiments, et le format de rapports des bâtiments figurant dans le RZSTM n’a pas changĂ© depuis 1989. TC estime que le seuil de production de rapports des bâtiments naviguant dans toutes les zones STM devrait ĂŞtre fixĂ© Ă  une jauge brute (JB) de 300 ou plus afin de fournir aux centres des SCTM une vue globale du trafic dans les zones STM et une meilleure capacitĂ© de surveiller si les navires respectent les exigences rĂ©glementaires ou connaissent des problèmes qui devraient ĂŞtre rĂ©glĂ©s avant leur entrĂ©e. Ă€ l’heure actuelle, le RZSTMNC exige que les navires d’une JB de 300 ou plus produisent un compte rendu, tandis que pour le RZSTM et le RZSTMEC, le seuil pour les navires est une JB de 500. En suivant moins de navires (c’est-Ă -dire en n’exigeant pas de comptes rendus des navires d’une JB de 300 Ă  500), les centres des SCTM ont moins d’occasions de vĂ©rifier que les navires respectent les exigences de sĂ©curitĂ© et de rĂ©duire au minimum les risques que ces navires peuvent poser pour la sĂ©curitĂ© ou l’environnement lorsqu’ils traversent les zones STM.

Enfin, les possibilitĂ©s d’application de la loi pour rĂ©gler les contraventions aux exigences relatives aux STM sont limitĂ©es. Ă€ l’heure actuelle, si un navire est jugĂ© non conforme aux exigences de la Loi de 2001 sur la marine marchande du Canada (LMMC 2001) relatives aux STM, le navigateur peut recevoir des avertissements, son navire pourrait ĂŞtre dĂ©tenu ou il pourrait faire l’objet de poursuites et, s’il est reconnu coupable, se voir infliger une amende ou une peine d’emprisonnement. Compte tenu de la nature des exigences relatives aux STM, il arrive parfois que les avertissements ne soient pas suffisants et que les poursuites soient trop sĂ©vères pour s’attaquer aux cas de non-conformitĂ©.

Description : Le RZSTM, le RZSTMEC et le RZSTMNC seraient abrogĂ©s et leurs exigences seraient regroupĂ©es dans le nouveau Règlement sur les zones de services de trafic maritime (le projet de règlement). Une exigence standard de production de comptes rendus 24 heures avant l’arrivĂ©e serait mise en Ĺ“uvre dans toutes les rĂ©gions cĂ´tières du Canada. En mĂŞme temps, des mises Ă  jour seraient effectuĂ©es pour que la terminologie pertinente reflète celle contenue dans la LMMC 2001 et pour corriger les rĂ©fĂ©rences aux règlements ou aux dispositions qui ne sont plus exacts (par exemple de la Loi sur la marine marchande du Canada abrogĂ©e). Des mises Ă  jour seraient Ă©galement effectuĂ©es pour harmoniser les formats de comptes rendus avec les normes internationales Ă©noncĂ©es dans la rĂ©solution A.851(20) de l’OMI, qui Ă©nonce les principes gĂ©nĂ©raux des systèmes de production de comptes rendus des navires et les exigences en matière de production de comptes rendus des navires, comme la prescription de noms normalisĂ©s et les formats de comptes rendus. Par exemple, la rĂ©solution de l’OMI et le RZSTMNC font rĂ©fĂ©rence au compte rendu qui doit ĂŞtre fait Ă  l’entrĂ©e dans une zone STM comme un compte rendu sur le « plan de route Â», alors que le RZSTM et le RZSTMEC ne donnent pas de nom particulier Ă  ce compte rendu.

Les seuils de production de comptes rendus actuellement applicables aux navires battant pavillon Ă©tranger et canadien exploitĂ©s en vertu du RZSTM et du RZSTMEC passeraient d’une JB de 500 Ă  une JB de 300 dans le projet de règlement afin d’être conformes au seuil de jauge actuel Ă©tabli dans le RZSTMNC. L’abaissement du seuil permettrait aux centres des SCTM d’avoir une vision plus claire du trafic maritime dans toutes les zones STM et d’amĂ©liorer leur capacitĂ© Ă  identifier les navires susceptibles de prĂ©senter des risques pour la sĂ©curitĂ© ou l’environnement avant qu’ils ne pĂ©nètrent dans les eaux canadiennes.

De plus, le projet de règlement incorporerait dynamiquement par renvoi la partie 3 (Services de trafic maritime) de la publication sur les ARNM de la Garde cĂ´tière canadienne, qui dĂ©crit l’information technique sur la radiocommunication, ainsi que le contenu et le format des comptes rendus. Une incorporation dynamique par renvoi signifie que le projet de règlement exigerait que la dernière version des ARNM fasse l’objet d’un suivi, ce qui permettrait de mettre Ă  jour les ARNM sans qu’il soit nĂ©cessaire de modifier Ă  chaque fois le règlement. Cela permettrait des mises Ă  jour rapides et efficaces, ainsi qu’une harmonisation technique avec les normes Ă©tablies par l’OMI.

Enfin, le projet de règlement modifierait Ă©galement le Règlement sur les sanctions administratives pĂ©cuniaires et les avis (LMMC 2001) (RSAPA) en dĂ©signant certaines dispositions comme des infractions. Les montants des sanctions prĂ©vues dans le projet de règlement varieraient entre 260 $ et 10 000 $ par infraction.

Justification : Le projet de règlement viendrait fusionner et moderniser trois règlements canadiens distincts sur la production de comptes rendus des navires en un seul qui est conforme aux normes internationales [par exemple la rĂ©solution A.851(20) de l’OMI]. PlutĂ´t que d’avoir Ă  consulter trois ensembles d’exigences distincts, les navigateurs seraient tenus de se conformer Ă  un ensemble de règles plus uniformes lorsqu’ils naviguent dans les eaux canadiennes. Le projet de règlement offrirait Ă©galement une plus grande souplesse pour rĂ©pondre aux exigences imprĂ©vues ou urgentes en matière de comptes rendus grâce Ă  l’incorporation par renvoi aux ARNM.

Le coĂ»t total du projet de règlement est estimĂ© Ă  743 463 $ sur une pĂ©riode de 10 ans entre mars 2025 et fĂ©vrier 2034 (valeur actuelle en dollars canadiens de 2022, actualisĂ©e Ă  la première pĂ©riode entre mars 2025 et fĂ©vrier 2026 Ă  un taux d’actualisation de 7 %). Les coĂ»ts seraient assumĂ©s par les propriĂ©taires et exploitants de navires privĂ©s canadiens (436 738 $), les gouvernements provinciaux (24 432 $) et le gouvernement du Canada (282 293 $). L’incidence globale prĂ©vue du projet de règlement en matière de coĂ»ts est jugĂ©e faible.

Une analyse effectuĂ©e sous la lentille des petites entreprises permet de conclure que le projet de rĂ©glementation aurait un impact sur les petites entreprises canadiennes. Un coĂ»t total de 121 825 $ ou un coĂ»t annualisĂ© de 754 $ par entreprise serait engagĂ© par les petites entreprises sur la pĂ©riode d’analyse de 10 ans.

La règle du « un pour un Â» s’applique, puisque le projet de règlement viendrait abroger trois titres rĂ©glementaires (le RZSTM, le RZSTMEC et le RZSTMNC) et les remplacer par un nouveau titre rĂ©glementaire. Par consĂ©quent, deux titres seront « supprimĂ©s Â» selon la règle. Le projet de règlement entraĂ®nerait Ă©galement un alourdissement graduel du fardeau administratif pour les entreprises. Selon les estimations, les coĂ»ts administratifs monĂ©tisĂ©s seraient de 19 998 $, soit un coĂ»t annualisĂ© de 434,73 $ par entreprise (valeur actuelle en dollars canadiens de 2012), actualisĂ©s Ă  l’annĂ©e de rĂ©fĂ©rence 2012 Ă  un taux d’actualisation de 7 % pour une pĂ©riode de 10 ans.

Enjeux

Le projet de règlement rĂ©glerait les enjeux suivants :

Contexte

Le Canada est signataire de la Convention internationale pour la sauvegarde de la vie humaine en mer (SOLAS) de l’Organisation maritime internationale, une convention globale sur la sécurité de la navigation marchande. Entre autres choses, la Convention SOLAS exige que les signataires prennent des dispositions pour les services de radiocommunication liés à la sécurité et que les signataires qui souhaitent adopter les services de trafic maritime suivent les lignes directrices élaborées par l’OMI.

En vertu du paragraphe 136(1) de la LMMC 2001, le gouverneur en conseil, sur recommandation du ministre des Transports, est chargĂ© d’instaurer des règlements concernant les services du trafic maritime. Au Canada, les STM sont mis en Ĺ“uvre par l’intermĂ©diaire de trois règlements : le Règlement sur les zones de services de trafic maritime (RZSTM), le Règlement sur la zone de services de trafic maritime de l’Est du Canada (RZSTMEC) et le Règlement sur la zone de services de trafic maritime du Nord canadien (RZSTMNC).

Le RZSTM établit des exigences pour la production de comptes rendus et les services de trafic applicables aux zones désignées partout au Canada sur la côte Est et la côte Ouest, tandis que le RZSTMEC s’applique exclusivement sur la côte Est du Canada. Le RZSTMNC, qui est entré en vigueur en 2010, énonce les exigences applicables aux navires qui naviguent principalement dans les eaux arctiques canadiennes (au nord du 60e parallèle de latitude nord), en plus des eaux de la baie James, de la baie d’Hudson et de la baie d’Ungava. Ni le RZSTM ni le RZSTMEC n’ont été modifiés depuis 2007, bien que depuis longtemps on ait déterminé qu’ils avaient besoin d’être mis à jour.

Les types de services de trafic maritime fournis varient selon la zone et le type de risque pris en compte. Au Canada, les STM sont fournis par la Garde côtière canadienne (GCC) par l’entremise de centres des SCTM dans les régions. Le RZSTM, le RZSTMEC et le RZSTMNC sont administrés et mis en œuvre en vertu du mandat des SCTM afin d’assurer la sécurité du mouvement et la surveillance du trafic maritime dans les eaux canadiennes. Dans les zones où les frontières maritimes sont partagées ou contiguës (par exemple le détroit Juan de Fuca entre la province de la Colombie-Britannique et l’État de Washington), la GCC travaille avec la garde côtière américaine pour fournir des STM.

Les centres des SCTM fournissent des services de trafic maritime dans les zones où la surveillance du trafic maritime et des interactions est jugée essentielle pour assurer la sécurité et l’efficacité de la navigation et la protection du milieu marin. Au Canada, il existe des zones STM pour certaines zones portuaires et certaines approches où le trafic est intense, comme des zones STM dans l’Arctique et des zones STM qui couvrent l’ensemble des côtes Est et Ouest du Canada. Avant d’entrer dans une zone STM et d’y naviguer, les navires transmettent les renseignements prescrits sur le navire et son itinéraire prévu jusqu’au centre des SCTM approprié. Les services de trafic maritime améliorent la sécurité et protègent l’environnement en fournissant de l’information aux navires qui contribuent au processus décisionnel en matière de navigation à bord. Grâce à l’identification et à la surveillance des navires dans les zones STM, les centres des SCTM peuvent contribuer à la protection de l’environnement et à la coordination des interventions d’urgence et des opérations de recherche et de sauvetage.

Les navires qui entrent dans une zone STM doivent se présenter aux autorités compétentes, habituellement par radio, et faire l’objet d’une surveillance par un centre des SCTM. Ces services augmentent la sécurité de la navigation, contribuant ainsi à l’amélioration de la sécurité des navires, de leur cargaison et de leur équipage, ainsi que du milieu marin. Les navires assujettis au RZSTM, au RZSTMEC et au RZSTMNC ne peuvent entrer dans les zones STM qu’après avoir reçu l’autorisation d’un centre des SCTM. Cela donne aux agents des SCTM le temps de répondre aux préoccupations en matière de sécurité ou d’environnement avant que le navire ne pénètre dans les eaux canadiennes.

Comme il a Ă©tĂ© mentionnĂ© plus haut, avant d’entrer dans une zone STM, les navires d’une catĂ©gorie prescrite doivent obtenir l’autorisation d’un officier des SCTM, conformĂ©ment au paragraphe 126(1) de la LMMC 2001. Les règlements actuels Ă©tablissent des exigences en matière de comptes rendus pour les navigateurs, comme l’identitĂ©, les caractĂ©ristiques et l’itinĂ©raire prĂ©vu du navire, tout dĂ©faut dans la coque du navire, le système de propulsion principal, le système de gouverne, le radar, le compas, l’équipement radio, les ancres, tout rejet ou menace de rejet d’un polluant du navire dans l’eau, et tout dommage au navire qui peut entraĂ®ner le rejet d’un polluant dans l’eau. Les comptes rendus sont examinĂ©s par les agents des SCTM afin de s’assurer que le navire ne prĂ©sente aucun risque pour la sĂ©curitĂ© de la navigation ou le milieu marin avant de dĂ©livrer l’autorisation du navire. Le dĂ©faut de communiquer les renseignements demandĂ©s aux centres des SCTM peut entraĂ®ner des retards ou l’interdiction d’entrĂ©e.

Au-delĂ  de ce qui est prĂ©vu par règlement, la partie 3 (Services de trafic maritime) des ARNM fournit des renseignements supplĂ©mentaires ou complĂ©mentaires aux navigateurs, y compris les contacts des centres des SCTM et des dĂ©tails prĂ©cis sur les exigences en matière de comptes rendus. Les centres des SCTM et la GCC collaborent Ă©troitement avec TC pour mettre Ă  jour tous les ans les ARNM, en veillant Ă  ce que le document demeure un outil opĂ©rationnel pratique. Ă€ l’instar des Avis aux navigateurs, lesquels prĂ©sentent des mises Ă  jour pĂ©riodiques propres aux cartes nautiques et aux aides Ă  la navigation, le document sur les ARNM demeure Ă©volutif et est mis Ă  jour rĂ©gulièrement afin d’assurer une harmonisation continue avec les conventions internationales et les dispositions relatives aux STM.

Les ARNM indiquent l’information précise qui doit être incluse dans les comptes rendus des STM envoyés aux centres des SCTM et mettent en évidence l’information complémentaire qui est utilisée pour aider à déterminer si l’autorisation est accordée ou non. Par exemple, en plus de l’information standard propre aux STM (par exemple la longueur, la jauge, l’immatriculation, etc.) qui est énumérée dans le RZSTM, le RZSTMEC et le RZSTMNC, les ARNM exigent également la communication additionnelle des exigences de certification en vertu des conventions internationales, y compris la date et l’expiration de la certification internationale de gestion de la sécurité (ISM), le document de conformité ISM, le certificat de la Convention internationale de 2001 sur la responsabilité civile pour les dommages dus à la pollution par les hydrocarbures de soute (connu sous le nom de Certificat de la Convention sur les hydrocarbures de soute), ainsi que le certificat d’assurance ou autre garantie financière relative à la responsabilité en cas d’enlèvement d’épaves. Ces renseignements sont utilisés par les centres des SCTM pour vérifier que les navires respectent les exigences applicables avant de leur accorder l’autorisation d’entrer dans les zones STM.

Le RZSTM, le RZSTMEC et le RZSTMNC sont assujettis aux sanctions administratives pĂ©cuniaires (SAP) transitoires Ă©tablies par le paragraphe 426(2) du projet de loi C-47 (Loi no 1 d’exĂ©cution du budget de 2023). Ces dispositions transitoires confèrent Ă  TC le pouvoir d’imposer des SAP pour les infractions commises Ă  certaines exigences relatives aux services de trafic maritime, jusqu’à l’entrĂ©e en vigueur du règlement Ă©tablissant ces infractions. Ces SAP transitoires seraient dĂ©signĂ©es dans de nouvelles dispositions, en tant que partie 18 de l’annexe du Règlement sur les sanctions administratives pĂ©cuniaires et les avis (LMMC 2001) [RSAPA]. Le projet de règlement dĂ©signerait Ă©galement deux dispositions additionnelles [alinĂ©as 126(1)a) et 126(1)b) de la LMMC 2001], comme Ă©tant assujetties aux SAP. Ces dispositions seront finalement ajoutĂ©es Ă  la partie 1 de l’annexe du RSAPA.

