La Gazette du Canada, Partie I, volume 157, numĂ©ro 24 : Règlement modifiant le Règlement sur les restrictions visant l’utilisation des bâtiments

Le 17 juin 2023

Fondement législatif
Loi de 2001 sur la marine marchande du Canada

Ministère responsable
Ministère des Transports

RÉSUMÉ DE L’ÉTUDE D’IMPACT DE LA RÉGLEMENTATION

(Le présent résumé ne fait pas partie du Règlement.)

Enjeux

Sept enjeux sont couverts par cette initiative de rĂ©glementation : la puissance motrice maximale, la mise Ă  jour des exemptions, les exigences techniques relatives Ă  la signalisation, les restrictions relatives au surf sur le sillage d’un bâtiment, les nouvelles restrictions, le pouvoir de dĂ©signation ainsi que les corrections administratives.

Puissance motrice maximale

Le paragraphe 2(4) du Règlement sur les restrictions visant l’utilisation des bâtiments (le Règlement) impose des restrictions sur la puissance motrice maximale des bâtiments Ă  propulsion mĂ©canique ou Ă  propulsion Ă©lectrique utilisĂ©s dans les eaux de parcs publics et les Ă©tendues d’eau Ă  accès contrĂ´lĂ© dĂ©crits Ă  l’annexe 4 du Règlement. Le critère des « eaux de parcs publics et des Ă©tendues d’eau Ă  accès contrĂ´lĂ© Â» limite considĂ©rablement le champ d’application de ce type de restriction et n’est pas en phase avec les autres restrictions prĂ©vues par le Règlement, qui ne sont pas limitĂ©es Ă  certains types de plans d’eau. Ă€ l’heure actuelle, de nombreuses administrations locales souhaitent fixer une puissance motrice maximale sur les plans d’eau locaux qui ne se trouvent pas dans un parc public et, en raison du champ d’application limitĂ© du paragraphe 2(4), ont Ă©tĂ© contraintes de demander une autre forme de restriction. Par exemple, de nombreuses administrations locales qui souhaitaient imposer une puissance motrice maximale ont demandĂ© Ă  la place une limite de vitesse, puisqu’une limite de la puissance motrice n’était pas disponible en option. Les limites de puissance motrice sont plus faciles Ă  appliquer que les limites de vitesse parce que ces dernières nĂ©cessitent une surveillance active, l’utilisation d’équipements de dĂ©tection qui, parfois, peuvent ne pas fournir de lectures fiables et prĂ©cises et la collecte et la production de preuves. D’autre part, une restriction sur la puissance motrice est plus facile Ă  appliquer, car une simple inspection visuelle du moteur peut confirmer sa puissance. Par exemple, avec une telle restriction en place, tout bâtiment Ă©quipĂ© d’un moteur de plus de 10 HP, ne serait pas autorisĂ© Ă  ĂŞtre exploitĂ© sur le plan d’eau dĂ©signĂ©.

Mise Ă  jour des exemptions

Le Règlement exempte prĂ©sentement les personnes titulaires d’un permis de pĂŞche provincial des restrictions d’exploitation de bâtiments Ă©tablies sur des plans d’eau prĂ©cis (indiquĂ©s aux annexes 1 Ă  4). Par exemple, une personne qui dĂ©tient un permis de pĂŞche provincial peut conduire un bâtiment Ă  moteur sur des plans d’eau lorsque de tels bâtiments sont autrement interdits. Toutefois, en vertu du Règlement, les personnes qui dĂ©tiennent un permis de pĂŞche fĂ©dĂ©ral ne sont pas explicitement inscrites comme bĂ©nĂ©ficiant de la mĂŞme exemption, mĂŞme si elles entreprennent la mĂŞme activitĂ©. Bien que la plupart des eaux mentionnĂ©es dans les annexes [en lien avec les paragraphes 2(1) et 2(4)] nĂ©cessitent des permis de pĂŞche provinciaux, certaines eaux mentionnĂ©es dans les annexes sont soumises aux marĂ©es (par exemple Tyee Pool) et nĂ©cessitent donc un permis de pĂŞche fĂ©dĂ©ral. MĂŞme si la politique de Transports Canada a Ă©tĂ© d’exempter les permis de nature fĂ©dĂ©rale des restrictions, l’exemption doit ĂŞtre mise Ă  jour de façon explicite afin de s’assurer que les personnes titulaires d’un permis de pĂŞche fĂ©dĂ©ral puissent Ă©galement bĂ©nĂ©ficier des mĂŞmes droits que leurs homologues titulaires de permis de pĂŞche provincial.

En outre, Transports Canada (TC) souhaite inclure une exemption Ă  des restrictions spĂ©cifiques (par exemple l’utilisation d’un bâtiment dans des eaux restreintes) afin de permettre aux peuples autochtones d’exercer leurs droits existants, tels qu’ils sont reconnus et confirmĂ©s par l’article 35 de la Loi constitutionnelle de 1982. Les droits des peuples autochtones ont toujours Ă©tĂ© protĂ©gĂ©s par le Règlement. Cependant, TC propose d’ajouter cette formulation dans le Règlement pour plus de clartĂ© et pour Ă©viter toute confusion du point de vue de la conformitĂ©. Cela permettrait de rendre officielle l’approche actuelle de TC, qui consiste Ă  exempter les peuples autochtones de ces restrictions lorsqu’ils exercent leurs droits.

Exigences techniques relatives Ă  la signalisation

Les articles 8 et 9 du Règlement contiennent les exigences techniques relatives Ă  la signalisation. Étant donnĂ© que des directives sur la signalisation sont intĂ©grĂ©es au Règlement, les mises Ă  jour nĂ©cessitent de passer par le processus rĂ©glementaire, qui peut ĂŞtre un long processus. Compte tenu de la frĂ©quence Ă  laquelle des mises Ă  jour des directives sur la signalisation peuvent ĂŞtre nĂ©cessaires, le processus rĂ©glementaire n’est pas une option pratique ou efficace : TC devrait frĂ©quemment proposer des modifications au Règlement pour maintenir Ă  jour les exigences en matière de signalisation. Ainsi, depuis 2018, TC a publiĂ© des lignes directrices sur la signalisation dans un document de politique, TP 15400F (PDF). Le TP 15400F permet Ă  TC de rĂ©viser et de mettre Ă  jour des directives de signalisation rapidement au besoin pour s’assurer que les changements pertinents sont communiquĂ©s rapidement et efficacement aux administrations locales. Cependant, bien que les administrations locales utilisent le TP 15400F comme rĂ©fĂ©rence pour obtenir des conseils sur la signalisation et fassent des mises Ă  jour en consĂ©quence, les exigences formelles demeurent dans les articles 8 et 9 du Règlement. Le fait d’avoir des dispositions dans deux documents diffĂ©rents, qui ne sont pas synchronisĂ©s, pourrait entraĂ®ner de l’ambiguĂŻtĂ© ou de la confusion. L’intĂ©gration du TP 15400F par renvoi dans le Règlement Ă©liminerait la possibilitĂ© d’ambiguĂŻtĂ© et aiderait Ă  faire en sorte que des mises Ă  jour rĂ©gulières des exigences en matière de signalisation soient communiquĂ©es aux intervenants touchĂ©s et mises en Ĺ“uvre en temps opportun.

Restrictions relatives au surf sur le sillage d’un bâtiment

De nombreuses collectivitĂ©s et groupes environnementaux ont fait part de prĂ©occupations quant aux rĂ©percussions sur l’environnement du surf sur le sillage, qui peut causer l’érosion des rivages en raison de l’action excessive des vagues et poser des problèmes de sĂ©curitĂ© aux autres plaisanciers dans les zones très frĂ©quentĂ©es, en raison des vitesses pratiquĂ©es. Lorsque le surf sur le sillage est considĂ©rĂ© comme un problème pour la sĂ©curitĂ© ou l’environnement sur un plan d’eau, la seule restriction dont disposent les administrations locales est Ă©noncĂ©e Ă  l’annexe 7 et consiste en une interdiction gĂ©nĂ©rale de toutes les activitĂ©s consistant Ă  tirer une personne (par exemple le ski nautique, la glissade sur des tubes pneumatiques). Cette approche entraĂ®nerait des restrictions sur certaines activitĂ©s rĂ©crĂ©atives qui ne sont pas considĂ©rĂ©es comme problĂ©matiques, telles que le ski nautique et la glissade sur tubes pneumatiques. En consĂ©quence, certaines administrations locales se sont abstenues de demander la moindre restriction, laissant sans rĂ©ponse les problèmes que la pratique du surf sur le sillage d’un bâtiment reprĂ©sente pour la sĂ©curitĂ© et l’environnement.

Nouvelles restrictions

Transports Canada a reçu des demandes des administrations locales pour 21 nouvelles restrictions sur six plans d’eau. La section suivante prĂ©sente un aperçu des enjeux pour chaque plan d’eau pour laquelle de nouvelles restrictions sont proposĂ©es.

Havre Big Tub (Ontario)

Le parc marin national Fathom Five et la rĂ©gion environnante ont vu le tourisme augmenter considĂ©rablement au cours des 10 dernières annĂ©es. Cette augmentation significative de la demande a entraĂ®nĂ© une augmentation Ă©quivalente de l’utilisation des bâtiments commerciaux et de plaisance dans le havre Big Tub, ainsi que des changements dans les modèles de trafic, les types d’embarcations, les compĂ©tences et l’expĂ©rience des opĂ©rateurs.

Il est nécessaire de modifier le mode de gestion du havre Big Tub afin de protéger les ressources naturelles et culturelles du parc tout en garantissant des expériences agréables et sans danger pour les visiteurs et les résidents, ainsi que de contribuer à une industrie touristique durable dans l’ensemble de la région.

Rivière Richelieu (QuĂ©bec)

Les problèmes soulevĂ©s au sujet de la rivière Richelieu (sĂ©curitĂ©, environnement et intĂ©rĂŞt public) existent depuis plus de 20 ans. La rivière accueille des niveaux de circulation Ă©levĂ©s et est très Ă©troite et peu profonde par endroits. Le volume de la circulation maritime, la vitesse, le bruit et le sillage (vagues observĂ©es de plus d’un mètre) causĂ©s par certaines embarcations introduisent des problèmes de sĂ©curitĂ© sur l’eau, posent un risque pour la sĂ©curitĂ© sur les quais privĂ©s (danger de personnes tombant du quai et dans l’eau) et entraĂ®nent une perte de plaisir pour les rĂ©sidents. De plus, des niveaux Ă©levĂ©s de sillage peuvent entraĂ®ner la dĂ©gradation des berges et l’érosion des terres riveraines. Le sillage d’un bateau peut endommager d’autres embarcations, des quais et le littoral. Cela peut Ă©galement ĂŞtre un risque pour les nageurs, les plongeurs et les personnes sur de petits bateaux qui pourraient chavirer. Les exploitants doivent ĂŞtre conscients de la façon dont le sillage de leur bateau peut affecter les autres lorsqu’ils choisissent une vitesse sĂ©curitaire. Les possibilitĂ©s d’activitĂ©s rĂ©crĂ©atives, comme la natation et l’utilisation de bateaux Ă  propulsion humaine, sont maintenant limitĂ©es en raison de la vitesse et du sillage gĂ©nĂ©rĂ©s par les grands navires.

De plus, la qualitĂ© de l’eau se dĂ©tĂ©riore et l’écosystème de la rivière est menacĂ© par la remise en suspension de sĂ©diments et de matĂ©riaux causĂ©e par un sillage excessif. Plusieurs espèces de poissons sont Ă©galement prĂ©sentes dans la rivière; 75 des 116 espèces de poissons d’eau douce du QuĂ©bec vivent dans la rivière et au moins 25 s’y reproduisent, dont le chevalier cuivrĂ© (une espèce en pĂ©ril), qui se trouve exclusivement dans la rivière Richelieu. La prise d’eau potable situĂ©e dans la municipalitĂ© de Saint-Denis-sur-Richelieu, qui dessert près de 21 municipalitĂ©s, s’alimente en eau Ă  partir de la rivière et la non-intervention sur la rivière Richelieu pourrait compromettre le traitement de l’eau dans le futur.

Rivière Saint-Maurice (Québec)

Depuis de nombreuses annĂ©es, la portion de la rivière Saint-Maurice visĂ©e par ces restrictions connaĂ®t divers problèmes de sĂ©curitĂ©, tels que les bateaux Ă  moteur Ă  grande vitesse; les conflits entre les utilisateurs du plan d’eau, qui sont exacerbĂ©s par la proximitĂ© du fleuve Saint-Laurent et une augmentation du trafic maritime Ă  grande vitesse en raison du fait que le Saint-Laurent est une voie navigable populaire pour ces navires, ainsi que par les questions environnementales (par exemple l’érosion des rives); et les questions liĂ©es Ă  l’intĂ©rĂŞt public (par exemple bris de quais). Ces problèmes sont rencontrĂ©s quotidiennement, et un grave accident s’est produit en 2012 oĂą la vitesse d’un bateau a causĂ© la mort de deux personnes Ă  l’entrĂ©e de la rivière Saint-Maurice.

Lac Duhamel (Québec)

Depuis plusieurs années, les bateaux qui opèrent à grande vitesse sur le lac Duhamel mettent en danger la sécurité des nageurs et des petits bateaux, y compris les pontons. De plus, les vagues générées par les bateaux qui opèrent à grande vitesse sur le lac Duhamel causent des problèmes environnementaux tels que l’érosion des berges, la disparition des plages, la propagation du myriophylle en épi et la remise en suspension des sédiments. À ces problèmes s’ajoutent des problèmes d’intérêt public tels que le bris de quais ou d’infrastructures, comme des prises d’eau ou des bateaux amarrés.

Chenal Pinawa et rivière Lee (Manitoba)

Le chenal Pinawa et la rivière Lee prĂ©sentent une densitĂ© Ă©levĂ©e de trafic maritime et celui-ci continue de croĂ®tre, ce qui pose des problèmes tant pour la sĂ©curitĂ© que pour l’environnement. Plusieurs facteurs contribuent aux problèmes de sĂ©curitĂ© sur le chenal Pinawa et la rivière Lee, tels que les grosses vagues, la vitesse, la proximitĂ© par rapport au rivage et les conflits entre les groupes d’utilisateurs.

L’utilisation de bateaux de plaisance créant un sillage important sur ces plans d’eau a augmenté au cours des cinq dernières années. L’utilisation continue de tels bateaux sur le chenal Pinawa et les sections étroites de la rivière Lee a contribué à accélérer l’érosion du littoral, causé des dommages aux propriétés individuelles, submergé les bateaux d’autres utilisateurs récréatifs et créé un problème croissant de sécurité le long des voies navigables.

Pouvoir de désignation

Pour répondre aux préoccupations concernant la sécurité nautique, promouvoir des pratiques de navigation sûres et assurer la conformité au Règlement, il est courant que les municipalités ayant une capacité limitée demandent la désignation d’agents de l’autorité qui ne sont pas actuellement autorisés par le Règlement. La plupart des forces de police du pays sont actuellement désignées en vertu du Règlement. Toutefois, le port de Windsor a demandé que les agents de l’autorité du port soient autorisés à faire appliquer le Règlement dans les limites de l’Administration portuaire de Windsor.

De plus, en raison des changements apportĂ©s aux titres des agents de l’autoritĂ© et aux noms des ministères dont dĂ©coulent les pouvoirs, des modifications aux items 16, 17 et 18 du tableau figurant Ă  l’article 16 sont nĂ©cessaires pour indiquer correctement le titre des constables spĂ©ciaux du QuĂ©bec dans la version française du Règlement, et pour mettre Ă  jour les noms des ministères et les titres des agents de l’autoritĂ© du gouvernement de la Saskatchewan.

Corrections administratives

En consultation avec les administrations locales, TC a découvert plusieurs erreurs et incohérences mineures dans le texte du Règlement, telles que des coordonnées géographiques représentant de manière erronée le plan d’eau concerné par la restriction. Les corrections administratives garantissent que le Règlement contient l’information la plus fiable et la plus récente possible, ce qui permet aux utilisateurs des plans d’eau de comprendre et de respecter les restrictions et favorise une application plus efficace des restrictions répertoriées.

Contexte

Le Règlement, pris en vertu de la Loi de 2001 sur la marine marchande du Canada (LMMC 2001), permet de rĂ©glementer les activitĂ©s nautiques et la navigation dans les eaux canadiennes. Les restrictions sont Ă©noncĂ©es aux paragraphes 2(1) Ă  2(6) et 11(2) et sont inscrites dans les sept annexes du Règlement, qui prĂ©cisent le type de restriction (Ă©numĂ©rĂ©es ci-dessous) et l’emplacement du plan d’eau oĂą elle s’applique.

