La Gazette du Canada, Partie I, volume 158, numĂ©ro 13 : Règlement modifiant le Règlement de l’aviation canadien (dĂ©livrance des licences et formation du personnel)

Le 30 mars 2024

Fondement législatif
Loi sur l’aéronautique

Ministère responsable
Ministère des Transports

RÉSUMÉ DE L’ÉTUDE D’IMPACT DE LA RÉGLEMENTATION

(Le présent résumé ne fait pas partie du Règlement.)

Résumé

Enjeux : En lien avec la Feuille de route de l’Examen de la rĂ©glementation du secteur des transports et dans le cadre de l’initiative d’examen de la rĂ©glementation de la sĂ©curitĂ© aĂ©rienne, des lacunes en suspens et Ă©mergentes ont Ă©tĂ© identifiĂ©es concernant les exigences rĂ©glementaires liĂ©es aux qualifications, Ă  la formation et aux licences du personnel. Ces problèmes comprennent notamment :

  • les incohĂ©rences perçues et les ambiguĂŻtĂ©s et les prĂ©occupations soulevĂ©es par le ComitĂ© mixte permanent d’examen de la rĂ©glementation (CMPER) en ce qui concerne les pouvoirs subdĂ©lĂ©guĂ©s;
  • les exemptions de longue date qui devraient ĂŞtre codifiĂ©es;
  • les dĂ©finitions et autres dispositions qui pourraient ĂŞtre clarifiĂ©es;
  • les fardeaux administratifs inutiles;
  • un problème de sĂ©curitĂ© potentiel soulevĂ© par le Bureau de la sĂ©curitĂ© des transports du Canada (BST).

Description : Le Règlement modifiant le Règlement de l’aviation canadien (dĂ©livrance des licences et formation du personnel) [ci-après le « projet de règlement Â»] permettrait ce qui suit :

  • clarifier les dispositions et remĂ©dier Ă  l’utilisation incohĂ©rente de la terminologie;
  • rĂ©soudre les divergences entre les versions française et anglaise du Règlement de l’aviation canadien (RAC);
  • rĂ©pondre aux prĂ©occupations soulevĂ©es par le CMPER liĂ©es aux pouvoirs subdĂ©lĂ©guĂ©s;
  • codifier trois exemptions de longue date pour permettre aux pilotes d’essai de piloter des avions Ă  des fins d’essai sans dĂ©tenir la qualification de type pour l’avion en question, et pour permettre la participation Ă  un simulateur comme autre moyen de satisfaire aux exigences de mise Ă  jour des connaissances;
  • ajouter les dĂ©finitions de « membre de la famille Â» et de « heures de vol-voyage Â»;
  • mettre Ă  jour les pĂ©riodes de validitĂ© des carnets de documents d’aviation en ce qui concerne la compĂ©tence linguistique aux niveaux fonctionnel et expert, et clarifier les pĂ©riodes de validitĂ© des certificats mĂ©dicaux;
  • supprimer les exigences administratives inutiles liĂ©es Ă  la conservation des dossiers et Ă  l’exploitation des bases satellites;
  • donner suite Ă  une recommandation du BST concernant les exigences de mise Ă  jour des connaissances relatives aux règles de vol aux instruments.

Justification : Le projet de règlement constitue une phase d’ordre administratif de la rĂ©ponse de Transports Canada (TC) Ă  l’engagement pris par le gouvernement du Canada dans le budget de 2018 visant Ă  procĂ©der Ă  des examens rĂ©glementaires ciblĂ©s, en mettant l’accent sur le recensement et l’élimination des irritants rĂ©glementaires et des goulots d’étranglement qui entravent l’innovation, la compĂ©titivitĂ© et la croissance Ă©conomique. Le projet de règlement favoriserait la sĂ©curitĂ© du rĂ©seau de transport aĂ©rien pour les Canadiens en clarifiant les exigences rĂ©glementaires relatives aux qualifications, Ă  la formation et Ă  la dĂ©livrance des licences du personnel.

Le projet de règlement entraĂ®nerait des coĂ»ts supplĂ©mentaires pour les pilotes privĂ©s et des Ă©conomies de coĂ»ts pour les Ă©coles de pilotage et le gouvernement, ainsi que des avantages supplĂ©mentaires en matière de sĂ©curitĂ© pour les Canadiens. Tous les chiffres prĂ©sentĂ©s dans cette analyse sont exprimĂ©s en dollars actualisĂ©s de 2022, en utilisant 2024 comme annĂ©e de base et un taux d’actualisation de 7 %, les totaux reprĂ©sentant les rĂ©percussions estimatives sur une pĂ©riode d’analyse de 10 ans, de 2024 Ă  2033. Le coĂ»t monĂ©tisĂ© total des modifications proposĂ©es est estimĂ© Ă  0,7 million de dollars, tandis que les avantages monĂ©tisĂ©s totaux sont estimĂ©s Ă  1,2 million de dollars. Cela reprĂ©sentera un avantage net estimĂ© Ă  0,5 million de dollars.

Le projet de règlement libĂ©rerait les ressources de TC actuellement utilisĂ©es pour traiter les exemptions, ce qui entraĂ®nerait des Ă©conomies totales sur 10 ans pour TC de 15 392 $. De mĂŞme, grâce Ă  la rationalisation de la procĂ©dure de demande d’extension de base de satellite, une Ă©conomie totale de 0,2 million de dollars est attendue pour TC et des Ă©conomies supplĂ©mentaires de 0,9 million de dollars sont attendues pour les entreprises.

Les unitĂ©s de formation au pilotage bĂ©nĂ©ficieraient de l’élimination de l’envoi de copies papier des dossiers au ministre par les services postaux, ce qui entraĂ®nerait des Ă©conomies estimĂ©es Ă  0,1 million de dollars.

La disposition la plus importante exigerait que les pilotes effectuent 6 atterrissages avec les minimums et 6 heures de vol dans des conditions conformes aux règles de vol aux instruments (IFR) au cours des 6 premiers mois de la pĂ©riode de validitĂ© afin de maintenir les exigences de qualification IFR pour le 7e mois. Il est prĂ©vu que cela obligerait certains pilotes privĂ©s Ă  augmenter leurs vols IFR pour conserver leur qualification. L’augmentation de la frĂ©quence des exigences de mise Ă  jour des connaissances devrait avoir un impact positif sur la sĂ©curitĂ© des pilotes privĂ©s et de leurs passagers, conformĂ©ment aux recommandations du Bureau de la sĂ©curitĂ© des transports du Canada (BST).

Le projet de règlement entraĂ®nerait un coĂ»t IFR supplĂ©mentaire estimĂ© Ă  0,6 million de dollars pour les pilotes au cours de la pĂ©riode d’analyse. Un coĂ»t d’opportunitĂ© de 0,1 million de dollars a Ă©galement Ă©tĂ© identifiĂ© comme Ă©tant subi par les pilotes au cours de la pĂ©riode d’analyse.

On estime qu’environ 90 % des Ă©coles de pilotage concernĂ©es sont considĂ©rĂ©es comme de petites entreprises. Ainsi, on s’attend Ă  ce que les petites entreprises reçoivent 0,9 million de dollars des avantages globaux. De plus, l’impact net du changement du fardeau administratif sur les entreprises (règle du « un pour un Â») sur une pĂ©riode de 10 ans devrait ĂŞtre une rĂ©duction de 48 891 $ en dollars de 2012, actualisĂ© Ă  2012 Ă  un taux de 7 %.

Enjeux

Le CMPER a indiquĂ© que certaines exigences du Règlement de l’aviation canadien (RAC) rĂ©gissant les qualifications, la formation et la dĂ©livrance des licences du personnel pouvaient ĂŞtre perçues comme ambiguĂ«s, et que la terminologie utilisĂ©e dans le RAC n’était pas toujours cohĂ©rente. Le CMPER a Ă©galement relevĂ© un certain nombre de problèmes de subdĂ©lĂ©gation dans la partie IV du RAC. Si elles ne sont pas prises en compte, ces prĂ©occupations pourraient conduire Ă  une mauvaise interprĂ©tation des exigences rĂ©glementaires et, par consĂ©quent, Ă  un non-respect involontaire du RAC.

Dispositions ambiguës

Le CMPER a relevĂ© des problèmes d’interprĂ©tation du RAC lorsque des formulations telles que « les exigences applicables de la norme connexe Â» sont utilisĂ©es. Il peut ĂŞtre difficile pour les utilisateurs de savoir quelles exigences de la norme sont applicables.

De mĂŞme, le CMPER s’est interrogĂ© sur l’utilisation de la formulation « dont la pĂ©riode de validitĂ© n’a pas expirĂ© Â», Ă©tant donnĂ© qu’il est nĂ©cessaire d’avoir effectuĂ© l’un des examens ou contrĂ´les Ă©numĂ©rĂ©s dans un dĂ©lai de 24 mois, ce qui rend l’énoncĂ© entre guillemets redondant.

Le CMPER a Ă©galement relevĂ© une disposition dans laquelle le terme « et Â» a Ă©tĂ© utilisĂ© par erreur Ă  la place du mot « ou Â» dans le RAC. Dans ce cas, le projet de règlement permettrait aux pilotes autorisĂ©s d’effectuer des contrĂ´les des compĂ©tences de vol aux instruments pour les « exploitants aĂ©riens commerciaux ou privĂ©s Â», Ă©tant donnĂ© que les pilotes ne peuvent pas travailler Ă  la fois pour un exploitant commercial et pour un exploitant privĂ©.

Utilisation incohérente de la terminologie

Le CMPER a relevĂ© plusieurs termes dans le RAC qui sont utilisĂ©s de manière interchangeable, tels que les suivants : « licence de pilote Â» et « licence canadienne de pilote Â»; « titulaire d’une qualification de second officier Â» et « titulaire d’une licence de pilote annotĂ©e d’une qualification de second officier Â»; « titulaire d’une qualification d’instructeur de vol Â» et « titulaire d’une licence de pilote annotĂ©e d’une qualification d’instructeur de vol Â»; « simulateur Â» et « simulateur de vol Â». Le CMPER a notĂ© que ces incohĂ©rences pouvaient prĂŞter Ă  confusion.

Problèmes potentiels de subdélégation de pouvoirs

Le CMPER s’est inquiété de la question des pouvoirs subdélégués en matière d’établissement de règles par l’entremise de certaines dispositions du RAC exigeant des exploitants qu’ils se conforment aux manuels, programmes, systèmes ou procédures qu’ils ont eux-mêmes élaborés. Le CMPER a suggéré qu’une telle façon d’établir des règles n’était pas conforme au pouvoir habilitant de la Loi sur l’aéronautique et, par conséquent, leur point de vue était qu’il n’y avait peut-être pas d’autorité légale pour prendre des mesures coercitives contre les exploitants si ces derniers ne se conforment pas aux processus qu’ils ont eux-mêmes établis dans des manuels, des programmes, des systèmes et/ou des procédures.

Trois exemples de problèmes de subdĂ©lĂ©gation ont Ă©tĂ© relevĂ©s dans la partie IV du RAC :

Ces trois cas font référence à des documents ou à des systèmes développés par les opérateurs. Le CMPER est d’avis que ces dispositions ne peuvent pas être appliquées de la même manière que d’autres règlements. À ce jour, les préoccupations du CMPER concernant ces dispositions ne se sont pas concrétisées (c’est-à-dire qu’aucune mesure coercitive n’a été prise contre les opérateurs en ce qui concerne ces dispositions.) Toutefois, compte tenu de l’évaluation du CMPER, les dispositions devraient être modifiées pour répondre à leurs préoccupations.

Exemptions

Une exemption est une autorisation qui permet à une personne de faire quelque chose qui n’est pas conforme à un règlement, une ordonnance ou une mesure de sécurité. Le ministre peut accorder une exemption s’il est d’avis que cela est dans l’intérêt public et n’est pas susceptible de nuire à la sûreté ou à la sécurité aérienne. Il existe actuellement plusieurs exemptions globales (c’est-à-dire accessibles à tous) en vigueur. De ce fait, le TC est d’avis que les permissions accordées au moyen de ces exemptions devraient être rendues permanentes. En revanche, l’émission récurrente d’exemptions à leur expiration est coûteuse en argent et en temps pour TC.

Par exemple, il existe deux exemptions qui permettent aux pilotes d’essai de modèles expérimentaux et de modèles de production qualifiés ainsi qu’aux pilotes d’essai technique d’exercer les fonctions de commandant de bord ou de copilote dans un aéronef sans détenir la qualification de type appropriée pour l’aéronef. Sans ces exemptions, les pilotes d’essai ne pourraient pas piloter les aéronefs dans le cadre du processus de fabrication/production ou à des fins d’essai, ce qui constituerait un obstacle à la mise sur le marché d’un nouvel aéronef. Ces exemptions ont été émises à titre de mesures temporaires jusqu’à ce que le RAC puisse être modifié. Ces exemptions ont été émises à plusieurs reprises et les exemptions actuelles expireront en 2024 et en 2027.