Objectif

La proposition a pour objectif de renforcer la sécurité maritime et la protection de l’environnement dans l’ensemble du Canada, grâce à des services de trafic maritime uniformes, fiables et efficaces qui sont conformes aux normes internationales, qui répondent aux nouveaux risques en matière de sécurité et qui sont exécutoires.

Description

Harmonisation administrative

Le projet de règlement vise Ă  moderniser l’approche du Canada Ă  l’égard des STM en abrogeant le RZSTM, le RZSTMEC et le RZSTMNC et en regroupant leur contenu en un seul règlement. Les règlements actuels contiennent des dĂ©finitions et des rĂ©fĂ©rences pĂ©rimĂ©es qui doivent ĂŞtre supprimĂ©es ou mises Ă  jour pour ĂŞtre conformes Ă  la LMMC 2001. Par exemple, la dĂ©finition de l’expression « rĂ©gulateur de trafic maritime Â» dans le RZSTM comprend un renvoi au paragraphe 562.18(2) de la Loi sur la marine marchande du Canada abrogĂ©e. Il y a cinq dĂ©finitions et rĂ©fĂ©rences dĂ©suètes au total. Une nouvelle dĂ©finition d’« ARNM Â» serait Ă©galement ajoutĂ©e.

Harmonisation avec les exigences internationales

Le projet de règlement s’harmoniserait Ă©galement avec la rĂ©solution A.851(20) de l’OMI et viendrait modifier le format des comptes rendus actuels demandĂ©s en vertu du RZSTM et du RZSTMEC pour qu’ils soient conformes avec les normes internationales. Ces changements visent strictement le formatage et reprĂ©sentent des coĂ»ts minimes.

Comptes rendus dans un dĂ©lai de 24 heures

Ă€ l’heure actuelle, le RZSTMNC exige que les navires envoient un compte rendu lorsqu’ils sont sur le point d’entrer dans une zone de production de comptes rendus STM. Cette procĂ©dure serait remplacĂ©e par la mĂŞme que celle qui figure actuellement dans le RZSTM et le RZSTMEC et qui exige que les navires dĂ©clarent au moins 24 heures avant d’entrer dans une zone STM, ou dès que possible avant d’entrer dans cette zone, si l’heure d’arrivĂ©e prĂ©vue du navire est infĂ©rieure Ă  24 heures après le dĂ©part du navire du dernier port d’escale.

Les méthodes de communication (radiotéléphonie ou satellite) pour la soumission des comptes rendus des navires aux centres des SCTM, qui sont décrites dans les ARNM selon les spécifications de zone, resteraient inchangées.

Intégration par renvoi des ARNM

Le projet de règlement incorporerait par renvoi la partie 3, Services de trafic maritime, des ARNM, qui demeurerait disponible aux intervenants concernĂ©s, en ligne sur le site Web de la GCC gratuitement dans les deux langues officielles. Cette incorporation viendrait donner force de loi aux dĂ©tails des rapports (par exemple les renseignements prĂ©cis qui doivent ĂŞtre envoyĂ©s dans les rapports tels que la vitesse et la route d’un navire, la destination et l’itinĂ©raire prĂ©vu, s’il y a des marchandises dangereuses Ă  bord, etc.), comme il est Ă©noncĂ© dans les ARNM. L’incorporation viendrait favoriser la mise Ă  jour rapide des exigences en matière de rapports dans le but de rĂ©agir aux risques nouveaux et Ă©mergents pour le milieu marin. Le projet de règlement continuerait d’énoncer les exigences gĂ©nĂ©rales relatives Ă  l’envoi des comptes rendus, ainsi que le moment et la pĂ©riodicitĂ© de leur envoi. La plupart des mises Ă  jour des ARNM seraient de nature courante ou administrative, comme la mise Ă  jour des coordonnĂ©es ou la demande de documents pour dĂ©montrer la conformitĂ© aux dernières exigences rĂ©glementaires canadiennes (par exemple le partage du Certificat d’assurance ou autre garantie financière relative Ă  la responsabilitĂ© en cas d’enlèvement d’épaves du navire).

L’incorporation par renvoi de la partie 3 des ARNM pourrait permettre de demander des renseignements plus dĂ©taillĂ©s et supplĂ©mentaires sur les rapports concernant les risques pour la santĂ© des personnes Ă  bord ou pour la sĂ©curitĂ© maritime. Par exemple, les Ă©lĂ©ments du rapport pourraient ĂŞtre mis Ă  jour et mis en Ĺ“uvre rapidement dans les ARNM pour intervenir en cas de pandĂ©mie ou d’un nouveau danger en mer, comme la perte d’un conteneur. L’incorporation permettrait de mettre en Ĺ“uvre et d’appliquer plus rapidement les exigences en matière de rapports, comparativement Ă  la modification rĂ©glementaire, qui peut prendre plusieurs mois, voire plusieurs annĂ©es.

Application du projet de règlement

Le projet de règlement Ă©largirait le seuil de production de comptes rendus obligatoires pour inclure tous les navires d’une JB de 300 ou plus. Ă€ l’heure actuelle, le RZSTMNC comporte dĂ©jĂ  un seuil de 300 JB ou plus, tandis que le RZSTM et le RZSTMEC ont tous deux un seuil de 500 JB ou plus. Le projet de règlement abaisserait le seuil pour le RZSTM et le RZSTMEC Ă  300 JB. Puisque le chapitre IV de la Convention SOLAS (« Radiocommunications Â») prĂ©voit des exigences en matière de transport d’équipement radio visant les navires d’une JB de 300 ou plus, la rĂ©duction du seuil viendrait amĂ©liorer l’uniformitĂ© du système de production de rapports dans toutes les zones STM du Canada et l’aligner sur les pratiques internationales.

Le projet de règlement laisserait les autres seuils de compte rendu inchangĂ©s, notamment :

Les seuils suivants sont limitĂ©s aux zones STM locales de l’Est et de l’Ouest et excluent (Ă  l’exception des navires d’une jauge brute de 300 ou plus) l’obligation de prĂ©senter un compte rendu 24 heures avant l’entrĂ©e dans une zone STM (Ă©tant donnĂ© que ces navires, dans la plupart des cas, navigueraient dĂ©jĂ  dans les zones et seraient dĂ©jĂ  dans les eaux canadiennes) :

Sanctions administratives pécuniaires

Le projet de règlement viendrait modifier le RSAPA afin de dĂ©signer certaines dispositions comme des textes dont l’infraction est assujettie Ă  une SAP. Plus prĂ©cisĂ©ment, les modifications proposĂ©es permettraient de :

Par exemple, les dispositions du projet de règlement qui seraient dĂ©signĂ©es comprennent les exigences relatives au maintien de la communication par les navires, ainsi que les exigences relatives au contenu et Ă  la prĂ©sentation des comptes rendus et les dĂ©lais de la soumission des comptes rendus. L’annexe du RSAPA sur les SAP inclura les violations dĂ©jĂ  abordĂ©es au paragraphe transitoire 426(2) de la Loi no 1 d’exĂ©cution du budget de 2023 ainsi que deux violations additionnelles relatives aux alinĂ©as 126(1)a) et 126(1)b) de la LMMC 2001.

Les fourchettes de sanctions Ă©tablies ont Ă©tĂ© dĂ©terminĂ©es conformĂ©ment Ă  la politique d’application de Transports Canada et Ă  un cadre de SAP qui Ă©value plusieurs critères clĂ©s, notamment la gravitĂ© de l’infraction (mineure, moyenne, grave) — qui tient compte du type d’infraction et des consĂ©quences potentielles de la non-conformitĂ© — ainsi que la catĂ©gorie du contrevenant (particulier, entreprise ou navire). Ce cadre a fait l’objet de consultations publiques de mai Ă  juin 2022 et a servi de base aux modifications proposĂ©es au RSAPA qui ont Ă©tĂ© rĂ©cemment publiĂ©es dans la Partie II de la Gazette du Canada.

Les classifications de gravité des infractions existantes désignées en vertu du RSAPA resteraient les mêmes. En raison de la nature administrative des exigences relatives à la production de comptes rendus des navires dans le projet de règlement, leur classification serait considérée comme une infraction mineure puisque de telles infractions n’entraîneraient pas directement un risque de dommage pour les gens ou l’environnement.

En vertu de la LMMC 2001, la rĂ©glementation sur la sĂ©curitĂ© maritime et la protection de l’environnement peuvent s’appliquer Ă  un particulier (par exemple capitaine du navire, membres d’équipage, passagers), Ă  une sociĂ©tĂ© (par exemple une entreprise) ou Ă  un navire, selon la nature de l’exigence rĂ©glementaire. Les navires peuvent faire l’objet d’une SAP dans les cas oĂą les exigences lĂ©gislatives ou rĂ©glementaires s’y rattachant s’adressent spĂ©cifiquement Ă  eux. Toutefois, ces sanctions doivent ĂŞtre payĂ©es par le propriĂ©taire, l’exploitant ou le reprĂ©sentant autorisĂ© du navire, selon la nature de l’exigence et de l’infraction.

En règle générale, pour s’assurer que les SAP sont efficaces pour dissuader les comportements non conformes, les sociétés et les navires sont soumis à des peines plus sévères que les particuliers pour les mêmes infractions ou des infractions semblables. Le tableau ci-dessous illustre les fourchettes de sanctions qui s’appliqueraient à chaque catégorie de contrevenants.

Tableau 1 : Fourchettes de sanctions administratives pĂ©cuniaires proposĂ©es
Gravité de l’infraction Particulier (personne) Navire ou société (personne, autre qu’un particulier)
Mineure De 260 $ Ă  1 250 $ De 525 $ Ă  10 000 $

MĂŞme si la pĂ©nalitĂ© maximale prĂ©vue par ces modifications Ă©tait de 10 000 $ par infraction, ce montant serait gĂ©nĂ©ralement rĂ©servĂ© aux cas de non-conformitĂ© par les grands exploitants oĂą de multiples facteurs aggravants sont prĂ©sents (par exemple un historique de non-conformitĂ©, les avantages Ă©conomiques dĂ©coulant d’un comportement non conforme). Ainsi, la plupart des SAP administrĂ©es seraient infĂ©rieures au montant maximal. Il conviendrait Ă©galement de noter que le but d’une SAP est de ramener une partie Ă  la conformitĂ© et qu’elle n’est pas de nature punitive. Par consĂ©quent, un agent de l’autoritĂ© tiendrait compte de l’incidence de la SAP sur la partie non conforme lorsqu’il dĂ©terminerait le montant de la pĂ©nalitĂ©.

Élaboration de la réglementation

Consultation

Transports Canada a menĂ© des consultations sur le projet de règlement au cours des rĂ©unions du Conseil consultatif maritime canadien (CCMC) entre le printemps 2022 et l’automne 2023. Le CCMC est coordonnĂ© et prĂ©sidĂ© par Transports Canada, et une multitude d’intervenants et d’autres parties qui ont un intĂ©rĂŞt reconnu en ce qui concerne les questions de transport maritime, de navigation et de pollution, y compris les propriĂ©taires de navires, les exploitants et les associations maritimes et industrielles, assistent aux rĂ©unions. Des consultations ont Ă©galement Ă©tĂ© menĂ©es auprès du public par l’entremise du site Web « Parlons transport Â» de Transports Canada entre le 11 juillet 2022 et le 17 octobre 2022. Les consultations « Parlons transport Â» ont dĂ©crit les changements prĂ©vus de TC et ont Ă©tĂ© communiquĂ©es aux intervenants par l’entremise de la liste de diffusion Ă©lectronique du SecrĂ©tariat du CCMC et sur les mĂ©dias sociaux.

En outre, le projet de règlement a Ă©tĂ© mis en Ă©vidence par l’entremise d’une page d’information sur les projets de règlement Ă  venir qui a Ă©tĂ© incluse dans un bulletin envoyĂ© en septembre 2023 qui fournit des mises Ă  jour sur la mobilisation rĂ©glementaire aux peuples autochtones. Les collectivitĂ©s et les organisations autochtones ont Ă©tĂ© invitĂ©es Ă  formuler des commentaires sur le projet de règlement. Aucune observation ou rĂ©troaction n’a Ă©tĂ© reçue des peuples autochtones.

Depuis fĂ©vrier 2021, Transports Canada collabore rĂ©gulièrement avec la Garde cĂ´tière canadienne sur le projet de règlement par l’entremise du groupe de travail des Services de communications et de trafic maritimes et de TC. Ce groupe a offert Ă  TC et aux SCTM des occasions de travailler en collaboration Ă  l’élaboration du projet de règlement et des mises Ă  jour de la partie 3 des ARNM, portant spĂ©cifiquement sur l’information des Services de trafic maritime. Le groupe continue de se rĂ©unir au besoin pour poursuivre la collaboration tout au long du processus d’élaboration de la rĂ©glementation.

Intervenants et associations de l’industrie

Les discussions avec les intervenants de l’industrie du transport maritime et les associations maritimes se sont déroulées dans le cadre de consultations au CCMC, la majorité des participants étant favorables aux mesures qui visent à mettre à jour le libellé du projet de règlement afin de s’assurer qu’il est conforme aux normes internationales élaborées par l’OMI. Aucune préoccupation n’a été soulevée et tous les enjeux ont été abordés au cours des présentations au CCMC.

Des consultations ont Ă©galement Ă©tĂ© lancĂ©es sur le site Web « Parlons transport Â» de TC du 11 juillet 2022 au 17 octobre 2022. La consultation « Parlons transport Â» a donnĂ© lieu Ă  sept commentaires au total. Plusieurs de ceux qui ont fourni une rĂ©troaction ont indiquĂ© que des prĂ©cisions sur divers aspects du projet de règlement Ă©taient nĂ©cessaires. Cela comprenait le fardeau potentiel que le projet de règlement pourrait imposer aux propriĂ©taires d’embarcations de plaisance, de bâtiments commerciaux et de bateaux de pĂŞche de plus de 20 m. TC a prĂ©cisĂ© que le projet de règlement n’aurait aucune incidence sur ces catĂ©gories de navires. En outre, il conviendrait de noter que les navires qui remorquent ou qui poussent un navire ou un objet dans une aire de flottage de billes, les yachts de plaisance de moins de 30 m de long et les bateaux de pĂŞche de moins de 24 m de long et d’une JB de 150 tout au plus continueraient d’être exemptĂ©s des exigences en matière de production de comptes rendus en vertu du projet de règlement.

La plupart des commentaires Ă©taient favorables au regroupement des trois règlements en vigueur et Ă  la normalisation de la production de comptes rendus nationaux par l’incorporation par renvoi des ARNM. Les intervenants ont convenu que cela leur profiterait et crĂ©erait une approche nationale plus uniforme et bien accueillie pour la production de comptes rendus. Aucun commentaire n’a Ă©tĂ© reçu au sujet du seuil de production de comptes rendus proposĂ© pour les navires d’une JB de 300 ou plus.

Ces commentaires des intervenants ont Ă©tĂ© pris en compte dans un document intitulĂ© « Parlons de – Ce que nous avons entendu Â» qui a Ă©tĂ© publiĂ© le 24 janvier 2023 sur le site Web « Parlons du (projet de) Règlement sur les zones de services de trafic maritime Â».

Ă€ la suite des consultations « Parlons transport Â», il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© d’inclure l’exigence de production de comptes rendus dans un dĂ©lai de 24 heures pour le RZSTMNC. Cette exigence proposĂ©e a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e aux intervenants lors de la rĂ©union rĂ©gionale des Prairies et du Nord et de la rĂ©union nationale du CCMC en novembre 2023. Les intervenants n’ont pas soulevĂ© de prĂ©occupations concernant l’exigence proposĂ©e de fournir un rapport dans un dĂ©lai de 24 heures dans les eaux de l’Arctique canadien.