Ces restrictions de navigation sont les suivantes :

Modernisation du Règlement sur les restrictions visant l’utilisation des bâtiments

En 2016, TC a lancé une initiative visant à moderniser le Règlement sur les restrictions visant l’utilisation des bâtiments (RRVUB). Dans le cadre de la phase 1, des consultations nationales ont été menées auprès des intervenants afin de cerner les enjeux. L’une des principales préoccupations des intervenants était la complexité du processus de demande et le temps requis pour approuver les propositions de restriction. La phase 1 a été achevée en 2019 avec la mise à jour du Guide des administrations locales qui a clarifié le processus de demande de restriction d’exploitation de navire.

À l’été 2019, la phase 2 a été lancée pour évaluer les moyens de rationaliser le processus gouvernemental de mise en œuvre des restrictions visant l’utilisation des bâtiments. TC explore actuellement des options qui permettraient à une municipalité de présenter une demande à la fin d’une saison de navigation de plaisance (d’ici la date limite annuelle de la mi-septembre) et d’avoir la restriction demandée en place d’ici la saison de navigation de plaisance de l’année prochaine.

Enfin, la phase 3 de l’initiative de modernisation est en cours en rĂ©ponse Ă  l’engagement pris dans la lettre de mandat du ministre des Transports de « travailler avec les provinces, les territoires et les municipalitĂ©s qui le souhaitent sur des solutions pour leur permettre de jouer un plus grand rĂ´le dans la gestion et la rĂ©glementation de la navigation de plaisance sur leurs lacs et rivières afin qu’ils favorisent le libre accès, tout en assurant la sĂ©curitĂ© des plaisanciers et la protection de l’environnement Â». Des options sont en cours d’élaboration pour respecter cet engagement.

Puissance motrice maximale

La question du fait que les limites de puissance motrice ne sont pas ouvertes à tous les types de plans d’eau a d’abord été soulevée par les intervenants au cours des consultations sur la modernisation du RRVUB. En outre, au fil des ans, de nombreuses administrations locales, y compris les administrations locales avec des restrictions de vitesse actuelles en place, ont également réitéré leur souhait de pouvoir utiliser des restrictions de limite de puissance motrice par rapport à des restrictions de limite de vitesse, car ces dernières sont plus compliquées à appliquer.

Incorporation par renvoi

L’incorporation par renvoi est une technique de rédaction qui peut être utilisée pour intégrer le contenu d’un document externe, c’est-à-dire l’incorporer, dans un règlement. Les documents incorporés par renvoi ont la même force que le règlement dans lequel ils sont incorporés.

Une référence ambulatoire signifie que l’incorporation d’un document comprend tout changement futur à ce document sans qu’il soit nécessaire de refaire ou de modifier le règlement dans lequel il est incorporé. Une référence ambulatoire permet d’apporter des mises à jour courantes et/ou techniques aux normes et aux lignes directrices sans qu’il soit nécessaire de terminer le processus réglementaire, ce qui peut être complexe et prendre beaucoup de temps.

Les pouvoirs pertinents qui permettent l’utilisation de l’incorporation par renvoi dans le Règlement se trouvent Ă  l’article 32 de la Loi de 2001 sur la marine marchande du Canada.

Surf sur le sillage

Le sujet du surf sur le sillage est en discussion avec les parties prenantes depuis un certain temps. Les administrations locales qui ont identifiĂ© les activitĂ©s de surf sur le sillage comme problĂ©matiques sur toutes ou une partie de leurs plans d’eau ont demandĂ© un moyen de rĂ©soudre ces problèmes sans limiter d’autres types d’activitĂ©s rĂ©crĂ©atives (par exemple le ski nautique) qui peuvent ne pas poser de problème. En vertu de l’annexe 7 du Règlement, les activitĂ©s de surf sur le sillage pourraient ĂŞtre interdites, mais la restriction s’appliquerait Ă©galement Ă  toutes les activitĂ©s de remorquage. La suppression du surf sur le sillage de l’annexe 7 et la crĂ©ation d’un horaire de surf sur le sillage unique rĂ©pondraient au dĂ©sir des administrations locales de rĂ©soudre les problèmes d’une manière plus prĂ©cise.

Nouvelles restrictions

Chaque année, TC reçoit des demandes d’administrations locales visant à imposer ou à modifier des restrictions à la navigation afin d’améliorer la sécurité de la navigation, de protéger l’environnement ou l’intérêt public. Ces demandes sont préparées conformément au Guide des administrations locales de TC, qui fournit des conseils aux administrations locales sur la manière de préparer une demande de restriction. Le Guide des administrations locales fournit des renseignements sur la manière de décrire clairement le problème, des conseils pour trouver des mesures alternatives réglementaires et non réglementaires au Règlement, des renseignements sur le processus de consultation, la manière d’évaluer les avantages par rapport aux coûts de la restriction et des conseils sur l’application des restrictions. Il permet également de s’assurer que les demandes sont conformes aux principes directeurs de la Directive du Cabinet sur la réglementation.

Pouvoir de désignation

Une entitĂ© d’application de la loi peut ĂŞtre dĂ©signĂ©e en vertu de l’article 16 avec le pouvoir d’appliquer le Règlement. Pour ĂŞtre dĂ©signĂ©e, une demande officielle doit ĂŞtre faite Ă  TC; la demande peut provenir de n’importe quel ordre de gouvernement — local, provincial ou fĂ©dĂ©ral. Après examen et approbation de la demande, le Règlement doit ĂŞtre modifiĂ© pour inclure cette personne dĂ©signĂ©e ou cette catĂ©gorie de personnes Ă  des fins d’application de la loi. Un agent de l’autoritĂ© dĂ©signĂ© peut interdire le mouvement d’un bâtiment ou lui ordonner de se dĂ©placer selon les indications, arrĂŞter et monter Ă  bord d’un bâtiment Ă  un moment raisonnable, donner des instructions Ă  une personne au sujet du fonctionnement de l’équipement Ă  bord du bâtiment et demander toute information ou tout document en possession d’une personne Ă  bord du bâtiment.

Transports Canada a reçu une demande de dĂ©signation en vertu de l’article 16 de la part de l’Administration portuaire de Windsor. L’Administration portuaire de Windsor souhaite pouvoir appliquer les restrictions existantes des annexes 2 et 6 qui relèvent de sa compĂ©tence.

Corrections administratives

Dans le cas des changements de coordonnées, les administrations locales ont relevé certaines imprécisions dans les coordonnées géographiques, ce qui pourrait créer de la confusion tant pour les intervenants réglementés que pour les agents de l’autorité chargés de l’application de la loi.

Objectif

Puissance motrice maximale

L’objectif de la modification du paragraphe 2(4) du Règlement est de donner aux administrations locales la possibilitĂ© et la flexibilitĂ© de limiter la puissance motrice sur les plans d’eau locaux oĂą des bâtiments plus puissants pourraient poser des risques pour la sĂ©curitĂ© et l’environnement.

Mise Ă  jour des exemptions

L’objectif de la modification de l’exemption prĂ©vue Ă  l’alinĂ©a 3(1)b) est de garantir que les titulaires d’un permis de pĂŞche fĂ©dĂ©ral puissent continuer de bĂ©nĂ©ficier des mĂŞmes droits que leurs homologues titulaires d’un permis de pĂŞche provincial.

L’objectif de l’introduction d’une nouvelle exemption prĂ©vue au paragraphe 3(1) est d’assurer la clartĂ© et la certitude des droits existants des peuples autochtones, tels qu’ils sont reconnus et confirmĂ©s par l’article 35 de la Loi constitutionnelle de 1982.

Exigences techniques relatives Ă  la signalisation

L’intĂ©gration par renvoi des articles 8 et 9 (exigences techniques sur la signalisation) a pour objectif de veiller Ă  ce que les changements apportĂ©s aux exigences techniques relatives Ă  la signalisation soient diffusĂ©s rapidement et efficacement aux autoritĂ©s responsables de l’affichage de cette signalisation sur leurs plans d’eau. Ă€ son tour, une communication plus efficace des exigences techniques en matière de signalisation devrait contribuer Ă  amĂ©liorer la sĂ©curitĂ© de la navigation pour les collectivitĂ©s locales de navigation de plaisance.

Restrictions relatives au surf sur le sillage d’un bâtiment

L’objectif de la suppression du surf sur le sillage d’un bâtiment de l’annexe 7 et de la crĂ©ation d’une nouvelle annexe est de donner aux administrations locales la possibilitĂ© de demander une interdiction qui cible spĂ©cifiquement les problèmes gĂ©nĂ©rĂ©s par les activitĂ©s de surf sur le sillage d’un bâtiment, sans avoir Ă  adopter d’autres restrictions inutiles.

Nouvelles restrictions

Les nouvelles restrictions visent à améliorer la sécurité de la navigation, à protéger l’environnement et/ou l’intérêt public sur les plans d’eau désignés.

Havre Big Tub (Ontario)

L’objectif des nouvelles restrictions est d’améliorer la sécurité de la navigation et de protéger l’intérêt public en interdisant tous les types de bâtiments et en imposant une limite de vitesse maximale afin de réduire le risque de collision en raison de l’étroitesse de la voie navigable et du trafic maritime dans le havre.

Rivière Richelieu (Québec)

L’objectif des nouvelles restrictions sur la rivière Richelieu est de protéger l’intérêt public, de répondre aux préoccupations environnementales et d’améliorer les problèmes de sécurité nautique causés par la vitesse excessive et le surf sur le sillage, qui entraînent la dégradation des berges, la détérioration de la qualité de l’eau et des menaces pour l’écosystème de la rivière.

Rivière Saint-Maurice (Québec)

L’objectif de la mise en place de nouvelles restrictions est d’augmenter le niveau de sécurité de la navigation et d’améliorer le paysage environnemental de ce plan d’eau et de protéger l’intérêt public.

Lac Duhamel (Québec)

L’objectif de la mise en place de nouvelles restrictions est d’améliorer et de renforcer la sécurité de la navigation, de répondre aux préoccupations environnementales croissantes et de protéger l’intérêt public en mettant en œuvre des limites de vitesse maximales et d’interdire le remorquage et le surf sur le sillage.

Chenal Pinawa et rivière Lee (Manitoba)

L’objectif des nouvelles restrictions est de renforcer la sécurité, de protéger l’intérêt public et d’améliorer les conditions environnementales en limitant le remorquage et le surf sur le sillage d’un bâtiment dans certaines conditions et en interdisant celui-ci à tout moment dans un segment déterminé de la rivière Lee et du chenal Pinawa.

Pouvoir de désignation

L’objectif de la désignation des agents de l’autorité portuaire employés par le port de Windsor est d’assurer l’application du Règlement dans les limites de l’Administration portuaire de Windsor.

L’objectif des modifications aux items 16, 17 et 18 du tableau figurant Ă  l’article 16, est de s’assurer que les titres des agents de l’autoritĂ© et les noms des ministères des administrations responsables sont utilisĂ©s de manière Ă  conserver la dĂ©signation d’agent de l’autoritĂ©.

Corrections administratives

L’objectif des modifications visant à corriger les coordonnées géographiques est d’assurer la clarté et la certitude des restrictions pour les utilisateurs des plans d’eau et les agents de l’autorité.

Description

Puissances motrices maximales

Le projet de règlement modifierait le paragraphe 2(4) du Règlement qui interdit l’utilisation d’un bâtiment Ă  propulsion mĂ©canique ou Ă  propulsion Ă©lectrique dont la puissance motrice est supĂ©rieure Ă  la puissance motrice maximale prĂ©vue Ă  l’annexe 4 dans les eaux des parcs publics et des plans d’eau Ă  accès contrĂ´lĂ©. Les modifications proposĂ©es supprimeraient la mention des parcs publics ou des plans d’eau Ă  accès contrĂ´lĂ© au paragraphe 2(4) et dans le titre de l’annexe 4. Ces changements permettraient Ă  la restriction de s’appliquer Ă  tous les types de plans d’eau et donneraient aux administrations locales la possibilitĂ© d’établir une restriction de puissance motrice sur leurs plans d’eau.

Mise Ă  jour des exemptions

Les modifications proposĂ©es mettraient Ă  jour l’exemption Ă  l’alinĂ©a 3(1)b) concernant le titulaire d’un permis de pĂŞche provincial dont la pĂŞche est le moyen de subsistance en y ajoutant les permis de pĂŞche fĂ©dĂ©raux.

De plus, les modifications proposĂ©es rendraient explicite une exemption aux restrictions prĂ©vues aux paragraphes 2(1) Ă  2(4) pour assurer la clartĂ© et la certitude des droits existants des peuples autochtones, reconnus et affirmĂ©s Ă  l’article 35 de la Loi constitutionnelle de 1982. Par exemple, une personne autochtone qui pĂŞche Ă  des fins alimentaires, sociales et rituelles serait exemptĂ©e des restrictions prĂ©vues aux paragraphes 2(1) Ă  2(4) dans le plan d’eau oĂą elle exerce ses droits.

Exigences techniques relatives Ă  la signalisation

Les modifications proposĂ©es supprimeraient les articles 8 et 9 du Règlement, qui contiennent les exigences techniques relatives Ă  la signalisation, et d’incorporer par renvoi les lignes directrices sur la signalisation dans une publication de TC existante (c’est-Ă -dire TP 15400F). La Loi de 2001 sur la marine marchande du Canada permet l’incorporation par renvoi dans une publication de Transports afin de fournir des explications sur le Règlement.

Restriction relative Ă  la pratique du surf sur le sillage

Les modifications proposĂ©es supprimeraient la pratique du surf sur le sillage de l’annexe 7 (restrictions relatives Ă  toutes les activitĂ©s dans le cadre desquelles une personne est tirĂ©e) et d’introduire une nouvelle annexe qui prĂ©voit expressĂ©ment des restrictions Ă  cet Ă©gard. Cela permettrait Ă  une administration locale de demander une interdiction de faire du surf sur le sillage sans interdire toutes les autres activitĂ©s de remorquage, sauf pendant les pĂ©riodes autorisĂ©es. La restriction n’interdirait pas l’utilisation de bateaux de surf sur le sillage, mais limiterait l’activitĂ© de surf sur le sillage comme dĂ©crit dans chaque restriction. Ces modifications proposĂ©es nĂ©cessiteraient des modifications au Règlement sur les contraventions afin d’établir une amende pour la contravention de la nouvelle restriction, comme c’est actuellement la pratique pour toutes les autres restrictions en vertu du Règlement. Les modifications au Règlement sur les contraventions seraient prĂ©sentĂ©es dans le cadre d’un projet de règlement distinct Ă  la suite de la publication de ces modifications proposĂ©es dans la Partie II de la Gazette du Canada. Jusqu’à ce que des modifications soient apportĂ©es au Règlement sur les contraventions, les interdictions spĂ©cifiques de surf sur le sillage ne seraient pas exĂ©cutoires au moyen de contraventions.

Nouvelles restrictions

Au total, 21 nouvelles restrictions dans six plans d’eau seraient introduites dans le Règlement afin de donner suite aux demandes des administrations locales. Ces restrictions seraient Ă©tablies dans leurs plans d’eau respectifs, en tout ou en partie. Les nouvelles restrictions sont rĂ©sumĂ©es ci-dessous :

Tableau 1 : Nouvelles restrictions

Plan d’eau

Restrictions

Havre Big Tub (Ontario)

Le Règlement interdit actuellement tous les bâtiments sur une partie du Havre Big Tub, à Tobermory (Ontario). Les modifications proposées élargiraient les limites de la zone de restriction actuelle de la rive le long du périmètre du havre jusqu’à la partie la plus large du chenal.

Sur les parties du havre de Big Tub oĂą l’interdiction des bâtiments ne s’applique pas, les modifications proposĂ©es Ă©tabliraient une limite de vitesse maximale de 10 km/h entre la rive et une ligne Ă  l’embouchure du havre.

Rivière Richelieu (Québec)

Les modifications proposées interdiraient les bâtiments à propulsion mécanique et à propulsion électrique le long de la rivière Richelieu de l’île Jeannotte à l’île aux Cerfs.