Il existe Ă©galement une exemption permettant aux titulaires d’un permis de pilote canadien ou d’une licence de pilote canadienne qui n’ont pas exercĂ© les fonctions de commandant de bord ou de copilote dans un aĂ©ronef au cours des cinq annĂ©es prĂ©cĂ©dant le vol de participer Ă  un programme de formation relevant de la partie VII dans un simulateur de niveau C ou D. Il s’agit d’un autre moyen de satisfaire aux exigences de mise Ă  jour des connaissances Ă©noncĂ©es dans la partie IV du RAC. Il est important que cette exemption soit maintenue et rĂ©gularisĂ©e, car elle offre une flexibilitĂ© aux pilotes pour recueillir les exigences de rĂ©cence nĂ©cessaires. Compte tenu des progrès technologiques rĂ©alisĂ©s dans le domaine de la simulation de vol depuis l’introduction du RAC en 1996, le rĂ©alisme, la fidĂ©litĂ© et la rĂ©solution des simulateurs de vol complets actuels constituent une norme Ă©gale ou supĂ©rieure Ă  la satisfaction de ces exigences Ă  bord d’un petit aĂ©ronef avec un instructeur. Les pilotes disposent ainsi d’une certaine souplesse pour satisfaire aux exigences de mise Ă  jour des connaissances. Cette exemption prendra fin en 2026.

TC a contrôlé l’incidence de ces exemptions et est convaincu que le fait de rendre ces changements permanents ne compromettrait pas la sécurité et la sûreté.

Définitions ambiguës ou manquantes

TC a relevé certaines dispositions qui pourraient être perçues comme ambiguës et donner lieu à des interprétations erronées.

Par exemple, dans la partie IV du RAC, une section autorise les membres de la famille d’un propriĂ©taire d’aĂ©ronef Ă  utiliser cet aĂ©ronef Ă  des fins de formation, mais ne prĂ©cise pas qui est considĂ©rĂ© comme un « membre de la famille Â». Cela pourrait prĂŞter Ă  confusion et rendre difficile le maintien de la cohĂ©rence dans l’application du RAC dans l’ensemble du pays.

Le RAC ne contient pas non plus de dĂ©finition dĂ©crivant ce qui est considĂ©rĂ© comme « heures de vol voyage Â» Ă  des fins de formation. Il est donc plus difficile de s’assurer que la formation des pilotes est cohĂ©rente dans l’ensemble du pays et que les stagiaires reçoivent la formation adĂ©quate. L’absence de dĂ©finition pourrait conduire Ă  une formation inadĂ©quate.

Périodes de validité

TC a dĂ©terminĂ© que les pĂ©riodes de validitĂ© des carnets de documents d’aviation actuellement Ă©tablies dans le RAC devraient ĂŞtre modifiĂ©es. Pour les compĂ©tences linguistiques de niveau opĂ©rationnel, la pĂ©riode de validitĂ© serait rĂ©duite de dix Ă  5 ans. De mĂŞme, la compĂ©tence linguistique de niveau expert passerait de 5 ans Ă  10 ans. Ces changements seraient plus conformes Ă  la pratique actuelle suivie dans l’industrie aĂ©ronautique, qui est de 5 ans pour la maĂ®trise linguistique de niveau opĂ©rationnel et de 10 ans pour la maĂ®trise linguistique de niveau expert. Le RAC serait modifiĂ© pour correspondre Ă  ces pratiques opĂ©rationnelles actuelles, ce qui n’entraĂ®nerait aucun coĂ»t supplĂ©mentaire pour les intervenants de l’industrie.

Des modifications sont nĂ©cessaires pour simplifier la disposition rĂ©glementaire relative Ă  la validitĂ© des certificats mĂ©dicaux et pour l’harmoniser avec les pratiques actuelles. Actuellement, le RAC prĂ©voit que le calcul pour dĂ©livrer ou renouveler un certificat se fait Ă  partir du premier jour des mois suivant soit le jour oĂą le demandeur signe la dĂ©claration mĂ©dicale soit le jour oĂą l’examen mĂ©dical est effectuĂ©. Le RAC prĂ©cise Ă©galement que, si l’examen mĂ©dical est effectuĂ© dans les 90 jours prĂ©cĂ©dant la fin de la pĂ©riode de validitĂ©, le calcul de la validitĂ© commence le jour oĂą la pĂ©riode de validitĂ© prĂ©cĂ©dente prend fin. L’amendement prĂ©ciserait que la validitĂ© est calculĂ©e Ă  partir du premier jour du mois suivant le jour de l’examen mĂ©dical.

Modifications administratives

Une disposition de la partie IV du RAC stipule que le responsable du système de contrĂ´le de la maintenance doit veiller Ă  ce que les dossiers concernant les constatations qui dĂ©coulent du programme d’assurance de la qualitĂ© soient distribuĂ©s au gestionnaire compĂ©tent pour que des mesures correctives soient prises et que le suivi soit assurĂ©. Cette disposition n’est pas dĂ©signĂ©e comme tant exĂ©cutoire via des sanctions administratives pĂ©cuniaires, ce qui signifie qu’une sanction administrative pĂ©cuniaire ne peut ĂŞtre imposĂ©e en cas de non-conformitĂ© Ă  l’exigence. Bien que cette disposition ne pose pas de problème de conformitĂ© particulier, elle constitue une exigence en matière de sĂ©curitĂ© essentielle pour garantir que les problèmes ou les lacunes repĂ©rĂ©s grâce au programme d’assurance de la qualitĂ© sont transmis aux gestionnaires concernĂ©s et que des mesures correctives sont mises en Ĺ“uvre. Il est donc nĂ©cessaire de dĂ©signer cette exigence comme Ă©tant exĂ©cutoire via des sanctions administratives pĂ©cuniaires (SAP) afin de crĂ©er un mĂ©canisme d’application plus efficace pour encourager une conformitĂ© continue.

Le permis de pilote de loisir permet de devenir pilote en suivant une formation de 25 heures seulement. Bien que le RAC autorise expressĂ©ment les pilotes de loisir qui obtiennent un permis Ă  piloter des aĂ©ronefs monomoteurs, il n’interdit pas explicitement aux pilotes de loisir de piloter des aĂ©ronefs multimoteurs. Bien qu’aucun pilote de loisir ne pilote d’aĂ©ronef multimoteur, parce que ces appareils sont plus complexes et dĂ©passent leurs compĂ©tences, le fait de l’interdire explicitement lèverait toute ambiguĂŻtĂ© potentielle.

Les exigences relatives Ă  la conservation des dossiers d’entraĂ®nement — pilote par le ministre sont dĂ©suètes et constituent un fardeau pour les bureaux rĂ©gionaux de TC. Actuellement, les bureaux rĂ©gionaux de TC doivent conserver des copies papier de chaque dossier d’entraĂ®nement — pilote qui leur est envoyĂ© par les instructeurs/unitĂ©s de formation au pilotage. L’envoi de copies Ă©lectroniques permettrait d’éliminer le coĂ»t de l’envoi des dossiers par la poste et le besoin d’espace physique pour conserver les copies papier des dossiers. D’autres documents tels que les demandes et les copies des tests en vol sont dĂ©jĂ  transmis par voie Ă©lectronique Ă  TC. L’envoi des dossiers d’entraĂ®nement — pilote par voie Ă©lectronique serait donc conforme aux pratiques existantes. Étant donnĂ© que les mĂŞmes systèmes seront utilisĂ©s pour les dossiers d’entraĂ®nement — pilote, le passage aux dossiers Ă©lectroniques ne prĂ©sente ni de risque pour l’intĂ©gritĂ© ni de risque de fraude.

Les Ă©coles de pilotage Ă©tablissent parfois une base satellite avec du personnel, des aĂ©ronefs et des installations pour l’exploitation d’un service d’entraĂ®nement en vol Ă  titre temporaire. En vertu de l’ancien Règlement de l’Air, pris en vertu de la Loi sur l’aĂ©ronautique, l’autorisation d’effectuer des opĂ©rations d’entraĂ®nement en vol dans une base satellite Ă©tait limitĂ©e Ă  deux sessions de 90 jours, avec la possibilitĂ© de demander une prolongation de 30 jours pour chaque session avec l’autorisation de TC, ce qui permettait d’exploiter une base satellite pendant 240 jours au total au cours d’une annĂ©e civile. Lorsque le RAC a Ă©tĂ© créé en 1996 pour remplacer le Règlement de l’Air, le libellĂ© de la disposition a Ă©tĂ© modifiĂ© de manière Ă  prĂ©ciser qu’une base satellite pouvait ĂŞtre exploitĂ©e « Ă  titre temporaire Â», mais sans prĂ©ciser le nombre maximum de jours. Bien qu’aucun nombre spĂ©cifique de jours n’ait Ă©tĂ© inclus, le secteur et les inspecteurs ont continuĂ© Ă  suivre ce qui Ă©tait exigĂ© par l’ancien Règlement de l’Air. Il est nĂ©cessaire de quantifier explicitement ce que l’on entend par « Ă  titre temporaire Â» afin de lever toute ambiguĂŻtĂ© potentielle et de garantir une interprĂ©tation/application uniforme du RAC dans l’ensemble du pays.

TC a relevĂ© une erreur typographique dans la version anglaise d’une disposition de la section Qualifications et formation — instructeurs de la partie VI, oĂą l’article « an Â» a Ă©tĂ© incorrectement utilisĂ© Ă  la place de « a Â».

Répondre à une recommandation du BST

Après un accident survenu en 2013, le BST a formulé en 2016 une recommandation visant à réduire les exigences relatives à la mise à jour des connaissances concernant les règles de vol aux instruments.

Le BST a constatĂ© qu’en vertu du RAC, 12 mois peuvent s’écouler entre le vol de vĂ©rification des compĂ©tences de vol aux instruments d’un pilote et un vol aux instruments rĂ©el ou simulĂ©. Au-delĂ  de ce dĂ©lai, le pilote doit avoir effectuĂ© 6 heures de vol aux instruments, et notamment 6 approches aux instruments dans les 6 mois prĂ©cĂ©dents pour conserver sa qualification pour le vol aux instruments. Le BST Ă©tait d’avis qu’un grand nombre de pilotes qualifiĂ©s pour le vol aux instruments n’effectuent pas rĂ©gulièrement ce type de vol, rĂ©el ou d’entraĂ®nement, pour maintenir un niveau de compĂ©tence raisonnable dans cette discipline. Ainsi, des pilotes ayant acquis peu d’expĂ©rience de vol aux instruments, voire aucune, durant 12 mois, peuvent en toute lĂ©galitĂ© ĂŞtre appelĂ©s Ă  effectuer, et peuvent accepter, un vol aux instruments exigeant, sans avoir rĂ©cemment mis en pratique les compĂ©tences essentielles Ă  la conduite d’un tel vol en toute sĂ©curitĂ©.

Le BST a conclu que les qualifications IFR sont des compĂ©tences pĂ©rissables et qu’en consĂ©quence, les exigences relatives Ă  la mise Ă  jour des connaissances pour les vols IFR devraient ĂŞtre ramenĂ©es de 12 Ă  6 mois afin de s’assurer que les compĂ©tences des pilotes sont maintenues Ă  un niveau acceptable pour ce type d’opĂ©rations.

En 2019, TC a publiĂ© une circulaire d’information afin de dĂ©crire la conduite des contrĂ´les des compĂ©tences de vol aux instruments et la façon dont les pilotes qualifiĂ©s pour le vol aux instruments peuvent dĂ©montrer qu’ils respectent les exigences relatives Ă  la mise Ă  jour des connaissances du paragraphe 401.05(3) du RAC. Étant donnĂ© que les exigences relatives Ă  la mise Ă  jour des connaissances pour les vols IFR constituent une « règle de conduite Â», elles sont Ă©noncĂ©es dans le RAC plutĂ´t que dans des documents d’information, d’oĂą la nĂ©cessitĂ© de modifier le RAC pour modifier l’exigence de rĂ©cence.

Contexte

Le RAC énonce les exigences qui régissent l’aviation au Canada. Le RAC traite de tous les aspects de l’aviation, y compris les exigences relatives aux qualifications, à la formation et à la délivrance des licences pour le personnel.

LiĂ©es Ă  Feuille de route de l’Examen de la rĂ©glementation du secteur des transports, et dans le cadre de l’initiative d’examen de la rĂ©glementation sur la sĂ©curitĂ© aĂ©rienne, des lacunes en suspens et Ă©mergentes ont Ă©tĂ© identifiĂ©es concernant les exigences rĂ©glementaires liĂ©es aux qualifications du personnel, Ă  la formation et aux licences. Première Ă©tape du processus de mise Ă  jour du RAC en fonction des changements qui surviennent continuellement dans le secteur de l’aviation, le projet de règlement constitue l’une des nombreuses initiatives prĂ©vues pour Ă©liminer les irritants non controversĂ©s du secteur Ă  partir d’une liste de plus de 1 900 irritants recensĂ©s au fil des ans dans le cadre de consultations internes et externes. Le projet de règlement apporterait une solution aux problèmes de longue date concernant les exigences relatives aux qualifications, Ă  la formation et Ă  la dĂ©livrance des licences pour le personnel. Dans le cadre de l’examen, TC a procĂ©dĂ© Ă  un exercice de validation pour s’assurer que les problèmes recensĂ©s au fil des ans Ă©taient toujours d’actualitĂ©, a collaborĂ© avec des experts internes et externes afin d’élaborer des solutions appropriĂ©es et a menĂ© une consultation plus large auprès du secteur pour s’assurer que ces solutions n’auront pas de rĂ©percussions inattendues.