Garde côtière canadienne

Depuis fĂ©vrier 2021, TC et la GCC travaillent ensemble par l’entremise du groupe de travail des SCTM/TC afin d’élaborer le projet de règlement et des mises Ă  jour de la partie 3 des ARNM, portant spĂ©cifiquement sur l’information des Services de trafic maritime. La GCC soutient le projet de règlement et a indiquĂ© que l’incidence sur ses ressources devrait ĂŞtre faible. La GCC a confirmĂ© que toute incidence sur les ressources opĂ©rationnelles serait gĂ©rĂ©e avec les ressources existantes. En ce qui a trait aux modifications proposĂ©es Ă  la production de comptes rendus en vertu du RZSTMNC, la GCC soutient fermement l’instauration d’un compte rendu obligatoire dans un dĂ©lai de 24 heures dans le Nord afin de pouvoir examiner adĂ©quatement les comptes rendus, de rĂ©duire la congestion des navires et d’amĂ©liorer les niveaux de sĂ©curitĂ© globaux.

Affaires mondiales Canada

Transports Canada a collaborĂ© rĂ©gulièrement avec Affaires mondiales Canada (AMC) concernant le projet de règlement, en particulier en ce qui concerne la rĂ©glementation de la navigation dans les rĂ©gions arctiques de la zone Ă©conomique exclusive de l’Arctique du Canada. Plusieurs États ont contestĂ© la mise en Ĺ“uvre par le Canada de l’obligation de prĂ©senter des comptes rendus en vertu du RZSTMNC en 2010, en partie parce que le RZSTMNC pourrait ne pas ĂŞtre conforme Ă  la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (CNUDM). Le Canada demeure d’avis que le RZSTMNC demeure toujours conforme au droit international, en particulier Ă  la CNUDM et Ă  d’autres instruments pertinents de l’Organisation maritime internationale. La position du Canada renvoie Ă  l’article 234 de la CNUDM, en vertu de laquelle « [l]es États cĂ´tiers ont le droit d’adopter et de faire appliquer des lois et règlements non discriminatoires afin de prĂ©venir, rĂ©duire et maĂ®triser la pollution du milieu marin par les navires dans les zones recouvertes par les glaces et comprises dans les limites de la zone Ă©conomique exclusive Â». Étant donnĂ© que la substance du contenu sur l’Arctique du projet de règlement demeurerait essentiellement la mĂŞme que celle du RZSTMNC actuel, AMC n’a relevĂ© aucun enjeu ou aucune prĂ©occupation sur la compĂ©tence juridique internationale en ce qui a trait au projet de règlement.

Obligations relatives aux traités modernes et consultation et mobilisation des Autochtones

Conformément à la Directive du Cabinet sur l’approche fédérale de la mise en œuvre des traités modernes, une analyse a été entreprise pour déterminer si le projet de règlement donne lieu à des obligations découlant des traités modernes. L’évaluation concernait la portée géographique et l’objet de la proposition par rapport aux traités modernes en vigueur. Après examen, aucune obligation conventionnelle spécifique n’a été relevée, mais pour assurer une bonne gouvernance, les partenaires signataires de traités en seront informés.

Choix de l’instrument

Ă€ la suite de la publication du RZSTMNC en 2010, qui a harmonisĂ© les exigences nationales en matière de production de comptes rendus avec la rĂ©solution A.851(20) de l’OMI, TC a dĂ©terminĂ© qu’il serait utile de combiner et d’harmoniser les trois règlements des STM afin d’amĂ©liorer la clartĂ© et de pouvoir y faire rĂ©fĂ©rence facilement. Le projet de règlement viendrait offrir une approche harmonisĂ©e qui normalise la production de comptes rendus et les seuils de jauge dans toutes les zones STM, et les processus relatifs aux comptes rendus Ă  l’intention des navigateurs lorsqu’ils naviguent dans les eaux canadiennes. En outre, le RZSTM et le RZSTMEC n’ont pas Ă©tĂ© mis Ă  jour depuis 2007 et contiennent par consĂ©quent une terminologie dĂ©suète et des renvois Ă  des règlements ou Ă  des dispositions spĂ©cifiques qui ne sont pas conformes aux normes de l’OMI et qui ne peuvent ĂŞtre corrigĂ©s que par des modifications rĂ©glementaires. Le RZSTMNC n’a pas Ă©tĂ© mis Ă  jour depuis 2010.

Étant donné que la protection de la sécurité et de l’environnement constitue des objectifs clés des services de trafic maritime, les centres de SCTM doivent vérifier que les navires qui souhaitent pénétrer dans une zone STM, la quitter ou y naviguer respectent les plus récentes exigences réglementaires comme condition d’octroi de l’autorisation d’y entrer. Lorsque de nouvelles exigences réglementaires sont instaurées à l’aide d’autres règlements canadiens, les centres de SCTM doivent mettre à jour les renseignements qu’ils demandent aux navires afin de vérifier correctement la conformité (par exemple en demandant que les navires présentent le certificat d’assurance ou autre garantie financière relative à la responsabilité en cas d’enlèvement d’épaves pour démontrer la conformité à la Loi sur les épaves et les bâtiments abandonnés ou dangereux).

Étant donné que le RZSTM, le RZSTMEC et le RZSTMNC n’ont pas suivi l’instauration de nouvelles exigences réglementaires ajoutées par d’autres règlements canadiens, les centres de SCTM ont demandé les renseignements nécessaires pour vérifier la conformité des navires au moyen des ARNM. Le document ARNM est depuis longtemps un outil pratique pour les navigateurs et continue d’être utilisé pour communiquer des mises à jour opérationnelles liées au transport maritime et d’autres renseignements nécessaires pour demeurer conformes aux règlements et aux normes les plus récents. Cela s’est avéré être un moyen efficace de transmettre les renseignements maritimes les plus récents à l’industrie. Étant donné que le Règlement de 2020 sur la sécurité de la navigation exige que les ARNM soient à bord des navires, les navigateurs sont déjà familiers avec les ARNM comme source des mises à jour les plus récentes sur les renseignements opérationnels pertinents, surtout lorsqu’il est nécessaire de les communiquer avec une certaine urgence.

L’incorporation par renvoi des ARNM permettrait aux exploitants de navires de savoir clairement et avec certitude que les détails décrits dans les ARNM sont considérés comme des éléments obligatoires des rapports sur les navires. Elle permettrait également que le projet de règlement demeure à jour en ce qui concerne les modifications apportées par d’autres règlements canadiens au fil du temps. De plus, l’incorporation par renvoi des ARNM permettrait à la GCC et à TC d’ajuster rapidement les détails des éléments des comptes rendus requis en réponse aux risques et aux menaces émergents qui pourraient nuire au trafic maritime. Toutes les modifications apportées aux ARNM seraient conformes aux objectifs des services de trafic maritime, qui sont de veiller à ce que la navigation dans les zones STM soit effectuée en toute sécurité et à ce que le milieu marin soit protéger. Le document sur les ARNM continuerait d’être publié en ligne sur le site Web de la GCC gratuitement dans les deux langues officielles.

Enfin, le recours aux SAP est un instrument d’application idĂ©al en raison de la souplesse avec une gamme de montants de sanctions qui sont facilement appliquĂ©es et qui offrent une solution de rechange Ă  l’utilisation d’avertissements et de poursuites. La LMMC 2001 exige que toute disposition de la loi et de ses règlements qui doit ĂŞtre assujettie aux SAP en cas de non-conformitĂ© soit dĂ©signĂ©e comme une infraction en vertu du RSAPA. Par consĂ©quent, des modifications rĂ©glementaires au RSAPA sont nĂ©cessaires pour atteindre cet objectif.

Transports Canada a envisagĂ© des options non rĂ©glementaires, comme des directives stratĂ©giques et des campagnes de sensibilisation publiques. Toutefois, ces options ne donneraient ni certitude ni clartĂ© aux intervenants concernant les exigences en matière de compte rendu Ă  la lumière de diffĂ©rences entre les règlements et les ARNM, ne permettraient pas au Canada de concrĂ©tiser son engagement visant Ă  adopter la rĂ©solution A.851(20), et ne garantiraient pas que les exigences soient uniformes dans toutes les zones de trafic maritime.

Les modifications Ă  la partie 3 des ARNM seraient apportĂ©es en conformitĂ© avec la Politique relative Ă  l’incorporation par renvoi de Transports Canada (un document interne en vigueur depuis le 6 avril 2021 dont le but est de donner des directives sur tous les règlements relevant de TC faisant usage de l’incorporation par renvoi). De plus, ces modifications seraient gĂ©rĂ©es conjointement par la GCC et TC en collaboration avec le ministère de la Justice. Toute modification proposĂ©e Ă  la partie 3 des ARNM devra continuer de relever de la Loi de 2001 sur la marine marchande, de cadrer avec la rĂ©glementation, et de correspondre Ă  la portĂ©e de TC et des pouvoirs en matière d’incorporation par renvoi.

Selon l’article 142 du Règlement de 2020 sur la sĂ©curitĂ© de la navigation, les ARNM sont un document obligatoire qui doit ĂŞtre Ă  bord des bâtiments. Le capitaine et le reprĂ©sentant autorisĂ© d’un bâtiment doivent veiller Ă  ce que la version la plus rĂ©cente des ARNM soit Ă  bord du bâtiment.

Analyse de la réglementation

Le projet de règlement regrouperait et fusionnerait les exigences du RZSTM, du RZSTMEC et du RZSTMNC en un seul règlement et harmoniserait les seuils de production de comptes rendus pour les navires qui se dĂ©placent dans les zones STM au Canada. Le coĂ»t total du projet de règlement est estimĂ© Ă  743 463 $ entre mars 2025 et fĂ©vrier 2034 (valeur actuelle en dollars canadiens de 2022, actualisĂ©e Ă  la première pĂ©riode de 12 mois entre mars 2025 et fĂ©vrier 2026 Ă  un taux d’actualisation de 7 %), dont 436 738 $ seraient engagĂ©s par les propriĂ©taires et exploitants de navires canadiens, 24 432 par les gouvernements provinciaux, et 282 293 $ par le gouvernement du Canada.

Le projet de règlement profiterait aux intervenants en regroupant les exigences relatives à la jauge des navires, ce qui améliorerait ainsi l’uniformité de la terminologie et uniformiserait les formats des comptes rendus. De plus, le projet de règlement incorporerait par renvoi l’utilisation des ARNM afin de permettre des mises à jour plus rapides des exigences en matière de production de comptes rendus en réponse aux risques et aux menaces émergents qui pourraient nuire au trafic maritime. De plus, le projet de règlement permettrait au Canada de respecter son engagement international en s’harmonisant avec les normes de l’OMI. Bien que ces avantages ne soient pas quantifiés, il est attendu qu’ils l’emportent sur les coûts estimés, car le projet de règlement soutiendrait la sécurité maritime en permettant aux agents de SCTM de s’assurer que les préoccupations en matière de sécurité ou d’environnement peuvent être prises en compte avant qu’un navire déclarant n’entre dans les eaux du Pacifique ou de l’Atlantique.

Avantages et coûts

Cadre analytique

Les avantages et les coûts du projet de règlement ont été évalués conformément à la Politique sur l’analyse coûts-avantages du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada (SCT). Dans la mesure du possible, les répercussions sont quantifiées et monétisées, et seuls les coûts et les avantages directs pour les intervenants sont pris en compte dans l’analyse coûts-avantages. Conformément à cette politique, les taxes, les redevances et les autres frais sont transférés d’un groupe à un autre et ne sont donc pas considérés comme des coûts de conformité ou d’administration, même s’ils se veulent des mesures incitatives pour favoriser la conformité et un changement de comportement. En conséquence, les coûts engagés pour payer les SAP et les revenus du gouvernement du Canada produits grâce aux SAP ne sont pas considérés comme des coûts ou des avantages puisqu’ils sont obtenus en dehors des activités commerciales normales, dans des cas de non-conformité.

Les avantages et les coûts associés au projet de règlement sont évalués en fonction de la comparaison du scénario de référence par rapport au scénario de réglementation. Le scénario de référence décrit ce qui risque de se produire à l’avenir si le gouvernement du Canada ne met pas en œuvre le projet de règlement. Le scénario de réglementation fournit de l’information sur les résultats prévus du projet de règlement. De plus amples détails sur ces deux scénarios sont présentés ci-dessous.

Selon l’analyse, l’impact du projet de règlement sur une pĂ©riode de 10 ans allant de mars 2025 Ă  fĂ©vrier 2034 a Ă©tĂ© estimĂ©, mars 2025 Ă©tant le moment prĂ©vu pour l’enregistrement du Règlement. Chaque pĂ©riode se compose de 12 mois, de mars Ă  fĂ©vrier. La première pĂ©riode s’étale de mars 2025 Ă  fĂ©vrier 2026 et la dernière, de mars 2033 Ă  fĂ©vrier 2034. Sauf indication contraire, toutes les valeurs sont exprimĂ©es en valeur actuelle en dollars canadiens de 2022, actualisĂ©es Ă  un taux de 7 % pour la première pĂ©riode de 12 mois commençant en mars 2025.

Profil des intervenants

Selon les donnĂ©es historiques de 2017 Ă  2021 sur les dĂ©placements des navires dans les eaux canadiennes saisies dans le Système d’identification automatique (SIA)rĂ©fĂ©rence 1 de TC, il y avait en moyenne 164 navires battant pavillon canadien dont la jauge brute se situait entre 300 et 500, dont 78 ont naviguĂ© dans les zones STM de l’Atlantique et du Pacifique assujetties au RZSTMEC et au RZSTM Ă  diffĂ©rentes frĂ©quencesrĂ©fĂ©rence 2. Par consĂ©quent, il est attendu que le projet de règlement touche ces 78 naviresrĂ©fĂ©rence 3, qui sont dĂ©tenus ou exploitĂ©s par 46 entreprises canadiennes et les gouvernements provinciauxrĂ©fĂ©rence 4. Plus prĂ©cisĂ©ment, 74 navires sont dĂ©tenus et exploitĂ©s par des entreprises canadiennes (71 naviguent dans les zones STM de l’Atlantique et 4 dans la zone STM du Pacifique, dont un dans les deux zones STM) et 4 par les gouvernements provinciauxrĂ©fĂ©rence 5.

Le gouvernement du Canada (reprĂ©sentĂ© par les centres de SCTMrĂ©fĂ©rence 6) serait Ă©galement touchĂ©, car il devrait utiliser des ressources (des employĂ©s de SCTM) pour examiner les rapports supplĂ©mentaires soumis par les propriĂ©taires et exploitantsrĂ©fĂ©rence 7 de navires canadiens et Ă©trangers en raison du changement proposĂ© au seuil de production de comptes rendus. Toutefois, conformĂ©ment Ă  la Politique sur l’analyse coĂ»ts-avantages du SCT, les coĂ»ts et les avantages qui entrent dans la portĂ©e sont ceux qui sont attribuĂ©s aux « Canadiens Â», dĂ©finis comme l’ensemble de la collectivitĂ© canadienne, et, par consĂ©quent, les coĂ»ts pour la population canadienne (centres de SCTM), pour le traitement de rapports Ă©trangers additionnels, sont inclus dans cette analyse, alors que les coĂ»ts pour les propriĂ©taires et exploitants de navires Ă©trangers y sont exclus.

Scénarios de référence et de réglementation

Selon le scĂ©nario de rĂ©fĂ©rence, les navires qui naviguent dans les zones STM au Canada continueraient d’être assujettis au RZSTM, au RZSTMEC et au RZSTMNC, qui ont des exigences et des formats diffĂ©rents en matière de production de comptes rendus. En outre, le Canada ne respecterait pas son engagement international puisque le RZSTMEC et le RZSTM ne sont pas conformes Ă  la rĂ©solution A.851(20) de l’OMI, mĂŞme si les propriĂ©taires et exploitants de navires l’ont adoptĂ© comme pratique actuelle courante. En outre, s’il est vrai que tous les propriĂ©taires et exploitants de navires naviguant dans les zones STM suivent volontairement les ARNMrĂ©fĂ©rence 8, les règlements actuels n’exigent pas le mĂŞme niveau d’informations dĂ©taillĂ©es relatives Ă  la sĂ©curitĂ© de la navigation que les ARNM et ne permettent pas une mise Ă  jour plus rapide des pratiques de production de comptes rendus pour faire face aux situations Ă©mergentes.