Les modifications proposĂ©es Ă©tabliraient Ă©galement une limite de vitesse maximale de 10 km/h le long des 4 segments suivants :

  • Ă€ 50 mètres ou moins de la rive de la rivière Richelieu, sur une section de 20 kilomètres, du dĂ©but des municipalitĂ©s de Saint-Antoine-sur-le-Richelieu et de Saint-Denis-sur-Richelieu jusqu’à la fin des municipalitĂ©s de Saint-Marc-sur-Richelieu et de Saint-Charles-sur-Richelieu;
  • Entre le camping Bellevue et le Groupe Thomas Marine;
  • Entre l’auberge Handfield et le traversier Ă  câble de Saint-Charles;
  • De 500 mètres en amont de la prise d’eau de la RĂ©gie de l’aqueduc intermunicipale du Bas-Richelieu jusqu’à 300 mètres en aval du traversier Ă  câble de Saint-Denis.

De plus, les modifications proposĂ©es Ă©tabliraient une limite de vitesse maximale de 50 km/h sur la mĂŞme section de 20 kilomètres Ă  l’extĂ©rieur des zones de vitesse Ă  10 km/h dĂ©crites ci-dessus.

Les modifications proposĂ©es interdiraient en tout temps de tirer une personne et de surfer sur le sillage le long de la rivière Richelieu, sur une section de 20 kilomètres Ă  l’intĂ©rieur de la zone de vitesse Ă  10 km/h (près de la rive).

Les modifications proposées interdiraient également de tirer une personne et de surfer sur le sillage en tout temps sur la rivière Richelieu à partir du Groupe Thomas Marine jusqu’à l’auberge Handfield.

Enfin, les modifications proposĂ©es interdiraient de tirer une personne et de surfer sur le sillage le long de la rivière Richelieu, sauf de 13 h Ă  17 h les samedis et les dimanches, sur une section de 20 kilomètres, Ă  l’extĂ©rieur de la zone de vitesse Ă  10 km/h (plus Ă©loignĂ©e de la rive).

Rivière Saint-Maurice (Québec)

Les modifications proposĂ©es fixeraient une limite de vitesse maximale de 10 km/h sur un tronçon de 1,5 km de la rivière Saint-Maurice, commençant au nord, tout juste en amont de la plage du ruisseau Lachapelle (plage aux chiens) et s’étend jusqu’au pont autoroutier Radisson.

Les modifications proposĂ©es fixeraient Ă©galement une limite de vitesse maximale de 5 km/h sur la partie de la rivière Saint-Maurice situĂ©e entre le pont autoroutier Radisson et l’embouchure du fleuve Saint-Laurent, sauf sur les eaux oĂą d’autres restrictions s’appliquent.

Les modifications proposĂ©es fixeraient une limite de vitesse maximale de 10 km/h sur la partie de la rivière Saint-Maurice situĂ©e entre le sud de l’île Saint-Christophe et le pont Duplessis.

Lac Duhamel (Québec)

Les modifications proposĂ©es fixeraient une limite de vitesse maximale de 10 km/h Ă  60 mètres ou moins de la rive du lac Duhamel.

Les modifications proposĂ©es Ă©tabliraient Ă©galement une limite de vitesse maximale de 30 km/h sur toutes les autres parties du lac qui ne sont pas assujetties Ă  la restriction riveraine.

Les modifications proposées interdiraient en tout temps de tirer une personne et de surfer sur le sillage sur le lac Duhamel.

Chenal Pinawa et rivière Lee (Manitoba)

Les modifications proposĂ©es interdiraient de tirer une personne de 14 h Ă  20 h les samedis et les dimanches, sur le chenal Pinawa, entre l’entrĂ©e du chenal et l’ancien barrage Pinawa.

Les modifications proposĂ©es interdiraient Ă©galement de tirer une personne en tout temps sur la rivière Lee Ă  100 mètres ou moins de la rive entre le Rock Pile (le passage Ă©troit sur la rivière Lee) et l’entrĂ©e de la rivière Lee.

De plus, les modifications proposées interdiraient de surfer sur le sillage en tout temps sur le chenal Pinawa entre l’entrée du chenal Pinawa et l’ancien barrage Pinawa.

Enfin, les modifications proposées interdiraient de surfer sur le sillage en tout temps sur la rivière Lee entre l’entrée du chenal Pinawa et le Rock Pile (le passage étroit sur la rivière Lee).

Pouvoir de désignation

Les modifications permettent de dĂ©signer des agents de l’autoritĂ© du port, employĂ©s par l’administration portuaire de Windsor, Ă  titre d’agents de l’autoritĂ© visĂ©s Ă  l’article 16 du Règlement. Leur dĂ©signation leur permettrait d’appliquer les restrictions locales dans les limites du port de Windsor. Ă€ l’heure actuelle, nous retrouvons trois restrictions dans les limites du port : une restriction concernant l’interdiction complète de l’utilisation de bâtiments Ă  propulsion mĂ©canique et Ă  propulsion Ă©lectrique dans une portion dĂ©limitĂ©e de la rivière DĂ©troit; deux restrictions concernant des vitesses maximales Ă  respecter sur des parties dĂ©limitĂ©es distinctes de la rivière DĂ©troit.

De plus, en raison des changements apportĂ©s aux titres des agents de l’autoritĂ© et des noms de ministères desquels les administrations relèvent, des modifications aux items 16, 17 et 18 du tableau figurant Ă  l’article 16 sont nĂ©cessaires pour Ă©noncer correctement le titre des agents spĂ©ciaux du QuĂ©bec dans la version française du Règlement ainsi que pour mettre Ă  jour le nom d’un ministère et les titres des agents de l’autoritĂ© du gouvernement de la Saskatchewan.

Corrections administratives

Les modifications permettent de corriger les coordonnĂ©es gĂ©ographiques, le nom ou la description de trois plans d’eau : un en Alberta, un en Ontario et un au QuĂ©bec. Il s’agit de changements mineurs qui n’ont aucune incidence sur les utilisateurs de ces plans d’eau, si ce n’est qu’ils fournissent des descriptions plus claires et des coordonnĂ©es gĂ©ographiques prĂ©cises de chaque restriction respective.

Élaboration de la réglementation

Consultation

Une prĂ©sentation sur la proposition a Ă©tĂ© donnĂ©e aux intervenants lors de la rĂ©union nationale du Conseil consultatif maritime canadien (CCMC) du printemps 2022, pendant la rencontre du ComitĂ© permanent sur la navigation de plaisance. Aucun commentaire n’a Ă©tĂ© reçu Ă  ce moment. Les intervenants qui participent Ă  ces rĂ©unions sont notamment des organismes de sĂ©curitĂ© nautique, des unitĂ©s maritimes d’application de la loi, des prestataires de cours de sĂ©curitĂ© nautique, des reprĂ©sentants des gardes cĂ´tières canadienne et amĂ©ricaine, de l’industrie et du milieu universitaire, ainsi que d’autres personnes intĂ©ressĂ©es par la navigation de plaisance. D’autres discussions se sont tenues lors de la rĂ©union du CCMC de l’automne 2022. Des reprĂ©sentants de l’industrie ont soulevĂ© des questions concernant l’annexe de surf sur le sillage et se sont dits prĂ©occupĂ©s par l’introduction d’autres restrictions dans le Règlement. Les reprĂ©sentants de TC ont soulignĂ© Ă  nouveau que le surf sur le sillage est dĂ©jĂ  une activitĂ© restreinte par l’annexe 7 et que le changement proposĂ© introduit la possibilitĂ© de restreindre seulement le surf sur le sillage plutĂ´t que toutes les activitĂ©s qui consistent Ă  tirer une personne.

Une consultation en ligne auprès des intervenants maritimes, y compris des groupes autochtones, a eu lieu du 7 dĂ©cembre 2022 au 6 fĂ©vrier 2023 pour une pĂ©riode de commentaires de 60 jours. Quelques commentaires ont Ă©tĂ© reçus sur les nouvelles restrictions proposĂ©es au havre Big Tub, sur la rivière Saint-Maurice et sur le lac Duhamel. Les commentaires Ă©taient partagĂ©s; certains appuyaient les nouvelles restrictions et d’autres s’y opposaient, en indiquant parfois que les restrictions allaient trop loin. Ă€ la suite de l’évaluation par TC des rĂ©ponses reçues incluant la justification fournie par les administrations locales pour l’introduction de restrictions, il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© que les avantages pour la sĂ©curitĂ© et l’environnement l’emportaient sur les impacts nĂ©gatifs potentiels; par consĂ©quent, les restrictions proposĂ©es resteraient dans la soumission.

Un nombre important de commentaires ont Ă©tĂ© reçus concernant les nouvelles restrictions proposĂ©es sur la rivière Richelieu au QuĂ©bec. Un envoi de lettres d’opposition aux restrictions a Ă©tĂ© lancĂ© Ă  l’échelle locale, et TC a reçu environ 450 lettres. Les expĂ©diteurs y ont indiquĂ© qu’ils Ă©taient en dĂ©saccord avec le caractère restrictif de la proposition et ont soulignĂ© qu’une municipalitĂ© n’était pas entièrement favorable, sur la base du libellĂ© de sa rĂ©solution municipale. TC a vĂ©rifiĂ© auprès de la municipalitĂ© pour s’assurer qu’elle Ă©tait favorable Ă  la proposition et qu’elle avait inscrit Ă  son budget les futures exigences relatives aux pancartes. C’est la deuxième fois que TC reçoit des demandes concernant des restrictions sur la rivière Richelieu. PrĂ©cĂ©demment, lorsqu’une opposition a Ă©tĂ© exprimĂ©e, les quatre administrations locales ont retirĂ© leur demande de restriction et ont tenu d’autres consultations. Ă€ l’époque, les opposants aux restrictions estimaient que les consultations mettaient l’accent sur les problèmes et non sur les solutions proposĂ©es dans la demande de modification. Plusieurs personnes sont favorables Ă  la prĂ©sente proposition concernant les restrictions, sur le plan de la sĂ©curitĂ© et de l’environnement.

Le processus de demande de restriction des administrations locales est coûteux, en temps et en ressources. Les administrations locales ont pris le temps de procéder à d’autres consultations et de présenter à nouveau leur demande, ce qui démontre leur engagement à mettre en œuvre des restrictions sur la rivière Richelieu. De plus, le respect de la demande des administrations locales se trouve au cœur de l’engagement pris par le ministre des Transports dans sa lettre de mandat de permettre aux provinces, aux territoires et aux administrations locales d’avoir leur mot à dire lorsqu’il est question de gérer leurs voies navigables locales. C’est pour ces raisons que TC a accepté d’inclure les restrictions proposées sur la rivière Richelieu dans le projet de règlement.

Transports Canada a reçu plus de 20 commentaires favorables Ă  la proposition visant Ă  retirer le surf sur le sillage de l’annexe 7 et de crĂ©er une nouvelle annexe distincte pour cette activitĂ©. Quelques commentaires non favorables Ă  la proposition, Ă©manant entre autres d’une association de l’industrie, ont Ă©galement Ă©tĂ© reçus. Certains commentaires recommandaient une approche plus gĂ©nĂ©rale visant Ă  restreindre les activitĂ©s de surf sur le sillage Ă  une certaine distance par rapport au rivage et Ă  certaines profondeurs. Parmi ceux qui appuyaient la proposition, plusieurs ont aussi demandĂ© que les activitĂ©s de planche sur le sillage soient incluses dans la nouvelle annexe sur le surf sur le sillage. TC a donc Ă©valuĂ© la possibilitĂ© d’ajouter la planche sur le sillage Ă  la nouvelle annexe. Cependant, comme la planche sur le sillage est un sport de remorquage qui ne nĂ©cessite pas la crĂ©ation d’un sillage, il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© de le maintenir dans l’actuelle annexe 7.

Transports Canada a Ă©galement reçu des commentaires favorables sur les modifications proposĂ©es au paragraphe 2(4) [puissance motrice maximale], un intervenant s’opposant aux modifications proposĂ©es. De nombreuses administrations locales attendaient d’être en mesure de recourir Ă  des restrictions de la puissance motrice maximale plutĂ´t qu’à des limites de vitesse. Les restrictions de la puissance motrice maximale sont plus faciles Ă  appliquer que les limites de vitesse parce qu’il est difficile pour les agents de l’autoritĂ© de donner des contraventions pour des infractions liĂ©es Ă  la vitesse sur l’eau. L’une des contraintes est que l’opĂ©rateur doit ĂŞtre stable lorsqu’il utilise un cinĂ©momètre, et les agents de l’autoritĂ© hĂ©sitent Ă  se fier uniquement Ă  cette information. En revanche, il est plus facile d’appliquer les restrictions relatives Ă  la puissance motrice. Par exemple, si la puissance motrice maximale est de 10 HP, tout ce qui dĂ©passe 10 HP ne peut ĂŞtre utilisĂ© sur ce plan d’eau.

Enfin, TC a reçu un commentaire favorable de la part d’une communauté des Premières Nations concernant l’exemption proposée à certaines restrictions relatives à l’exercice des droits autochtones.

Comme l’exige le Guide des administrations locales, les demandes de nouvelles restrictions en vertu du Règlement doivent faire l’objet de consultations approfondies entre les intervenants et les administrations locales avant d’être soumises à TC. Ces consultations comprennent des discussions qui ne portent pas uniquement sur l’adoption de nouvelles restrictions, mais qui envisagent également des solutions alternatives non réglementaires. Les administrations locales qui demandent des restrictions ont organisé de nombreuses consultations avec les résidents, les entreprises et d’autres intervenants susceptibles d’être touchés. En général, les commentaires reçus par les participants appuyaient la demande de restrictions des activités de navigation de plaisance pour leur plan d’eau respectif étant donné que le Règlement est considéré comme l’option la plus viable pour les administrations locales à l’avenir.

Obligations relatives aux traités modernes et consultation et mobilisation des Autochtones

ConformĂ©ment Ă  la Directive du Cabinet sur l’approche fĂ©dĂ©rale pour la mise en Ĺ“uvre des traitĂ©s modernes, une analyse a Ă©tĂ© entreprise pour dĂ©terminer si la proposition pouvait entraĂ®ner des rĂ©percussions sur les traitĂ©s modernes. Cette Ă©valuation a tenu compte de la portĂ©e gĂ©ographique et de l’objet de la proposition par rapport aux traitĂ©s modernes en vigueur, et aucune obligation dĂ©coulant d’un traitĂ© moderne n’a Ă©tĂ© identifiĂ©e. Les restrictions proposĂ©es ont Ă©tĂ© incluses dans la mise Ă  jour de novembre 2022 sur les initiatives Ă  venir de TC qui a Ă©tĂ© envoyĂ©e aux communautĂ©s et organisations autochtones.

Choix de l’instrument

Le Règlement permet à tout ordre de gouvernement de demander au gouvernement fédéral de restreindre l’utilisation de bâtiments sur tout plan d’eau au Canada. Les administrations locales sont encouragées à trouver des solutions alternatives non réglementaires avant de demander l’ajout d’une restriction dans le Règlement. Le processus de demande exige que les administrations locales organisent des consultations afin d’étudier d’autres solutions alternatives. Toutefois, lorsque celles-ci s’avèrent inefficaces, les restrictions réglementaires sont parfois la seule option de rechange efficace. Lorsque les administrations locales déterminent que l’établissement de restrictions dans le Règlement est la seule solution viable, une demande est déposée auprès de TC.

Les modifications réglementaires proposées concernant la puissance motrice maximale ainsi que les restrictions relatives au surf sur sillage offriraient aux administrations locales plus de possibilités et de flexibilité pour établir des restrictions propres à leur situation particulière. Les restrictions actuelles disponibles dans le Règlement empêchent certaines administrations locales d’appliquer une solution qui répond spécifiquement à leurs préoccupations. Par exemple, les administrations locales devraient restreindre toutes les activités de remorquage pour résoudre le problème du surf sur le sillage sur leurs plans d’eau locaux. Cela peut entraîner des situations où les restrictions sur les plans d’eau locaux ne sont pas alignées sur les problèmes de sécurité et/ou environnementaux auxquels la communauté locale est confrontée. Des modifications réglementaires ont été jugées nécessaires afin d’adapter les options de restriction à la disposition des administrations locales, contribuant ainsi à éviter les situations où les administrations locales devraient imposer des restrictions supplémentaires et indésirables afin de restreindre le surf sur le sillage sur les plans d’eau locaux.

Les agents de l’autorité employés par le port de Windsor doivent être désignés comme agents de l’autorité dans le Règlement. Il n’existe pas d’option non réglementaire qui permettrait à ces agents de faire respecter le Règlement.

Pour s’assurer que le Règlement reste exact et à jour, des corrections techniques sont requises. Il n’existe pas d’options non réglementaires pour apporter de telles corrections.