Ce projet de règlement porterait sur trois exemptions de longue date du RAC. Une exemption est une autorisation qui permet Ă  une personne de faire quelque chose qui n’est pas conforme Ă  un règlement, un ordre ou une mesure de sĂ©curitĂ©. Le ministre peut accorder une exemption s’il estime que cela est dans l’intĂ©rĂŞt public et n’est pas susceptible de nuire Ă  la sĂ»retĂ© ou Ă  la sĂ©curitĂ© aĂ©rienne. En accordant l’exemption, le ministre peut inclure toutes les conditions nĂ©cessaires pour que l’activitĂ© autorisĂ©e rĂ©ponde aux exigences d’intĂ©rĂŞt public et de sĂ©curitĂ©. Alors que certaines exemptions sont appliquĂ©es au niveau national — exemptions mondiales — d’autres s’appliquent Ă  une seule personne. GĂ©nĂ©ralement, comme l’exige la politique de TC, les exemptions ont une date d’expiration qui peut ĂŞtre dĂ©finie comme une date prĂ©cise ou une date Ă  laquelle une modification rĂ©glementaire qui reflète l’objectif de l’exemption est apportĂ©e. Toutefois, le ministre peut Ă  tout moment, par Ă©crit, annuler une exemption s’il estime qu’elle n’est plus dans l’intĂ©rĂŞt public ou est susceptible de nuire Ă  la sĂ»retĂ© ou Ă  la sĂ©curitĂ© aĂ©rienne.

TC a accordé (et renouvelé successivement) trois exemptions générales des exigences du RAC après avoir effectué une analyse approfondie pour déterminer que ces exemptions étaient dans l’intérêt du public et ne risquaient pas de compromettre la sécurité aérienne. Après avoir surveillé et évalué la sécurité et l’efficacité continues de ces exemptions, TC a décidé que ces exemptions devraient être codifiées de façon permanente dans le RAC.

Certains irritants et préoccupations qui ont servi à alimenter ce projet de règlement ont été soulevés par le CMPER. Le mandat du CMPER est d’examiner les règlements pris par le gouvernement du Canada afin de déterminer s’ils comportent des failles sur le plan juridique et de l’exécution. Son rôle est d’examiner les règlements en fonction de critères qui vont des questions de validité et de conséquences juridiques aux questions de rédaction et de clarté.

L’une des prĂ©occupations soulevĂ©es par le CMPER en ce qui concerne le RAC est la subdĂ©lĂ©gation de l’établissement de règles par l’entremise d’exigences liĂ©es au respect de manuels, de programmes, de systèmes ou de procĂ©dures qui ont Ă©tĂ© Ă©laborĂ©s par les exploitants eux-mĂŞmes. Le CMPER a suggĂ©rĂ© que ce type d’établissement de règles n’était pas conforme Ă  l’autoritĂ© habilitante Ă©noncĂ©e dans la Loi sur l’aĂ©ronautique. Par consĂ©quent, le point de vue du CMPER est que TC ne dispose pas du pouvoir d’imposer Ă  un exploitant qu’il respecte ses propres manuels, programmes, systèmes ou procĂ©dures.

Le projet de règlement comprend une modification visant à créer une disposition désignée. Lorsqu’une disposition a été désignée, son non-respect peut faire l’objet d’une sanction administrative pécuniaire (SAP). Les SAP sont des sanctions financières imposées par un organisme de réglementation, plutôt que par un tribunal, à l’encontre d’un individu ou d’une entreprise qui ne respecte pas une exigence législative.

Le projet de règlement comprend également une modification découlant d’une recommandation du BST. Le BST est un organisme indépendant qui fait progresser la sécurité des transports en menant des enquêtes sur les incidents de transport maritime, ferroviaire, aérien et par pipeline.

En 2013, un accident d’hélicoptère s’est produit près de l’aéroport de Moosonee, en Ontario. L’enquête du BST a révélé que deux pilotes et deux ambulanciers paramédicaux étaient partis pour un vol de nuit selon les règles de vol à vue dans des conditions qui exigeaient l’utilisation de compétences de vol aux instruments, car l’éclairage ambiant nécessaire pour maintenir une référence visuelle à la surface faisait défaut. Bien que les deux pilotes aient satisfait aux exigences du RAC en matière de mise à jour des connaissances concernant le vol aux instruments, une fois que l’aéronef a dépassé les feux d’extrémité de piste et qu’il a fallu passer à un vol aux instruments, l’aéronef a pris une inclinaison latérale et une vitesse verticale de descente excessives, ce qui n’a pas été repéré par les membres de l’équipage à une altitude permettant le rétablissement de l’aéronef. L’hélicoptère s’est écrasé contre des arbres et est tombé au sol où il a été détruit. Personne à bord n’a survécu à l’accident. L’enquête du BST a conclu que les deux pilotes ne possédaient pas les compétences nécessaires pour voler aux instruments et, en 2016, il a recommandé à TC d’affiner davantage les exigences en matière de maintien des compétences de vol aux instruments afin de s’assurer que les pilotes conservent des compétences acceptables lorsqu’ils volent aux instruments.

Le BST joue un rôle essentiel en formulant des recommandations visant à renforcer la sécurité aérienne et à tirer les leçons des accidents précédents. La mise en œuvre de ses recommandations permet d’éliminer ou de réduire les lacunes de sécurité perçues qui peuvent poser des risques pour le réseau de transport.

Objectif

Le présent projet de règlement vise à moderniser le RAC en mettant à jour les dispositions qui pourraient être perçues comme ambiguës, en clarifiant les exigences existantes et en remédiant au manque d’uniformité dans l’utilisation de certains termes. Ces modifications devraient renforcer la sécurité aérienne et réduire la charge administrative pour le secteur comme pour TC.

Description

Les modifications proposées au RAC sont présentées dans la liste ci-dessous.

Dispositions ambiguës

Terminologie incohérente

Problèmes de subdélégation de pouvoirs

Exemptions

Définitions ambiguës ou manquantes

Périodes de validité

Exigences et modifications administratives

Réponse à une recommandation du BST

Élaboration de la réglementation

Consultation

Entre fĂ©vrier et avril 2020, une consultation publique a Ă©tĂ© organisĂ©e sur la plateforme « Parlons transport Â» de TC afin de recueillir les irritants des intervenants ayant trait aux parties IV et VII du RAC (dĂ©livrance des licences, formation et qualification du personnel). La question posĂ©e Ă©tait la suivante : « Quels Ă©lĂ©ments prĂ©cis liĂ©s Ă  la formation et aux qualifications du personnel et Ă  la dĂ©livrance des licences (en ce qui concerne les parties IV et VII) du Règlement de l’aviation canadien (RAC) vous irritent et pourquoi? Â» Sept suggestions ont Ă©tĂ© reçues des intervenants au cours de la pĂ©riode de consultation. Quatre de ces suggestions ont Ă©tĂ© jugĂ©es hors de portĂ©e, car elles concernaient la partie VII du RAC (services aĂ©riens commerciaux). Les trois autres suggestions ont Ă©tĂ© examinĂ©es, mais nĂ©cessiteront une Ă©valuation politique plus approfondie avant que des modifications puissent ĂŞtre envisagĂ©es.

En juin 2020, une Ă©quipe de travail multidisciplinaire composĂ©e d’experts en la matière internes et externes a Ă©tĂ© convoquĂ©e pour examiner les solutions proposĂ©es aux divers irritants ayant trait Ă  la partie IV du RAC et en discuter. L’équipe de travail avait pour but d’entamer rapidement un dialogue avec un nombre limitĂ© d’intervenants et de dĂ©terminer les Ă©ventuelles consĂ©quences involontaires que pourraient avoir les changements proposĂ©s avant d’entreprendre une consultation plus large par l’entremise d’un avis de proposition de modification (APM).

L’équipe de travail comprenait des reprĂ©sentants de l’administration centrale et des rĂ©gions de TC ainsi que des membres du secteur, dont de nombreuses associations de compagnies aĂ©riennes, des Ă©coles de pilotage et des reprĂ©sentants de l’aviation commerciale. Trois rĂ©unions, prĂ©sidĂ©es et animĂ©es par TC, ont Ă©tĂ© organisĂ©es en juin 2020 pour discuter de 68 irritants associĂ©s Ă  la partie IV du RAC. L’équipe de travail a examinĂ© tous les problèmes soulevĂ©s au fil des ans, y compris ceux qui ont Ă©tĂ© soulevĂ©s par le CMPER, et a Ă©valuĂ© les rĂ©percussions potentielles des modifications proposĂ©es. Tous les membres de l’équipe de travail ont approuvĂ© les changements proposĂ©s.

Le 10 fĂ©vrier 2022, une consultation plus large du secteur a Ă©tĂ© organisĂ©e dans le cadre du processus du Conseil consultatif sur la rĂ©glementation aĂ©rienne canadienne (CCRAC). Un APM a Ă©tĂ© publiĂ© et les intervenants ont disposĂ© de 30 jours pour transmettre leurs commentaires sur les changements proposĂ©s. Les commentaires recueillis dans le cadre de cette consultation ont montrĂ© que le projet de règlement bĂ©nĂ©ficiait d’un large soutien.

Un intervenant a indiquĂ© que les termes « test en vol Â» et « vol d’essai Â» sont souvent intervertis et qu’il faudrait inclure des dĂ©finitions dans le RAC. Il a Ă©tĂ© dĂ©terminĂ© que de telles dĂ©finitions auraient des rĂ©percussions importantes sur de nombreuses autres publications et qu’elles pourraient crĂ©er davantage de confusion; par consĂ©quent, TC ne donnera pas suite Ă  cette suggestion. Un autre intervenant a suggĂ©rĂ© que TC clarifie les exigences Ă©noncĂ©es dans les normes 425.33, L’entraĂ®nement en vol, et 421.71(3)b), Permis, licences et qualifications des membres d’équipage de conduite, afin de s’assurer que les candidats instructeurs de vol obtiennent la note de passage Ă  chaque Ă©valuation rĂ©alisĂ©e dans le cadre d’un test en vol pour passer Ă  une classe d’instructeur de vol supĂ©rieure, plutĂ´t que de simplement effectuer l’évaluation. TC est d’accord avec la suggestion proposĂ©e et modifiera ces normes. TC vise Ă  mettre Ă  jour les normes d’ici l’entrĂ©e en vigueur du projet de règlement. Les intervenants seront consultĂ©s et informĂ©s des modifications apportĂ©es aux normes par le biais du système de notification du CCRAC.

Deux intervenants ont formulĂ© des commentaires concernant la dĂ©finition du terme « heures de vol-voyage Â». Tout d’abord, les intervenants ont remis en question la distance de 25 milles marins mentionnĂ©e dans la dĂ©finition. TC a expliquĂ© que cette mention dĂ©finissait la distance de 25 milles marins comme une distance de sĂ©curitĂ© et qu’au-delĂ  de cette distance, un plan de vol ou un itinĂ©raire de vol devait ĂŞtre dĂ©posĂ© auprès des services de la circulation aĂ©rienne ou d’une personne responsable afin de maintenir un niveau de sĂ©curitĂ© acceptable. Deuxièmement, un intervenant a exprimĂ© son souhait que soit ajoutĂ©e la rĂ©alisation d’un dĂ©routement (c’est-Ă -dire le fait de s’écarter d’un trajet préétabli) dans la dĂ©finition du terme « heures de vol-voyage Â». Bien qu’il soit reconnu que les dĂ©routements sont des procĂ©dures de navigation et qu’ils sont inclus dans d’autres parties de la formation des pilotes, TC ne veut pas inclure cet aspect de la formation dans la collecte des exigences en matière d’expĂ©rience de vol-voyage, car le vol-voyage est une pratique qui consiste Ă  suivre des trajets préétablis, et non pas Ă  s’en Ă©carter. Enfin, un intervenant a suggĂ©rĂ© que TC supprime les exigences voulant qu’un vol-voyage suive un trajet préétabli et que la distance soit mesurĂ©e Ă  partir du point de dĂ©part. Étant donnĂ© que les exercices de vol-voyage visent Ă  permettre aux pilotes de s’entraĂ®ner pour les vols Ă  plus longue distance et d’acquĂ©rir des connaissances sur la prĂ©paration nĂ©cessaire pour de ce type de vols (c’est-Ă -dire planifier Ă  l’avance un itinĂ©raire de vol-voyage sur une carte), TC a dĂ©terminĂ© que le mot « préétabli Â» est un aspect clĂ© de la formation de vol-voyage et doit donc ĂŞtre inclus dans la dĂ©finition. En outre, si la rĂ©fĂ©rence au point de dĂ©part Ă©tait supprimĂ©e de la dĂ©finition, il pourrait en rĂ©sulter une ambiguĂŻtĂ© et une confusion inutile dans la mesure de la distance parcourue.

Un intervenant a suggĂ©rĂ© de prolonger jusqu’à 12 mois la pĂ©riode autorisĂ©e pour une base satellite temporaire (au lieu de 240 jours), Ă  condition que le mĂŞme emplacement ne soit pas utilisĂ© deux 2 de suite. TC a Ă©tudiĂ© la suggestion, mais a finalement dĂ©cidĂ© que cela pourrait pĂ©naliser les exploitants qui utilisent des bases satellites de manière saisonnière, par exemple pendant la pĂ©riode estivale, chaque annĂ©e. TC a donc conclu que 240 jours par an seraient plus pratiques et plus appropriĂ©s pour la plupart des Ă©coles de pilotage. Toute Ă©cole de pilotage souhaitant Ă©tablir une base d’entraĂ®nement Ă  plus long terme dans un autre lieu aurait toujours la possibilitĂ©, en vertu du RAC, de l’ouvrir en tant que base secondaire.