Depuis le 22 juin 2023, les trois règlements sur les STM sont assujettis aux SAP transitoires Ă©tablies par le paragraphe 426(2) de la Loi no 1 d’exĂ©cution du budget de 2023. Les SAP transitoires permettent Ă  TC d’imposer des sanctions pĂ©cuniaires pour certaines infractions aux services de trafic maritime jusqu’à l’entrĂ©e en vigueur des règlements dĂ©signant ces infractions (voir les sections « Description Â» et « Choix de l’instrument Â» pour plus de dĂ©tails). De plus, la LMMC 2001 comprend actuellement deux dispositions sur les interdictions d’entrer dans une zone STM, d’en sortir ou d’y naviguer qui n’ont pas Ă©tĂ© inclues aux SAP transitoires et ne sont pas dĂ©signĂ©es. Advenant une non-conformitĂ©, elles ne peuvent ĂŞtre assujetties Ă  des sanctions pĂ©cuniaires.

Selon le scĂ©nario de rĂ©glementation, le projet de règlement permettrait de mieux harmoniser les exigences en matière de production de comptes rendus pour les navires qui naviguent dans toutes les zones STM au Canada en Ă©tablissant le seuil de production de comptes rendus Ă  une JB de 300 ou plus et en intĂ©grant des terminologies uniformes. Le projet de règlement s’harmonise avec la rĂ©solution A.851(20) de l’OMI (PDF) en introduisant un format uniforme de production de comptes rendus pour les navires naviguant dans les eaux canadiennes. Cette harmonisation n’exigerait pas de dĂ©claration d’informations supplĂ©mentaires, car les navires s’y conforment dĂ©jĂ  en tant que pratique exemplaire. De plus, le document sur les ARNM serait incorporĂ© par renvoi, ce qui permettrait aux exploitants de navires de savoir clairement et avec certitude que les dĂ©tails dĂ©crits dans les ARNM sont considĂ©rĂ©s comme des Ă©lĂ©ments obligatoires des rapports sur les navires. L’incorporation par renvoi des ARNM permettrait Ă  la GCC et Ă  TC d’ajuster rapidement les dĂ©tails des Ă©lĂ©ments des comptes rendus requis en rĂ©ponse aux risques et aux menaces Ă©mergents qui pourraient nuire au trafic maritime. De plus, l’annexe sur les SAP dans le projet de règlement inclurait des dispositions visĂ©es par les SAP transitoires mentionnĂ©es au paragraphe 426(2) de la Loi no 1 d’exĂ©cution du budget de 2023 et ajouterait deux dispositions au RSAPA (voir la section « Description Â» pour plus de dĂ©tails).

Il convient de noter que, dans cette analyse, les exploitants de bâtiments d’une jauge brute de 500 ou plus ne seraient pas touchés par l’incorporation par renvoi des ARNM dans le projet de règlement, car selon des observations de la GCC et de TC, on s’attend à ce qu’ils continuent de se conformer volontairement aux ARNM. Cependant, si certains exploitants choisissent de cesser de se conformer volontairement, ils seront touchés par les mises à jour aux ARNM, surtout les mises à jour aux exigences en matière de rapports.

Le tableau 2 ci-dessous prĂ©sente les changements dĂ©taillĂ©s aux exigences en matière de production de comptes rendus entre le scĂ©nario de rĂ©fĂ©rence et le scĂ©nario de rĂ©glementation.

Tableau 2 : Modifications des exigences en matière de comptes rendus dans le cadre des scĂ©narios de rĂ©fĂ©rence et de rĂ©glementation

Zone STM

Scénario de référence

Scénario de réglementation

Différences

Nouvelles mesures

Atlantique — RZSTMEC

Seuil de production de comptes rendus :

(1) JB de 500 ou plus.

Moment de soumettre un compte rendu :

  • (1) 24 heures avant d’entrer dans la zone;
  • (2) après ĂŞtre entrĂ© dans la zone et en ĂŞtre sorti;
  • (3) Ă  l’arrivĂ©e Ă  un poste Ă  quai et au dĂ©part de celui-ci et lors d’un accident maritime (comptes rendus circonstanciels).

Seuil de production de comptes rendus :

(1) JB de 300 ou plus.

Moment de soumettre un compte rendu :

  • (1) 24 heures avant d’entrer dans la zone;
  • (2) après ĂŞtre entrĂ© dans la zone et en ĂŞtre sorti;
  • (3) Ă  l’arrivĂ©e Ă  un poste Ă  quai et au dĂ©part de celui-ci et lors d’un accident maritime (comptes rendus circonstanciels).

Seuil de production de comptes rendus abaissé, passant d’une JB de 500 ou plus à une JB de 300 ou plus.

Les propriĂ©taires et exploitants de navires concernĂ©s (entre une JB de 300 et une JB de moins de 500) soumettent un compte rendu 24 heures avant d’entrer dans la zone, après y ĂŞtre entrĂ©s, en y sortant, en arrivant Ă  quai, en quittant le poste Ă  quai, et lorsqu’un un accident maritime se produit.

Atlantique — RZSTM

Seuil de production de comptes rendus :

  • (1) JB de 500 ou plus;
  • (2) longueur de 20 m ou plus.

Moment de soumettre un compte rendu pour les navires d’une JB de 500 ou plus :

  • (1) 24 heures avant d’entrer dans la zone;
  • (2) avant et après d’être entrĂ© dans la zone et au moment de la quitter;
  • (3) comptes rendus circonstanciels selon les types de voyage et l’occurrence d’évĂ©nements rares (par exemple accident maritime).

Moment de soumettre un compte rendu, pour les navires d’une longueur de 20 m ou plus :

MĂŞme chose que ci-dessus, sauf le compte rendu Ă  envoyer 24 heures Ă  l’avance.

Seuil de production de comptes rendus :

  • (1) JB de 300 ou plus;
  • (2) longueur de 20 m ou plus.

Moment de soumettre un compte rendu pour les navires d’une JB de 300 ou plus :

  • (1) 24 heures avant d’entrer dans la zone;
  • (2) avant d’entrer, après ĂŞtre entrĂ© dans la zone et au moment de la quitter;
  • (3) comptes rendus circonstanciels selon les types de voyage et l’occurrence d’évĂ©nements rares (par exemple accident maritime).

Moment de soumettre un compte rendu, pour les navires d’une longueur de 20 m ou plus :

MĂŞme chose que ci-dessus, sauf le compte rendu Ă  envoyer 24 heures Ă  l’avance.

Seuil de production de comptes rendus abaissĂ©, passant d’une jauge brute de 500 ou plus Ă  une jauge brute de 300 ou plus.

Les propriĂ©taires et exploitants de navires concernĂ©s (entre une JB de 300 ou moins Ă  une JB de 500) soumettent un compte rendu 24 heures avant l’arrivĂ©e dans la zone (remarque : les donnĂ©es historiques enregistrĂ©es dans le SIA indiquent que tous les navires touchĂ©s ont une longueur de 20 m ou plus).

Pacifique — RZSTM

Les mĂŞmes exigences discutĂ©es que pour Atlantique — RZSTM.

Les mĂŞmes exigences proposĂ©es que pour Atlantique — RZSTM.

Les mĂŞmes changements discutĂ©s que pour Atlantique — RZSTM.

MĂŞme que celles discutĂ©es pour Atlantique — RZSTM.

Eaux de l’Arctique et du Nord — RZSTMNC

Seuil de production de comptes rendus :

(1) JB de 300 ou plus.

Moment de soumettre un compte rendu :

(1) Quand un navire est sur le point d’entrer dans la zone.

Seuil de production de comptes rendus :

(1) JB de 300 ou plus.

Moment de soumettre un compte rendu :

(1) 24 heures avant l’entrĂ©e dans la zone.

Les navires d’une JB de 300 ou plus soumettent un compte rendu 24 heures avant d’entrer dans la zone au lieu de le faire près du moment d’y entrer.

Les propriétaires et exploitants de navires concernés (JB de 300 ou plus) soumettent un compte rendu 24 heures avant d’entrer dans la zone.

Avantages

Le projet de règlement clarifierait et normaliserait les exigences en matière de production de comptes rendus pour les navires qui naviguent dans les zones STM partout au Canada et assurerait la sĂ©curitĂ© du mouvement du trafic maritime. Le projet de règlement harmoniserait Ă©galement les exigences avec les exigences internationales pour permettre au Canada de respecter ses engagements internationaux. De plus, il viendrait incorporer les ARNM par renvoi afin de permettre l’ajustement rapide des Ă©lĂ©ments des comptes rendus en rĂ©ponse aux risques et aux menaces Ă©mergents qui pourraient nuire au trafic maritime. En dĂ©signant des dispositions d’application de la loi avec les SAP (alinĂ©as 126(1)a) et 126(1)b) de la LMMC 2001), le projet de règlement viendrait efficacement dissuader la non-conformitĂ© lors de la production d’un rapport dans une zone STM.

Regroupement des règlements

Le regroupement du RZSTM, du RZSTMEC et du RZSTMNC dans le projet de règlement augmenterait la facilité de consultation, car les propriétaires et exploitants de navires qui naviguent dans les zones STM canadiennes n’auraient qu’à consulter un seul règlement. Le projet de règlement mettrait également à jour la terminologie non uniforme et les renvois désuets du RZSTMNC, du RZSTMEC et du RZSTM afin d’améliorer la clarté et l’uniformité des exigences dans les zones STM.

De plus, le projet de règlement harmoniserait les seuils de production de comptes rendus dans toutes les zones STM, augmentant ainsi le nombre de comptes rendus soumis aux centres des SCTM par les propriĂ©taires et exploitants de navires canadiens et Ă©trangers. Ces comptes rendus supplĂ©mentaires aideraient les centres des SCTM Ă  mieux gĂ©rer le trafic maritime dans les zones STM, car ils informeraient les agents des SCTM de tous les navires d’une JB de 300 ou plus exploitĂ©s dans la zone et du but de leur voyage, ce qui leur permettrait de communiquer des renseignements essentiels (par exemple des alertes mĂ©tĂ©orologiques) qui pourraient accroĂ®tre la sĂ©curitĂ© de la navigation. Par consĂ©quent, le projet de règlement pourrait amĂ©liorer la sĂ©curitĂ© opĂ©rationnelle des Ă©quipages Ă  bord des navires, rĂ©duire la perte de cargaisons et de propriĂ©tĂ©s et mieux protĂ©ger le milieu marin.

Respect des engagements internationaux du Canada

Parmi les trois règlements, le RZSTMNC est le seul qui s’harmonise Ă  la rĂ©solution A.851(20) de l’OMI. L’harmonisation du projet de règlement avec les normes de l’OMI permettrait au Canada de remplir ses engagements internationaux en tant qu’État membre de l’OMI.

Incorporation par renvoi des ARNM

Le projet de règlement incorporerait par renvoi des sections des ARNM relatives aux moyens de communication, aux formats de comptes rendus ainsi qu’à leur contenu. L’incorporation des ARNM permettrait à TC de faire appliquer les pratiques actuelles, d’apporter de la clarté et de la certitude aux intervenants, et permettrait à la GCC et à TC de modifier rapidement les détails des éléments de compte rendu requis en réponse aux risques et menaces émergents susceptibles de nuire au trafic maritime. Même si les propriétaires et exploitants des bâtiments concernés se conforment déjà aux ARNM dans leur pratique actuelle, l’incorporation des ARNM permettrait également de s’assurer que le projet de règlement demeure uniforme et à jour en ce qui concerne les normes SOLAS et de l’OMI. Cela faciliterait les activités existantes de production de comptes rendus des propriétaires et exploitants de navires, car ils pourraient utiliser un format commun de compte rendu dans les zones STM partout au Canada.

Il convient de noter que, bien que l’on ne s’attende pas à ce qu’un nouvel élément en matière de production de rapports vienne s’ajouter aux ARNM, l’incorporation des ARNM au projet de règlement permettrait à la GCC et à TC de mettre en place de nouvelles exigences à tout moment après l’entrée en vigueur du projet de règlement.

Renforcer l’application de la loi

Les SAP sont des outils d’application de la loi efficaces qui incitent les parties rĂ©glementĂ©es Ă  se conformer aux lois et aux règlements et qui dissuadent la rĂ©cidive de non-conformitĂ©s. Le projet de règlement confĂ©rerait aux agents d’application de la loi de TC le pouvoir d’infliger des sanctions pĂ©cuniaires en cas de violation des dispositions dĂ©signĂ©es de la LMMC 2001 et du Règlement sur les zones de services de trafic maritime. MĂŞme si la plupart de ces dĂ©signations codifieraient les sanctions qui peuvent dĂ©jĂ  ĂŞtre imposĂ©es en vertu des dispositions transitoires de la LMMC 2001, les dĂ©signations supplĂ©mentaires (c’est-Ă -dire les alinĂ©as 126(1)a) et 126(1)b) de la LMMC 2001) devraient promouvoir et renforcer davantage le respect des exigences qui s’appliquent aux navires qui entrent dans les zones de services de trafic maritime, qui en sortent ou qui y naviguent.

Coûts

Le projet de règlement Ă©tablirait un seuil de dĂ©claration uniforme et exigerait que les navires qui naviguent dans les zones STM communiquent des renseignements supplĂ©mentaires aux centres des SCTM. Par consĂ©quent, nous estimons Ă  27 843 le nombre de comptes rendus supplĂ©mentaires dont 15 006 seraient remplis par les propriĂ©taires et exploitants de navires canadiens, 1 153 par les gouvernements provinciaux et 11 684 par des propriĂ©taires et exploitants de navires Ă©trangers. Tous ces comptes rendus seraient examinĂ©s par les agents des SCTM. Par consĂ©quent, les coĂ»ts totaux associĂ©s au projet de règlement sont estimĂ©s Ă  743 463 $, dont 436 738 $ seraient engagĂ©s par les propriĂ©taires et exploitants de navires canadiens, 24 432 $ par les gouvernements provinciaux et 282 293 $ par le gouvernement du Canada.

De plus, les propriétaires et exploitants de bâtiments devront harmoniser les formats de rapports utilisés dans le cadre du RZSTM et du RZSTMEC avec la résolution A.851(20) de l’OMI sans fournir d’information additionnelle. Toutefois, une telle harmonisation devrait demander un effort minimal de la part des intervenants concernés.

Coût pour les propriétaires et exploitants de navires privés

Comme il est indiquĂ© au tableau 2, le projet de règlement fixerait le seuil de production de comptes rendus des navires d’une JB de 300 ou plus pour les navires qui se dĂ©placent dans les zones STM au Canada, ce qui toucherait 74 navires d’une JB de 300 ou plus, mais d’une JB de 500 ou moins qui naviguent dans les zones STM de l’Atlantique et du Pacifique (appartenant Ă  46 entreprises). Les coĂ»ts des comptes rendus des propriĂ©taires et exploitants de navires dĂ©pendent de la frĂ©quence des dĂ©placements annuels d’un navire dans une zone STM (voir les dĂ©tails ci-dessous).

Il convient de noter que l’exigence proposĂ©e de soumettre des comptes rendus aux centres des SCTM 24 heures avant d’entrer dans une zone visĂ©e par le RZSTMNC, au lieu de le faire un peu avant d’entrer dans la zone, comme l’exige le scĂ©nario de rĂ©fĂ©rence, ne devrait pas entraĂ®ner de coĂ»ts quantifiĂ©s pour les propriĂ©taires et exploitants de bâtiments puisque dans cette zone, ils continueraient de communiquer les mĂŞmes renseignements, seulement plus tĂ´t au cours de la mĂŞme pĂ©riode d’analyse. De plus, aucun coĂ»t additionnel n’est prĂ©vu, car les exploitants n’ont pas soulevĂ© de prĂ©occupations concernant l’exigence proposĂ©e de produire un rapport dans un dĂ©lai de 24 heures.

Dans l’ensemble, les propriĂ©taires et exploitants de navires de 74 navires concernĂ©s devraient assumer un coĂ»t total de 436 738 $, ce qui correspond Ă  15 006 rapports supplĂ©mentaires soumis aux centres des SCTM.