L’incorporation par renvoi serait utilisée pour les exigences techniques relatives à la signalisation afin que les mises à jour puissent être effectuées rapidement et en temps opportun. Cela garantirait que les modifications apportées aux exigences techniques pour la signalisation, par exemple, à des fins de sécurité, puissent être diffusées plus rapidement que si elles devaient être apportées sous forme de modification au Règlement dans le cadre du processus réglementaire, ce qui peut prendre du temps. En l’absence de l’incorporation proposée, les exigences en matière de signalisation énoncées dans le Règlement continueraient probablement de ne pas correspondre aux directives techniques publiées sur la signalisation, ce qui pourrait créer de l’ambiguïté et de la confusion pour les administrations locales. De plus, une telle ambiguïté pourrait avoir pour conséquence que la signalisation ne soit pas mise à jour de manière cohérente et appropriée, ce qui pourrait entraîner des conséquences sur la sécurité. L’incorporation par renvoi a été choisie pour réduire l’ambiguïté sur les exigences de signalisation et s’assurer que les changements aux exigences de signalisation pour les communautés locales de plaisanciers sont communiqués et mis en œuvre en temps opportun, ce qui pourrait, à son tour, entraîner des avantages en matière de sécurité. Étant donné que les administrations locales s’appuient déjà sur le TP 15400F existant pour les mises à jour de la signalisation, son incorporation ne devrait pas entraîner d’impacts ou de coûts supplémentaires pour les parties prenantes.

Analyse de la réglementation

Avantages et coûts

Les modifications proposées donneraient lieu à la création d’une annexe distincte pour le surf sur le sillage et établiraient 21 nouvelles restrictions sur six plans d’eau. Les modifications proposées interdiraient également l’utilisation de certains bâtiments à propulsion mécanique ou bâtiments à propulsion électrique sur des plans d’eau locaux où les bâtiments à grande puissance pourraient poser des risques pour la sécurité et l’environnement. Les modifications proposées incluraient également la désignation d’agents de l’autorité employés par l’Administration portuaire de Windsor. Enfin, les modifications proposées permettraient l’apport de corrections administratives mineures.

L’introduction de nouvelles restrictions entraînerait des coûts pour les administrations locales qui ont demandé une nouvelle restriction, ainsi que des coûts gouvernementaux pour l’examen et le traitement des demandes. Les modifications proposées entraîneraient également des coûts mineurs pour l’Administration portuaire de Windsor et le gouvernement pour la formation liée à l’octroi d’un pouvoir de désignation à leur personnel.

En outre, les modifications proposĂ©es devraient permettre de protĂ©ger l’environnement et d’amĂ©liorer la sĂ©curitĂ© de tous les utilisateurs des plans d’eau. Dans l’ensemble, les avantages des modifications proposĂ©es devraient surpasser les coĂ»ts, car elles devraient augmenter la sĂ©curitĂ© des utilisateurs de la voie navigable, Ă©viter les effets nĂ©gatifs sur l’environnement et servir l’intĂ©rĂŞt public. De plus amples dĂ©tails sur les avantages qualitatifs de cette proposition sont prĂ©sentĂ©s Ă  la section « Avantages Â».

Les coĂ»ts et les avantages des modifications proposĂ©es ont Ă©tĂ© Ă©valuĂ©s conformĂ©ment au Guide d’analyse coĂ»ts-avantages du SecrĂ©tariat du Conseil du TrĂ©sor du Canada (SCT), qui peut ĂŞtre consultĂ© Ă  partir de la Directive du Cabinet sur la rĂ©glementation : Politique sur l’analyse coĂ»ts-avantages. Dans la mesure du possible, les incidences sont quantifiĂ©es et monĂ©tisĂ©es, et seuls les coĂ»ts et les avantages directs pour les intervenants sont pris en compte dans l’analyse coĂ»ts-avantages.

Les avantages et les coûts associés aux modifications proposées sont évalués en comparant le scénario de référence et le scénario réglementaire. Le scénario de référence décrit ce qui est susceptible de se produire à l’avenir si le gouvernement du Canada ne met pas en œuvre les modifications proposées. Le scénario réglementaire fournit des renseignements sur les résultats escomptés à la suite des modifications proposées. De plus amples détails sur ces deux scénarios sont présentés ci-dessous.

Cadre analytique

L’analyse a fourni une estimation de l’incidence des modifications proposĂ©es sur une pĂ©riode de dix ans, de 2024 Ă  2033. La pĂ©riode d’analyse commence en 2024, car il s’agit de l’annĂ©e d’enregistrement prĂ©vue. Sauf indication contraire, toutes les valeurs sont exprimĂ©es en valeur actuelle en dollars canadiens de 2022, actualisĂ©s par rapport Ă  l’annĂ©e 2024 Ă  un taux d’actualisation de 7 %.

Intervenants touchés

Compte tenu des restrictions supplémentaires proposées, les administrations locales de toute juridiction auraient la possibilité de restreindre certaines activités sur leurs plans d’eau locaux. De plus, les administrations locales du havre Big Tub (Ontario), de la rivière Richelieu (Québec), de la rivière Saint-Maurice (Québec), du lac Duhamel (Québec), du chenal Pinawa et de la rivière Lee (Manitoba) seraient particulièrement touchées par les modifications proposées étant donné que les plans d’eau sous leur juridiction sont directement touchés par les modifications proposées. Les administrations locales seraient également responsables des coûts liés aux 21 restrictions sur leurs six plans d’eau.

Les membres du public vivant à proximité des plans d’eau seraient touchés par les restrictions, qui auraient des incidences sur les possibilités de loisirs des utilisateurs de ces plans d’eau. Toutefois, les restrictions amélioreraient également la sécurité de ces utilisateurs. En plus des utilisateurs des plans d’eau, les restrictions pourraient également avoir une incidence sur les entreprises qui proposent des services d’activité de remorquage.

Les modifications proposées auraient également une incidence sur l’Administration portuaire de Windsor, puisque trois de ses agents de l’autorité seraient tenus de suivre une formation offerte par TC pour obtenir le pouvoir de désignation.

Scénario de référence et scénario réglementaire

Dans le scĂ©nario de rĂ©fĂ©rence, le Règlement restreint les activitĂ©s et la navigation de bâtiments dans les plans d’eau canadiens dĂ©signĂ©s aux annexes du Règlement. Toutefois, le Règlement n’inclurait pas d’annexe distincte pour les restrictions relatives au surf sur le sillage ni de modifications visant Ă  interdire l’utilisation de certains bâtiments Ă  propulsion mĂ©canique ou Ă  propulsion Ă©lectrique sur tous les plans d’eau. Dans le scĂ©nario de rĂ©fĂ©rence, les six plans d’eau – le havre Big Tub (Ontario), la rivière Richelieu (QuĂ©bec), la rivière Saint-Maurice (QuĂ©bec), le lac Duhamel (QuĂ©bec), le chenal Pinawa et la rivière Lee (Manitoba) – ne sont pas inclus dans les annexes rĂ©glementĂ©es. Le Règlement ne confĂ©rerait pas non plus de pouvoir de dĂ©signation aux agents de l’autoritĂ© employĂ©s par l’Administration portuaire de Windsor ce qui signifierait que le Règlement ne serait pas exĂ©cutoire par les agents de l’autoritĂ© du port de Windsor dans la rĂ©gion de Windsor. De plus, bien que les droits des peuples autochtones aient toujours Ă©tĂ© protĂ©gĂ©s par le Règlement, ils ne sont pas clairement prescrits dans le Règlement. Les articles du Règlement relatifs aux exigences techniques sur la signalisation resteraient inchangĂ©s et ne seraient pas incorporĂ©s par renvoi dans une publication de Transports Canada. Enfin, certaines coordonnĂ©es gĂ©ographiques demeureraient imprĂ©cises ou inexactes, ce qui pourrait crĂ©er de l’ambiguĂŻtĂ© pour les intervenants et les agents de l’autoritĂ©.

Les modifications proposĂ©es dans le scĂ©nario de rĂ©glementation comprendraient notamment la crĂ©ation d’une annexe distincte concernant le surf sur le sillage et de 21 restrictions sur six plans d’eau. Il comprendrait des modifications pour permettre l’interdiction (Ă  la demande des administrations locales) de certains bâtiments Ă  propulsion mĂ©canique ou Ă  propulsion Ă©lectrique sur l’ensemble des plans d’eau visĂ© par le Règlement (c’est-Ă -dire pas seulement sur les plans d’eau Ă  accès contrĂ´lĂ© ou plans d’eau dans un parc public). Des agents de l’autoritĂ© du port, employĂ©s par l’Administration portuaire de Windsor, seraient Ă©galement dĂ©signĂ©s Ă  titre d’agents de l’autoritĂ©, et des mises Ă  jour mineures de nature administrative seraient apportĂ©es au Règlement. De plus, dans les modifications proposĂ©es, une exemption de l’application de certaines restrictions prĂ©cises (par exemple utiliser un bâtiment dans les eaux visĂ©es par des restrictions) serait Ă©galement prĂ©vue, pour clarifier les droits des peuples autochtones, qui sont reconnus et confirmĂ©s par l’article 35 de la Loi constitutionnelle de 1982. Finalement, les articles 8 et 9 du Règlement, qui contiennent les exigences techniques sur la signalisation, seraient abrogĂ©s, et les exigences concernant la signalisation seraient incorporĂ©es par renvoi.

Certaines modifications prévues dans le scénario de réglementation n’engendreraient aucun coût. C’est le cas des modifications portant sur les exigences techniques relatives à la signalisation, les droits autochtones et les corrections de nature administrative. Les modifications en question sont décrites ci-dessous.

Exigences techniques relatives Ă  la signalisation

Une publication de Transports Canada (TP 15400F), qui fournit des conseils techniques et des mises Ă  jour sur les exigences indiquĂ©s aux articles 8 et 9 du Règlement existe dĂ©jĂ . Étant donnĂ© que tous les intervenants concernĂ©s s’appuient dĂ©jĂ  sur ce TP et effectuent toutes les mises Ă  jour en consĂ©quence, aucun coĂ»t supplĂ©mentaire associĂ© Ă  l’incorporation de ce TP par renvoi dans le Règlement n’est prĂ©vu.

Mise Ă  jour des exemptions

Les peuples autochtones sont actuellement exemptĂ©s de restrictions spĂ©cifiques (par exemple l’utilisation d’un bâtiment dans les eaux visĂ©es par des restrictions) de manière Ă  reconnaĂ®tre l’exercice de leurs droits existants, reconnus par l’article 35 de la Loi constitutionnelle de 1982. Par consĂ©quent, aucun coĂ»t supplĂ©mentaire associĂ© Ă  l’explication de ces exemptions dans le Règlement n’est prĂ©vu.

De même, à titre de pratique exemplaire, TC accorde déjà des exemptions aux restrictions d’exploitation des navires aux personnes qui détiennent un permis de pêche fédéral. Par conséquent, aucun coût supplémentaire associé à cette modification n’est prévu.

Corrections de nature administrative

La mise à jour des coordonnées géographiques, du nom ou de la description de trois plans d’eau ne devrait pas engendrer de coûts, étant donné que ces corrections sont effectuées afin de clarifier la description et de fournir des coordonnées géographiques précises pour chacune des restrictions.

Coûts

Les coĂ»ts totaux associĂ©s aux modifications proposĂ©es ont Ă©tĂ© estimĂ©s Ă  3,17 millions de dollars (3,17 M$) de 2024 Ă  2033. De ce montant, 3,01 M$ incomberaient aux intervenants touchĂ©s, et 0,16 M$ au gouvernement du Canada (tel un coĂ»t d’opportunitĂ©). Transports Canada couvrira ces coĂ»ts au moyen des ressources existantes.

Puissances motrices maximales

Les modifications proposĂ©es Ă©tendraient la portĂ©e d’application du paragraphe 2(4) du Règlement Ă  tous les types de plans d’eau. Cette modification se traduirait par une hausse du nombre de demandes de restriction dĂ©posĂ©es auprès de TC par les administrations locales concernant la puissance motrice maximale. Selon des experts en la matière du Ministère, cet Ă©largissement de la portĂ©e d’application du paragraphe 2(4) devrait se traduire par le dĂ©pĂ´t de trois nouvelles demandes par annĂ©e, par les administrations locales, de 2025 Ă  2027. Par la suite, on estime qu’une seule nouvelle demande par annĂ©e serait dĂ©posĂ©e lors des annĂ©es subsĂ©quentes (de 2028 Ă  2033).

Selon les estimations rĂ©alisĂ©es, il faudrait 2 380 heures aux administrations locales pour remplir une seule demanderĂ©fĂ©rence 1, Ă  un taux horaire de 37,54 $rĂ©fĂ©rence 2. Une fois la demande dĂ©posĂ©e auprès de TC, il faudrait, en moyenne, 80 heures Ă  un agent de la sĂ©curitĂ© nautique (GT-04), Ă  un taux horaire de 50,33 $, et 45 heures Ă  un agent de programme (PM-05), Ă  un taux horaire de 61,42 $rĂ©fĂ©rence 3, pour effectuer l’examen et le traitement d’une demande.

Les administrations locales devraient donc assumer des coĂ»ts totaux de 1,05 M$ pour la prĂ©paration et le dĂ©pĂ´t des demandes supplĂ©mentaires, et TC devrait assumer des coĂ»ts totaux de 79 880 $ pour l’examen et le traitement de ces demandes. Les coĂ»ts totaux de cette modification s’élèveraient donc Ă  1,13 M$ de 2024 Ă  2033.

Dans le scénario de référence, plusieurs administrations locales qui ont voulu imposer une puissance motrice maximale sur leurs plans d’eau qui ne constituent pas des eaux de parcs publics et des étendues d’eau à accès contrôlé devraient demander une autre forme de restriction afin de résoudre les problèmes. Cette modification pourrait par conséquent également entraîner une diminution du nombre de demandes déposées à l’égard d’autres annexes. TC n’est toutefois pas en mesure de déterminer les répercussions exactes de la modification proposée sur les autres annexesréférence 4.

Restrictions relatives au surf sur le sillage d’un bâtimentréférence 5

Une nouvelle annexe, visant le surf sur le sillage, entrerait en vigueur avec les modifications proposĂ©es. Elle permettrait Ă  une administration locale de prĂ©senter une demande d’interdiction d’utiliser un bâtiment Ă  propulsion mĂ©canique ou Ă©lectrique pour permettre Ă  une personne de surfer sur son sillage, sauf aux heures autorisĂ©es. Trois restrictions sont entrĂ©es en vigueur au cours des 10 dernières annĂ©es (2012 Ă  2022) pour interdire de tirer une personne ou de permettre Ă  une personne de surfer sur le sillage d’un bâtiment au titre de l’annexe 7. Cette modification devrait donner lieu Ă  une hausse des demandes par rapport au scĂ©nario de rĂ©fĂ©rence. Selon des experts en la matière de TC, trois nouvelles demandes seraient dĂ©posĂ©es par annĂ©e auprès du Ministère par des administrations locales, par rapport au nombre actuel, de 2025 Ă  2027. Par la suite, on estime qu’une seule nouvelle demande par annĂ©e, par rapport au nombre actuel, serait dĂ©posĂ©e lors des annĂ©es subsĂ©quentes (de 2028 Ă  2033).

Selon les mĂŞmes estimations que celles fournies pour les puissances motrices maximales quant au temps consacrĂ© au traitement des demandes et aux salaires, les administrations locales devraient assumer des coĂ»ts totaux de 1,05 M$ pour la prĂ©paration et le dĂ©pĂ´t des demandes supplĂ©mentaires, et TC devrait assumer des coĂ»ts totaux de 79 880 $ pour l’examen et l’approbation des demandes. Les coĂ»ts totaux s’élèveraient donc Ă  1,13 M$ de 2024 Ă  2033.

De plus, les pancartes utilisĂ©es au titre de l’annexe 7 ne seraient pas suffisantes pour la nouvelle restriction relative au surf sur le sillage prĂ©vu Ă  l’annexe 7.1. Par consĂ©quent, environ 93 administrations locales imposant dĂ©jĂ  une restriction au titre de l’annexe 7 devraient se procurer des pancartes pour indiquer l’interdiction de surfer sur le sillage d’un bâtiment sur leurs plans d’eau au titre de la nouvelle annexe 7.1. Selon des experts en la matière de TC, le coĂ»t des nouvelles pancartes s’élèverait Ă  environ 1 000 $ par administration locale au cours de la première annĂ©e (2024), ce qui reprĂ©sente un coĂ»t total de 93 000 $ en 2024. Les administrations locales devraient Ă©galement assumer des coĂ»ts pour l’entretien des nouvelles pancartes. Selon des experts en la matière de TC, ces coĂ»ts sont estimĂ©s Ă  50 $ par annĂ©e (par administration), pour des coĂ»ts totaux d’entretien de 34 950 $.