En ce qui concerne le changement proposé à la période de mise à jour des connaissances pour les opérations selon les règles de vol aux instruments, TC ne prévoit pas d’impacts importants étant donné que les pilotes professionnels dépassent déjà l’exigence minimale. TC a consulté des experts du secteur sur cette proposition de modification lors de la réunion de l’équipe de travail organisée en 2020 et de l’avis concernant les modifications réglementaires proposées en 2022, et n’a reçu aucun commentaire. En outre, TC a contacté une association de pilotes en 2023 afin que celle-ci l’aide à déterminer les répercussions potentielles sur les pilotes privés, mais n’a reçu aucune réponse.

Obligations relatives aux traités modernes et consultation et mobilisation des Autochtones

Conformément à la Directive du Cabinet sur l’approche fédérale pour la mise en œuvre des traités modernes, une analyse a été entreprise pour déterminer si le projet de règlement est susceptible de donner lieu à des obligations découlant des traités modernes. L’évaluation a examiné la portée géographique et l’objet du projet de règlement relativement aux traités modernes en vigueur. Après examen, aucune incidence sur les traités modernes n’a été constatée.

Choix de l’instrument

Des modifications réglementaires sont nécessaires pour répondre aux préoccupations du CMPER et faire que le RAC soit clair, uniforme et précis. Étant donné que la plupart des projets de règlement visent à faciliter l’interprétation des exigences réglementaires existantes, à codifier les exemptions existantes, à éliminer les problèmes de subdélégation et à répondre à une recommandation du BST, la modification du RAC a été considérée comme le moyen le plus efficace de résoudre les problèmes recensés. En outre, étant donné que les problèmes soulevés par le CMPER sont des questions techniques et administratives affectant les exigences existantes dans le RAC, ils doivent être traités par l’entremise de modifications réglementaires. Aucune option autre que réglementaire n’a été envisagée.

Analyse de la réglementation

Avantages et coûts

Une analyse coûts-avantages (ACA) a été réalisée sur le projet de règlement imposant aux pilotes titulaires d’une qualification de vol aux instruments l’obligation d’effectuer des vols aux instruments réels ou simulés afin de conserver cette qualification. Le projet de règlement exigerait que les pilotes qualifiés au vol aux instruments effectuent six heures de vol aux instruments et six approches aux instruments au cours des six mois précédant un vol IFR, ce qui représenterait une exigence supplémentaire au cours des six premiers mois de la période de validité de deux ans. L’ACA envisage également la mise en œuvre d’un système permettant d’envoyer à TC les dossiers de vol électroniques des écoles de pilotage, ce qui éliminerait ainsi la nécessité de demander des prolongations de l’exploitation de bases satellites, ainsi que la codification de trois exemptions globales dans le projet de règlement qui, autrement, seraient émises de façon récurrente par TC tous les cinq ans.

Les avantages associĂ©s au projet de règlement sont estimĂ©s Ă  1,2 million de dollars. Ces changements sont le rĂ©sultat de la modernisation de la fourniture des dossiers de vol, des Ă©conomies de coĂ»ts de main-d’œuvre rĂ©sultant de la rĂ©duction des demandes/renouvellements de bases satellitaires, ainsi que de la codification de trois exemptions globales dans le projet de règlement. Les coĂ»ts devraient s’élever Ă  environ 0,7 million de dollars Ă  un taux d’actualisation de 7 % en dollars de 2022. Par consĂ©quent, l’avantage net actuel du projet de règlement serait de 0,5 million de dollars.

De plus, TC s’attend à des avantages non monétisés associés à la réduction des exigences relatives à la mise à jour des connaissances pour les vols IFR ainsi qu’à des gains d’espace de stockage et d’espace de bureau grâce à la suppression du stockage des dossiers d’entraînement physique. TC s’attend également à des coûts non monétisés associés aux pilotes privés qualifiés IFR qui pourraient choisir de ne pas maintenir à jour leurs exigences de récence et limiteraient donc leurs opérations futures.

Cadre d’analyse

Les coĂ»ts et avantages du projet de règlement ont Ă©tĂ© Ă©valuĂ©s conformĂ©ment Ă  la Politique sur l’analyse coĂ»ts-avantages du SCT en comparant le scĂ©nario de base au scĂ©nario de rĂ©glementation. Ces rĂ©percussions sont analysĂ©es sur une pĂ©riode de 10 ans Ă  compter de l’annĂ©e prĂ©vue (2024) de la publication finale dans la Gazette du Canada, Partie II, et jusqu’en 2033. Sauf indication contraire, les valeurs fournies dans la section « Avantages et coĂ»ts Â» sont exprimĂ©es en dollars de 2022 et en valeur actualisĂ©e en utilisant 2024 comme annĂ©e de base et un taux d’actualisation de 7 %.

Intervenants concernés

Le projet de règlement exigerait que les pilotes privĂ©s augmentent leur activitĂ© de vol IFR afin d’obtenir et de conserver leur qualification IFR. Par consĂ©quent, les pilotes privĂ©s qui ne satisfont pas aux exigences de mise Ă  jour des connaissances stipulĂ©es dans le projet de règlement seraient concernĂ©s. Selon l’expertise en la matière de TC, il est estimĂ© qu’environ 5 % des pilotes privĂ©s titulaires d’une qualification IFR devraient augmenter leur niveau d’activitĂ© pour conserver leur qualification dans le cadre du projet de règlement. Ces estimations en pourcentage ont Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©es Ă  des associations de pilotes au Canada pour obtenir leur avis. Aucune objection n’a Ă©tĂ© soulevĂ©e. De plus, il est prĂ©sumĂ© que 5 % supplĂ©mentaires de pilotes ne maintiendraient pas Ă  jour leurs exigences en matière de rĂ©cence et seraient par la suite incapables d’exercer ces privilèges jusqu’à ce qu’ils aient reçu la formation nĂ©cessaire pour satisfaire aux exigences de six dĂ©collages et de six heures au cours des six derniers mois.

Les principaux bénéficiaires du projet de règlement seraient les écoles de pilotage, les pilotes de loisir ainsi que leurs passagers en raison de l’amélioration de leur sécurité et de leur préparation, et le gouvernement du Canada. La modernisation de la transmission des dossiers de vol par voie électronique permettrait aux écoles de pilotage d’éviter les frais d’envoi liés à la pratique actuelle qui consiste à envoyer des dossiers papier à TC. De plus, le projet de règlement relatif à la prolongation des bases satellites réduirait le nombre de demandes/renouvellements à soumettre par les écoles de pilotage pour prolonger l’exploitation de bases satellites, ce qui se traduirait par des économies de coûts de main-d’œuvre. En outre, la codification des exemptions dans le projet de règlement profiterait également aux personnes concernées par les exemptions codifiées en leur apportant la certitude de leur statut d’exemption. Les exemptions réduiraient également la pression exercée sur les ressources publiques par l’émission de nouvelles exemptions, ce qui permettrait au gouvernement de réaliser des économies de coûts.

Scénario de base et scénario de réglementation

Dans le scĂ©nario de base, les pilotes titulaires d’une qualification IFR continueraient Ă  respecter les exigences actuelles en matière de mise Ă  jour des connaissances pour la pĂ©riode de validitĂ© de 24 mois. Au cours des 12 premiers mois, il n’y aurait aucune exigence en matière de mise Ă  jour des connaissances pour voler en IFR, mais Ă  partir du 7e mois, les pilotes devraient accumuler suffisamment d’expĂ©rience conformĂ©ment aux exigences de mise Ă  jour des connaissances pour conserver leur qualification avant le 13e mois. Au cours du 13e au 24e mois, les pilotes seraient tenus d’effectuer six dĂ©collages et six heures de vol aux instruments au cours des 6 mois prĂ©cĂ©dents (un calendrier glissant pour la pĂ©riode du 13e au 24mois). La pĂ©riode de validitĂ© est rĂ©initialisĂ©e après 24 mois lorsque les pilotes passent un autre test en vol pour leur qualification IFR et commencent une nouvelle pĂ©riode de validitĂ© de 24 mois. En se basant en partie sur la recommandation du BST, TC estime que les exigences actuelles en matière de mise Ă  jour des connaissances doivent ĂŞtre renforcĂ©es pour des raisons de sĂ©curitĂ©, d’oĂą la nĂ©cessitĂ© des modifications proposĂ©es. Ainsi, dans le scĂ©nario rĂ©glementaire, mĂŞme si la pĂ©riode de validitĂ© de 24 mois restait inchangĂ©e, les exigences de mise Ă  jour des connaissances commenceraient au 7e mois au lieu du 13e. Pour cette raison, les modifications proposĂ©es auraient un impact sur certains pilotes au cours des 6 premiers mois de la pĂ©riode de validitĂ©, car ils accumulent de l’expĂ©rience conformĂ©ment aux exigences de mise de Ă  jour des connaissances avant ce 7e mois.

En raison des modifications proposées et de la nécessité pour les pilotes privés de maintenir leur qualification, le scénario réglementaire inclurait des coûts supplémentaires de formation aux instruments pour certains pilotes afin de maintenir leur qualification IFR et le coût d’opportunité associé à l’attribution de temps à ces activités.

Du point de vue des avantages, les modifications proposées faciliteraient des opérations plus efficaces, ce qui entraînerait des économies pour l’industrie en lui épargnant des applications de bases de satellite et des coûts de renouvellement, ainsi que de coûts d’envoi postaux relatifs aux dossiers de vol évités.

Dans le scĂ©nario de base, les bases satellites continueraient Ă  suivre la convention Ă©tablie dans l’ancien Règlement de l’Air, selon lequel une demande initiale de 90 jours est soumise, les prolongations ultĂ©rieures nĂ©cessitant l’autorisation de TC. Dans le scĂ©nario de rĂ©glementation, les Ă©coles de pilotage seraient autorisĂ©es Ă  fonctionner pendant la totalitĂ© des 240 jours sans avoir Ă  demander des autorisations supplĂ©mentaires Ă  TC, ce qui Ă©liminerait les coĂ»ts de main-d’œuvre liĂ©s Ă  la demande et au renouvellement des prolongations de l’exploitation de bases satellites. En ce qui concerne les frais d’envoi Ă©vitĂ©s, les modifications proposĂ©es permettraient la soumission de documents par courriel, ce qui entraĂ®nerait des Ă©conomies relatives aux frais d’envoi.

De plus, par rapport au scénario de base, les modifications proposées permettraient au gouvernement de réaliser des économies sous la forme d’une réduction des coûts de traitement des demandes de bases satellites, en raison de la diminution du nombre annuel de demandes résultant de l’augmentation du cycle d’exploitation des bases satellites des écoles de pilotage, sans qu’il soit nécessaire d’obtenir d’autres approbations de TC. De même, la codification des exemptions globales résultant des modifications proposées, qui supprimera la pratique de référence actuelle consistant à émettre de façon récurrente les exemptions tous les cinq ans, permettrait de réaliser des économies supplémentaires pour le gouvernement. Ces coûts et avantages seront examinés plus en détail dans l’analyse ci-dessous.

Coûts

Les coĂ»ts totaux associĂ©s au projet de règlement sont estimĂ©s Ă  0,7 million de dollars sur la pĂ©riode d’analyse de 10 ans. Ce coĂ»t est rĂ©parti en heures de vol supplĂ©mentaires nĂ©cessaires aux pilotes pour obtenir et conserver la qualification IFR et en coĂ»ts de renonciation liĂ©s au renoncement du temps de loisir pour des heures de vol supplĂ©mentaires.

Frais pour les pilotes — Heures de vol supplĂ©mentaires pour les pilotes titulaires d’une qualification IFR

Le projet de règlement exigerait que les pilotes aient effectuĂ© six atterrissages avec des minima et six heures de vol dans des conditions conformes aux règles IFR au cours des six derniers mois avant d’effectuer un vol IFR au septième mois de leur pĂ©riode de validitĂ©. Ă€ l’avenir, il est prĂ©vu que certains pilotes privĂ©s seront obligĂ©s d’effectuer un plus grand nombre de vols IFR dans les six premiers mois de la pĂ©riode de validitĂ© afin de conserver leur qualification. Le projet de règlement entraĂ®nerait des coĂ»ts supplĂ©mentaires estimĂ©s Ă  0,6 million de dollars sur la pĂ©riode d’analyse avec un taux d’actualisation de 7 % en dollars de 2022.

Depuis le 1er mai 2015, les qualifications de vol aux instruments sont des qualifications non expirantes, mais elles nĂ©cessitent qu’un test en vol IFR ou un contrĂ´le des compĂ©tences de vol aux instruments soit effectuĂ© dans les 24 mois prĂ©cĂ©dant un vol IFR. En raison de ce changement, le nombre de pilotes dĂ©tenant activement ces qualifications et conservant leur validitĂ© ne fait plus l’objet d’un suivi. Cette analyse s’appuie donc sur les donnĂ©es historiques de 1998 Ă  2015 pour prĂ©voir les pilotes privĂ©s titulaires d’une qualification IFR. Au cours de la pĂ©riode d’analyse, il est estimĂ© que le nombre de pilotes privĂ©s titulaires d’une qualification IFR augmenterait lĂ©gèrementrĂ©fĂ©rence 1. Le tableau 1 prĂ©sente les estimations annuelles.