(1) Navires naviguant dans les zones STM de l’Atlantique

Selon les donnĂ©es du SIA, 71 navires (dĂ©tenus ou exploitĂ©s par 43 entreprises) naviguant dans les zones STM de l’Atlantique seraient touchĂ©s par le projet de règlement, dont :

D’après l’expertise de TC en la matière, les propriĂ©taires et exploitants des navires concernĂ©s prendraient en moyenne 30 minutes pour prĂ©senter un compte rendu 24 heures Ă  l’avance aux centres des SCTM chaque fois que les navires naviguent dans l’Atlantique, Ă  un salaire horaire de 77,48 $rĂ©fĂ©rence 10. Par consĂ©quent, l’estimation du coĂ»t total pour les propriĂ©taires et exploitants de navires concernĂ©s pour prĂ©senter 4 188 comptes rendus supplĂ©mentaires 24 heures Ă  l’avance serait de 121 921 $.

En outre, pour les navires qui naviguent dans les zones STM assujetties au RZSTMEC actuel, leurs propriĂ©taires et exploitants devront Ă©galement soumettre (1) deux comptes rendus supplĂ©mentaires : l’un après l’entrĂ©e dans les zones STM et l’autre, après les avoir quittĂ©es; et (2) des comptes rendus circonstanciels selon le type de voyage (arrivĂ©e et dĂ©part Ă  quai) et lorsqu’un accident de transport se produitrĂ©fĂ©rence 11.

Étant donnĂ© que les donnĂ©es historiques sur les dĂ©placements des navires n’indiquent pas le nombre de navires qui ont voyagĂ© spĂ©cifiquement dans une zone STM de l’Atlantique assujettie au RZSTMEC, il est possible que ces 71 navires ne soient pas tous touchĂ©s par les modifications proposĂ©es au règlement actuel. Toutefois, en supposant que les 71 navires se dĂ©placent dans cette zone STM, nous estimons que 8 376 comptes rendus supplĂ©mentaires seraient soumis aux centres des SCTM après l’entrĂ©e des navires dans cette zone STM et leur sortie de celle-ci. Selon les hypothèses de temps et de taux de salaire prĂ©sentĂ©es ci-dessus, le coĂ»t total associĂ© Ă  la prĂ©sentation d’un compte rendu après l’entrĂ©e dans des zones STM et d’un autre après le dĂ©part de celles-ci serait de 243 843 $.

Dans le cas des comptes rendus circonstanciels produits en vertu du RZSTMEC concernant l’arrivĂ©e et le dĂ©part Ă  quai, nous estimons qu’un total de 2 156 comptes rendus supplĂ©mentaires seraient soumis aux centres des SCTM, en fonction de deux hypothèses. Nous supposons qu’en moyenne, quatre comptes rendus (deux en arrivant au poste Ă  quai et deux en le quittant) seraient soumis par les propriĂ©taires et exploitants des 52 navires qui naviguent dans les zones STM de l’Atlantique pour chaque pĂ©riode. Nous supposons Ă©galement qu’en moyenne, deux comptes rendus (un en arrivant au poste Ă  quai et un en le quittant) seraient soumis par voyage par les propriĂ©taires et exploitants des 19 navires qui traversent la zone une fois par pĂ©riode de cinq ans.

Pour les comptes rendus circonstanciels sur les accidents, nous supposons que les propriĂ©taires et exploitants de 14 navires concernĂ©s (appartenant Ă  six entreprises) signaleraient chacun un accident maritime par navire au cours de la dernière pĂ©riode (en fonction de la moyenne de trois accidents maritimes par million de navires-kilomètres commerciaux dans le rapport sur les Ă©vĂ©nements de transport maritime). Par consĂ©quent, selon les mĂŞmes hypothèses de salaire et de temps que celles dĂ©jĂ  mentionnĂ©es, le coĂ»t total de la prĂ©sentation des 2 170 comptes rendus circonstanciels supplĂ©mentaires serait de 63 049 $.

Dans l’ensemble, le coĂ»t total pour les propriĂ©taires et exploitants de navires canadiens qui traversent les zones STM de l’Atlantique est estimĂ© Ă  428 813 $ si l’on prĂ©sente 14 734 comptes rendus supplĂ©mentaires. Toutefois, comme il a Ă©tĂ© mentionnĂ© prĂ©cĂ©demment, TC reconnaĂ®t que les coĂ»ts liĂ©s Ă  l’entrĂ©e, au dĂ©part et aux comptes rendus circonstanciels pourraient ĂŞtre surestimĂ©s.

(2) Navires naviguant dans la zone STM du Pacifique

Nous nous attendons Ă  ce que quatre navires (dĂ©tenus ou exploitĂ©s par quatre entreprises) soient touchĂ©s par le projet de règlement, dont :

Les propriĂ©taires ou exploitants des navires susmentionnĂ©s auront Ă  prĂ©senter des comptes rendus supplĂ©mentaires 24 heures avant d’entrer dans la zone STM du Pacifique. Ă€ l’aide des mĂŞmes hypothèses de salaire et de temps mentionnĂ©es, on s’attend Ă  ce que les propriĂ©taires et exploitants de navires canadiens engagent des coĂ»ts de 7 925 $ pour remplir et soumettre 272 comptes rendus supplĂ©mentaires 24 heures avant leur arrivĂ©e dans la zone.

Coût pour les gouvernements provinciaux

Les quatre bâtiments concernĂ©s appartenant aux gouvernements provinciaux seraient exploitĂ©s exclusivement dans les zones STM de l’Atlantique. Les coĂ»ts totaux engagĂ©s s’élèveraient Ă  24 432 $ pour la production de 1 153 rapports additionnels. Pour ces navires touchĂ©s, nous supposons que :

Les exploitants de ces navires devraient soumettre les comptes rendus 24 heures avant l’arrivĂ©e dans la zone aux centres des SCTM. Nous supposons qu’un officier de navire (au niveau SO-MAO-06) consacrerait en moyenne 30 minutes pour le faire Ă  un salaire horaire moyen de 56,41 $rĂ©fĂ©rence 12. Par consĂ©quent, le coĂ»t total de produire 330 comptes rendus supplĂ©mentaires soumis 24 heures avant l’arrivĂ©e dans la zone serait de 6 995 $.

Les navires qui naviguent dans les zones STM assujetties au RZSTMEC devraient Ă©galement soumettre (1) deux comptes rendus supplĂ©mentaires : un après l’entrĂ©e dans la zone STM et l’autre, après l’avoir quittĂ©e; et (2) des comptes rendus circonstanciels selon le type de voyage (arrivĂ©e et dĂ©part Ă  quai) et lorsqu’un accident de transport se produit.

En supposant que les quatre navires appartenant aux gouvernements provinciaux traversent une zone rĂ©glementĂ©e par le RZSTMEC dans l’AtlantiquerĂ©fĂ©rence 13, nous estimons que les exploitants de navires prĂ©senteraient 660 comptes rendus supplĂ©mentaires aux centres des SCTM après leur entrĂ©e dans la zone STM et leur dĂ©part de celle-ci. Selon les hypothèses de temps et de taux de salaire prĂ©sentĂ©es ci-dessus, le coĂ»t total associĂ© Ă  la prĂ©sentation de ces comptes rendus serait de 13 989 $.

Pour les comptes rendus circonstanciels concernant l’arrivĂ©e et le dĂ©part Ă  quai, nous estimons qu’un total de 160 comptes rendus supplĂ©mentaires seraient soumis aux centres des SCTM, selon l’hypothèse que quatre comptes rendus (deux en arrivant au poste Ă  quai et deux en quittant le poste Ă  quai) seraient requis annuellement pour chacun des quatre navires naviguant dans les zones STM de l’Atlantique.

Pour les comptes rendus circonstanciels sur les accidents, nous supposons qu’un propriĂ©taire ou exploitant de navire pourrait signaler trois accidents maritimes (un Ă  la quatrième pĂ©riode, un Ă  la septième et un Ă  la dernière). Par consĂ©quent, selon les mĂŞmes hypothèses de salaire et de temps susmentionnĂ©es, nous estimons que le coĂ»t total de la prĂ©sentation des 163 comptes rendus circonstanciels supplĂ©mentaires serait de 3 448 $. Comme il a Ă©tĂ© mentionnĂ© prĂ©cĂ©demment, TC reconnaĂ®t que les coĂ»ts liĂ©s Ă  l’entrĂ©e, au dĂ©part et aux comptes rendus circonstanciels pourraient ĂŞtre surestimĂ©s.

Coût pour le gouvernement du Canada

Nous nous attendons Ă  ce que le gouvernement du Canada (reprĂ©sentĂ© par les centres des SCTM) engage des coĂ»ts totalisant 282 293 $. De cette somme, 11 691 $ sont associĂ©s aux 1 153 rapports additionnels produits par les bâtiments appartenant aux gouvernements provinciaux, 152 141 $ sont associĂ©s aux 15 006 rapports supplĂ©mentaires produits par les propriĂ©taires et exploitants de bâtiments canadiens et 118 461 $ sont associĂ©s aux 11 684 rapports additionnels produits par les propriĂ©taires et exploitants de bâtiments Ă©trangers visĂ©s, que les agents des SCTM examineraient.

Les coĂ»ts de formation Ă  l’intention des agents d’application de la loi et des inspecteurs de la sĂ©curitĂ© maritime (ISM) de TC concernant les SAP infligĂ©es en application du paragraphe 426(1) de la Loi no 1 d’exĂ©cution du budget de 2023 ne sont pas pris en compte dans l’analyse, puisqu’ils sont dĂ©jĂ  pris en compte dans le scĂ©nario de rĂ©fĂ©rence. Cependant, les coĂ»ts assumĂ©s par TC liĂ©s Ă  la formation des deux dispositions dĂ©signĂ©es de la LMMC 2001, comme la mise Ă  jour du matĂ©riel de formation pour reflĂ©ter les changements apportĂ©s Ă  la rĂ©glementation, devraient ĂŞtre minimes et seraient gĂ©rĂ©s au moyen des ressources existantes. De plus, les agents d’application de la loi et les ISM de TC seraient avisĂ©s de ces modifications, comme il est indiquĂ© ci-dessous.

L’ensemble des efforts et des ressources ayant permis de rédiger les avis aux intervenants, aux bureaux régionaux, aux agents d’application de la loi et aux ISM de TC aura été déployé avant l’enregistrement du projet de règlement. Par conséquent, les coûts connexes sont exclus de l’analyse, conformément à la Politique sur l’analyse coûts-avantages du SCT. Cependant, un effort minimal pourrait être nécessaire pour transmettre les avis immédiatement après l’enregistrement du règlement.

Comme il a Ă©tĂ© mentionnĂ© prĂ©cĂ©demment, 16 159 comptes rendus supplĂ©mentaires provenant de navires canadiens (de propriĂ©taires et d’exploitants privĂ©s et des gouvernements provinciaux) seraient prĂ©sentĂ©s aux centres des SCTM. En supposant qu’un agent des SCTM (niveau RO-03) avec un salaire horaire de 53,98 $rĂ©fĂ©rence 14 consacrerait en moyenne 15 minutes au traitement de chaque compte rendu supplĂ©mentaire (y compris la communication de renseignements essentiels aux navires, au besoin), cela entraĂ®nerait un coĂ»t de 163 832 $.

De plus, on s’attend Ă  ce que 358 navires Ă©trangers concernĂ©s (dont 95 sont exploitĂ©s dans l’Atlantique et 274, dans le Pacifique)rĂ©fĂ©rence 15 relèvent des agents des SCTM. Plus prĂ©cisĂ©ment, dans la zone STM de l’Atlantique :

Dans la zone STM du Pacifique :

Ces propriĂ©taires et exploitants de navires Ă©trangers auraient Ă  soumettre les mĂŞmes comptes rendus supplĂ©mentaires dont il a Ă©tĂ© question prĂ©cĂ©demment pour les navires canadiens, soit un total estimatif de 11 684 comptes rendus. Il en coĂ»terait donc 118 461 $ aux centres des SCTM.

Analyse de rentabilisation
Tableau 3 : CoĂ»ts monĂ©tisĂ©s (valeur actuelle)
Intervenant touchĂ© Description du coĂ»t PĂ©riode 1 Moyenne annuelle : (pĂ©riodes 2 Ă  9) PĂ©riode 10 Total
(valeur actuelle) note 1 du tableau b2
Valeur annualisée
PropriĂ©taires et exploitants de navires privĂ©s Rapports — Navires annuels dans l’Atlantique 56 289 $ 42 015 $ 30 618 $ 423 027 $ 60 229 $
Rapports — Navires pĂ©riodiques dans l’Atlantique 581 $ 561 $ 421 $ 5 491 $ 782 $
Signalement des accidents de navigation — Navires dans l’Atlantique 0 $ 0 $ 295 $ 295 $ 42 $
Rapports — Navires annuels dans le Pacifique 1 046 $ 781 $ 569 $ 7 861 $ 1 119 $
Rapports — Navires pĂ©riodiques dans le Pacifique 39 $ 3 $ 0 $ 65 $ 9 $
Total partiel 57 955 $ 43 360 $ 31 903 $ 436 738 $ 62 182 $
Gouvernement provincial Rapports — Navires annuels dans l’Atlantique 3 243 $ 2 421 $ 1 764 $ 24 375 $ 3 470 $
Rapports — Navires pĂ©riodiques dans l’Atlantique 0 $ 0 $ 0 $ 0 $ 0 $
Signalement des accidents de navigation — Navires dans l’Atlantique 0 $ 5 $ 15 $ 57 $ 8 $
Rapports — Navires annuels dans le Pacifique 0 $ 0 $ 0 $ 0 $ 0 $
Rapports — Navires pĂ©riodiques dans le Pacifique 0 $ 0 $ 0 $ 0 $ 0 $
Total partiel 3 243 $ 2 426 $ 1 780 $ 24 432 $ 3 479 $
Gouvernement du Canada   Traitement des comptes rendus — SCTM 37 490 $ 28 021 $ 20 634 $ 282 293 $ 40 192 $
Total partiel 37 490 $ 28 021 $ 20 634 $ 282 293 $ 40 192 $
Tous les intervenants CoĂ»t total 98 689 $ 73 807 $ 54 317 $ 743 463 $ 105 852 $

Note(s) du tableau b2

Note 1 du tableau b2

Les chiffres ayant été arrondis, leur somme peut ne pas correspondre aux totaux indiqués.

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Impacts qualitatifs

Répercussions positives

Effets négatifs

Lentille des petites entreprises

L’analyse selon la lentille des petites entreprises a permis de conclure que le projet de règlement toucherait 20 petites entreprisesrĂ©fĂ©rence 16. Un coĂ»t total de 121 825 $, ou de 5 297 $ par entreprise, serait engagĂ© par les petites entreprises pour la prĂ©sentation de 3 554 comptes rendus supplĂ©mentaires aux centres des SCTM. Afin de vĂ©rifier la taille d’entreprise des propriĂ©taires de navires, les donnĂ©es sur les dĂ©placements des navires consignĂ©es dans le SIA de Transports Canada ont Ă©tĂ© comparĂ©es au Registre canadien d’immatriculation des gros bâtiments et aux meilleurs renseignements accessibles au public.