Nouvelles restrictions

Les administrations locales ayant demandĂ© les 21 nouvelles restrictions dans le havre Big Tub (Ontario), sur la rivière Richelieu (QuĂ©bec), sur la rivière Saint-Maurice (QuĂ©bec), sur le lac Duhamel (QuĂ©bec), dans le chenal Pinawa et sur la rivière Lee (Manitoba) auraient des coĂ»ts Ă  assumer, Ă©tant donnĂ© qu’elles seraient responsables de la signalisation et de la sensibilisation du public au sujet des nouvelles restrictions. Des coĂ»ts uniques d’installation de la signalisation s’imposeraient pour chacun des plans d’eau au cours de la première annĂ©e (2024), au moment de la mise en Ĺ“uvre des modifications proposĂ©es, et des coĂ»ts d’entretien rĂ©gulier des pancartes, des bouĂ©es et d’autres infrastructures semblables s’imposeraient au cours des annĂ©es subsĂ©quentes. Alors que les administrations locales connaĂ®traient une lĂ©gère hausse de leurs responsabilitĂ©s en matière d’application du règlement en raison des nouvelles restrictions, cela ne se traduirait pas nĂ©cessairement par une forte hausse du niveau d’effort requis pour s’en acquitter. Ces efforts d’application supplĂ©mentaires seraient absorbĂ©s par les ressources existantes pour cinq des six administrations locales. L’administration locale de la rivière Saint-Maurice serait la seule Ă  devoir assumer des coĂ»ts pour une prĂ©sence policière supplĂ©mentaire.

Le coĂ»t total pour les six administrations locales pour les 21 nouvelles restrictions est estimĂ© Ă  775 740 $. Les coĂ»ts prĂ©sentĂ©s ci-dessous ont Ă©tĂ© fournis directement par les administrations locales. Les coĂ»ts par administration varient.

Havre Big Tub (Ontario)

Les restrictions proposĂ©es pour le havre Big Tub donneront lieu Ă  l’achat et Ă  l’installation de bouĂ©es supplĂ©mentaires par l’administration locale. Cette dernière s’attend Ă  faire l’achat et l’installation de deux nouvelles bouĂ©es pour marquer la zone visĂ©e par l’annexe 6 Ă  un coĂ»t de 2 400 $ lors de la première annĂ©e (2024). Les bouĂ©es marquant la zone visĂ©e par l’actuelle annexe 1 sont en bon Ă©tat et peuvent ĂŞtre dĂ©placĂ©es pour marquer les nouvelles limites de l’annexe 1 indiquĂ©es dans la proposition. Par consĂ©quent, l’administration locale ne devrait acheter aucune nouvelle bouĂ©e pour marquer les nouvelles limites de l’annexe 1.

L’administration locale devrait Ă©galement assumer les coĂ»ts d’entretien associĂ©s Ă  l’achat des deux nouvelles bouĂ©es pour la zone visĂ©e par l’annexe 6. Selon l’administration locale, les coĂ»ts totaux d’entretien s’élèveraient Ă  5 449 $rĂ©fĂ©rence 6 de 2024 Ă  2033. Aucun coĂ»t d’entretien supplĂ©mentaire n’est calculĂ© pour l’annexe 1 Ă©tant donnĂ© que les bouĂ©es existent dĂ©jĂ  et sont entretenues par l’administration locale.

Par consĂ©quent, l’administration locale du havre Big Tub devrait assumer des coĂ»ts totaux de 7 849 $ de 2024 Ă  2033.

Rivière Richelieu (QuĂ©bec)

En raison des restrictions proposĂ©es sur la rivière Richelieu, les administrations locales devraient assumer des coĂ»ts pour l’achat et l’installation de bouĂ©es et de pancartes de signalisation terrestres ainsi que les coĂ»ts d’entretien qui en dĂ©coulent. Selon elles, les administrations locales devraient faire l’acquisition de 40 nouvelles bouĂ©es Ă  un coĂ»t total de 32 000 $, moyennant des coĂ»ts d’installation de 200 000 $, la première annĂ©e (2024). Les administrations locales devraient Ă©galement acheter 150 nouvelles pancartes de signalisation terrestres Ă  un coĂ»t total de 15 000 $, moyennant des coĂ»ts d’installation de 15 000 $, la première annĂ©e (2024).

Elles devraient en outre assumer les coĂ»ts d’entretien des nouvelles bouĂ©es et des nouvelles pancartes de signalisation terrestre. Selon les administrations locales, les coĂ»ts d’entretien totaux s’élèveraient Ă  150 300 $rĂ©fĂ©rence 7 de 2024 Ă  2033.

Par consĂ©quent, les coĂ»ts totaux pour les administrations locales de la rivière Richelieu seraient de 412 300 $ de 2024 Ă  2033.

Rivière Saint-Maurice (Québec)

Les restrictions proposĂ©es sur la rivière Saint-Maurice engendreraient des coĂ»ts pour l’administration locale relativement Ă  l’achat et Ă  l’entretien de bouĂ©es, Ă  la hausse de la prĂ©sence policière et Ă  la mise en Ĺ“uvre d’un plan de communication. Selon elle, l’administration locale devrait faire l’acquisition de nouvelles bouĂ©es Ă  un coĂ»t de 20 000 $ la première annĂ©e (2024) et assumer les coĂ»ts d’entretien connexes, qui s’élèvent Ă  37 580 $rĂ©fĂ©rence 8, de 2024 Ă  2033.

De plus, l’administration locale devrait assumer des coĂ»ts de 20 000 $ au cours de la première annĂ©e (2024) pour l’établissement et la mise en Ĺ“uvre d’un plan de communication ainsi que des coĂ»ts de 70 200 $rĂ©fĂ©rence 9 au cours des trois premières annĂ©es (2024 Ă  2026) pour la prĂ©sence policière.

Par consĂ©quent, les coĂ»ts totaux pour l’administration locale de la rivière Saint-Maurice seraient de 147 800 $ de 2024 Ă  2033.

Lac Duhamel (QuĂ©bec)

Les restrictions proposĂ©es sur le lac Duhamel engendreraient des coĂ»ts pour l’achat et l’installation de bouĂ©es ainsi que des coĂ»ts pour la production de brochures explicatives. Selon elle, l’administration locale devrait faire l’achat de 10 nouvelles bouĂ©es Ă  un coĂ»t de 12 250 $, moyennant des coĂ»ts d’installation de 1 500 $, la première annĂ©e (2024). L’administration locale devrait Ă©galement assumer des coĂ»ts pour les pancartes et pour l’impression de brochures explicatives Ă  un coĂ»t de 2 000 $ la première annĂ©e (2024). En plus de ces coĂ»ts, l’administration locale a Ă©galement prĂ©vu une marge de 5 % pour les imprĂ©vus (787 $).

Elle devrait assumer les coĂ»ts d’entretien dĂ©coulant de l’achat des nouvelles bouĂ©es et des pancartes de signalisation terrestres. L’administration locale estime les coĂ»ts d’entretien Ă  18 790 $rĂ©fĂ©rence 10 de 2024 Ă  2033.

Par consĂ©quent, les coĂ»ts totaux pour l’administration locale responsable du lac Duhamel seraient de 35 300 $ de 2024 Ă  2033.

Chenal Pinawa et rivière Lee (Manitoba)

Selon l’administration locale, les restrictions proposées pour le chenal Pinawa et la rivière Lee entraîneraient des coûts engagés par l’administration locale pour l’affichage et les coûts de maintenance associés, les documents promotionnels et la sensibilisation du public à propos de l’existence de nouvelles restrictions au moyen d’une campagne d’éducation. Selon l’administration locale, l’affichage devrait coûter environ 71,1 k$ et ce montant serait engagé au cours de la première année (2024). De plus, les coûts de maintenance pour l’affichage devraient totaliser 18,53 k$référence 11 et seraient engagés en 2027 et 2030.

De plus, l’administration locale devrait engager des coûts pour de la publicité et des documents promotionnels sur la sécurité nautique. Selon l’administration locale, la publicité et les documents promotionnels engageraient un coût de 74,4 k$référence 12 entre 2024 et 2033.

L’administration locale engagerait aussi des coĂ»ts associĂ©s Ă  la campagne d’éducation pour sensibiliser le public Ă  propos de l’existence de nouvelles restrictions. Selon l’administration locale, il faudrait trois membres du personnel, Ă  un taux horaire de 37,50 $, pendant 10 heures chacun par annĂ©e, pour mettre en Ĺ“uvre, exĂ©cuter et maintenir la campagne d’éducation qui travaillerait conjointement avec les modifications proposĂ©es. Le coĂ»t total serait de 8 455 $ de 2024 Ă  2033.

Par consĂ©quent, l’administration locale pour le chenal Pinawa et la rivière Lee engagerait un coĂ»t total de 172,5 k$ entre 2024 et 2033.

Pouvoir de désignation

Les modifications proposĂ©es confĂ©reraient le pouvoir de dĂ©signation aux agents de l’autoritĂ© du port employĂ©s par l’Administration portuaire de Windsor. Cela obligerait les agents de l’autoritĂ© du port Ă  suivre une formation de TC et obligerait TC Ă  mettre Ă  jour ses documents de formation existants. Selon les experts en la matière Ă  TC, il faudrait cinq heures Ă  un agent de la sĂ©curitĂ© nautique (classification GT-04), Ă  un taux horaire de 50.33 $, pour mettre Ă  jour les documents de formation de TC. Cela entraĂ®nerait un coĂ»t de 251,70 $ pour TC au cours de la première annĂ©e (2024).

Il faudra un jour ouvrable (7,5 heures) Ă  chacun des trois agents de l’autoritĂ© du port pour effectuer la formation de TC au cours de la première annĂ©e (2024), Ă  un taux horaire de 93,05 $rĂ©fĂ©rence 13. Parallèlement, il faudrait un jour ouvrable (7,5 heures) pour un agent de la sĂ©curitĂ© nautique (classification GT-04), Ă  un taux horaire de 50,33 $, pour administrer la formation au cours de la première annĂ©e (2024). Cela entraĂ®nerait un coĂ»t de 2 094 $ afin que les agents de l’autoritĂ© du port puissent suivre la formation et 377,50 $ pour que TC puisse administrer la formation au cours de la première annĂ©e (2024).

Par consĂ©quent, TC engagerait un coĂ»t de 629,20 $ pour mettre Ă  jour et administrer la formation et l’Administration portuaire de Windsor engagerait un coĂ»t de 2 094 $ pour que les agents effectuent la formation, pour un total de 2 723 $ au cours de la première annĂ©e (2024). De plus, l’octroi d’un pouvoir de dĂ©signation entraĂ®nerait une lĂ©gère augmentation des responsabilitĂ©s d’exĂ©cution des agents de l’autoritĂ© du port; toutefois, l’augmentation des responsabilitĂ©s n’est pas considĂ©rĂ©e comme importante et serait gĂ©rĂ©e avec le personnel existant.

Répercussions qualitatives

Répercussions sur les entreprises locales

Pour la rivière Richelieu, le lac Duhamel, le chenal Pinawa et la rivière Lee, les restrictions sur les activitĂ©s de remorquage pourraient avoir des rĂ©percussions sur les entreprises locales qui fournissent ce service. Toutefois, seulement trois plans d’eaux interdisent les activitĂ©s de remorquage en tout temps – une partie de la rivière Richelieu, la rivière Lee et sur le lac Duhamel en entier. Les entreprises locales touchĂ©es près du lac Duhamel devraient subir des rĂ©percussions mineures puisque le lac Tremblant est Ă  proximitĂ© et plus appropriĂ© pour les activitĂ©s de remorquage. Les activitĂ©s de remorquage devraient Ă©galement se poursuivre sur les plans d’eau Ă  proximitĂ© des entreprises touchĂ©es par les restrictions du chenal Pinawa et de la rivière Lee. De plus, pour les restrictions sur la rivière Richelieu, il est prĂ©vu que les pertes subies en raison de la diminution d’occasions pour les amateurs de sports nautiques (sports de remorquage) seraient largement compensĂ©es par une augmentation des embarcations Ă  propulsion humaine ou des petites embarcations motorisĂ©es (par exemple canots, kayaks, bateaux de pĂŞche).

Répercussions sur les usagers des plans d’eau

Les usagers des six plans d’eau pourraient subir des rĂ©percussions nĂ©gatives des modifications proposĂ©es. Les plaisanciers du havre Big Tug renonceraient Ă  la possibilitĂ© d’exploiter des bâtiments Ă  propulsion mĂ©canique et Ă©lectrique au-dessus de 10 km/h.

Les plaisanciers de la rivière Richelieu renonceraient à la possibilité d’exploiter des bâtiments à propulsion mécanique et électrique sur des segments précis de la rivière, puisqu’ils ne pourraient pas exploiter ce type de bâtiments au-dessus de 10 km/h dans quatre segments précis de la rivière et de 50 km/h pour le reste d’un segment de 20 km de la rivière Richelieu. De plus, ils ne pourraient pas participer à des activités de remorquage et de surf sur le sillage en tout temps sur les segments précisés à 10 km/h et lors des heures de fin de semaine précisées sur un segment spécifié.

Les plaisanciers de la rivière Saint-Maurice devraient respecter des limites de vitesse de 5 km/h et de 10 km/h dans trois segments spécifiés lorsqu’ils utilisent de bâtiments à propulsion mécanique et électrique.

Les plaisanciers du lac Duhamel devraient Ă©galement respecter les limites de vitesse de 10 km/h Ă  60 m ou moins de la rive et de 30 km/h pour le reste du lac Duhamel lorsqu’ils utilisent des bâtiments Ă  propulsion mĂ©canique et Ă©lectrique. Les plaisanciers du lac Duhamel renonceraient aussi Ă  la possibilitĂ© de participer Ă  des activitĂ©s de remorquage et de surf sur le sillage sur ce plan d’eau.

Les plaisanciers du chenal Pinawa et de la rivière Lee ne pourraient plus participer Ă  des activitĂ©s de remorquage et de surf sur le sillage Ă  100 m ou moins de la rive pour un segment prĂ©cis de la rivière Lee et selon des heures prĂ©cises les samedi et dimanche sur un segment prĂ©cis du chenal Pinawa. Les plaisanciers feraient aussi l’objet d’une interdiction de surf sur le sillage en tout temps sur un segment prĂ©cis de la rivière Lee et un segment prĂ©cis du chenal Pinawa.

De plus, une annexe distincte qui ciblerait le surf sur le sillage permettrait aux administrations locales de demander une interdiction d’exploiter un bâtiment à propulsion mécanique ou électrique dans le but de permettre à une personne de faire du surf sur le sillage, sauf lors des périodes autorisées. On s’attend à ce que l’introduction de la nouvelle annexe augmente le nombre d’administrations locales demandant ce type de restriction. Par conséquent, davantage de plaisanciers ne pourraient plus participer à des activités de surf sur le sillage comme ils le font aujourd’hui.

Par conséquent, certains de ces plaisanciers subiraient une perte de loisirs puisqu’ils ne pourraient plus exploiter leurs bateaux au-delà des nouvelles restrictions; toutefois, cela n’a pas été monétisé en raison du manque de données.

Avantages

Les modifications proposées devraient améliorer la sécurité générale des usagers des voies navigables, éviter les répercussions environnementales négatives et s’aligner avec l’intérêt public. Le total des avantages associé aux modifications proposées n’a pas pu être monétisé ou quantifié; toutefois, une analyse qualitative des avantages détaillée est fournie ci-après.

La restriction proposée ciblant le surf sur le sillage entraînerait des restrictions qui cibleraient uniquement le surf sur le sillage, et non pas toutes les activités de remorquage qui n’ont pas été identifiées comme un problème. Cela pourrait entraîner une augmentation des loisirs pour les plaisanciers. Par exemple, TC a entendu de la part des intervenants que dans certaines circonstances, le sillage produit pour l’activité de surf sur le sillage peut être dangereux pour d’autres activités récréatives (par exemple ski nautique) ou pour l’utilisation de petits bâtiments ou de bâtiments à propulsion humaine (par exemple kayak, canot). La restriction fournirait un environnement plus sécuritaire pour l’utilisation polyvalente des plans d’eau.