Tableau 1 : Estimation du nombre de pilotes privĂ©s titulaires d’une qualification IFR au fil du temps
Année 2024 2025 2026 2027 2028 2029 2030 2031 2032 2033
Estimation du nombre de pilotes privĂ©s titulaires d’une qualification IFR 3 125 3 158 3 191 3 224 3 257 3 291 3 324 3 357 3 390 3 423

Selon l’expertise en la matière de TC, il est supposĂ© que les pilotes qui renouvellent leurs qualifications IFR en utilisant un contrĂ´le de la compĂ©tence du pilote (CCP), une forme de renouvellement uniquement disponible pour les pilotes commerciaux ou de ligne Ă  la place d’un test en vol, respecteraient systĂ©matiquement les exigences proposĂ©es en matière de mise Ă  jour des connaissances et ne feraient pas l’objet de coĂ»ts supplĂ©mentaires. Ces pilotes volent rĂ©gulièrement et, par consĂ©quent, l’exigence d’heures de vol supplĂ©mentaires pour le maintien de la qualification IFR serait toujours remplie ou dĂ©passĂ©e. En comparaison avec les exigences de base, les pilotes privĂ©s qui devraient nĂ©cessiter une activitĂ© IFR supplĂ©mentaire (cinq pour cent comme il a Ă©tĂ© dĂ©crit plus haut dans la section « Intervenants concernĂ©s Â») auraient besoin d’un maximum de six heures et six dĂ©collages au cours des six premiers mois de la pĂ©riode de validitĂ© pour remplir les exigences rĂ©glementaires. Comme il n’existe aucune donnĂ©e disponible pour reflĂ©ter plus prĂ©cisĂ©ment l’activitĂ© de base de ces pilotes privĂ©s au cours de ces six mois, l’analyse utilise l’activitĂ© supplĂ©mentaire maximale pour garantir que les coĂ»ts ne sont pas sous-estimĂ©s. En rĂ©sumĂ©, il est supposĂ© que les pilotes privĂ©s concernĂ©s supporteraient des coĂ»ts associĂ©s aux six heures complètes et aux six dĂ©collages et que ces coĂ»ts seraient engagĂ©s au cours des six premiers mois de leur pĂ©riode de validitĂ©.

Les pilotes pourraient satisfaire aux exigences de mise Ă  jour des connaissances de diffĂ©rentes manières. Le moyen le plus probable et le plus rentable serait d’utiliser un simulateur de vol avec des conditions IFR simulĂ©es. Une Ă©tude des tarifs des simulateurs de vol performants au Canada a rĂ©vĂ©lĂ© un prix bas de 85 $ l’heure, un prix Ă©levĂ© de 198 $ l’heure, et un prix moyen de 170 $ l’heure.

Selon ce prix moyen et les hypothèses dĂ©crites prĂ©cĂ©demment, il est estimĂ© que le projet de règlement entraĂ®nerait des coĂ»ts supplĂ©mentaires de 0.6 million de dollars sur la pĂ©riode d’analyse de 10 ans. Cela reviendrait Ă  environ 3 646 $ par pilote concernĂ© sur la mĂŞme pĂ©rioderĂ©fĂ©rence 2.

Frais pour les pilotes — CoĂ»ts de renonciation liĂ©s Ă  la formation aux instruments

Compte tenu des heures de vol supplĂ©mentaires nĂ©cessaires aux pilotes pour conserver leur qualification IFR, il s’agit d’un coĂ»t de renonciation dĂ» au compromis entre les heures de vol supplĂ©mentaires et le temps de loisir des pilotes privĂ©s. Verbooy et coll. (2018) estime qu’une personne serait prĂŞte Ă  accepter 27,64 $ pour renoncer Ă  son temps de loisir en Ă©change d’une heure de travailrĂ©fĂ©rence 3. On s’attend donc Ă  ce que le projet de règlement entraĂ®ne un coĂ»t de renonciation pour les pilotes privĂ©s de 0,1 million de dollars sur la pĂ©riode d’analyse de 10 ans.

Coûts non monétaires
Frais pour les pilotes privĂ©s — Renonciation Ă  la possibilitĂ© de voler dans des conditions IFR

Outre les coĂ»ts monĂ©taires mentionnĂ©s ci-dessus, on s’attend Ă  ce qu’environ 5 % des pilotes privĂ©s concernĂ©s ne respectent pas les exigences relatives Ă  la mise Ă  jour des connaissances. Ce chiffre est estimĂ© Ă  156 personnes au dĂ©but du règlement proposĂ©, et ce chiffre augmentera Ă  171 personnes d’ici 2033. D’après les consultations menĂ©es auprès des experts en la matière de Transports Canada, la plupart des pilotes privĂ©s volent dans de bonnes conditions mĂ©tĂ©orologiques qui n’exigent pas de compĂ©tences IFR. NĂ©anmoins, il est reconnu que la modification proposĂ©e relative Ă  la mise Ă  jour des connaissances limiterait les options de vol pour certains pilotes privĂ©s.

Avantages

Le projet de règlement devrait se traduire par des avantages monĂ©taires en raison des Ă©conomies rĂ©alisĂ©es grâce Ă  la modernisation de la transmission des dossiers de formation au vol par voie Ă©lectronique et des Ă©conomies de coĂ»ts de main-d’œuvre rĂ©sultant de la prolongation de l’exploitation de bases satellites. En outre, la codification de trois exemptions globales prĂ©sente des avantages. Les avantages monĂ©taires de la valeur actualisĂ©e du projet de règlement sont estimĂ©s Ă  1,2 million de dollarsrĂ©fĂ©rence 4 sur une pĂ©riode de 10 ans.

En outre, le projet de règlement devrait apporter des avantages non monĂ©taires en matière de sĂ©curitĂ© grâce Ă  la rĂ©duction des exigences de mise Ă  jour des connaissances pour les vols IFR, ce qui garantirait le maintien des compĂ©tences adĂ©quates des pilotes pour la rĂ©alisation en toute sĂ©curitĂ© d’un vol aux instruments.

Industrie (écoles de pilotage)

Les avantages pour l’industrie (Ă©coles de pilotage) devraient s’élever Ă  1,0 million de dollars au cours de la pĂ©riode d’analyse. Cette somme est ventilĂ©e entre les Ă©conomies rĂ©sultant de l’introduction des dossiers Ă©lectroniques et les coĂ»ts de main-d’œuvre Ă©vitĂ©s liĂ©s Ă  la prolongation de l’exploitation de bases satellites. De plus amples renseignements sur les avantages figurent ci-dessous.

Économies de coĂ»ts pour l’industrie — Frais d’envoi Ă©vitĂ©s des dossiers de formation au pilotage Ă©vitĂ©s

Le projet de règlement permettrait aux écoles de pilotage d’envoyer les dossiers électroniques à TC par courriel au lieu d’exiger que les dossiers papier soient envoyés par la poste au Ministèreréférence 5. On suppose qu’un travail mineur similaire est nécessaire pour la préparation du courrier et des courriels. Toutefois, les frais d’envoi seraient considérés comme une économie de coûts supplémentaire pour les écoles de pilotage.

On estime qu’environ 5 100 dossiers sont envoyĂ©s par courrier Ă  TC chaque annĂ©e. Si l’on considère que ces dossiers comptent environ 25 Ă  50 pages chacun, en fonction de la quantitĂ© de formation suivie par un pilote, chaque ensemble de dossiers envoyĂ© Ă  TC coĂ»terait aux Ă©coles de pilotage environ 3,19 $, selon les tarifs de Postes Canada. On estime donc que les Ă©coles de pilotage Ă©conomiseraient 16 269 $ par annĂ©e sans actualisation. La valeur actualisĂ©e totale sur la pĂ©riode d’analyse de 10 ans est de 0,1 million de dollars.

Il n’y aurait pas de répercussions quantifiables anticipées pour TC liées à ce changement.

Économies de coĂ»ts pour l’industrie — CoĂ»ts de main-d’œuvre Ă©vitĂ©s pour la prolongation de l’exploitation de bases satellites

Dans le cadre du projet de règlement, les Ă©coles de pilotage seraient autorisĂ©es Ă  prolonger l’exploitation de bases satellites sans autorisation prĂ©alable de TC. L’analyse coĂ»ts-avantages part du principe que les Ă©conomies rĂ©alisĂ©es par l’industrie proviendront de la diffĂ©rence marginale entre le nombre de demandes et de renouvellements dans le scĂ©nario de base et le scĂ©nario de rĂ©glementation. Dans le scĂ©nario de base, les bases satellites, après la demande initiale (permis de 90 jours), peuvent demander un renouvellement (permis de 30 jours supplĂ©mentaires), suivi d’une nouvelle demande (permis de 90 jours), qui peut ĂŞtre renouvelĂ©e une fois de plus (permis de 30 jours), pour un cycle opĂ©rationnel maximum autorisĂ© de 240 jours. TC estime que les bases satellites fonctionnent en moyenne 180 jours par annĂ©e. Cela situe le cycle opĂ©rationnel de rĂ©fĂ©rence dans une fourchette de 121 Ă  210 jours, ce qui signifie qu’après la demande initiale, les bases satellites demanderont en moyenne un renouvellement (permis de 30 jours) et une nouvelle demande (permis de 90 jours). Dans le scĂ©nario Ă  hypothèse moyenne, comme indiquĂ© ci-dessus, l’élimination d’une demande et d’une prolongation est considĂ©rĂ©e comme une Ă©conomie de coĂ»ts de main-d’œuvre pour l’industrierĂ©fĂ©rence 6.

En date de juin 2023, il y a 20 Ă©coles de pilotage ayant une base satellite et 4 Ă©coles de pilotage ayant deux bases satellites. En fonction de l’expertise en la matière de TC, il faudrait environ 85 heures pour examiner une demande de prolongation de l’exploitation d’une base satellite. Étant donnĂ© que le projet de règlement rĂ©duirait d’une unitĂ© le nombre annuel de demandes pour chaque base satellite, on s’attend Ă  ce que le projet de règlement permette aux Ă©coles de pilotage d’économiser 0,7 million de dollars en coĂ»ts actualisĂ©s pour les demandes de bases satellites.

De mĂŞme, il faut compter environ 25 heures pour le renouvellement d’une prolongation de l’exploitation d’une base satellite. Étant donnĂ© que le projet de règlement rĂ©duirait d’une unitĂ© le nombre annuel de renouvellements pour chaque base satellite, on s’attend Ă  ce que le projet de règlement permette aux Ă©coles de pilotage d’économiser 0,2 million de dollars en coĂ»ts actualisĂ©s pour les demandes de bases satellites.

Au total, le projet de règlement devrait permettre aux Ă©coles de pilotage d’économiser 0,9 million de dollars en coĂ»ts de main-d’œuvre actualisĂ©s pour la prolongation de l’exploitation de bases satellites au cours de la pĂ©riode d’analyse, Ă  un taux de salaire horaire de 39,47 $ dans l’industrie, y compris les frais gĂ©nĂ©rauxrĂ©fĂ©rence 7.

Gouvernement du Canada

Les avantages pour le gouvernement devraient s’élever Ă  0,2 million de dollars au cours de la pĂ©riode d’analyse. Ce montant est rĂ©parti entre les Ă©conomies rĂ©sultant de la codification des trois exemptions globales qui, autrement, seraient Ă©mises de façon rĂ©currente par TC tous les cinq ans et les coĂ»ts de main-d’œuvre Ă©vitĂ©s associĂ©s aux prolongations de l’exploitation de bases satellites. De plus amples renseignements sur les avantages figurent ci-dessous.

Économies de coĂ»ts pour le gouvernement — Ă‰conomies liĂ©es Ă  l’évitement de l’émission rĂ©currente d’exemptions

Le projet de règlement codifierait trois exemptions globales qui, autrement, continueraient d’être Ă©mises de façon rĂ©currente par TC tous les cinq ans. En codifiant ces exemptions dans le projet de règlement, l’effort requis par TC pour les Ă©mettre de façon rĂ©currente serait Ă©vitĂ©, ce qui se traduirait par des Ă©conomies de coĂ»ts pour le gouvernement de 15 392 $.

En fonction du temps nĂ©cessaire aux diffĂ©rents membres du personnel de TC pour Ă©mettre de façon rĂ©currente les exemptions, on estime que des coĂ»ts de 3 341 $ sont engagĂ©s pour chaque exemption. Le tableau 2 prĂ©sente la rĂ©partition approximative des classifications d’emploi et du temps nĂ©cessaire Ă  chaque Ă©mission rĂ©currente. Selon la dernière date d’émission rĂ©currente de chacune des trois exemptions, l’annĂ©e au cours de laquelle les exemptions doivent ĂŞtre Ă©mises de façon rĂ©currente est indiquĂ©e dans le tableau 3.

Tableau 2 : Poste d’employĂ© du gouvernement et temps requis par exemption Ă©mise
Poste gouvernemental Heures requises par exemption Salaire horaire estimatif note a du tableau b2 (en dollars de 2022)
Inspecteur 22 74
Gestionnaire de programme 5 81
Chef de programme 3 90
Adjoint administratif ou adjointe administrative 3 43
Analyste principal des affaires réglementaires 10 81
Chef de la réglementation 1 90
Note(s) du tableau b2
Note a du tableau b2

Y compris les frais gĂ©nĂ©raux (25 %).