Navires circulant dans les zones des STM de l’Atlantique

Parmi les 43 entreprises qui possèdent ou exploitent 71 navires voyageant dans les zones STM de l’Atlantique, les fonctionnaires ont dĂ©terminĂ© la taille de 28 entreprises : 12 (43 %) sont de petites entreprises et 16 (57 %) sont de moyennes ou grandes entreprises. Ces ratios ont Ă©tĂ© appliquĂ©s pour estimer la taille des 15 entreprises dont la taille Ă©tait inconnue; on suppose donc que 6 des entreprises seraient petites. Dix-huit petites entreprises qui possèdent ou exploitent 23 navires seraient touchĂ©es. Plus prĂ©cisĂ©ment :

Comme il a Ă©tĂ© mentionnĂ© prĂ©cĂ©demment, les propriĂ©taires et exploitants devront assumer des coĂ»ts de dĂ©claration supplĂ©mentaires associĂ©s (1) aux comptes rendus de 24 heures avant l’entrĂ©e dans les zones des STM, (2) aux comptes rendus supplĂ©mentaires avant l’entrĂ©e dans les zones des STM et après la sortie de celles-ci, et (3) aux comptes rendus circonstanciels. Ă€ l’aide de la mĂŞme mĂ©thodologie et des mĂŞmes hypothèses de temps et de taux salariaux prĂ©sentĂ©s ci-dessus, on estime que le coĂ»t total pour les petites entreprises touchĂ©es serait de 119 410 $ en raison des 3 472 comptes rendus supplĂ©mentaires. Du coĂ»t total, 32 608 $ seraient associĂ©s Ă  950 comptes rendus supplĂ©mentaires 24 heures Ă  l’avance, 65 215 $ Ă  1 900 comptes rendus supplĂ©mentaires faits avant l’entrĂ©e dans les zones des STM et après la sortie de celles-ci, et 21 587 $ Ă  622 comptes rendus circonstanciels supplĂ©mentaires.

Navires voyageant dans les zones des STM du Pacifique

Parmi les quatre entreprises qui possèdent ou exploitent quatre navires voyageant dans la zone STM du Pacifique, la taille de deux entreprises a Ă©tĂ© dĂ©terminĂ©e : l’une (50 %) est une petite entreprise et l’autre (50 %) est une moyenne ou grande entreprise. Ă€ l’aide de la mĂŞme mĂ©thodologie mentionnĂ©e ci-dessus, on estime que, parmi les deux entreprises restantes dont la taille Ă©tait inconnue, une serait une petite entreprise. Plus prĂ©cisĂ©ment :

Ă€ l’aide de la mĂŞme mĂ©thodologie et des mĂŞmes hypothèses de temps et de taux salariaux prĂ©sentĂ©s ci-dessus, on estime que le coĂ»t total pour les propriĂ©taires de petites entreprises touchĂ©s serait de 2 415 $ associĂ© Ă  82 comptes rendus supplĂ©mentaires prĂ©sentĂ©s 24 heures Ă  l’avance.

Bien que le seuil de 300 tonneaux de jauge brute imposerait un fardeau supplĂ©mentaire aux petites entreprises, il a Ă©tĂ© fixĂ© en fonction de la taille des bâtiments, non pas la taille de l’entreprise. Les bâtiments d’une jauge brute de plus de 300 sont plus susceptibles de poser un risque grave pour la sĂ©curitĂ© ou l’environnement que les petits bâtiments. Le seuil est fixĂ© en fonction des dommages que les bâtiments pourraient causer et non de la taille du bâtiment aux fins commerciales. De plus, les comptes rendus sont habituellement soumis par courriel ou au moyen de la radio; par consĂ©quent, les exigences en matière de dĂ©claration ne devraient pas ĂŞtre un fardeau pour les petites entreprises. TC a consultĂ© les intervenants tout prĂ©cisĂ©ment concernant l’incidence pour les petites entreprises, mais aucune prĂ©occupation considĂ©rable n’a Ă©tĂ© soulevĂ©e.

Résumé de la lentille des petites entreprises
Tableau 4 : CoĂ»ts administratifs (valeur actuelle)
Activité Valeur annualisée Valeur actuelle
Rapports aux centres des SCTM 17 345 $ 121 825 $
CoĂ»t administratif total 17 345 $ 121 825 $
CoĂ»t par petite entreprise touchĂ©e note a du tableau b3 754 $ 5 297 $

Note(s) du tableau b3

Note a du tableau b3

Il s’agit d’un coût moyen, car les coûts par entreprise varient selon le nombre de navires que possède ou exploite chaque entreprise et la fréquence des déplacements de chaque navire.

Retour Ă  la note a du tableau b3

Règle du « un pour un Â»

La règle du « un pour un Â» s’applique puisqu’il y aurait une augmentation du fardeau administratif pour les entreprises. Le projet de règlement est donc considĂ©rĂ© comme un fardeau « additionnel Â» selon la règle.

Comme il a Ă©tĂ© expliquĂ©, 46 entreprises qui possèdent ou exploitent les 74 navires touchĂ©s devront assumer des coĂ»ts de dĂ©claration supplĂ©mentaires puisque, conformĂ©ment au règlement proposĂ©, elles seront tenues de fournir aux agents des SCTM les renseignements requis (par exemple position du navire, renseignements sur le port) Ă  diffĂ©rents moments de leur voyage. Ă€ l’aide des hypothèses dĂ©finies prĂ©cĂ©demment et de la mĂ©thodologie Ă©laborĂ©e dans le Règlement sur la rĂ©duction de la paperasse, on estime que le coĂ»t supplĂ©mentaire annualisĂ© du fardeau administratif serait de 19 998 $, soit un coĂ»t annualisĂ© de 434,73 $ par entreprise (valeur actualisĂ©e en dollars canadiens de 2012, actualisĂ©e jusqu’en 2012 avec un taux d’actualisation de 7 % pour une pĂ©riode de 10 ans Ă  compter de 2025).

De plus, le projet de règlement viendrait abroger trois titres de rĂ©glementation (le RZSTM, le RZSTMEC et le RZSTMNC) et les remplacer par un nouveau titre de rĂ©glementation. Deux titres sont donc « supprimĂ©s Â», selon la règle.

Coopération et harmonisation en matière de réglementation

Le projet de règlement n’est lié à aucun engagement officiel dans le cadre de forums de coopération en matière de réglementation.

Ă€ la suite d’un examen quinquennal de la rĂ©glementation, qui est la norme, Transports Canada a dĂ©terminĂ© qu’il Ă©tait nĂ©cessaire de mettre Ă  jour le règlement sur les STM afin de supprimer les rĂ©fĂ©rences et la terminologie dĂ©suètes, et que la fusion des trois règlements sur les STM pour crĂ©er un règlement national uniforme faciliterait la consultation. De plus, l’harmonisation du règlement proposĂ© avec les normes de l’OMI permettrait au Canada de respecter ses engagements internationaux en tant qu’État membre de l’OMI. Des pays comme les États-Unis, la Suède (SOUNDREP) et Singapour ont Ă©galement Ă©tabli un seuil de dĂ©claration de 300 tonneaux de jauge brute.

En 1979, conformĂ©ment Ă  une entente officielle, la Garde cĂ´tière canadienne et la Garde cĂ´tière des États-Unis ont créé les services communs de trafic maritime pour la rĂ©gion du dĂ©troit de Juan de Fuca. Le but de cette entente Ă©tait de mettre en place un système coopĂ©ratif de gestion du trafic maritime dans les eaux applicables afin d’amĂ©liorer la sĂ©curitĂ© et la rapiditĂ© du trafic maritime tout en rĂ©duisant au minimum le risque de pollution du milieu marin. Cette entente a Ă©tĂ© mise en place Ă  l’époque pour faciliter la dĂ©claration dans les eaux communes entre le Canada et les États-Unis. Le règlement proposĂ© n’aurait aucune incidence sur cette entente, car les principes de dĂ©claration demeureraient inchangĂ©s.

Évaluation environnementale stratégique

Conformément à la Directive du Cabinet sur l’évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes et à l’Énoncé de politique de Transports Canada sur l’évaluation environnementale stratégique (2013), la procédure d’évaluation environnementale stratégique (EES) a été suivie pour cette proposition et une évaluation du transport durable a été réalisée. Aucun effet environnemental important n’est prévu en raison de cette proposition. L’évaluation a tenu compte des effets potentiels sur les objectifs et les cibles environnementaux de la Stratégie fédérale de développement durable.

Analyse comparative entre les sexes plus

On ne s’attend pas à ce que le projet de règlement ait des répercussions disproportionnées en fonction des facteurs identitaires comme la race, le sexe, la langue ou la sexualité. Toutefois, il convient de souligner que les femmes sont considérablement sous-représentées dans la main-d’œuvre et l’industrie maritimes. Par conséquent, le projet de règlement devrait avoir une incidence directe sur plus d’hommes que de femmes. Toutefois, on ne s’attend pas à ce que le projet de règlement renforce ou exacerbe toute disparité existante dans l’industrie, car les exigences ne concernent que les services de trafic maritime.

Mise en œuvre, conformité et application, et normes de service

Mise en œuvre

Transports Canada et la Garde cĂ´tière canadienne informeraient les intervenants des nouvelles exigences. Tous les Ă©lĂ©ments du projet de règlement entreraient en vigueur trois mois après la date de publication finale dans la Partie II de la Gazette du Canada. Jusqu’à l’entrĂ©e en vigueur du projet de règlement, les exigences actuelles continueraient de s’appliquer. Les principaux intervenants concernĂ©s seraient ceux ayant des navires d’une jauge brute de 300 ou plus qui voyagent dans les zones STM sur les cĂ´tes Est et Ouest, et ceux ayant des navires qui voyagent dans les zones STM du Nord assujettis Ă  l’exigence de dĂ©claration de 24 heures. Les avis Ă  l’intention des intervenants, des agents d’application de la loi et des ISM de TC concernant le projet de règlement seraient publiĂ©s immĂ©diatement après la publication dans la Partie II de la Gazette du Canada par l’entremise de la liste de distribution Ă©lectronique du CCMC, des Bulletins de la sĂ©curitĂ© des navires et de l’Avis aux navigateurs des ARNM. Les SCTM enverront Ă©galement de l’information aux bureaux rĂ©gionaux avant la date de publication afin d’assurer la sensibilisation et de dĂ©terminer le moment de l’entrĂ©e en vigueur. La Garde cĂ´tière canadienne soutient le projet de règlement, et les fonctionnaires ont indiquĂ© que sa mise en Ĺ“uvre aurait peu d’incidence sur les ressources des SCTM ou les besoins opĂ©rationnels, puisque le projet de règlement serait mis en Ĺ“uvre en utilisant les ressources existantes.

Le projet de règlement créerait un régime supplémentaire pour l’application des exigences des STM en désignant les dispositions comme des violations pour lesquelles des sanctions administratives pécuniaires (SAP) peuvent être imposées et en établissant des peines maximales pour chaque disposition désignée. Les entreprises et les personnes qui se conforment au projet de règlement ne seraient pas touchées par le régime de pénalités. De plus, ce ne sont pas toutes les infractions qui amèneraient Transports Canada à imposer des SAP. Comme le précise la politique de surveillance de Transports Canada, le Ministère peut utiliser d’autres outils, comme les avertissements, les poursuites ou les révocations de permis pour traiter les infractions. Dans tous les cas, la réponse de Transports Canada en matière d’application de la loi continuera d’être façonnée de manière à assurer la conformité et la dissuasion aux non-conformités.

Aucune norme de service n’est prévue pour les SAP. Conformément au régime transitoire des SAP, Transports Canada doit imposer une SAP au plus tard deux ans après le moment où l’objet de la procédure a été soulevé. Compte tenu de cette contrainte, Transports Canada agirait rapidement pour remédier à la non-conformité lorsqu’une SAP est la mesure d’application de la loi requise.

Le paiement des pĂ©nalitĂ©s devra ĂŞtre effectuĂ© par carte de crĂ©dit, ou par un chèque certifiĂ© ou un mandat libellĂ© Ă  l’ordre du receveur gĂ©nĂ©ral du Canada, et devra ĂŞtre fait dans les 30 jours suivant la signification d’un avis de violation.

Si une personne ou une entreprise estime qu’une SAP imposée conformément à la Loi de 2001 sur la marine marchande du Canada a été imposée à tort, elle peut demander une audience devant le Tribunal d’appel des transports du Canada, un organisme indépendant de Transports Canada, qui peut examiner la violation et le montant de la pénalité.

Les coĂ»ts des programmes de formation sur les SAP ont Ă©tĂ© Ă©tablis et appliquĂ©s par TC pour veiller Ă  ce que les agents d’application de la loi suivent une approche uniforme pour toutes les dispositions de la LMMC 2001. Ces initiatives de formation sont dĂ©jĂ  prises en compte dans les coĂ»ts prĂ©dĂ©terminĂ©s liĂ©s au projet de loi C-47 après sa mise en Ĺ“uvre. Comme indiquĂ©, les coĂ»ts liĂ©s aux dĂ©signations supplĂ©mentaires des deux dispositions de la LMMC 2001 [alinĂ©as 126(1)a) et 126(1)b)] devraient ĂŞtre minimes et seraient gĂ©rĂ©s dans les limites des ressources existantes de TC. Des avis seraient communiquĂ©s avant l’entrĂ©e en vigueur du projet de règlement pour veiller Ă  ce que les agents d’application de la loi et les ISM disposent de toute l’information nĂ©cessaire sur les dispositions sur les nouvelles SAP.

En ce qui concerne le nouveau seuil de dĂ©claration de 300 tonneaux de jauge brute, aucune formation supplĂ©mentaire n’est requise, car les centres des SCTM connaissent dĂ©jĂ  les procĂ©dures de dĂ©claration, et la seule chose qui change, sont les comptes rendus supplĂ©mentaires qui sont requis pour les navires. De mĂŞme, aucune formation supplĂ©mentaire n’est requise pour mettre en Ĺ“uvre l’exigence supplĂ©mentaire de dĂ©claration 24 heures Ă  l’avance qui est introduite dans les zones STM du Nord, car le changement ne touche que le moment des comptes rendus, et non les procĂ©dures de production de comptes rendus.

Personne-ressource

Drummond Fraser
Gestionnaire
Affaires législatives, réglementaires et internationales
Sécurité et sûreté maritimes
Transports Canada
330, rue Sparks, tour C, 11e Ă©tage
Ottawa (Ontario)
K1A 0N5
Courriel : drummond.fraser@tc.gc.ca

PROJET DE RÉGLEMENTATION

Avis est donnĂ© que la gouverneure en conseil, en vertu du paragraphe 136(1)rĂ©fĂ©rence a et des alinĂ©as 244f)rĂ©fĂ©rence b Ă  h)rĂ©fĂ©rence c de la Loi de 2001 sur la marine marchande du Canada rĂ©fĂ©rence d, se propose de prendre le Règlement sur les zones de services de trafic maritime, ci-après.

Les intĂ©ressĂ©s peuvent prĂ©senter leurs observations au sujet du projet de règlement dans les soixante jours suivant la date de publication du prĂ©sent avis. Ils sont fortement encouragĂ©s Ă  le faire au moyen de l’outil en ligne disponible Ă  cet effet sur le site Web de la Gazette du Canada. S’ils choisissent plutĂ´t de prĂ©senter leurs observations par courriel, par la poste ou par tout autre moyen, ils sont priĂ©s d’y citer la Partie I de la Gazette du Canada, ainsi que la date de publication du prĂ©sent avis, et d’envoyer le tout Ă  Drummond Fraser, gestionnaire, Affaires lĂ©gislatives, rĂ©glementaires et internationales, SĂ©curitĂ© et sĂ»retĂ© maritimes, ministère des Transports, Place de Ville, tour C, 11e Ă©tage, 330, rue Sparks, Ottawa (Ontario) K1A 0N5 (courriel : drummond.fraser@tc.gc.ca).

Ottawa, le 23 mai 2024

La greffière adjointe du Conseil privé
Wendy Nixon

Règlement sur les zones de services de trafic maritime

Définitions et interprétation

Définitions

1 Les définitions qui suivent s’appliquent au présent règlement.

Aides radio Ă  la navigation maritime
Le document intitulé Aides radio à la navigation maritime, publié par la Garde côtière canadienne, avec ses modifications successives. (Radio Aids to Marine Navigation)
Loi
La Loi de 2001 sur la marine marchande du Canada. (Act)
polluant
S’entend au sens de l’article 185 de la Loi. (pollutant)
poste d’amarrage
S’entend notamment d’un quai, d’une jetée, d’une écluse, d’un poste de mouillage ou d’une bouée d’amarrage. (berth)

Documents incorporĂ©s — sens de « navire Â»

2 Pour l’interprĂ©tation des documents incorporĂ©s par renvoi dans le prĂ©sent règlement, « navire Â» vaut mention de « bâtiment Â».