Nouvelles demandes de restriction

L’un des principaux objectifs du lac Duhamel dans la province de Québec et du projet du chenal Pinawa et de la rivière Lee au Manitoba est de créer une voie navigable plus sécuritaire en retirant les répercussions environnementales négatives découlant des activités de surf sur le sillage, des activités de remorquage lors des heures de pointe et de l’exploitation des bâtiments survenant trop près des rives. Plus précisément, le lac Duhamel a fait face à des problèmes de sécurité en raison de la vitesse des bateaux ainsi qu’aux vagues qu’ils génèrent (dangereux de nager et sécurité compromise pour les pontons et les petits bateaux), des problèmes environnementaux (érosion des berges, disparition des plages, propagation du myriophylle à épi et remise en suspension des sédiments liés à la navigation et à la production de vagues) et des problèmes d’intérêt public (bris des quais ou d’infrastructures, telles que les prises d’eau ou les bateaux amarrés).

Les modifications proposées fourniraient aussi un avantage en protégeant les rives de l’érosion causée par le fort sillage, en particulier le long de l’étroit chenal Pinawa et de la section étroite de la rivière Lee. L’utilisation continue des bateaux à sillage, surtout sur le chenal Pinawa et la section étroite de la rivière Lee a contribué à l’accélération de l’érosion de la rive, à causer des dommages aux biens personnels, à submerger des bateaux d’autres plaisanciers et à créer une préoccupation croissante pour la sécurité le long des voies navigables.

En ce qui a trait aux restrictions proposées pour le havre Big Tug dans la province de l’Ontario, les avantages seraient axés sur la réduction du nombre de conflits entre les usagers, l’accès sécuritaire pour les bâtiments commerciaux à des heures désignées et les limites pouvant être fixées afin de trouver l’équilibre entre les intérêts des résidents adjacents et les utilisateurs du secteur du RRVUB.

De plus, l’avantage des restrictions proposées sur la rivière Richelieu dans la province de Québec porterait sur la sécurité nautique pour tous les utilisateurs. La mise en place d’une limite de vitesse maximale permettrait d’équilibrer le droit de naviguer et de profiter des activités nautiques récréatives par l’utilisation d’embarcations motorisées dans des zones spécifiques. La rivière Richelieu accueille des niveaux de trafic élevés, est très étroite et peu profonde par endroits, et le volume de circulation des bateaux, la vitesse, le bruit et le sillage (vagues observées de plus d’un mètre) causent des problèmes de sécurité nautique, de sécurité sur les quais privés (risque de chute) et de nuisance pour les riverains. Ces restrictions offrent une gestion améliorée qui devrait permettre d’harmoniser les diverses activités nautiques sur ces plans d’eau d’une manière sûre et respectueuse. En outre, les restrictions proposées permettront d’améliorer la qualité de l’eau et l’érosion des berges. Les restrictions proposées pour la rivière Saint-Maurice et le lac Duhamel, au Québec, présenteraient des avantages similaires.

Enfin, on s’attend à ce que la réduction de la vitesse et les limitations dans les zones de navigation aient des effets bénéfiques sur l’environnement, comme la diminution de la perturbation des sédiments, ce qui améliorerait la qualité de l’eau. En outre, une vitesse réduite équivaut à des sillages plus petits et plus lents dus à l’activité des navires. Les avantages pour l’environnement ne se limitent pas à la réduction de la dégradation et de l’érosion du littoral, mais ils protègent également les propriétés et les infrastructures situées le long du littoral. Cela permettrait d’éviter la dévaluation des propriétés en réduisant les dommages physiques et le vieillissement avancé des plans d’eauréférence 14 et de leur littoral. De plus, les informations communiquées par les administrations locales indiquent que les 21 nouvelles restrictions pourraient rendre les eaux plus sûres. Les lacs et les rivières du Canada diffèrent de par leur taille, leur profondeur et leurs caractéristiques démographiques. Les restrictions proposées visent des plans d’eau ou des parties de plans d’eau où des problèmes ont été soulevés, tels que les zones à forte circulation où la vitesse peut poser un problème de sécurité, les parties étroites où les risques de collision sont plus élevés et les perturbations créées par les activités de surf sur le sillage qui peuvent avoir un impact sur l’utilisation en toute sécurité de bateaux plus petits.

Exigences techniques en matière de signalisation

La suppression des articles 8 et 9 du Règlement et l’incorporation par renvoi des lignes directrices sur la signalisation dans une publication existante de Transports Canada amĂ©lioreraient la sĂ©curitĂ© de la navigation en garantissant que les modifications apportĂ©es aux exigences techniques en matière de signalisation puissent ĂŞtre diffusĂ©es plus rapidement aux administrations responsables de l’affichage de cette signalisation sur leurs plans d’eau et s’assurer que ces restrictions nouvelles ou modifiĂ©es soient clairement communiquĂ©es Ă  la communautĂ© nautique locale.

Pouvoir de désignation

La désignation des agents de l’autorité du port employés par l’Administration portuaire de Windsor en tant qu’agents de l’autorité en vertu du Règlement serait bénéfique pour les opérations d’application de la loi de la Ville et entraînerait une meilleure surveillance des zones réglementées dans les limites de l’Administration portuaire de Windsor, garantissant ainsi une navigation sûre pendant la saison de navigation.

Corrections administratives

Les objectifs des modifications proposées pour la correction des coordonnées géographiques sont de garantir que les informations les plus fiables et les plus récentes figurent dans le Règlement. La correction des coordonnées géographiques énumérées dans les annexes du Règlement peut présenter des avantages marginaux en matière de sécurité. Ces corrections permettraient aux utilisateurs des plans d’eau de connaître les emplacements exacts touchés par les restrictions et d’agir en conséquence dans ces zones afin d’assurer la sécurité et la protection de tous les utilisateurs, de l’environnement et de l’intérêt public. Il y aurait des économies minimes pour les administrations et les organismes chargés de l’application des lois concernés grâce à la réduction du nombre d’appels de conformité concernant la confusion dans les identificateurs de localisation géographique.

Énoncé des coûts et avantages
Tableau 2 : CoĂ»ts monĂ©tairesrĂ©fĂ©rence 15
Intervenant concerné Description du coût 2024 Moyenne annuelle (2025-2032) 2033 Total
(valeur actuelle)
Valeur annualisée
Administrations locales PrĂ©parer et soumettre les demandes concernant le paragraphe 2(4) 0 $ 125 298 $ 48 595 $ 1 050 975 $ 149 635 $
PrĂ©parer et soumettre les demandes concernant le surf sur le sillage 0 $ 125 298 $ 48 595 $ 1 050 975 $ 149 635 $
Nouvelle signalisation concernant l’annexe 7.1 97 650 $ 3 471 $ 2 529 $ 127 946 $ 18 217 $
Restrictions concernant le havre Big Tug 3 125 $ 541 $ 394 $ 7 849 $ 1 117 $
Restrictions concernant la rivière Richelieu 282 000 $ 14 928 $ 10 879 $ 412 305 $ 58 703 $
Restrictions concernant la rivière Saint-Maurice 70 000 $ 9 382 $ 2 720 $ 147 777 $ 21 040 $
Restrictions concernant le lac Duhamel 19 037 $ 1 866 $ 1 360 $ 35 325 $ 5 029 $
Restrictions concernant le chenal Pinawa et la rivière Lee 82 125 $ 10 546 $ 5 997 $ 172 488 $ 24 558 $
Sous-Total (Administrations locales) 553 937 $ 291 329 $ 121 068 $ 3 005 639 $ 427 935 $
Administration portuaire Terminer la formation de TC 2 094 $ 0 $ 0 $ 2 094 $ 298 $
Transports Canada Mettre Ă  jour la formation de TC 252 $ 0 $ 0 $ 252 $ 36 $
Administrer la formation de TC 378 $ 0 $ 0 $ 378 $ 54 $
Examiner et approuver les demandes concernant le paragraphe 2(4) 0 $ 9 524 $ 3 694 $ 79 883 $ 11 374 $
Examiner et approuver les demandes concernant le surf sur le sillage 0 $ 9 524 $ 3 694 $ 79 883 $ 11 374 $
Sous-Total (Transports Canada) 629 $ 19 047 $ 7 387 $ 162 489 $ 23 135 $
Tous les intervenants CoĂ»ts totaux 556 660 $ 310 377 $ 128 455 $ 3 168 128 $ 451 070 $
Incidences qualitatives
Incidences positives
Incidences négatives

Lentille des petites entreprises

L’analyse menée dans le cadre de la lentille des petites entreprises a conclu qu’il n’y aurait pas d’impact sur les entreprises.

Règle du « un pour un Â»

La règle du « un pour un Â» ne s’applique pas, car les modifications proposĂ©es n’entraĂ®neraient pas de changement supplĂ©mentaire de la charge administrative pour les entreprises.

Coopération et harmonisation en matière de réglementation

Les modifications ne sont pas liées à un plan de travail ou à un engagement dans le cadre d’un forum formel de coopération réglementaire. Les administrations locales sont responsables de l’application de la réglementation. Lors du dépôt d’une demande de nouvelle restriction en vertu du Règlement, les administrations locales doivent accepter d’appliquer et d’être responsables des nouvelles restrictions dans leur juridiction.

Évaluation environnementale stratégique

Conformément à la Directive du Cabinet sur l’évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes, et à l’Énoncé de politique de Transports Canada sur l’évaluation environnementale stratégique (2013), le processus d’évaluation environnementale stratégique (EES) a été suivi pour cette proposition et une évaluation du transport durable a été réalisée. En général, aucun effet environnemental important n’est prévu à la suite de cette proposition. Il convient de noter que les nouvelles restrictions imposées au surf sur le sillage ne devraient avoir qu’un effet marginal sur la réduction de l’érosion du littoral. L’évaluation a pris en compte les effets potentiels sur les objectifs environnementaux de la Stratégie fédérale de développement durable (SFDD).

Analyse comparative entre les sexes plus

En raison du manque de données sur les utilisateurs de plans d’eau à travers le pays, une évaluation qualitative des caractéristiques de genre, démographiques et régionales était la seule option possible pour l’analyse. À tout moment, les caractéristiques démographiques des utilisateurs de plans d’eau peuvent varier de manière significative.

Sur la base de données non officielles et d’une hypothèse générale, la restriction du surf sur le sillage devrait avoir un impact différentiel et disproportionné sur les utilisateurs des plans d’eau en fonction de l’âge, en particulier sur les jeunes qui sont reconnus comme le segment de la population qui participe en plus grand nombre aux activités de surf sur le sillage. La restriction entraînerait spécifiquement une perte de possibilités de loisirs pour les surfeurs sur le sillage sur des sections de plans d’eau ou des plans d’eau entiers, et dans certaines circonstances à des moments de la journée où le surf sur le sillage est autorisé.

Les modifications proposées devraient également fournir une plus grande clarté et une plus grande certitude quant aux droits des Autochtones dans les zones où des restrictions interdisent tout type ou certains types de bâtiments, ce qui devrait avoir un impact positif pour les peuples autochtones.

Les autres modifications réglementaires proposées en termes d’interdiction d’accès à certains plans d’eau, de limitation de vitesse ou d’interdiction de types de bâtiments ne devraient pas avoir d’autres impacts différentiels sur la base de facteurs identitaires, tels que le sexe, le genre, la sexualité, la race, la religion, etc. De même que le code de la route s’applique à tous les individus conduisant un véhicule ou utilisant une route, ces restrictions, et leur application, s’appliquent à tous les utilisateurs d’un plan d’eau soumis à des restrictions de navigation.

Avant de soumettre des demandes de restrictions, les administrations locales tentent d’autres types de mesures d’atténuation. Les administrations locales déterminent également comment équilibrer les activités autorisées sur les plans d’eau locaux par rapport à la prise en compte de nombreux facteurs, notamment les risques pour la sécurité et l’environnement et le plaisir général des utilisateurs.

Mise en œuvre, conformité et application, et normes de services

Le Règlement proposé entrera en vigueur le jour de sa publication dans la Partie II de la Gazette du Canada.

Les administrations locales du Manitoba, de l’Ontario et du QuĂ©bec qui ont demandĂ© des restrictions seraient informĂ©es, par les responsables du Bureau rĂ©gional de la sĂ©curitĂ© nautique via un appel au responsable de la demande de restriction, de l’entrĂ©e en vigueur du projet de règlement une fois qu’il sera publiĂ© et de leurs responsabilitĂ©s en tant qu’administrations locales qui administrent maintenant des restrictions sur les plans d’eau relevant de leur compĂ©tence. Ces responsabilitĂ©s comprennent :

Les questions relatives à la navigation et au transport maritime relèvent de la compétence du gouvernement fédéral, et la logique qui sous-tend le Règlement est celle d’un partenariat entre les gouvernements fédéral, provinciaux et locaux. Dans le cadre d’un programme existant, les fonctionnaires régionaux de Transports Canada organisent des séances d’information sur la réglementation et apportent d’autres formes de soutien aux organismes locaux chargés de l’application de la réglementation.

En prĂ©vision des modifications, TC, par l’intermĂ©diaire des responsables rĂ©gionaux du Bureau de la sĂ©curitĂ© nautique, offrira une formation aux futurs agents de l’autoritĂ© dĂ©signĂ©s qui seront autorisĂ©s Ă  appliquer le Règlement. Les responsables rĂ©gionaux du Bureau de la sĂ©curitĂ© nautique sont disponibles pour fournir une formation ou un soutien supplĂ©mentaire, le cas Ă©chĂ©ant. Les agents de l’autoritĂ© chargĂ©s de l’application du Règlement disposent d’un Ă©ventail d’outils et de la latitude nĂ©cessaire pour appliquer un outil appropriĂ© Ă  une infraction particulière. Ces outils comprennent, entre autres, la fourniture d’informations Ă©ducatives, la sensibilisation Ă  la sĂ©curitĂ© nautique, la possibilitĂ© d’émettre un ou plusieurs avertissements et, le cas Ă©chĂ©ant, l’émission de contraventions assortis d’amendes. La dĂ©cision sur la manière de procĂ©der est laissĂ©e Ă  la seule apprĂ©ciation de l’agent de l’autoritĂ© chargĂ© de l’application du Règlement. Le tableau de l’article 16 du Règlement prĂ©sente les personnes ou les catĂ©gories de personnes qui sont nommĂ©es ou spĂ©cifiĂ©es en tant qu’agents de l’autoritĂ© en vertu de ce Règlement et l’article 17 dĂ©taille les pouvoirs qui leur sont dĂ©lĂ©guĂ©s.

Ă€ l’avenir, toute modification des exigences en matière de signalisation impliquerait la mise Ă  jour du Guide de signalisation (PDF), qui serait intĂ©grĂ© par renvoi dans le Règlement. Les mises Ă  jour seraient communiquĂ©es aux intervenants au moyen d’un avis par courriel envoyĂ© Ă  partir de la liste de distribution du Conseil consultatif maritime canadien de TC et des listes de distribution rĂ©gionales du Bureau de la sĂ©curitĂ© nautique. Le courriel comprendrait une liste dĂ©taillĂ©e de tous les changements pertinents et un lien vers la publication sur les transports qui est disponible sans frais sur le site Web de TC. De plus, le site Web de TC inclurait un NOUVEAU titre avec la date et les dĂ©tails de chaque modification en anglais et en français afin que les utilisateurs soient au courant de tout changement survenu depuis leur dernière visite sur le site Web. Toutes les modifications apportĂ©es au Guide de signalisation seraient examinĂ©es et validĂ©es de manière appropriĂ©e pour s’assurer qu’elles restent conformes Ă  la Loi sur la marine marchande du Canada, 2001, et Ă  ses règlements. Le Guide demeurerait disponible gratuitement pour les intervenants sur le site Web de TC en anglais et en français. TP15400F est actuellement disponible dans un format accessible.

Le Règlement sur les contraventions, pris en vertu de la Loi sur les contraventions, fixe les montants des amendes prescrites pour les contraventions aux règlements, y compris les règlements pris en vertu de la LMMC 2001. Une annexe au règlement sur les contraventions fixe les montants spĂ©cifiques des contraventions, jusqu’à un maximum de 500 $. L’application de la loi se fait au moyen d’une condamnation sommaire ou d’une contravention en vertu de la Loi sur les contraventions. Bien que les modifications proposĂ©es au Règlement supprimeraient les restrictions de surf sur le sillage de l’annexe 7 et les Ă©nonceraient dans une nouvelle annexe, les contraventions pour infraction Ă  ces restrictions ne seraient pas donnĂ©es avant l’entrĂ©e en vigueur des modifications corrĂ©latives au Règlement sur les contraventions, après la publication de ces modifications proposĂ©es dans la Gazette du Canada, Partie II.