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Tableau 3 : Nombre prĂ©vu d’exemptions Ă©mises de façon rĂ©currente au fil du temps
No d’exemption 2024 2025 2026 2027 2028 2029 2030 2031 2032 2033
RCN 004-2019 1 0 0 0 0 1 0 0 0 0
RCN 011-2022 0 0 0 1 0 0 0 0 1 0
RCN 047-2021 0 0 1 0 0 0 0 1 0 0
Économies de coĂ»ts pour le gouvernement — CoĂ»ts de main-d’œuvre Ă©vitĂ©s pour la prolongation de l’exploitation de bases satellites

En fonction de l’expertise en la matière de TC, il faudrait environ 15 heures Ă  un administrateur de programme gouvernemental pour examiner une demande de prolongation de l’exploitation d’une base satellite. Étant donnĂ© que le projet de règlement rĂ©duirait d’une unitĂ© le nombre annuel de demandes pour chaque base satellite, on s’attend Ă  ce que le projet de règlement permette au gouvernement d’économiser 0,2 million de dollars en coĂ»ts actualisĂ©s en ce qui a trait Ă  la prolongation de l’exploitation de bases satellites au cours de la pĂ©riode d’analyse, Ă  un taux de salaire horaire (y compris les frais gĂ©nĂ©raux) de 61 $.

Il est important de noter qu’il n’y a pas de frais administratifs liés au renouvellement des bases satellites pour le gouvernement.

Avantages non monétaires

Outre les avantages monĂ©taires, le projet de règlement concernant les exigences de mise Ă  jour des connaissances pour les vols IFR devrait Ă©galement apporter des avantages non monĂ©taires sous la forme d’une sĂ©curitĂ© accrue. On s’attend Ă  ce que la formation supplĂ©mentaire requise par le projet de règlement permette aux pilotes d’acquĂ©rir un niveau d’expĂ©rience plus Ă©levĂ©. Ainsi, les pilotes seront mieux prĂ©parĂ©s Ă  faire face Ă  toute situation imprĂ©vue pouvant survenir au cours de l’exploitation d’un aĂ©ronef.

De plus, dans le cadre du projet de règlement, TC n’aurait plus besoin de stocker physiquement les dossiers de formation, ce qui se traduira par des gains d’espace de stockage et une optimisation de l’espace disponible dans les bureaux de TC.

Énoncé des coûts et avantages
Tableau 4 : CoĂ»ts monĂ©taires
Intervenant concerné Description du coût Année de base (2024) Moyenne des années intermédiaires (2025-2032) Année finale (2033) Total (valeur actualisée) Valeur annualisée
Pilotes privĂ©s Heures de vol supplĂ©mentaires pour les pilotes titulaires d’une qualification IFR 79 698 $ 62 094 $ 47 473 $ 623 921 $ 88 832 $
CoĂ»ts de renonciation liĂ©s Ă  la formation aux instruments 12 956 $ 10 094 $ 7 717 $ 101 424 $ 14 441 $
Tous les intervenants CoĂ»ts totaux note a du tableau b4 92 654 $ 72 188 $ 55 190 $ 725 345 $ 103 273 $
Note(s) du tableau b4
Note a du tableau b4

Les chiffres ayant été arrondis, leur somme peut ne pas correspondre au total indiqué.

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Tableau 5 : Avantages monĂ©taires
Intervenant concerné Description de l’avantage Année de base (2024) Moyenne des années intermédiaires (2025-2032) Année finale (2033) Total (valeur actualisée) Valeur annualisée
Écoles de pilotage Frais d’envoi Ă©vitĂ©s 16 269 $ 12 143 $ 8 849 $ 122 265 $ 17 408 $
CoĂ»ts de main-d’œuvre Ă©vitĂ©s pour la prolongation de l’exploitation de bases satellites 121 556 $ 90 731 $ 66 119 $ 913 524 $ 130 065 $
Gouvernement Émission rĂ©currente d’exemptions Ă©vitĂ©e 3 341 $ 1 506 $ 0 $ 15 392 $ 2 191 $
CoĂ»ts de main-d’œuvre Ă©vitĂ©s pour la prolongation de l’exploitation de bases satellites 25 607 $ 19 114 $ 13 929 $ 192 446 $ 27 400 $
Tous les intervenants Avantages totaux note a du tableau b6 166 773 $ 123 495 $ 88 897 $ 1 243 627 $ 177 064 $
Note(s) du tableau b6
Note a du tableau b6

Les chiffres ayant été arrondis, leur somme peut ne pas correspondre au total indiqué.

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Tableau 6 : RĂ©sumĂ© des coĂ»ts et des avantages monĂ©taires
Répercussions Année de base (2024) Moyenne des années intermédiaires (2025-2032) Année finale (2033) Total (valeur actualisée) Valeur annualisée
CoĂ»ts totaux 92 654 $ 72 188 $ 55 190 $ 725 345 $ 103 273 $
Avantages totaux 166 773 $ 123 495 $ 88 897 $ 1 243 627 $ 177 064 $
Avantages nets note a du tableau b7 74 119 $ 51 307 $ 33 707 $ 518 282 $ 73 791 $
Note(s) du tableau b7
Note a du tableau b7

Les chiffres ayant été arrondis, leur somme peut ne pas correspondre au total indiqué.

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Répercussions qualitatives

RĂ©percussions positives :

RĂ©percussion nĂ©gative :

Analyse de sensibilité

Bien que TC estime que les bases satellites fonctionnent en moyenne 180 jours par annĂ©e, en raison de l’incertitude, une analyse de sensibilitĂ© examinant diffĂ©rentes fourchettes opĂ©rationnelles au-delĂ  des 90 jours a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e. Outre le scĂ©nario Ă  hypothèse moyenne dĂ©crit ci-dessus, des scĂ©narios pessimistes et optimistes sont proposĂ©s dans cette section.

Dans le scĂ©nario pessimiste, on suppose que le nombre moyen de jours d’exploitation d’une base satellite est compris entre 91 et 120 jours sur un maximum de 240 jours au cours d’une pĂ©riode de 12 mois. Il y a donc une rĂ©duction d’un renouvellement par rapport Ă  la base de rĂ©fĂ©rence.

Dans le scĂ©nario optimiste, on suppose que le nombre de jours d’exploitation d’une base satellite est compris entre 211 et 240 jours sur un maximum de 240 jours par pĂ©riode de 12 mois. Il y a donc une rĂ©duction de deux renouvellements et d’une demande de base satellite par rapport Ă  la base de rĂ©fĂ©rence. Le nombre de demandes et de renouvellements annuels de bases satellites ainsi que la valeur actualisĂ©e de chaque scĂ©nario sont indiquĂ©s ci-dessous.

Tableau 7 : Nombre de rĂ©ductions annuelles des demandes/renouvellements de bases satellites par scĂ©nario de sensibilitĂ©
RĂ©ductions ScĂ©nario pessimiste (de 91 Ă  120 jours) ScĂ©nario Ă  hypothèse moyenne (de 121 Ă  210 jours) ScĂ©nario optimiste (de 211 Ă  240 jours)
Nombre de demandes 0 28 28
Nombre de renouvellements 28 28 56
Tableau 8 : Économies de coĂ»ts de la valeur actualisĂ©e des avantages de la prolongation de l’exploitation de bases satellites par scĂ©nario de sensibilitĂ©
Intervenant concernĂ© Description de l’avantage ScĂ©nario pessimiste (de 91 Ă  120 jours) ScĂ©nario Ă  hypothèse moyenne (de 121 Ă  210 jours) ScĂ©nario optimiste (de 211 Ă  240 jours)
Écoles de pilotage CoĂ»ts de main-d’œuvre Ă©vitĂ©s pour les demandes et les renouvellements de bases satellites 207 619 $ 913 524 $ 1 121 143 $
Gouvernement CoĂ»ts Ă©vitĂ©s pour les demandes de bases satellites 0 $ 192 446 $ 192 446 $
Tableau 9 : RĂ©sumĂ© des coĂ»ts et avantages monĂ©taires par scĂ©nario de sensibilitĂ©
RĂ©percussions ScĂ©nario pessimiste (de 91 Ă  120 jours) ScĂ©nario Ă  hypothèse moyenne (de 121 Ă  210 jours) ScĂ©nario optimiste (de 211 Ă  240 jours)
CoĂ»ts totaux 1 450 690 $ 1 450 690 $ 1 450 690 $
Avantages totaux 345 277 $ 1 243 627 $ 1 451 246 $
Valeur actualisĂ©e nette note a du tableau b10 -1 105 413 $ -207 062 $ 557 $

Note(s) du tableau b10

Note ea du tableau b10

Les chiffres ayant été arrondis, leur somme peut ne pas correspondre au total indiqué.

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Lentille des petites entreprises

L’analyse effectuĂ©e selon la lentille des petites entreprises a permis de conclure que le projet de règlement aurait une incidence sur les petites entreprises. Sauf indication contraire, les valeurs fournies dans la section « Lentille des petites entreprises Â» sont exprimĂ©es en dollars de 2022 et en valeur actualisĂ©e, en utilisant 2024 comme annĂ©e de base et un taux d’actualisation de 7 %.

D’après les discussions avec les experts en matière de politique de TC, il a Ă©tĂ© estimĂ© qu’environ 90 % des Ă©coles de pilotage sont considĂ©rĂ©es comme des petites entreprises. Ainsi, 346 Ă©coles de pilotage (sur un total de 384 Ă©coles de pilotage) concernĂ©es par le projet de règlement devraient ĂŞtre considĂ©rĂ©es comme des petites entreprises. Sur ces 346 Ă©coles de pilotage, 22 ont des bases satellites et sont donc assujetties Ă  la composante de prolongation de l’exploitation de bases satellites du projet de règlementrĂ©fĂ©rence 8.

Les petites entreprises bénéficieraient d’avantages administratifs du fait de l’introduction du projet de règlement.

La modernisation de la transmission des dossiers de formation au pilotage permettrait aux Ă©coles de pilotage d’envoyer des dossiers Ă©lectroniques Ă  TC au lieu d’envoyer des dossiers papier au Ministère, comme c’est le cas actuellement dans le scĂ©nario de base. Bien que les entreprises ne soient pas tenues de soumettre des dossiers Ă©lectroniques plutĂ´t que d’envoyer des dossiers de formation au pilotage sur papier, il est supposĂ© que toutes les Ă©coles de pilotage visĂ©es par le scĂ©nario de rĂ©glementation passeront aux dossiers Ă©lectroniques en raison de la notion Ă©conomique d’entreprises rationalisĂ©es et de maximisation des profits. Ainsi, le passage aux documents Ă©lectroniques serait considĂ©rĂ© comme un avantage administratif qui entraĂ®nerait des Ă©conomies actualisĂ©es de 0,1 million de dollars pour les Ă©coles de pilotage. Il est prĂ©vu que les 346 Ă©coles de pilotage seront touchĂ©es, ce qui se traduirait par des Ă©conomies moyennes de 318 $ par entreprise rĂ©sultant de la transmission Ă©lectronique des dossiers de vol.

De plus, les Ă©coles de pilotage verraient leurs frais administratifs diminuer grâce au projet de règlement concernant la prolongation de l’exploitation de bases satellites pour les Ă©coles de pilotage. Le projet de règlement prĂ©voit une rĂ©duction annuelle d’une demande et d’un renouvellement par base satellite par rapport au scĂ©nario de base. Étant donnĂ© que les demandes initiales et les renouvellements prennent respectivement 85 heures et 25 heures pour une Ă©cole de pilotage, cela entraĂ®nerait des Ă©conomies actualisĂ©es de 0,8 million de dollars pour les Ă©coles de pilotage. Il est supposĂ© que les 22 Ă©coles de pilotage seraient touchĂ©es, ce qui se traduirait par des Ă©conomies moyennes de 37 372 $ par entreprise rĂ©sultant de la rĂ©duction des demandes/renouvellements de bases satellites.

Résumé de la lentille des petites entreprises
Tableau 10 : Avantages administratifs : modernisation de la remise des dossiers de formation au pilotage
Nombre de petites entreprises touchĂ©es : 346
Activité Valeur annualisée Valeur actualisée
Envoi de dossiers Ă©vitĂ© 15 667 $ 110 039 $
Avantages par petite entreprise touchĂ©e 45 $ 318 $
Tableau 11 : Avantages administratifs : prolongation de l’exploitation de bases satellites
Nombre de petites entreprises touchĂ©es : 22
Activité Valeur annualisée Valeur actualisée
CoĂ»ts de main-d’œuvre Ă©vitĂ©s pour la prolongation de l’exploitation bases satellites 117 059 $ 822 172 $
Avantages par petite entreprise touchĂ©e 5 321 $ 37 372 $
Tableau 12 : Avantages administratifs totaux
Totaux Valeur annualisée Valeur actualisée
Avantages administratifs totaux (toutes les petites entreprises touchĂ©es) 132 726 $ 932 211 $

Règle du « un pour un Â»

La règle du « un pour un Â» s’applique puisque le projet de règlement entraĂ®nerait des changements supplĂ©mentaires en ce qui concerne le fardeau administratif pesant sur les entreprises. On estime que 384 Ă©coles de pilotage ainsi que 28 bases satellites seraient touchĂ©es par les modifications. Toutes les valeurs Ă©numĂ©rĂ©es ci-dessous sont prĂ©sentĂ©es en dollars de 2012, en valeur actualisĂ©e par rapport Ă  l’annĂ©e 2012 Ă  un taux de 7 %.