Dispositions générales

Création des zones STM

3 Sont créées les zones STM suivantes :

Champ d’application

4 (1) Le prĂ©sent règlement s’applique Ă  l’égard des bâtiments ci-après qui se trouvent Ă  l’intĂ©rieur d’une zone STM ou sont sur le point d’y entrer ou d’en sortir :

Définition de marchandises dangereuses

(2) Pour l’application de l’alinéa (1)c), marchandises dangereuses s’entend des substances, des matières et des objets qui sont visés au Code maritime international des marchandises dangereuses, publié par l’Organisation maritime internationale, avec ses modifications successives.

Catégories réglementaires

5 Pour l’application des paragraphes 126(1) et (3) de la Loi, les bâtiments visĂ©s au paragraphe 4(1) constituent des catĂ©gories rĂ©glementaires.

Aides radio Ă  la navigation maritime

Communication

6 La communication exigĂ©e Ă  l’alinĂ©a 126(1)b) de la Loi est maintenue conformĂ©ment Ă  la partie 3 des Aides radio Ă  la navigation maritime.

Contenu et présentation des rapports

7 Le capitaine veille Ă  ce que les rapports exigĂ©s dans le prĂ©sent règlement contiennent les renseignements prĂ©vus Ă  la partie 3 des Aides radio Ă  la navigation maritime et Ă  ce qu’ils soient prĂ©sentĂ©s Ă  un officier chargĂ© des services de communications et de trafic maritimes, conformĂ©ment Ă  cette partie.

PARTIE 1
Zones STM de l’Ouest

Zones STM de l’Ouest

8 La prĂ©sente partie s’applique Ă  l’égard des zones STM de l’Ouest dĂ©limitĂ©es Ă  l’annexe 1.

Champ d’application

9 (1) Outre les bâtiments visĂ©s au paragraphe 4(1), les articles 11 Ă  15 s’appliquent Ă  l’égard des bâtiments ci-après qui se trouvent Ă  l’intĂ©rieur d’une zone STM ou sont sur le point d’y entrer ou d’en sortir :

Catégories réglementaires

(2) Pour l’application des paragraphes 126(1) et (3) de la Loi, outre les bâtiments visĂ©s Ă  l’article 5, les bâtiments visĂ©s au paragraphe (1) constituent des catĂ©gories rĂ©glementaires.

Plan de route — 24 heures

10 À moins que le bâtiment n’entre dans la zone STM à partir des eaux canadiennes, le capitaine veille à ce qu’un plan de route soit présenté au moins vingt-quatre heures avant que le bâtiment n’entre dans une zone STM ou dès que possible avant d’y entrer si l’heure d’arrivée prévue est moins de vingt-quatre heures après le départ du dernier port d’escale.

Plan de route — autre

11 Le capitaine veille Ă  ce qu’un plan de route soit prĂ©sentĂ© :

Rapport de position

12 Le capitaine veille Ă  ce qu’un rapport de position soit prĂ©sentĂ© :

Rapport final

13 Le capitaine veille Ă  ce qu’un rapport final soit prĂ©sentĂ© :

Autres rapports

14 Le capitaine d’un bâtiment veille Ă  ce qu’un rapport soit prĂ©sentĂ© dès que possible après avoir pris connaissance de l’une ou l’autre des circonstances suivantes :

Rapport de déviation

15 Dans le cas d’un changement important aux renseignements communiqués dans un rapport, le capitaine veille à ce qu’un rapport de déviation contenant les renseignements à jour soit présenté dès que possible après avoir pris connaissance du changement.

PARTIE 2
Zone STM de l’Est

Zone STM de l’Est

16 La prĂ©sente partie s’applique Ă  l’égard de la zone STM de l’Est dĂ©limitĂ©e Ă  l’annexe 2.

Plan de route — 24 heures

17 À moins que le bâtiment n’entre dans la zone STM à partir des eaux canadiennes, le capitaine veille à ce qu’un plan de route soit présenté au moins vingt-quatre heures avant que le bâtiment n’entre dans la zone ou dès que possible avant d’y entrer si l’heure d’arrivée prévue est moins de vingt-quatre heures après le départ du dernier port d’escale. Toutefois, il n’a pas à présenter de plan si le bâtiment est en voyage entre deux ports situés dans la zone.

Plan de route — autre

18 Le capitaine veille Ă  ce qu’un plan de route soit prĂ©sentĂ© :

Rapport de position

19 Le capitaine veille Ă  ce qu’un rapport de position soit prĂ©sentĂ© immĂ©diatement après que le bâtiment est entrĂ© dans la zone STM, sauf si celui-ci est entrĂ© Ă  partir d’une zone STM locale de l’Est dĂ©limitĂ©e Ă  l’annexe 3.

Rapport final

20 Le capitaine veille Ă  ce qu’un rapport final soit prĂ©sentĂ© :

Autres rapports

21 Le capitaine veille Ă  ce qu’un rapport soit prĂ©sentĂ© dès que possible après avoir pris connaissance de l’une ou l’autre des circonstances suivantes :

Rapport de déviation

22 Dans le cas d’un changement important aux renseignements communiqués dans un rapport, le capitaine veille à ce qu’un rapport de déviation contenant les renseignements à jour soit présenté dès que possible après avoir pris connaissance du changement.

PARTIE 3
Zones STM locales de l’Est

Zones STM locales de l’Est

23 La prĂ©sente partie s’applique Ă  l’égard des zones STM locales de l’Est dĂ©limitĂ©es Ă  l’annexe 3.

Champ d’application

24 (1) Outre les bâtiments visĂ©s au paragraphe 4(1), les articles 26 Ă  30 s’appliquent Ă  l’égard des bâtiments ci-après qui se trouvent Ă  l’intĂ©rieur d’une zone STM ou sont sur le point d’y entrer ou d’en sortir :

Catégories réglementaires

(2) Pour l’application des paragraphes 126(1) et (3) de la Loi, outre les bâtiments visĂ©s Ă  l’article 5, les bâtiments visĂ©s au paragraphe (1) constituent des catĂ©gories rĂ©glementaires.

Plan de route — 24 heures

25 À moins que le bâtiment n’entre dans la zone STM à partir des eaux canadiennes, le capitaine veille à ce qu’un plan de route soit présenté au moins vingt-quatre heures avant que le bâtiment n’entre dans une zone STM ou dès que possible avant d’y entrer si l’heure d’arrivée prévue est moins de vingt-quatre heures après le départ du dernier port d’escale.

Plan de route — autre

26 Le capitaine veille Ă  ce qu’un plan de route soit prĂ©sentĂ© :

Rapport de position

27 Le capitaine veille Ă  ce qu’un rapport de position soit prĂ©sentĂ© :

Rapport final

28 Le capitaine veille Ă  ce qu’un rapport final soit prĂ©sentĂ© :

Autres rapports

29 Le capitaine d’un bâtiment veille Ă  ce qu’un rapport soit prĂ©sentĂ© dès que possible après avoir pris connaissance de l’une ou l’autre des circonstances suivantes :

Rapport de déviation

30 Dans le cas d’un changement important aux renseignements communiqués dans un rapport, le capitaine veille à ce qu’un rapport de déviation contenant les renseignements à jour soit présenté dès que possible après avoir pris connaissance du changement.

PARTIE 4
Zone STM du Nord

Zone STM du Nord

31 La prĂ©sente partie s’applique Ă  l’égard de la zone STM du Nord dĂ©limitĂ©e Ă  l’annexe 4.

Plan de route

32 Le capitaine veille Ă  ce qu’un rapport du plan de route soit prĂ©sentĂ© :

Rapport de position

33 (1) Le capitaine veille Ă  ce qu’un rapport de position soit prĂ©sentĂ© :

Définition de SOLAS

(2) Pour l’application de l’alinéa (1)b), SOLAS s’entend de la Convention internationale de 1974 pour la sauvegarde de la vie humaine en mer et du Protocole de 1988 relatif à la Convention, avec leurs modifications successives.

Rapport final

34 Le capitaine veille Ă  ce qu’un rapport final soit prĂ©sentĂ© :

Autres rapports

35 Le capitaine du bâtiment veille Ă  ce qu’un rapport soit prĂ©sentĂ© dès que possible après avoir pris connaissance de l’une ou l’autre des circonstances suivantes :

Rapport de déviation

36 Dans le cas d’un changement important aux renseignements communiqués dans un rapport, le capitaine veille à ce qu’un rapport de déviation contenant les renseignements à jour soit présenté dès que possible après avoir pris connaissance du changement.

PARTIE 5
Modifications connexes, abrogations et entrée en vigueur

Modifications connexes au Règlement sur les sanctions administratives pécuniaires et les avis (LMMC 2001)

37 La partie 1 de l’annexe du Règlement sur les sanctions administratives pĂ©cuniaires et les avis (LMMC 2001) rĂ©fĂ©rence 18 est modifiĂ©e par adjonction, selon l’ordre numĂ©rique, de ce qui suit :
Article

Colonne 1

Disposition de la Loi

Colonne 2

Barème des sanctions ($)

Colonne 3

Violation distincte pour chacun des jours

67.01 AlinĂ©a 126(1)a) 260 Ă  10 000  
67.02 AlinĂ©a 126(1)b) 260 Ă  10 000  

38 L’annexe du mĂŞme règlement est modifiĂ©e par adjonction, après la partie 17, de ce qui suit :

PARTIE 18

Violations du Règlement sur les zones de services de trafic maritime
Article

Colonne 1

Disposition du Règlement sur les zones de services de trafic maritime

Colonne 2

Barème des sanctions ($)

Colonne 3

Violation distincte pour chacun des jours

1 Article 7 260 Ă  10 000  
2 Article 10 260 Ă  10 000  
3 Article 11 260 Ă  10 000  
4 Article 12 260 Ă  10 000  
5 Article 13 260 Ă  10 000  
6 Article 14 260 Ă  10 000  
7 Article 15 260 Ă  10 000  
8 Article 17 260 Ă  10 000  
9 Article 18 260 Ă  10 000  
10 Article 19 260 Ă  10 000  
11 Article 20 260 Ă  10 000  
12 Article 21 260 Ă  10 000  
13 Article 22 260 Ă  10 000  
14 Article 25 260 Ă  10 000  
15 Article 26 260 Ă  10 000  
16 Article 27 260 Ă  10 000  
17 Article 28 260 Ă  10 000  
18 Article 29 260 Ă  10 000  
19 Article 30 260 Ă  10 000  
20 Article 32 260 Ă  10 000  
21 Paragraphe 33(1) 260 Ă  10 000  
22 Article 34 260 Ă  10 000  
23 Article 35 260 Ă  10 000  
24 Article 36 260 Ă  10 000  

Abrogations

39 Les règlements suivants sont abrogĂ©s :

Entrée en vigueur

Trois mois après la publication

40 Le présent règlement entre en vigueur le jour qui, dans le troisième mois suivant le mois de sa publication dans la Partie II de la Gazette du Canada, porte le même quantième que le jour de sa publication ou, à défaut de quantième identique, le dernier jour de ce troisième mois.

ANNEXE 1

(articles 3 et 8)