Personne-ressource

Gestionnaire
Règlement sur les restrictions visant l’utilisation des bâtiments
Affaires législatives, réglementaires et internationales
Sécurité et sûreté maritimes
Transports Canada
Place de Ville, Tour C
330, rue Sparks
Ottawa (Ontario)
K1A 0N5
Courriel : MSSRegulations-ReglementsSSM@tc.gc.ca

PROJET DE RÉGLEMENTATION

Avis est donnĂ© que la gouverneure en conseil, en vertu du paragraphe 136(1)rĂ©fĂ©rence a de la Loi de 2001 sur la marine marchande du Canada rĂ©fĂ©rence b, se propose de prendre le Règlement modifiant le Règlement sur les restrictions visant l’utilisation des bâtiments, ci-après.

Les intĂ©ressĂ©s peuvent prĂ©senter leurs observations au sujet du projet de règlement dans les soixante jours suivant la date de publication du prĂ©sent avis. Ils sont fortement encouragĂ©s Ă  le faire au moyen de l’outil en ligne disponible Ă  cet effet sur le site Web de la Gazette du Canada. S’ils choisissent plutĂ´t de prĂ©senter leurs observations par courriel, par la poste ou par tout autre moyen, ils sont priĂ©s d’y citer la Partie I de la Gazette du Canada, ainsi que la date de publication du prĂ©sent avis, et d’envoyer le tout Ă  la gestionnaire, Affaires lĂ©gislatives, rĂ©glementaires et internationales, SĂ©curitĂ© et sĂ»retĂ© maritimes, ministère des Transports, Place de Ville, tour C, 330, rue Sparks, Ottawa (Ontario) K1A 0N5 (courriel : MSSRegulations-ReglementsSSM@tc.gc.ca).

Ottawa, le 8 juin 2023

La greffière adjointe du Conseil privé
Wendy Nixon

Règlement modifiant le Règlement sur les restrictions visant l’utilisation des bâtiments

Modifications

1 (1) Le paragraphe 2(4) du Règlement sur les restrictions visant l’utilisation des bâtiments rĂ©fĂ©rence 16 est remplacĂ© par ce qui suit :

(4) Il est interdit d’utiliser dans les eaux indiquĂ©es aux colonnes 1 Ă  3 de l’annexe 4 un bâtiment Ă  propulsion mĂ©canique ou Ă  propulsion Ă©lectrique dont la puissance motrice est supĂ©rieure Ă  la puissance motrice maximale mentionnĂ©e Ă  la colonne 4.

(2) Le paragraphe 2(6) du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

(6) Il est interdit d’utiliser dans les eaux indiquĂ©es Ă  l’annexe 7 un bâtiment Ă  propulsion mĂ©canique ou Ă  propulsion Ă©lectrique pour tirer une personne sur des skis nautiques ou tout autre Ă©quipement sportif ou rĂ©crĂ©atif, sauf aux heures autorisĂ©es qui y sont mentionnĂ©es.

(6.1) Il est interdit d’utiliser dans les eaux indiquĂ©es Ă  l’annexe 7.1 un bâtiment Ă  propulsion mĂ©canique ou Ă  propulsion Ă©lectrique dans le but de permettre Ă  une personne de faire du surf sur le sillage de ce bâtiment, sauf durant les heures autorisĂ©es qui y sont mentionnĂ©es.

2 L’alinĂ©a 3(1)b) du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

3 L’alinĂ©a 5a) du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

4 L’alinĂ©a 6(2)b) du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

5 Les articles 8 et 9 du mĂŞme règlement sont abrogĂ©s.

6 (1) Le passage des articles 16 et 17 du tableau de l’article 16 du mĂŞme règlement figurant dans la colonne 1 est remplacĂ© par ce qui suit :
Article

Colonne 1

Personnes ou catégories de personnes

16 Personne employĂ©e comme agent de la paix communautaire par le ministère des Services correctionnels, des Services de police et de la SĂ©curitĂ© publique de la Saskatchewan et nommĂ©e Ă  titre d’agent de police spĂ©cial en vertu de la loi de la Saskatchewan intitulĂ©e The Police Act, 1990, S.S. 1990-91, ch. P-15.01
17 Personne employĂ©e comme agent de conservation par le ministère des Services correctionnels, des Services de police et de la SĂ©curitĂ© publique de la Saskatchewan et nommĂ©e Ă  titre d’agent de police spĂ©cial en vertu de la loi de la Saskatchewan intitulĂ©e The Police Act, 1990, S.S. 1990-91, ch. P-15.01
(2) Le passage de l’article 18 du tableau de l’article 16 de la version française du mĂŞme règlement figurant dans la colonne 1 est remplacĂ© par ce qui suit :
Article

Colonne 1

Personnes ou catégories de personnes

18 Constable spĂ©cial ou inspecteur municipal des entitĂ©s suivantes au QuĂ©bec : municipalitĂ© d’Austin, municipalitĂ© d’Ayer’s Cliff, canton de Potton, canton de Stanstead, canton de Hatley, municipalitĂ© de Hatley, ville de Magog, municipalitĂ© rĂ©gionale de comtĂ© de MemphrĂ©magog, municipalitĂ© du village de North Hatley, municipalitĂ© d’Ogden, municipalitĂ© de Sainte-Catherine-de-Hatley, municipalitĂ© d’Adstock, municipalitĂ© de Lambton, municipalitĂ© de Saint-Romain, municipalitĂ© de Saint-Joseph-de-Coleraine, municipalitĂ© de Sainte-Praxède, municipalitĂ© de Stornoway, ville de Lac-Brome, municipalitĂ© de Saint-Ferdinand, municipalitĂ© de Saint-Adolphe-d’Howard, ville d’EstĂ©rel, ville de Sainte-Agathe-des-Monts, municipalitĂ© du canton d’Orford, municipalitĂ© de Saint-Hippolyte, municipalitĂ© d’Ivry-sur-le-Lac et municipalitĂ© de Lac-Simon
(3) Le tableau de l’article 16 du mĂŞme règlement est modifiĂ© par adjonction, après l’article 28, de ce qui suit :
Article

Colonne 1

Personnes ou catégories de personnes

Colonne 2

Lieu géographique

29 Agent de l’autorité nommé en vertu de la Loi maritime du Canada et employé par l’Administration portuaire de Windsor Le port de Windsor
7 Le passage de l’article 16, sous l’intertitre « RĂ©gion du nord-est Â», de la partie 1 de l’annexe 1 du mĂŞme règlement figurant dans la colonne 1 est remplacĂ© par ce qui suit :
Article

Colonne 1

Nom indiqué dans le Répertoire géographique du Canada ou description

16 La partie du lac Wabamun qui constitue une zone de 100 m Ă  partir de la section de la rive qui est dĂ©signĂ©e par des bouĂ©es et des pancartes comme Ă©tant la plage et la zone de baignade du parc provincial du lac Wabamun
8 Le passage de l’article 4 de la partie 2 de l’annexe 1 du mĂŞme règlement figurant dans les colonnes 1 et 3 est remplacĂ© par ce qui suit :
Article

Colonne 1

Nom indiqué dans le Répertoire géographique du Canada ou description

Colonne 3

Coordonnées géographiques (système de référence du Répertoire géographique du Canada)

4 La partie du havre Big Tub Ă  Tobermory, situĂ©e Ă  l’ouest de la ligne reliant un point situĂ© par 45°15′23,4″ 81°40′44,8″ et un point situĂ© par 45°15′19,7″ 81°40′42,4″ 45°15′23,21″
81°40′36,52″
9 Le passage des articles 5 et 6 de la partie 2 de l’annexe 1 du mĂŞme règlement figurant dans la colonne 3 est remplacĂ© par ce qui suit :
Article

Colonne 3

Coordonnées géographiques (système de référence du Répertoire géographique du Canada)

5 45°15′23,21″
81°40′36,52″
6 45°15′23,21″
81°40′36,52″
10 La partie 6 de l’annexe 2 du mĂŞme règlement est modifiĂ©e par adjonction, après l’article 39, de ce qui suit :
Article

Colonne 1

Nom indiqué dans le Répertoire toponymique du
Québec
ou description

Colonne 2

Nom local

Colonne 3

Coordonnées géographiques (système de référence du Répertoire toponymique du Québec)

40 La partie de la rivière Richelieu entre l’île Jeannotte situĂ©e par 45°38′51,3″ 73°12′07″ et l’île aux Cerfs situĂ©e par 45°38′43,7″ 73°12′06,3″ Rivière Richelieu 45°42′43″
73°11′28″

11 Le titre de l’annexe 4 du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

Eaux dans lesquelles les bâtiments à propulsion mécanique ou à propulsion électrique sont assujettis à une puissance motrice maximale

12 La partie 2 de l’annexe 6 du mĂŞme règlement est modifiĂ©e par adjonction, sous l’intertitre « RĂ©gion de la baie Georgienne Â», après l’article 28, de ce qui suit :
Article

Colonne 1

Nom indiqué dans le Répertoire géographique du Canada ou description

Colonne 2 Endroit précis

Colonne 3

Coordonnées géographiques (système de référence du Répertoire géographique du Canada)

Colonne 4

Vitesse maximale sur le fond (km/h)

29 La partie du havre Big Tub, Ă  Tobermory, qui va de la rive Ă  une ligne reliant un point situĂ© aux coordonnĂ©es 45°15′29″ 81°40′21″ et un point situĂ© aux coordonnĂ©es 45°15′29″ 81°40′02″, sauf les eaux dĂ©crites aux articles 4, 5 et 6 de la partie 2 de l’annexe 1   45°15′23,21″
81°40′36,52″
10
13 Le passage de l’article 258 de la partie 3 de l’annexe 6 du mĂŞme règlement figurant dans la colonne 1 est remplacĂ© par ce qui suit :
Article

Colonne 1

Nom indiqué dans le Répertoire toponymique du Québec ou description

258 Lac Bleu, Ă  20 m ou moins de la rive, sauf Ă  l’endroit oĂą les bâtiments Ă  propulsion mĂ©canique et les bâtiments Ă  propulsion Ă©lectrique dont la puissance maximale cumulĂ©e est supĂ©rieure Ă  7,5 kW sont interdits par l’article 252 de la partie 5 de l’annexe 3 (voir note 4)
14 La partie 3 de l’annexe 6 du mĂŞme règlement est modifiĂ©e par adjonction, après l’article 339, de ce qui suit :
Article

Colonne 1

Nom indiqué dans le Répertoire toponymique du
Québec
ou description

Colonne 2

Nom local

Colonne 3

Coordonnées géographiques (système de référence du Répertoire toponymique du Québec)

Colonne 4

Vitesse maximale sur le fond (km/h)

340 La partie de la rivière Saint-Maurice situĂ©e entre une ligne reliant le point situĂ© par 46°22′13,51″ 72°34′39,44″ au point situĂ© par 46°22′07,51″ 72°34′44,60″ et une ligne reliant le point situĂ© par 46°22′05,20″ 72°33′26,81″ au point situĂ© par 46°21′55,38″ 72°33′27,93″ Rivière Saint-Maurice 46°20′58″
72°31′44″
10
341 La partie de la rivière Saint-Maurice situĂ©e entre une ligne reliant le point situĂ© par 46°22′05,20″ 72°33′26,81″ au point situĂ© par 46°21′55,38″ 72°33′27,93″ et une ligne commençant au point situĂ© par 46°21′34,05″ 72°30′24,82″, allant jusqu’à un point situĂ© par 46°21′23,32″ 72°30′24,24″, puis jusqu’à un point situĂ© par 46°20′50,87″ 72°31′50,70″, sauf lĂ  oĂą s’appliquent la limite de vitesse prĂ©vue Ă  l’article 342 ou l’interdiction dĂ©crite Ă  l’article 8 de la partie 6 de l’annexe 1 Rivière Saint-Maurice 46°20′58″
72°31′44″
5
342 La partie de la rivière Saint-Maurice situĂ©e au sud de l’île Saint-Christophe entre une ligne reliant le point situĂ© par 46°21′57,01″ 72°32′48,81″ au point situĂ© par 46°21′47,88″ 72°32′56,34″ et une ligne reliant le point situĂ© par 46°21′32,88″ 72°32′08,44″ et le point situĂ© par 46°21′23,83″ 72°32′20,05″ Rivière Saint-Maurice 46°20′58″
72°31′44″
10
343 Ă€ 60 m ou moins de la rive du lac Duhamel Lac Duhamel 46°08′31″
74°38′16″
10
344 Lac Duhamel, Ă  l’extĂ©rieur de la zone indiquĂ©e Ă  l’article 343 Lac Duhamel 46°08′31″
74°38′16″
30
345 Ă€ 50 m ou moins de la rive de la rivière Richelieu, entre les points situĂ©s par 45°49′43,7″ 73°08′27,5″ et 45°37′40,3″ 73°11′06,5″ Rivière Richelieu 45°42′43″
73°11′28″
10
346 La partie de la rivière Richelieu depuis le camping Bellevue, aux coordonnĂ©es 45°38′01,8″ 73°11′17,4″, jusqu’au Groupe Thomas Marine, aux
coordonnĂ©es 45°39′36,6″ 73°11′49,2″
Rivière Richelieu 45°42′43″
73°11′28″
10
347 La partie de la rivière Richelieu depuis l’Auberge Handfield, aux coordonnĂ©es 45°40′20″ 73°11′31,1″
jusqu’au bac à câble de Saint-Charles, aux
coordonnĂ©es 45°41′38″ 73°11′22,5″
Rivière Richelieu 45°42′43″
73°11′28″
10
348 La partie de la rivière Richelieu depuis 500 m en amont de la prise d’eau de la RĂ©gie de l’aqueduc intermunicipale du Bas-Richelieu, aux coordonnĂ©es 45°46′17,1″ 73°10′35,3″, jusqu’à 300 m en aval du bac Ă  câble de Saint-Denis, aux coordonnĂ©es 45°47′18,6″ 73°09′42,4″ Rivière Richelieu 45°42′43″
73°11′28″
10
349 La partie de la rivière Richelieu situĂ©e entre les points situĂ©s par 45°49′43,7″ 73°08′27,5″ et 45°37′40,3″ 73°11′06,5″, sauf les zones dĂ©crites aux articles 345, 346, 347 et 348, ainsi qu’à l’article 40 de la partie 6 de l’annexe 2 Rivière Richelieu 45°42′43″
73°11′28″
50
15 Le passage de l’article 26, sous l’intertitre « RĂ©gion du nord-est Â», de la partie 5 de l’annexe 6 du mĂŞme règlement figurant dans les colonnes 1 et 2 est remplacĂ© par ce qui suit :
Article

Colonne 1

Nom indiqué dans le Répertoire géographique du Canada ou description

Colonne 2

Nom local

26 La partie du lac Wabamun connue localement sous le nom de Moonlight Bay, aux coordonnĂ©es 53°33′39″ 114°26′50″, ce qui comprend toutes les eaux situĂ©es au nord-est du pont ferroviaire qui traverse le lac Wabamun Moonlight Bay

16 Le titre de l’annexe 7 du mĂŞme règlement est remplacĂ© par ce qui suit :

Eaux dans lesquelles il est interdit de tirer une personne sur tout équipement sportif ou récréatif, sauf aux heures autorisées

17 La partie 5 de l’annexe 7 du mĂŞme règlement est modifiĂ©e par adjonction, après l’article 66, de ce qui suit :
Article

Colonne 1

Nom indiqué dans le Répertoire toponymique du
Québec
ou description

Colonne 2

Heures autorisées

Colonne 3

Coordonnées géographiques (système de référence du Répertoire toponymique du Québec)

67 Lac Duhamel   46°08′31″
74°38′16″
68 Les parties de la rivière Richelieu indiquĂ©es aux articles 345, 346, 347 et 348 de la partie 3 de l’annexe 6   45°42′43″
73°11′28″
69 La partie de la rivière Richelieu indiquĂ©e Ă  l’article 349 de la partie 3 de l’annexe 6 En tout temps, sauf de 13 h Ă  17 h le samedi et le dimanche 45°42′43″
73°11′28″
70 La partie de la rivière Richelieu depuis le Groupe Thomas Marine, aux coordonnĂ©es 45°39′36,6″ 73°11′49,2″, jusqu’à l’Auberge Handfield, aux coordonnĂ©es 45°40′20″ 73°11′31,1″   45°42′43″
73°11′28″
18 La partie 6 de l’annexe 7 du mĂŞme règlement est modifiĂ©e par adjonction, après l’article 1, de ce qui suit :
Article

Colonne 1

Nom indiqué dans le Répertoire géographique
du Canada
ou description

Colonne 2

Nom local

Colonne 3

Coordonnées géographiques (système de référence du Répertoire géographique du Canada)

2 Chenal Pinawa, entre les points situĂ©s par 50°12′56″ 95°55′30,9″ et par 50°16′12″ 95°52′46″ (voir note 1) Chenal Pinawa 50°12′56″
95°55′30,9″ Ă 
50°16′12″
95°52′46″
3 Rivière Lee, Ă  100 m ou moins de la rive entre les points situĂ©s par 50°18′41″ 95°51′29″ et par 50°23′07,4″ 95°49′38,3″ Rivière Lee 50°18′41″
95°51′29″ Ă 
50°23′07,4″
95°49′38,3″

Note 1 : L’interdiction s’applique le samedi et le dimanche, entre 14 h et 20 h.