La modernisation de la remise des dossiers de formation au pilotage devrait permettre de rĂ©duire le fardeau administratif. On estime qu’en moyenne pour chaque Ă©cole de pilotage, dont il y en a environ 384 au Canada, il y aurait une rĂ©duction de 13,28 dossiers de formation au pilotage envoyĂ©s par la poste Ă  TC par annĂ©e. Le coĂ»t moyen de l’envoi d’un dossier de formation au pilotage est de 2,57 $. Cela reprĂ©senterait une rĂ©duction annualisĂ©e des coĂ»ts administratifs de 5 814 $.

De plus, on s’attend Ă  une rĂ©duction du fardeau administratif du fait de l’introduction du projet de règlement qui Ă©limine la nĂ©cessitĂ© de demandes/renouvellements supplĂ©mentaires pour les bases satellites, dont il y en a environ 28 au Canada. Dans le scĂ©nario de base, les bases satellites soumettent des demandes initiales pour 90 jours d’exploitation, toute prolongation ultĂ©rieure nĂ©cessitant l’autorisation de TC. Dans le scĂ©nario de rĂ©glementation, les Ă©coles de pilotage seraient autorisĂ©es Ă  exploiter des bases satellites pendant la totalitĂ© des 240 jours sans avoir Ă  obtenir d’autorisations ultĂ©rieures de la part de TC. Dans le cadre du projet de règlement, le scĂ©nario Ă  hypothèse moyenne prĂ©voit, pour chaque base satellite, une rĂ©duction d’une demande par annĂ©e par rapport au scĂ©nario de rĂ©fĂ©rence, ce qui reprĂ©sente 85 heures de travail par demande. Le taux de salaire horaire associĂ© Ă  la main-d’œuvre nĂ©cessaire pour remplir la demande est de 31,50 $. Cela reprĂ©senterait une rĂ©duction annualisĂ©e des coĂ»ts administratifs de 33 287 $.

De mĂŞme, le projet de règlement devrait entraĂ®ner une rĂ©duction des renouvellements pour les prolongations de l’exploitation de bases satellites. Pour chaque base satellite, on prĂ©voit une rĂ©duction d’un renouvellement par an, chaque renouvellement nĂ©cessitant 25 heures de travail. Le taux de salaire horaire associĂ© Ă  la main-d’œuvre nĂ©cessaire pour remplir la demande est de 31,50 $. Cela reprĂ©senterait une rĂ©duction annualisĂ©e des coĂ»ts administratifs de 9 790 $.

L’incidence nette de la modification du fardeau administratif pesant sur les entreprises sur une pĂ©riode de 10 ans devrait ĂŞtre une rĂ©duction de 48 891 $ en dollars de 2012, en valeur actualisĂ©e par rapport Ă  l’annĂ©e 2012 Ă  un taux de 7 %.

Tableau 13 : Tableau de la règle du « un pour un Â»
AnnĂ©e de base de la valeur actualisĂ©e : 2012
Totaux Valeur annualisée
RĂ©duction annualisĂ©e des coĂ»ts de l’entreprise 48 891 $
RĂ©duction annualisĂ©e des coĂ»ts par entreprise touchĂ©e 127,32 $

Coopération et harmonisation en matière de réglementation

Le projet de règlement n’est pas lié à un engagement dans le cadre d’un forum officiel de coopération en matière de réglementation. Bien qu’elles ne soient pas principalement destinées à remédier à l’absence d’harmonisation avec d’autres administrations, certaines de ces modifications permettent d’harmoniser le RAC avec des administrations similaires.

Le projet de règlement relatif à la réduction des exigences de mise à jour des connaissances pour les vols aux instruments est mieux harmonisé avec la Federal Aviation Association (FAA). Grâce à cette modification, le RAC s’harmoniserait avec la FAA, qui exige six approches aux instruments tous les six mois.

La modification visant à interdire la délivrance d’un permis de pilote de loisir annoté d’une qualification de classe multimoteurs permettrait également de mieux harmoniser le RAC avec la réglementation existante de la FAA.

Bien que l’Agence europĂ©enne de la sĂ©curitĂ© aĂ©rienne (AESA) ne quantifie pas de distance pour sa dĂ©finition du « vol transnational Â», le projet de règlement harmoniserait le RAC avec l’AESA en notant que le vol est effectuĂ© en suivant un trajet préétabli, en utilisant des pratiques de navigation normalisĂ©es.

Évaluation environnementale stratégique

Conformément à la Directive du Cabinet sur l’évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes, une analyse préliminaire a permis de conclure qu’aucune évaluation environnementale stratégique n’est requise.

Analyse comparative entre les sexes plus

Une analyse comparative entre les sexes plus (ACS+) a été réalisée pour déterminer si le projet de règlement aurait une incidence différente en fonction des facteurs d’identité comme le sexe, la race, l’origine ethnique, la sexualité, etc. Elle a permis de déterminer que, compte tenu de la nature administrative, le projet de règlement ne devrait généralement pas entraîner des impacts différentiels significatifs sur un groupe de personnes en fonction de facteurs identitaires. Plusieurs consultations ont été menées sur les changements proposés et aucune préoccupation liée à l’identification des facteurs n’a été soulevée.

Nonobstant ce qui prĂ©cède, TC note que la proposition visant Ă  raccourcir la pĂ©riode de mise Ă  jour des connaissances (26 semaines au lieu de 52 semaines) pour les pilotes qualifiĂ©s au vol aux instruments pourrait avoir une incidence sur un nombre limitĂ© de titulaires de licence de pilote privĂ©. Ces titulaires pilotent gĂ©nĂ©ralement leur propre aĂ©ronef ou sont employĂ©s par d’autres personnes/entreprises pour exploiter leur aĂ©ronef. Bien que la plupart des pilotes qualifiĂ©s au vol aux instruments satisfassent dĂ©jĂ  Ă  la nouvelle exigence, ceux qui ne volent qu’occasionnellement ou arrĂŞtent de voler pendant un certain temps (entre 6 et 24 mois après leur test) peuvent ĂŞtre tenus de suivre une formation pour satisfaire aux exigences relatives Ă  la mise Ă  jour des connaissances rĂ©visĂ©es ou attendre qu’ils soient Ă  nouveau testĂ©s avant de voler avec des instruments (tous les pilotes qualifiĂ©s au vol aux instruments doivent ĂŞtre testĂ©s tous les 24 mois). Les pilotes professionnels doivent suivre une formation pĂ©riodique annuelle afin de ne pas ĂŞtre affectĂ©s par les changements proposĂ©s. De mĂŞme, les pilotes rĂ©crĂ©atifs ne seraient pas non plus concernĂ©s puisqu’ils ne sont pas autorisĂ©s Ă  voler aux instruments.

Étant donnĂ© que les exigences actuelles interdisent Ă  une femme pilote d’exercer le privilège d’une qualification si elle est entrĂ©e dans la 30e semaine de grossesse ou si elle a accouchĂ© au cours des 6 semaines prĂ©cĂ©dentes (soit un total de 16 semaines), les femmes pilotes qui sont ou ont Ă©tĂ© rĂ©cemment enceintes peuvent ĂŞtre plus limitĂ©es en termes de temps d’opportunitĂ© pour satisfaire aux exigences relatives Ă  la mise Ă  jour des connaissances modifiĂ©es. Dans certains cas, ces pilotes peuvent ne disposer que d’une fenĂŞtre d’opportunitĂ© de 10 semaines pendant laquelle ils sont Ă©ligibles pour satisfaire aux nouvelles exigences relatives Ă  la mise Ă  jour des connaissances. S’ils ne sont pas en mesure d’effectuer les 6 heures de vol aux instruments et les 6 approches aux instruments requises au cours de cette pĂ©riode, ils devront soit suivre une formation pour maintenir Ă  jour leurs connaissances, soit attendre de passer un nouveau test pour s’assurer que leurs compĂ©tences sont Ă  jour.

Les femmes sont considĂ©rablement sous-reprĂ©sentĂ©es parmi les pilotes qualifiĂ©s au vol aux instruments. Au 24 octobre 2023, il y avait 2 457 titulaires d’une licence de pilote privĂ© avec qualification de vol aux instruments, dont 82 Ă©taient des femmes pilotes. Sur les 82 femmes pilotes, 53 Ă©taient en âge de procrĂ©er (c’est-Ă -dire moins de 60 ans). MalgrĂ© l’impact diffĂ©rentiel potentiel que la pĂ©riode relative Ă  la mise Ă  jour des connaissances raccourcie peut avoir sur les femmes pilotes qui sont enceintes, ou l’ont Ă©tĂ© rĂ©cemment, TC a conclu, en partie sur la base des conclusions du BST, que les qualifications de vol aux instruments sont une compĂ©tence pĂ©rissable et que la pĂ©riode relative Ă  la mise Ă  jour des connaissances raccourcie est nĂ©cessaire pour la sĂ©curitĂ© des pilotes, de leurs passagers et du grand public. Aucune mesure d’attĂ©nuation n’a Ă©tĂ© envisagĂ©e Ă©tant donnĂ© que cette nouvelle exigence vise Ă  garantir que les pilotes possèdent les compĂ©tences, les capacitĂ©s et l’expĂ©rience nĂ©cessaires pour exploiter l’aĂ©ronef en toute sĂ©curitĂ©. Bien qu’aucune mesure d’attĂ©nuation n’ait Ă©tĂ© envisagĂ©e, TC ne prĂ©voit pas que la nouvelle exigence aura un impact nĂ©gatif sur les femmes pilotes de l’industrie ou qu’elle crĂ©era un obstacle Ă  l’accès pour les femmes. Quel que soit leur sexe, les pilotes reconnaissent l’importance de maintenir leurs compĂ©tences Ă  un niveau acceptable pour leur propre sĂ©curitĂ© et celle de leurs passagers.

L’analyse de TC n’a révélé aucune incidence sur les pilotes qualifiés au vol aux instruments en fonction d’autres facteurs d’identité.

Mise en œuvre, conformité et application, et normes de service

Mise en œuvre

Le projet de règlement entrera en vigueur le jour de sa publication dans la Partie II de la Gazette du Canada.

Le projet de règlement porterait sur les dispositions et la terminologie qui pourraient être perçues comme ambiguës ou incohérentes, sur les exemptions et sur les exigences administratives. La plupart des dispositions du projet de règlement clarifient les exigences réglementaires et, par conséquent, ne nécessitent pas de modifier les procédures de mise en œuvre et d’application existantes, mais améliorent plutôt la conformité en permettant au secteur de mieux comprendre ce qui est exigé de lui pour maintenir un service de transport aérien sûr.

Dès l’entrĂ©e en vigueur du projet de règlement, l’exemption de l’alinĂ©a 401.03(1)a) du RAC qui permet aux pilotes d’essai de modèles expĂ©rimentaux et de modèles de production qualifiĂ©s d’exercer les fonctions de commandant de bord ou de copilote dans un aĂ©ronef sans dĂ©tenir et ĂŞtre en mesure de produire la qualification de type appropriĂ©e pour l’aĂ©ronef et qui permet aux pilotes d’essai technique d’exercer les avantages d’un commandant de bord ou d’un copilote de tout aĂ©ronef dans la catĂ©gorie d’aĂ©ronef annotĂ©e sur la licence de pilote, sans avoir de qualification pour l’aĂ©ronef qui est exploitĂ© dans le but d’effectuer des essais en vol de l’aĂ©ronef pour TC, serait annulĂ©e. L’exemption au sous-alinĂ©a 401.05(1)b)(i) du RAC permettant la participation Ă  un programme de formation relevant de la partie VII Ă  bord d’un simulateur de niveau C ou D pour satisfaire aux exigences de 12 mois pour exercer les avantages liĂ©s Ă  une licence ou Ă  un permis serait Ă©galement annulĂ©e.

On s’attendrait Ă  ce que les pilotes maintiennent leur niveau IFR Ă  jour en fonction des exigences rĂ©visĂ©es dès l’entrĂ©e en vigueur du projet de règlement. Les pilotes qui Ă©taient soumis Ă  un contrĂ´le des compĂ©tences de vol aux instruments dans les 6 mois prĂ©cĂ©dant l’entrĂ©e en vigueur du projet de règlement seraient tenus de maintenir les nouvelles exigences relatives Ă  la mise Ă  jour des connaissances proposĂ©es de 6 mois. Les pilotes ayant dĂ©passĂ© ce dĂ©lai de 6 mois auront jusqu’au premier jour du 13e mois suivant leur dernier contrĂ´le de compĂ©tence pour se conformer aux nouvelles exigences.

Les intervenants seront informĂ©s du projet de règlement et de son entrĂ©e en vigueur au moyen du processus du CCRAC une fois que les modifications auront Ă©tĂ© publiĂ©es dans la Gazette du Canada, Partie II.

Conformité et application

TC continuerait Ă  faire respecter le RAC en imposant des sanctions administratives pĂ©cuniaires en cas de violation des dispositions dĂ©signĂ©es en vertu des articles 7.6 Ă  8.2 de la Loi sur l’aĂ©ronautique, qui prĂ©voient une amende maximale de 5 000 $ pour les personnes physiques et de 25 000 $ pour les personnes morales; ou par la suspension ou l’annulation d’un document d’aviation canadien en vertu des articles 6.9, 7 ou 7.1 de la Loi sur l’aĂ©ronautique, ou, le cas Ă©chĂ©ant, par une procĂ©dure de dĂ©claration de culpabilitĂ© par procĂ©dure sommaire, en vertu de l’article 7.3 de la Loi sur l’aĂ©ronautique.