Zones STM de l’Ouest
Article

Colonne 1

Zone STM

Colonne 2

Délimitation

1 Victoria Les eaux comprises entre l’île de Vancouver et une ligne tirĂ©e Ă  partir du cap Sutil (50°52′34,23″ N., 128°03′ 7,24″ O.) jusqu’à la pointe Mexicana (50°54′51,96″ N., 127°59′58,04″ O.); de lĂ , jusqu’au cap Caution (51°09′50″ N., 127°47′06″ O.); de lĂ , en passant par les points suivants : 51°03′32″ N., 127°37′47″ O.; 51°00′02″ N., 127°33′45″ O.; 50°55′17″ N., 127°24′45″ O.; 50°51′23″ N., 127°08′00″ O.; 50°49′00″ N., 127°03′00″ O.; 50°45′24,5″ N., 126°43′18″ O.; 50°38′05″ N., 126°43′16″ O.; 50°35′15″ N., 126°40′49″ O.; 50°33′00″ N., 126°40′38″ O.; 50°31′11″ N., 126°34′37″ O. et 50°30′41″ N., 126°17′49″ O., jusqu’à un point situĂ© par 50°29′56″ N., 126°12′48″ O.; de lĂ , le long du rivage jusqu’à un point situĂ© par 50°29′06″ N., 126°05′36″ O.; de lĂ , jusqu’à un point situĂ© par 50°29′02″ N., 126°04′51″ O.; de lĂ , le long du rivage jusqu’à un point situĂ© par 50°28′32″ N., 126°00′02″ O.; de lĂ , jusqu’à un point situĂ© par 50°26′21″ N., 125°58′24″ O.; de lĂ , le long de la rive sud de l’île Hardwicke jusqu’à un point situĂ© par 50°24′34″ N., 125°48′38″ O.; de lĂ , jusqu’à un point situĂ© par 50°23′09″ N., 125°47′00″ O.; de lĂ , le long de la rive sud de l’île West Thurlow jusqu’à un point situĂ© par 50°23′54″ N., 125°32′34″ O.; de lĂ , jusqu’à un point situĂ© par 50°22′42″ N., 125°33′00″ O.; de lĂ , le long de la rive sud de l’île East Thurlow, en passant par les points suivants : 50°21′13″ N., 125°25′53″ O.; 50°20′34″ N., 125°24′28″ O.; 50°17′44″ N., 125°23′59,5″ O. et 50°16′38″ N., 125°22′55″ O., jusqu’à un point situĂ© par 50°14′54″ N., 125°21′53″ O.; de lĂ , le long de la rive ouest de l’île Quadra, en passant par les points suivants : 49°59′56″ N.,125°11′38″ O.; 50°00′42″ N., 124°59′06″ O. et 50°01′22″ N., 124°50′24″ O., jusqu’à un point situĂ© par 49°57′50″ N., 124°45′00″ O.; de lĂ , le long de la rive sud-est, Ă  l’exclusion de la rivière Powell, en passant par les points suivants : 49°44′28″ N., 124°16′05″ O.; 49°40′18″ N., 124°12′06″ O.; 49°37′42″ N., 124°04′47″ O. et 49°36′13″ N., 124°03′27″ O., jusqu’à un point situĂ© par 49°33′18″ N., 124°00′00″ O.; de lĂ , le long de la rive sud de Sechelt Peninsula, y compris toutes les eaux des bras Howe Sound et Burrard Inlet, jusqu’à un point situĂ© par 49°15′54″ N., 123°15′44″ O.; de lĂ , jusqu’à un point situĂ© par 49°15′27″ N., 123°16′42″ O.; de lĂ , jusqu’à un point situĂ© par 49°06′23″ N., 123°18′04″ O.; de lĂ , vers l’est pour inclure les eaux connues comme la partie principale ou le bras sud du fleuve Fraser jusqu’à un point situĂ© par 49°11′45″ N., 122°54′51″ O.; de lĂ , jusqu’à un point situĂ© par 49°11′45″ N., 122°54′12″ O.; de lĂ , vers l’ouest jusqu’à un point situĂ© par 49°05′16″ N., 123°18′31,5″ O.; de lĂ , jusqu’à un point situĂ© par 49°00′00″ N., 123°05′20″ O.; de lĂ , le long de la frontière internationale Ă  travers le dĂ©troit de Georgia, le passage de Boundary, le dĂ©troit de Haro et le dĂ©troit de Juan de Fuca jusqu’à un point situĂ© par 48°28′36″ N.,124°40′00″ O., et de lĂ , jusqu’au rivage de l’île de Vancouver (48°34′58″ N., 124°40′00″ O.)
2 Prince Rupert Les eaux comprises dans la zone dĂ©limitĂ©e par la frontière entre les États-Unis (Alaska) et le Canada; de lĂ , Ă  travers l’entrĂ©e Dixon jusqu’à un point situĂ© par 54°42′25″ N., 130°36′55″ O.; de lĂ , jusqu’à un point situĂ© par 54°42′06″ N., 130°31′47″ O.; de lĂ , vers l’est le long du rivage jusqu’à un point situĂ© par 54°42′17″ N., 130°28′42″ O.; de lĂ , jusqu’à un point situĂ© par 54°38′55″ N., 130°26′48″ O.; de lĂ , le long de la rive ouest de l’île Maskelyne jusqu’à un point situĂ© par 54°38′02″ N., 130°26′31″ O.; de lĂ , jusqu’à un point situĂ© par 54°37′57″ N., 130°26′31″ O.; de lĂ , le long de la rive ouest de de la pĂ©ninsule Tsimpsean jusqu’à un point situĂ© par 54°11′53″ N., 129°58′51″ O.; de lĂ , jusqu’à un point situĂ© par 54°09′38″ N., 129°57′37″ O.; de lĂ , le long du rivage jusqu’à un point situĂ© par 53°35′30″ N., 128°47′51″ O.; de lĂ , jusqu’à un point situĂ© par 53°34′09″ N.,128°48′54″ O.; de lĂ , le long du rivage jusqu’à un point situĂ© par 52°49′09″ N., 128°23′24″ O.; de lĂ , jusqu’à un point situĂ© par 52°48′19″ N., 128°23′26″ O.; de lĂ , le long de la rive ouest de l’île Roderick jusqu’à un point situĂ© par 52°32′51″ N., 128°26′26″ O.; de lĂ , jusqu’à un point situĂ© par 52°32′32″ N., 128°26′27″ O.; de lĂ , le long de la rive ouest de l’île Susan jusqu’à un point situĂ© par 52°27′46″ N., 128°25′06″ O.; de lĂ , jusqu’à un point situĂ© par 52°26′51″ N., 128°24′42″ O.; de lĂ , le long de la rive ouest de l’île Dowager jusqu’à un point situĂ© par 52°22′02″ N., 128°22′30″ O.; de lĂ , jusqu’à un point situĂ© par 52°22′02″ N., 128°20′13″ O.; de lĂ , le long de la rive ouest de la pĂ©ninsule Don jusqu’à un point situĂ© par 52°15′27″ N., 128°17′36″ O.; de lĂ , jusqu’à un point situĂ© par 52°15′27″ N., 128°13′19″ O.; de lĂ , le long de la rive sud de l’île Dearth jusqu’à un point situĂ© par 52°15′01″ N., 128°11′27″ O.; de lĂ , jusqu’à un point situĂ© par 52°14′55″ N., 128°10′30″ O.; de lĂ , le long de la rive sud de l’île Chatfield jusqu’à un point situĂ© par 52°13′36″ N., 128°07′18″ O.; de lĂ , jusqu’à un point situĂ© par 52°12′27″ N., 128°05′27″ O.; de lĂ , le long de la rive sud de l’île Cunningham jusqu’à un point situĂ© par 52°10′41″ N., 128°02′36″ O.; de lĂ , jusqu’à un point situĂ© par 52°09′46″ N., 128°02′36″ O.; de lĂ , le long de la rive ouest de l’île Denny jusqu’à un point situĂ© par 52°11′07″ N., 127°53′00″ O.; de lĂ , jusqu’à un point situĂ© par 52°11′54″ N., 127°52′30″ O.; de lĂ , le long du rivage jusqu’à un point situĂ© par 52°16′11″ N., 127°44′55″ O.; de lĂ , jusqu’à un point situĂ© par 52°14′48″ N., 127°45′51″ O.; de lĂ , le long du rivage jusqu’à un point situĂ© par 51°55′54″ N., 127°53′24″ O.; de lĂ , jusqu’à un point situĂ© par 51°54′20″ N., 127°52′12″ O.; de lĂ , le long du rivage jusqu’à un point situĂ© par 51°41′33″ N., 127°53′17″ O.; de lĂ , jusqu’à un point situĂ© par 51°36′13″ N., 127°51′44″ O.; de lĂ , jusqu’à un point situĂ© par 51°28′45″ N., 127°46′03″ O.; de lĂ , jusqu’à un point situĂ© par 51°22′27″ N., 127°46′30″ O.; de lĂ , le long du rivage jusqu’à un point situĂ© par 51°19′15″ N., 127°46′43″ O.; de lĂ , jusqu’à un point situĂ© par 51°14′49″ N., 127°46′07″ O.; de lĂ , le long du rivage jusqu’au cap Caution (51°09′50″ N., 127°47′06″ O.); de lĂ , jusqu’à la pointe Mexicana (50°54’51,96″ N., 127°59′58,04″ O.); de lĂ , jusqu’au cap Sutil (50°52′34,23″ N., 128°03’07,24″ O.); de lĂ , le long du rivage jusqu’à un point situĂ© par 50°40′15″ N.,128°21′40″ O.; de lĂ , jusqu’à un point situĂ© par 50°38′18,20″ N., 128°19′40″ O.; de lĂ , le long du rivage jusqu’à un point situĂ© par 50°26′38″ N., 128°02′43,5″ O.; de lĂ , jusqu’à un point situĂ© par 50°19′28″ N., 127°58′30″ O.; de lĂ , jusqu’à un point situĂ© par 50°13′14″ N., 127°47′54″ O.; de lĂ , le long du rivage jusqu’à un point situĂ© par 50°07′49,45″ N., 127°42′35,77″ O.; de lĂ , jusqu’à un point situĂ© par 49°59′49″ N., 127°27′06,05″ O.; de lĂ , jusqu’à un point situĂ© par 49°51′35″ N., 127°08′60″ O.; de lĂ , jusqu’à un point situĂ© par 49°44′57″ N., 126°58′54″ O.; de lĂ , jusqu’à un point situĂ© par 49°37′09,13″ N., 126°49′33″ O.; de lĂ , jusqu’à la pointe Estevan (49°23′00″ N., 126°32′34″ O.); de lĂ , jusqu’à un point situĂ© par 49°17′03″ N., 126°13′44″ O.; de lĂ , jusqu’à un point situĂ© par 49°05′22″ N., 125°52′55″ O.; de lĂ , le long du rivage jusqu’à un point situĂ© par 49°01′54″ N., 125°19′26,5″ O.; de lĂ , jusqu’à un point situĂ© situĂ© par 48°58′10,30″ N., 125°19′21,70″ O.; de lĂ , le long du rivage jusqu’à un point situĂ© par 48°58′45,35″ N., 125°11′01,67″ O.; de lĂ , jusqu’à un point situĂ© par 48°57′24,50″ N., 125°01′50″ O.; de lĂ , jusqu’à un point situĂ© par 48°59′03,5″ N., 124°57′44,65″ O.; de lĂ , le long du rivage jusqu’au mouillage de Port d’Alberni (49°14′01″ N., 124°48′38″ O.); de lĂ , le long du rivage jusqu’au cap Beale (48°47′11″ N., 125°12′58″ O.); de lĂ , jusqu’à la pointe Pachena (48°43′20″ N., 125°05′51″ O.); de lĂ , le long du rivage jusqu’à un point situĂ© par 48°40′11,5″ N., 124°51′29″ O.; de lĂ , jusqu’à un point situĂ© par 48°40′00″ N.,124°51′00″ O.; de lĂ , le long du rivage jusqu’à un point situĂ© par 48°34′58″ N., 124°40′00″ O.; de lĂ , vers le sud jusqu’à un point situĂ© par 48°28′36″ N., 124°40′00″ O. sur la frontière internationale, et de lĂ , vers le nord le long de la limite extĂ©rieure de la mer territoriale jusqu’à la frontière entre les États-Unis (Alaska) et le Canada dans l’entrĂ©e Dixon

ANNEXE 2

(articles 3 et 16)

Zone STM de l’Est
Article Délimitation
1 Les eaux canadiennes situées sur le littoral est du Canada au sud du 60e parallèle de latitude nord et dans le fleuve Saint-Laurent à l’est du 66e méridien de longitude ouest, à l’exclusion des eaux comprises dans toute autre zone STM

ANNEXE 3

(articles 3 et 23)

Zones STM locales de l’Est
Article

Colonne 1

Zone STM

Colonne 2

Délimitation

1 Baie Placentia Les eaux comprises dans la zone dĂ©limitĂ©e par une ligne tirĂ©e Ă  partir de la pointe Bass (46°55′05″ N., 55°15′55″ O.) dans une direction de 180° (vrais) jusqu’à la limite extĂ©rieure de la mer territoriale, et de lĂ , le long de la limite jusqu’à une ligne tirĂ©e Ă  partir du cap St. Mary’s (46°49′22″ N., 54°11′49″ O.) dans une direction de 180° (vrais)
2 St. John’s Les eaux comprises dans la zone dĂ©limitĂ©e par une ligne tirĂ©e Ă  partir du cap St-Francis (47°48′32″ N., 52°47′09,6″ O.) jusqu’à un point situĂ© par 47°48′29,5″ N., 52°25′30,1″ O. sur la limite extĂ©rieure de la mer territoriale, de lĂ , le long de la limite jusqu’à un point situĂ© par 47°18′36,3″ N., 52°25′14,8″ O., et de lĂ , jusqu’au cap North Head (47°18′39″ N., 52°44′52″ O.)
3 Port aux Basques Les eaux comprises dans la zone dĂ©limitĂ©e par une ligne tirĂ©e dans une direction de 232° (vrais) Ă  partir du cap Ray (47°37′17,1″ N., 59°18′16,8″ O.) jusqu’à la limite extĂ©rieure de la mer territoriale, et de lĂ , le long de la limite jusqu’à une ligne tirĂ©e dans une direction de 180° (vrais) Ă  partir de la pointe Rose Blanche (47°35′57″ N., 58°41′30″ O.)
4 Port d’Halifax et
ses approches
Les eaux comprises dans la zone dĂ©limitĂ©e par une ligne tirĂ©e Ă  partir de la pointe Pennant (44°25′53,8″ N., 63°38′56,5″ O.) jusqu’à un point situĂ© par 44°17′41,3″ N., 63°35′09,6″ O., de lĂ , jusqu’à un point situĂ© par 44°14′02″ N., 63°30′50,3″ O. sur la limite extĂ©rieure de la mer territoriale; de lĂ , le long de la limite jusqu’à un point situĂ© par 44°24′43,5″ N., 63°13′48,5″ O., et de lĂ , jusqu’au cap Collies (Petpeswick) Head (44°40′43,3″ N., 63°09′44,2″ O.)
5 Détroit de
Canso et
approches de l’Est
Les eaux au sud de l’écluse nord du canal de Canso (45°38′58,2″ N., 61°24′57,3″ O.) dĂ©limitĂ©es par une ligne tirĂ©e Ă  partir d’un point situĂ© par 45°38′23,3″ N., 60°29′15,3″ O., de lĂ , jusqu’à un point situĂ© par 45°25′48,8″N., 60°29′34″ O., de lĂ , jusqu’à un point situĂ© par 45°24′09,3″ N. 60°29′34,3″ O. sur la limite extĂ©rieure de la mer territoriale, de lĂ , le long de la limite jusqu’à un point situĂ© par 45°18′19,8″ N., 60°35′03,7″ O., et de lĂ , jusqu’au cap Canso (45°18′21,8″ N., 60°56′16,3″ O.)
6 DĂ©troit de Northumberland Les eaux comprises entre une ligne tirĂ©e Ă  partir du cap Cliff (45°52′42,3″ N., 63°27′59,3″ O.) jusqu’à la pointe Rice (46°07′47,9″ N., 63°13′18,3″ O.) et une ligne tirĂ©e Ă  partir de la pointe Fagan (46°13′41,8″ N., 64°13′42″ O.) jusqu’au cap Egmont (46°24′04,8″ N., 64°08′05,3″ O.)
7 Baie de Fundy Les eaux comprises dans la zone dĂ©limitĂ©e par une ligne tirĂ©e dans une direction de 270° (vrais) Ă  partir de la pointe Chebogue (43°43′54,3″ N., 66°07′08″ O.), de lĂ , en passant par les points suivants : 43°43′54,3″ N., 66°26′28″ O.; 43°58′45,3″ N., 66°27′43″ O.; 44°09′30,3″ N., 66°47′01″ O.; 44°11′50,3″ N., 66°49′31″ O.; 44°14′57,3″ N., 66°52′40″ O.; 44°17′21,2″ N., 66°55′08″ O.; 44°22′30,2″ N., 67°18′58,1″ O.; 44°29′50,2″ N., 67°15′08,1″ O.; 44°35′30,2″ N., 67°08′13″ O.; 44°42′00,2″ N., 66°58′22″ O.; 44°46′35,6″ N., 66°54′09,2″ O.; de lĂ , le long de la frontière entre le Canada et les États-Unis jusqu’à un point situĂ© par 45°11′30,5″ N., 67°17′00,6″ O. sur le rivage, de lĂ , le long du littoral canadien jusqu’à la pointe Chebogue, y compris la zone de pĂŞche no 2
8 Fleuve
Saint-Laurent
Les eaux du fleuve Saint-Laurent s’étendant en amont du 66e mĂ©ridien de longitude ouest jusqu’aux limites en amont du port de MontrĂ©al, y compris la rivière Saguenay et les autres affluents empruntĂ©s par les bâtiments qui entrent dans le fleuve ou qui en sortent entre les limites susmentionnĂ©es, Ă  l’exclusion de la partie de la voie maritime du Saint-Laurent comprise entre l’écluse de Saint-Lambert et une position de 650 m en aval de la section du pont Jacques-Cartier qui traverse la voie maritime

ANNEXE 4

(articles 3 et 31)

Zone STM du Nord
Article Délimitation
1 Les zones de contrôle de la sécurité de la navigation désignées par le Décret sur les zones de contrôle de la sécurité de la navigation
2 Les eaux de la baie d’Ungava, de la baie d’Hudson et de la baie Kugmallit qui ne sont pas situées dans une zone de contrôle de la sécurité de la navigation
3 Les eaux de la baie James
4 Les eaux de la rivière Koksoak, de la baie d’Ungava à Kuujjuaq
5 Les eaux de la baie aux Feuilles, de la baie d’Ungava à Tasiujaq
6 Les eaux de la baie Chesterfield qui ne sont pas situées dans une zone de contrôle de la sécurité de la navigation et les eaux du lac Baker
7 Les eaux de la rivière Moose, de la baie James à Moosonee

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Les renseignements personnels soumis sont recueillis, utilisĂ©s, communiquĂ©s, conservĂ©s et protĂ©gĂ©s contre l’accès par les personnes ou les organismes non autorisĂ©s conformĂ©ment aux dispositions de la Loi sur la protection des renseignements personnels et du Règlement sur la protection des renseignements personnels. Les noms des personnes fournis ne seront pas affichĂ©s en ligne; ils seront toutefois conservĂ©s pour que nous puissions communiquer avec ces personnes au besoin. Les noms des organisations qui formulent des commentaires seront affichĂ©s en ligne.

Les renseignements soumis, y compris les renseignements personnels, seront accessibles Ă  Services publics et Approvisionnement Canada, Ă  qui incombe les responsabilitĂ©s de la page Web de la Gazette du Canada, et Ă  l’institution fĂ©dĂ©rale responsable de la gestion du changement rĂ©glementaire proposĂ©.

Toute personne est en droit de demander que les renseignements personnels la concernant lui soient communiquĂ©s ou qu’ils soient corrigĂ©s. Pour demander l’accès Ă  vos renseignements personnels ou leur correction, communiquez avec le Bureau de l’accès Ă  l’information et de la protection des renseignements personnels (AIPRP) de l’institution fĂ©dĂ©rale responsable de la gestion du changement rĂ©glementaire proposĂ©.

Vous pouvez adresser une plainte au Commissariat à la protection de la vie privée du Canada au sujet de la gestion de vos renseignements personnels par une institution fédérale.

Les renseignements personnels fournis sont versĂ©s dans le fichier de renseignements personnels POU 938 ActivitĂ©s de sensibilisation. Les personnes qui souhaitent accĂ©der Ă  leurs renseignements personnels en vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels doivent en faire la demande Ă  l’organisme de rĂ©glementation compĂ©tent en fournissant suffisamment de renseignements pour permettre Ă  l’institution fĂ©dĂ©rale de rĂ©cupĂ©rer les renseignements personnels concernant ces personnes. L’institution fĂ©dĂ©rale pourrait avoir de la difficultĂ© Ă  retracer les renseignements personnels au sujet de personnes qui formulent des commentaires de façon anonyme et qui demandent l’accès Ă  leurs renseignements personnels.