19 Le mĂŞme règlement est modifiĂ© par adjonction, après l’annexe 7, de l’annexe 7.1 figurant Ă  l’annexe du prĂ©sent règlement.

20 L’annexe 9 du mĂŞme règlement est abrogĂ©e.

Entrée en vigueur

21 Le présent règlement entre en vigueur à la date de son enregistrement.

ANNEXE

(article 19)

ANNEXE 7.1

(paragraphe 2(6.1))

Eaux dans lesquelles il est interdit de permettre à une personne de surfer sur le sillage d’un bâtiment, sauf aux heures autorisées

PARTIE 1

Alberta
Article

Colonne 1

Nom indiqué dans le Répertoire géographique du Canada ou description

Colonne 2

Nom local

Colonne 3

Coordonnées géographiques (système de référence de l’Alberta Land Titles Act)

Région du sud
1 Lac Paine Mami Lake 2-28-W4
Région du centre
1 Réservoir
sans nom
Blood Indian Creek Reservoir 17-26-9-W4
Région d’East Slopes
1 Lac Rock   52-2-W6
2 Lacs Chain, dans les zones indiquĂ©es par des pancartes   14,15-2-W5
Région du nord-est
1 Lac Skeleton, dans les zones indiquĂ©es par des pancartes   65-18,19-W4

PARTIE 2

Colombie-Britannique
Article

Colonne 1

Nom indiqué dans le Répertoire géographique du Canada ou description

Colonne 2

Lieu approximatif

Colonne 3

Coordonnées géographiques (système de référence du Répertoire géographique du Canada)

1 Lac Whiteswan Parc provincial du lac Whiteswan 50°08′23″ 115°29′00″
2 La partie du lac Premier au sud d’une ligne s’étendant du coin sud-est du lot 11021 jusqu’au coin
nord-ouest du lot 11869
Au nord-est
de Wasa
49°56′31″ 115°39′20″
3 La rivière Nicomekl, Ă  partir du pont sur chevalets de la voie ferrĂ©e dans la baie Mud jusqu’au barrage Ă  l’ouest de la route King George Surrey 49°03′29″ 122°52′10″
4 Lac Heffley, les passages et petites baies à chaque extrémité du lac indiqués par des pancartes Au nord-est
de Kamloops
50°49′55″ 120°04′01″
5 Lac Hidden Ă€ l’est d’Enderby 50°34′15″ 118°49′16″
6 Lac Whitetail Ă€ environ 15 km au
nord-ouest de Canal Flats
50°13′ 116°02′
7 Les parties du lac Green indiquées
par des pancartes
Whistler 50°09′ 122°57′
8 Lac Big Bar À proximité
de Clinton
51°19′ 121°48′
9 Les lacs Elk et Beaver et les parties des lacs Elk et Beaver qui se trouvent dans l’interlac, sauf entre 11 h et une heure avant le coucher du soleil s’il n’y a aucune activitĂ© ni Ă©vĂ©nement sportif, rĂ©crĂ©atif ou public pour lequel un permis a Ă©tĂ© dĂ©livrĂ© en vertu du prĂ©sent règlement Nord-ouest
de Victoria
48°32′ 123°24′
10 Les eaux du fleuve Columbia et ses tributaires se trouvant dans la plaine inondable du fleuve Columbia au nord du point situĂ© par 50Âş21′13,4″ 115Âş52′51,9″ (Ă  environ 1,6 km au nord-ouest de Fairmont Hot Springs) et au sud et Ă  l’est d’un point situĂ© par 51Âş28′48″ 117Âş09′33″, sur la pointe la plus au nord d’une petite Ă®le (Ă  environ 1,8 km au sud du pont de la Transcanadienne Ă  Donald) Ă  l’exclusion des eaux du lac Windermere Chenal principal du fleuve Columbia 50°55′04,3″ 116°22′47,9″

PARTIE 3

Ontario
Article

Colonne 1

Nom indiqué dans le Répertoire géographique du Canada ou description

Colonne 2

Endroit précis

Colonne 3

Coordonnées géographiques (système de référence du Répertoire géographique du Canada)

1 Le bras nord de la rivière Muskoka, Ă  partir des chutes Bracebridge jusqu’à l’embouchure de cette rivière 45°02′23″ 79°18′28″ Ă  45°01′30″ 79°23′35″ 45°02′ 79°19′
2 Rivière Joseph reliant le lac Joseph au lac Rosseau, Ă  partir de l’entrĂ©e de la pointe Ames situĂ©e par 45°09′58″ et 79°41′42″ jusqu’au haut-fond de la rivière Joseph situĂ© par 45°08′28″ et 79°38′50″   45°08′ 79°39′
3 Rivière Shadow   45°15′ 79°39′
4 Le bras sud de la rivière Muskoka, Ă  partir de l’intersection avec la rivière Muskoka jusqu’à Muskoka Falls 45°00′ 79°18′ 45°02′ 79°19′
5 La rivière Indian, Ă  l’exception de la partie connue sous le nom de Mirror Lake   45°06′ 79°34′
6 Le chenal Ă©troit de la baie Twelve Mile, entre les coordonnĂ©es de la colonne 2, district
de Muskoka
45°04′52″ 79°58′00″ Ă  45°04′52″ 79°57′45″ 45°05′ 80°00′
7 La partie de la
rivière Magnetawan en face du village
de Magnetawan, dans la municipalité de Magnetawan
45°39′40″ 79°38′50″ Ă  45°40′00″ 79°38′20″ 45°46′ 80°37′
8 La partie de la rivière Burnt, dans le canton de Somerville, comtĂ© de Victoria, qui s’étend du lot 11 des concessions 6 et 7, jusqu’à l’entrĂ©e du lac Goose, lot 24 de la concession 1, le tout Ă©tant situĂ© dans le canton de Somerville, comtĂ© de Victoria 44°41′ 78°42′ Ă  44°35′ 78°46′ 44°35′ 78°46′
9 La partie du lac Robillard connue sous le nom de
Long Lake dans les limites de la municipalitĂ© de Charlton et Dack, telle qu’elle est indiquĂ©e Ă  la colonne 2
47°48′37″ 79°59′54″ Ă  47°48′36″ 80°00′10″ 47°49′ 80°08′

PARTIE 4

Nouvelle-Écosse
Article

Colonne 1

Nom indiqué dans le Répertoire géographique du Canada ou description

Colonne 2

Lieu approximatif

Colonne 3

Coordonnées géographiques (système de référence du Répertoire géographique du Canada)

1 Rivière Tidnish, en amont de la pointe Irwins   45°59′ 64°03′

PARTIE 5

Québec
Article

Colonne 1

Nom indiqué dans le Répertoire toponymique du Québec ou description

Colonne 2

Heures autorisées

Colonne 3

Coordonnées géographiques (système de référence du Répertoire toponymique du Québec)

1 Rivière Châteauguay, du point A situĂ© par 45°22′15,23″ 73°45′13,20″ jusqu’au point B situĂ© par 45°22′47,44″ 73°45′07,28″   Point A : 45°22′15,23″ 73°45′13,20″ Point B : 45°22′47,44″ 73°45′07,28″
2 Rivière Châteauguay, du point B situĂ© par 45°22′47,44″ 73°45′07,28″ jusqu’au point C situĂ© par 45°22′58,93″ 73°46′09,17″   Point B : 45°22′47,44″ 73°45′07,28″ Point C : 45°22′58,93″ 73°46′09,17″
3 Rivière Châteauguay, du point B situĂ© par 45°22′47,44″ 73°45′07,28″ jusqu’au point D situĂ© par 45°24′01,49″ 73°45′06,44″   Point B : 45°22′47,44″ 73°45′07,28″ Point D : 45°24′01,49″ 73°45′06,44″
4 Ă€ 60 m ou moins de la rive du lac Masson   46°02′33″
74°02′06″
5 Lac Laviolette   46°00′ 74°08′
6 Lac Morelle   45°59′48″
74°06′29″
7 Lac Deauville   45°59′ 74°06′
8 Lac Pas de Poisson   46°01′ 74°07′
9 Lac Lenore   46°00′ 74°07′
10 Lac Long   45°59′ 74°05′
11 Lac Tondohar   46°00′ 74°07′
12 Lac QuĂ©villon   46°00′ 74°06′
13 Lac Mimi   46°00′ 74°09′
14 Lac Gascon   45°59′ 74°08′
15 Lac Sainte-Adèle   45°57′ 74°09′
16 Lac Millette   45°58′ 74°11′
17 Lac Bouthillier   45°57′19″
74°12′46″
18 Lac Renaud   45°56′ 74°12′
19 Lac Matley   45°57′ 74°11′
20 Lac Richer   45°57′ 74°12′
21 Lac des Seize ĂŽles De 9 h Ă  20 h 45°54′ 74°28′
22 Ă€ 60 m ou moins de la rive du lac Charlebois   46°05′ 74°03′
23 Lac Vingt Sous   45°57′ 74°22′
24 Lac Cornu   45°58′ 74°23′
25 Lac de la Montagne   45°59′ 74°19′
26 La baie Major du lac des Sables   46°02′ 74°17′
27 La baie Centre-Ville du lac des Sables   46°02′ 74°17′
28 Ă€ 100 m ou moins de la rive du lac Archambault   46°19′ 74°15′
29 Ă€ 100 m ou moins de la rive du lac Baribeau   46°21′ 74°10′
30 Ă€ 100 m ou moins de la rive du lac Beauchamp   46°18′ 74°12′
31 Ă€ 100 m ou moins de la rive du lac Bouillon   46°16′ 74°11′
32 Ă€ 100 m ou moins de la rive du lac la Clef   46°23′ 74°13′
33 Ă€ 100 m ou moins de la rive du lac des Aulnes (Isidore et Garon)   46°22′ 74°11′
34 Ă€ 100 m ou moins de la rive du lac LĂ©on   46°22′ 74°16′
35 Ă€ 100 m ou moins de la rive du lac Major   46°21′ 74°12′
36 Ă€ 100 m ou moins de la rive du lac de la Montagne Noire   46°12′ 74°16′
37 Ă€ 100 m ou moins de la rive du lac Ouareau   46°17′ 74°09′
38 Ă€ 100 m ou moins de la rive du lac Perreault   46°20′ 74°07′
39 Ă€ 100 m ou moins de la rive du lac Raquette   46°15′ 74°20′
40 Ă€ 100 m ou moins de la rive du lac Rochemaure   46°22′ 74°10′
41 Ă€ 100 m ou moins de la rive du lac Saint-Onge   46°22′ 74°08′
42 Ă€ 100 m ou moins de la rive du lac Sombre   46°20′ 74°05′
43 Ă€ 100 m ou moins de la rive du lac Sylvère   46°21′ 74°04′
44 Ă€ 100 m ou moins de la rive de la rivière Saint-Michel (Michel)   46°18′ 74°16′
45 Ă€ 100 m ou moins de la rive du Ruisseau Noir   46°23′ 74°16′
46 Ă€ 100 m ou moins de la rive du ruisseau du Pimbina   46°21′ 74°14′
47 Ă€ 50 m ou moins de la rive du lac Blanc   46°20′ 74°13′
48 Lac Manitou De 10 h Ă  12 h et de 16 h Ă  19 h 46°03′36″
74°22′30″
49 Lac Fraser   45°23′ 72°11′
50 Lac Berry   48°46′40″
78°22′26″
51 Lac Ă  Filion   48°49′56″
78°23′40″
52 Lac Ă  Magny   48°51′25″
78°23′00″
53 Lac Brompton, au nord-ouest d’une ligne reliant le point D Ă  la position 45°28′23″ 72°08′53″ et le point E Ă  la position 45°28′26″ 72°08′48″ (Baie Larochelle)   45°26′ 72°09′
54 Lac Brompton, au nord d’une ligne reliant le point F Ă  la position 45°28′13″ 72°08′04″ et le point G Ă  la position 45°28′10″ 72°08′06″ (Baie du Barrage)   45°26′ 72°09′
55 Lac Leamy, le passage nord reliant le lac Leamy Ă  la rivière Gatineau et la moitiĂ© nord du passage sud reliant le lac Leamy au lac de la Carrière   45°27′ 75°43′
56

Les Trois Lacs :

a) dans les aires de la plage et de baignade, la partie dĂ©limitĂ©e par une ligne s’étendant perpendiculairement Ă  la rive jusqu’à un point situĂ© par 45°47′45″ 71°53′25″; de lĂ , jusqu’à un point situĂ© par 45°47′35″ 71°53′30″; de lĂ , perpendiculairement jusqu’à la rive;

  45°48′ 71°54′
b) le reste du lac De 8 h Ă  20 h  
57 Rivière Nicolet Sud-Ouest :
  • a) depuis la sortie des Trois Lacs Ă  un point situĂ© par 45°48′10″ 71°54′40″ jusqu’au barrage existant Ă  un point situĂ© par 45°47′50″ 71°55′00″;
  • b) depuis l’entrĂ©e des Trois Lacs Ă  un point situĂ© par 45°47′32″ 71°52′15″ jusqu’à un point situĂ© par 45°47′37″ 71°51′47″
De 8 h Ă  20 h 46°13′ 72°36′  
58 Lac Saint-Louis, la partie située entre une ligne reliant la jetée du parc Saint-Louis à la limite ouest du parc
René-Lévesque et une ligne tracée dans la direction de
et Ă  partir de la 6e Avenue, dans la ville de Lachine
  45°26′ 73°42′
59 Rivière Blanche, entre le lac Blanc aux points situĂ©s par 46°19′42″ 74°12′38,1″ et 46°19′42,8″ 74°12′ 32,9″ et le lac Ouareau aux points situĂ©s par 46°18′11,9″ 74°10′12,6″ et 46°18′06,6″ 74°10′05,6″   46°18′09″
74°10′10″
60 Lac Croche, Ă  50 m ou moins de la rive, sauf lorsque le bâtiment suit une trajectoire perpendiculaire Ă  la rive   46°21′ 74°06′
61 Lac du Pimbina, Ă  50 m ou moins de la rive, sauf lorsque
le bâtiment suit une trajectoire perpendiculaire à la rive
  46°23′ 74°14′
62 Lac Provost, Ă  50 m ou moins de la rive, sauf lorsque le bâtiment suit une trajectoire perpendiculaire Ă  la rive   46°24′ 74°16′
63 Les parties du lac Saint-François-Xavier autres que celles Ă©numĂ©rĂ©es Ă  l’article 256 de la partie 3 de l’annexe 6 De 13 h 30 Ă  17 h et de 18 h 30 Ă  19 h 30 45°52′53″
74°21′32″
64 Lac Duhamel   46°08′31″
74°38′16″
65 La partie de la rivière Richelieu indiquĂ©e aux articles 345, 346, 347 et 348 de la partie 3 de l’annexe 6   45°42′43″
73°11′28″
66 Les parties de la rivière Richelieu indiquĂ©es Ă  l’article 349 de la partie 3 de l’annexe 6 En tout temps, sauf de 13 h Ă  17 h le samedi et le dimanche 45°42′43″
73°11′28″
67 La partie de la rivière Richelieu depuis le Groupe Thomas Marine, aux coordonnĂ©es 45°39′36,6″ 73°11′49,2″, jusqu’à l’Auberge Handfield aux coordonnĂ©es 45°40′20″ 73°11′31,1″   45°42′43″
73°11′28″

PARTIE 6

Manitoba
Article

Colonne 1

Nom indiqué dans le Répertoire géographique du Canada ou description

Colonne 2

Nom local

Colonne 3

Coordonnées géographiques (système de référence du Répertoire géographique du Canada)

1 Rivière Assiniboine Rivière Assiniboine 49°52′17″
97°26′50″ Ă 
49°53′09″
97°07′41″
2 Chenal Pinawa, entre les points situĂ©s par 50°12′56″ 95°55′30,9″ et 50°16′12″ 95°52′46″ Chenal Pinawa 50°12′56″
95°55′30,9″ Ă 
50°16′12″
95°52′46″
3 Rivière Lee, entre les points situĂ©s par 50°16′12″
95°52′46″ et 50°18′41″ 95°51′29″
Rivière Lee 50°16′12″
95°52′46″ Ă 
50°18′41″
95°51′29″

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