Cela s’appliquerait Ă©galement Ă  la disposition nouvellement dĂ©signĂ©e (exigeant que la personne responsable du système de contrĂ´le de la maintenance veille Ă  ce que les enregistrements relatifs aux constatations rĂ©sultant du programme d’assurance qualitĂ© soient distribuĂ©s au gestionnaire appropriĂ© pour des mesures correctives et un suivi), qui entraĂ®nerait une amende maximale de 5 000 $ pour les personnes physiques et de 25 000 $ pour les personnes morales.

En ce qui concerne les exigences révisées en matière de qualifications IFR, aucun changement ne sera apporté au programme de surveillance et d’application. En cas d’incident, les dossiers seraient examinés pour garantir qu’ils possédaient les qualifications nécessaires pour piloter l’aéronef.

Personne-ressource

Steve Palisek
Directeur par intérim
Affaires réglementaires
Aviation civile
Groupe Sécurité et sûreté
Transports Canada
Place de Ville, Tour C
330, rue Sparks
Ottawa (Ontario)
K1A 0N5

TĂ©lĂ©phone : 613‑993‑7284 ou 1‑800‑305‑2059
Courriel : TC.CARConsultations-RACConsultations.TC@tc.gc.ca

PROJET DE RÉGLEMENTATION

Avis est donnĂ© que la gouverneure en conseil, en vertu de l’article 4.9rĂ©fĂ©rence a et des alinĂ©as 7.6(1)a)rĂ©fĂ©rence b et b)rĂ©fĂ©rence c de la Loi sur l’aĂ©ronautique rĂ©fĂ©rence d, se propose de prendre le Règlement modifiant le Règlement de l’aviation canadien (dĂ©livrance des licences et formation du personnel), ci-après.

Les intĂ©ressĂ©s peuvent prĂ©senter leurs observations au sujet du projet de règlement dans les trente jours suivant la date de publication du prĂ©sent avis. Ils sont fortement encouragĂ©s Ă  le faire au moyen de l’outil en ligne disponible Ă  cet effet sur le site Web de la Gazette du Canada. S’ils choisissent plutĂ´t de prĂ©senter leurs observations par courriel, par la poste ou par tout autre moyen, ils sont priĂ©s d’y citer la Partie I de la Gazette du Canada, ainsi que la date de publication du prĂ©sent avis, et d’envoyer le tout au Directeur, Affaires rĂ©glementaires, (AARK), Aviation civile, Groupe de la sĂ©curitĂ© et de la sĂ»retĂ©, ministère des Transports, Place de Ville, Tour C, 330, rue Sparks, Ottawa (Ontario) K1A 0N5 (tĂ©l. : 343‑543‑3619; courriel : TC.CARConsultations-RACConsultations.TC@tc.gc.ca).

Ottawa, le 26 mars 2024

La greffière adjointe du Conseil privé
Wendy Nixon

Règlement modifiant le Règlement de l’aviation canadien (délivrance des licences et formation du personnel)

Modifications

1 La sous-partie 6 de la partie IV de l’annexe II de la sous-partie 3 de la partie I du Règlement de l’aviation canadien rĂ©fĂ©rence 9 est modifiĂ©e par adjonction, après la mention « Paragraphe 406.47(1) Â», de ce qui suit :

Colonne I

Texte désigné

Colonne II

Montant maximal de l’amende ($)

Personne physique Personne morale
Paragraphe 406.47(2) 5 000 25 000

2 (1) L’alinĂ©a b) de la dĂ©finition de expĂ©rience d’instructeur de vol, au paragraphe 400.01(1) du mĂŞme règlement, est remplacĂ© par ce qui suit :

(2) L’alinĂ©a b) de la dĂ©finition de temps de vol en solo, au paragraphe 400.01(1) du mĂŞme règlement, est remplacĂ© par ce qui suit :

(3) Le paragraphe 400.01(1) du mĂŞme règlement est modifiĂ© par adjonction, selon l’ordre alphabĂ©tique, de ce qui suit :

heures de vol-voyage
Temps de vol inscrit lors d’un vol qui suit un trajet préétabli vers une destination se trouvant dans un rayon d’au moins 25 milles marins du point de dĂ©part et dans le cadre duquel sont suivies des procĂ©dures de navigation normalisĂ©es. (cross-country flight time)

3 (1) Le passage du paragraphe 401.03(1) du mĂŞme règlement prĂ©cĂ©dant l’alinĂ©a a) est remplacĂ© par ce qui suit :

(2) L’article 401.03 du mĂŞme règlement est modifiĂ© par adjonction, après le paragraphe (2), de ce qui suit :

(3) La personne peut agir en qualitĂ© de commandant de bord ou de commandant en second d’un aĂ©ronef utilisĂ© pour effectuer un test en vol, sans ĂŞtre titulaire d’une qualification pour le type d’aĂ©ronef, dans l’un ou l’autre des cas suivants :

4 (1) Le passage du paragraphe 401.05(1) du mĂŞme règlement prĂ©cĂ©dant l’alinĂ©a b) est remplacĂ© par ce qui suit :

401.05 (1) MalgrĂ© toute disposition contraire de la prĂ©sente sous-partie, il est interdit au titulaire d’un permis, d’une licence ou d’une qualification de membre d’équipage de conduite, autre qu’un titulaire de licence de mĂ©canicien navigant, d’exercer les avantages du permis, de la licence ou de la qualification Ă  moins qu’il ne satisfasse Ă  l’une des conditions suivantes :

(2) Le sous-alinĂ©a 401.05(1)b)(i) du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

(3) Le passage du sous-alinĂ©a 401.05(2)b)(i) du mĂŞme règlement prĂ©cĂ©dant la division (A) est remplacĂ© par ce qui suit :

(4) La division 401.05(2)b)(ii)(B) du mĂŞme règlement est remplacĂ©e par ce qui suit :

(5) Le passage du paragraphe 401.05(3) du mĂŞme règlement prĂ©cĂ©dant l’alinĂ©a b) est remplacĂ© par ce qui suit :

(3) Il est interdit au titulaire d’une licence de pilote annotĂ©e d’une qualification de vol aux instruments ou d’une licence de pilote Ă  laquelle des avantages liĂ©s Ă  une telle qualification sont attachĂ©s d’exercer les avantages de cette qualification, Ă  moins d’avoir rĂ©ussi l’un ou l’autre des tests ci-après dans les 24 mois qui prĂ©cèdent le vol :

(6) Le passage de l’alinĂ©a 401.05(3)c) du mĂŞme règlement prĂ©cĂ©dant le sous-alinĂ©a (i) est remplacĂ© par ce qui suit :

(7) La division 401.05(3)c)(iii)(D) du mĂŞme règlement est remplacĂ©e par ce qui suit :

(8) Le passage de l’alinĂ©a 401.05(3)d) prĂ©cĂ©dant le sous-alinĂ©a (i) du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

(9) Le sous-alinĂ©a 401.05(3)d)(iii) du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

(10) Les paragraphes 401.05(3.1) et (3.2) du mĂŞme règlement sont remplacĂ©s par ce qui suit :

(3.1) Il est interdit au titulaire d’une licence de pilote annotĂ©e d’une qualification de vol aux instruments ou Ă  laquelle des avantages liĂ©s Ă  une telle qualification sont attachĂ©s d’exercer les avantages de cette qualification, Ă  moins d’avoir, après le premier jour du septième mois suivant la rĂ©ussite du test visĂ© au paragraphe (3) et au cours des six mois prĂ©cĂ©dant le vol :

(3.2) Le titulaire d’une licence de pilote annotĂ©e d’une qualification de vol aux instruments ou Ă  laquelle des avantages liĂ©s Ă  une telle qualification sont attachĂ©s conserve pendant trois ans les documents dĂ©montrant sa conformitĂ© avec les exigences relatives Ă  la mise Ă  jour des connaissances applicables prĂ©vues aux paragraphes (3) ou (3.1).

(11) Le passage du paragraphe 401.05(4) du mĂŞme règlement prĂ©cĂ©dant l’alinĂ©a a) est remplacĂ© par ce qui suit :

(12) Le passage du paragraphe 401.05(5) du mĂŞme règlement prĂ©cĂ©dant l’alinĂ©a a) est remplacĂ© par ce qui suit :

(13) Le passage du paragraphe 401.05(6) du mĂŞme règlement prĂ©cĂ©dant l’alinĂ©a a) est remplacĂ© par ce qui suit :

5 L’alinĂ©a 401.12(4)b) du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

6 Le paragraphe 401.18(4) du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

7 L’article 401.38 du mĂŞme règlement devient le paragraphe 401.38(1) et est modifiĂ© par adjonction de ce qui suit :

8 (1) Le passage du paragraphe 401.53(1) du mĂŞme règlement prĂ©cĂ©dant l’alinĂ©a a) est remplacĂ© par ce qui suit :

(2) Le passage du paragraphe 401.53(2) du mĂŞme règlement prĂ©cĂ©dant l’alinĂ©a a) est remplacĂ© par ce qui suit :

9 Le passage de l’article 401.62 du mĂŞme règlement prĂ©cĂ©dant l’alinĂ©a a) est remplacĂ© par ce qui suit :

10 L’article 401.63 du mĂŞme règlement et l’intertitre le prĂ©cĂ©dant sont remplacĂ©s par ce qui suit :

Classe 1 ou 2 — Surveillance du titulaire d’une licence de pilote annotĂ©e d’une qualification d’instructeur de vol de classe 4 — avion et hĂ©licoptère

401.63 (1) Le titulaire d’une licence de pilote annotĂ©e d’une qualification d’instructeur de vol de classe 1 ou 2 — avion qui surveille le titulaire d’une licence de pilote annotĂ©e d’une qualification d’instructeur de vol de classe 4 — avion doit le faire conformĂ©ment aux normes de dĂ©livrance des licences du personnel.

(2) Le titulaire d’une licence de pilote annotĂ©e d’une qualification d’instructeur de vol de classe 1 ou 2 — hĂ©licoptère qui surveille le titulaire d’une licence de pilote annotĂ©e d’une qualification d’instructeur de vol de classe 4 — hĂ©licoptère doit le faire conformĂ©ment aux normes de dĂ©livrance des licences du personnel.

11 L’article 401.64 du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

12 Le passage de l’article 401.69 du mĂŞme règlement prĂ©cĂ©dant l’alinĂ©a a) est remplacĂ© par ce qui suit :

13 Le passage de l’article 401.70 du mĂŞme règlement prĂ©cĂ©dant l’alinĂ©a a) est remplacĂ© par ce qui suit :

14 (1) Le passage de l’article 401.71 du mĂŞme règlement prĂ©cĂ©dant l’alinĂ©a a) est remplacĂ© par ce qui suit :

(2) L’alinĂ©a 401.71b) du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

15 Le passage de l’article 401.72 du mĂŞme règlement prĂ©cĂ©dant l’alinĂ©a a) est remplacĂ© par ce qui suit :

16 Le passage de l’article 401.77 du mĂŞme règlement prĂ©cĂ©dant l’alinĂ©a a) est remplacĂ© par ce qui suit :

17 L’article 401.78 du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

18 (1) Le passage de l’article 401.79 du mĂŞme règlement prĂ©cĂ©dant l’alinĂ©a a) est remplacĂ© par ce qui suit :

(2) L’alinĂ©a 401.79b) du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

19 Le passage de l’article 401.80 du mĂŞme règlement prĂ©cĂ©dant l’alinĂ©a a) est remplacĂ© par ce qui suit :

20 Le passage de l’article 401.92 du mĂŞme règlement prĂ©cĂ©dant l’alinĂ©a a) est remplacĂ© par ce qui suit :

21 Le passage de l’article 401.93 du mĂŞme règlement prĂ©cĂ©dant l’alinĂ©a a) est remplacĂ© par ce qui suit :

22 L’article 401.94 du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

23 L’article 401.95 du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

401.95 Le titulaire d’une licence de pilote annotĂ©e d’une qualification d’instructeur d’acrobaties aĂ©riennes — planeur peut :

24 L’alinĂ©a 402.08(3)a) du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

25 Les paragraphes 404.04(7) et (8) du mĂŞme règlement sont remplacĂ©s par ce qui suit :

26 Le paragraphe 405.33(3) du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

27 L’article 406.03 du mĂŞme règlement est modifiĂ© par adjonction, après le paragraphe (2), de ce qui suit :

28 Le sous-alinĂ©a 406.12g)(i) du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

29 Le passage de l’article 406.35 du mĂŞme règlement prĂ©cĂ©dant l’alinĂ©a a) est remplacĂ© par ce qui suit :

30 L’alinĂ©a 406.38(1)b) du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

31 Le paragraphe 406.47(2) du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

32 L’alinĂ©a 604.144(1)b) du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

33 L’alinĂ©a 700.02(4)a) du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

34 Dans les passages ci-après du mĂŞme règlement, « titulaire d’une qualification d’instructeur de vol Â» est remplacĂ© par « titulaire d’une licence de pilote annotĂ©e d’une qualification d’instructeur de vol Â» :

35 Dans les passages ci-après du mĂŞme règlement, « simulateur de vol Â» est remplacĂ© par « simulateur de vol complet Â» :

Entrée en vigueur

36 Le présent règlement entre en vigueur à la date de sa publication dans la Partie II de la Gazette du Canada.

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